Incontestable

Un jour je me dis que je me ferais bien pour approfondir ma culture vidéoludique des titres majeurs du jv que tout le monde connait, mais que beaucoup, moi y compris, n'ont jamais essayé. Première étape, Super Mario Bros.
Pour faire court, ce qui m'a marqué dans le jeu, en dehors de son challenge, c'est la maîtrise du gameplay, qui fait pâlir de honte tout les jeux de l'époque et beaucoup de jeux bien plus récents. Tout est d'une clarté limpide, la précision du contrôle des mouvements est parfaite et encore tout à fait bonne face aux canons actuels, ce qui permet de demander une finesse des doigts dans le maniement, notamment du bouton de course. En résulte de cette maîtrise de la gestion des inputs un jeu précis, technique et surtout un jeu où la mort ne peut être que de votre responsabilité. En un mot et dans tout les sens du terme le jeu est juste.
Concernant mon expérience, honnêtement je m'attendais à le finir relativement rapidement mais il a finalement bien occupé trois longues sessions de jeu qui ne furent pas de tout repos. Mario 1 est un jeu dur, en tout cas pour quelqu'un qui n'a pas de grande expérience des jeux nes et de leurs difficultés. Il n'est pas d'une complexité insurmontable et demande plus de l’exigence que des skills incroyables comme d'autre de ses contemporains. Exigence que j'ai du apprendre sur l'implacable monde 6 et l'impitoyable monde 8 qui sont les deux parties qui m'ont vraiment imposées un challenge.
Le choix de difficulté est assez pertinent : si les différents tableaux sont globalement tous faisables individuellement, le problème vient du fait qu'il faut réussir les quatres tableaux de chaque monde avec seulement droit à 4 erreurs, ce qui s'avère très peu.
Au final je suis bien content de m'être accroché pour le terminer non sans mal. Ce jeu est incontestablement une leçon, une base centrale dont l'influence fut gigantesque. Sans lui et surtout sans ses game designers auto-didactes impressionnant par leur capacité à révolutionner le jv en partant de presque rien, le jeu vidéo ne serait pas le même.
On notera au rayon des reproches un jeu finalement très "unicolore", avec des mondes qui se ressemblent tous, sans personnalités propres, et surtout un nombre très faible de musique, avec le thème principal qui occupe 90% du jeu. Mais ce sont des défauts imputables d'avantage à la réalité de l'époque, et qui de toute façon furent corrigés progressivement, notamment avec Super Mario Bros 3