La station Citadel de l’entreprise TriOptimum voit ses fichiers attaqué par un hacker. Celui-ci est pris la main dans le sac par Diego, le vice président de l’entreprise. Il lui propose d’annuler toute attaque en justice si l’hacker travaille pour lui afin hacker l’intelligence articielle de la station : Shodan. Celui-ci accepte et se retrouve dans la station Citadel, après avoir été mis dans le coma afin d’avoir un implant pour entrer dans le Cyberspace. Cependant, Shodan a pris le contrôle de la station, et a retourné toute les machines et robots de la stations contre les humains.

Les premiers pas dans System Shock sont assez difficile. Pourtant, tout est bien expliqué, mais la logique dans les contrôles est tellement différente de ce qui se fait habituellement que c’est une nouvelle manière de jouer. C’est pourquoi, System Shock 1 Portable edition permet de rapprocher les contrôles d’un fps classique, d’une simple pression de la touche « E ». Concrétement, ça veut dire que la plupart du temps, quand vous explorez la station, vous êtes en mode Doom Like. Et quand vous voulez prendre un objet ou interagire avec votre inventaire et votre interface, vous ré-appuyez sur « E », ce qui libère la souris. Au début, vous avez les mains bien vide, à part un misérable tuyau de fer pour vous battre contre les robots. C’est au fur et à mesure de l’aventure que vous aurez des outils et des implants qui vous aidront. Des plus utiles, comme notamment un lampe torche, une carte, au plus dispensable, tel que le retroviseur. Votre but ? Bien entendu, arrêter Shodan. Pour cela, deux choses importantes sont à faire : réduire le niveau de sécurité de chaque niveau de la station, en détruisant les caméras de surveillance et les computers nodes, et trouver la chambre de réincarnation du niveau, qui s’active avec un levier vert qui doit se trouver à proximité. Ceci vous aide grandement à mener à bien les missions qui nous sont confié. Bien sûr, il y a des sarcophages de soins, des trousses de soins et des medikits, mais ceux là sont à réservé si possible tant qu’on n’a pas activé la chambre. Un game over est très vite arrivé dans System Sock 1, et contrairement à sa suite, il n’y a pas de pénalité si vous utilisez la chambre.

Si la base est très proche de System Shock 2, ce premier opus a tout de même pas mal de différences : Vous récupérez des implants au fur et à mesure plutôt que de les acheter (il n’y a d’ailleurs pas d’argent dans System Shock 1), Il y’a cette histoire de niveau de sécurité à faire baisser, il y a les chambres de réincarnations qui peuvent être utilisé infiniment, il y a les boost aux effets secondaires farfelues, il y a le cyberspace aussi . Ce dernier est un monde en fil de fer qui se passe à l’intérieur des ordinateurs de la station (qui rappelle bien entendu le film Tron). L’évolution dans ce milieu se fait à 360 degrés (pensez à Descent), et avec l’esprit bien clair si possible tant il y est difficile de s’y retrouver. Le but du cyberspace consiste généralement à trouver des données (des cubes violet ou bleu) et des interrupteurs (un machin carré avec deux triangles sur les cotés) afin de dévérouiller des accès dans le vrai monde. Bien sûr, plusieurs armes pourront être récupéré tout au long de l’aventure, afin de se battre contre les différents ennemis du jeu. Et, oui, dans System Shock 1 aussi, ils réapparaissent infiniment (mention spéciales au niveau 3). C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de se prendre la tête à vouloir absolument vider un niveau de toute menace.

Looking Glass ne savait pas forcément dans quoi ils se lancaient avec System Shock 1. Et pourtant, System Shock 1 a été la source d’inspiration de beaucoup de jeux (Deus Ex et Dead Space notamment). Mais tout n’est pas rose. Le moteur du jeu par exemple est une évolution du moteur d’Ultima Underworld. Très bien, j’ai envie de dire, d’autant plus qu’il permet de regarder tout aussi bien en haut qu’en bas, ce que ne proposait pas par exemple Doom 2 sortit la même année. Oui mais voilà, Doom 2 est tout de même beaucoup plus facile à contrôler. Un des très gros freins pour les gens de rentrer dans l’expérience System Shock 1 sont les contrôles du jeu : très riche, mais aussi très complexes, avec toute ces différents boutons à maitriser. Une bonne heure de jeu est nécéssaire pour bien apprivoiser les contrôles. Et même une fois maitrisé, le personnage gardera toujours cette étrange inertie, qui donne vraiment l’impression de contrôler quelqu’un de bourré. Alors vous comprenez bien que le joueur n’est pas vraiment aidé, lorsqu’il se retrouve à contrôler un cyberRobot ivre mort avec une dizaine d’implants différents. Je ne vais pas vous mentir, c’est une des raisons principale que les gens ont préféré System Shock 2, qui lui, se contrôle vraiment comme un fps classique (avec inventaire). L’autre argument bien sûr est d’ordre visuel : Le moteur 3D de System Shock 1 est bien sûr bien vieillot, mais en plus et surtout, n’a pas bénéficié des mêmes mise à jours des fans qu’on pu connaitre System Shock 2 ou Doom 2 notamment.

Il s’agit là des deux freins qui rebuttent quand on veut se lancer dans l’expérience System Shock 1, à travers nos yeux qui ont connu tout les jeux plus récents. Mais lors de sa sortie, c’était autre chose. Et c’est System Shock 1 qui a lancé pas mal de chose qui nous paraissent classique maintenant. La narration que se fait à travers les journaux et les messages que l’ont retrouve un peu partout ? C’est lui. L’intelligence artificielle qui devient fou et se prend pour Dieu ? C’est lui. Les munitions différents sur la même arme ? C’est lui. Être constamment aggréssé et moqué par le méchant du jeu ? C’est lui. System Shock 1 est un jeu révolutionnaire mais auquelle on peut reprocher d’être un peu foutoir et tout de même assez dur à assimiler. Le jeu en lui-même n’est pas forcément très dur. Il faut juste penser à bien sauvegarder régulierment et à chercher la chambre de réincarnation. Aussi, la meilleur arme du jeu est la light rapiere, qui fait beaucoup de dégâts, et n’utilise pas de munitions. Penser aussi à bien noter sur la carte où se trouve les points importants (chambre de réincarnations, recharge d’energie, sarcophage de soin, salle d’ordinateurs, etc.)

System Shock 1 est une incroyable révolution, mais si vous l’avez loupé et que la lourdeur du personnage vous rebute, vous pouvez passer directement System Shock 2. Il n’y a pas de honte, c’est déjà ce que beaucoup de gens ont fait.
leo03emu
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le 8 avr. 2013

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