"Learn that you are my puppet!"
Le premier, sorti en 2007, fut une grosse surprise ainsi qu'une claque monumentale. Le jeu réussissait à nous plonger dans un New-York glauque et méconnaissable, mélangeant horreur et ambiance de gangsters. On se sentait mal à l'aise, et oppresser par cette malédiction qui planait au-dessus de nous dans des rues sombres et désertes.
Après un premier épisode maîtrisé, autant dans l'ambiance que dans la mise en scène et la narration, on ne pouvait espérer que du bon avec ce nouvel opus. Mais malheureusement, le jeu prend un autre tournant et prend un côté plus classique que son prédécesseur.
La différence frappante au premier est déjà son level-design, ses graphismes. En effet, le jeu se présente ici sous un style comics, qui lui donne un tout autre ton. On y constate de suite un côté plus second degré, avec un humour plus présent ( même si il reste assez noir) ce qui donne un côté moins sombre, glauque au jeu, et cela manque terriblement ! De plus, en plus de sa difficulté plutôt facile, on constate une force assez classique, une sorte de jeu couloir, où on avance simplement en tirant comme un bourrin et en massacrant tout se qui nous passe sous la main en faisant exploser le taux d'hémoglobine. Le semi open-world présent dans le premier avec ses trajets en métro est donc malheureusement délaissé laissant place à un jeu des plus classiques.
Pour ce qui est du scénario, on peut le trouver plaisant dans le fait que le jeu explore la souffrance de Jackie par rapport au manque qu'il a envers Jenny et de son addiction au Darkness, ou on peut le trouver complètement naze où on aurait préféré quelque chose de nouveau. Et quel fin de merde nom de dieu, j'ai failli crier au scandale en plus de la courte durée de vie.
The Darkness ne méritait pas de suite, il était une excellente surprise et en restera pas moins. Avec ce nouvel opus, se dirigeant vers un côté plus bourrin, jouissif et assez classique. On joue sans trop râler, on prend son pied, s'éclate en mettre des corps en miette mais après, on constate que The Darkness II qu'un simple FPS sympathique. Rien de plus.