Ouverture-de-tiroirs-et-de-placards Simulator

Ne pouvant, dans l'absolu, mettre qu'1/10 au minimum sur SC, j'attribue donc un point pour la technique: oui c'est joli, donc 2/10.

Tout le reste est insoutenablement nul, si convenu et surtout très infiniment chiant.

Histoire: insipide, prévisible et totalement dispensable en regard du premier TLoU.

Écriture des personnages: dans la "mouvance du temps" : Naughty Dog a définitivement fini de baisser son pantalon bien bas, de façon éhontée et pathétique; en plus des choix de traitement de certains personnages qui n'étaient clairement pas la chose la plus intelligente à faire, si tant est que les scénaristes eussent pris le temps de réfléchir 3 SECONDES à l'accueil que ça allait avoir, considéré le succès du premier et les raisons de celui-ci... Résultat : voilà le shit-storm des enfers qu'ils ont essuyé, c'était définitivement pas bien malin, bref.

Gameplay: lourd, tellement loin des standards d'ergonomie de 2020... c'est bien simple, de mémoire, il n'y que Zelda BotW qui avait réussi à être plus raté (une honte, le plus gros scandale de l'histoire des reviews de jeux-vidéos, mais bon c'est une autre histoire).

On passe donc 20h NON-STOP à se baisser puis à se relever en appuyant sur O toutes les 2 putains de secondes (littéralement !) pour devoir scanner (on ne peut pas scanner debout) afin de devoir trouver ses fichues ressources (et je ne parle même pas du crachat au visage de la communauté de trophy-hunters que Naughty Dog a une nouvelle fois perpétré avec ses 286 collectibles de merde), et on passe, en conséquent, 20h à scanner TOUTE LA MAP, et une bonne quinzaine d'heures à ouvrir des putain de tiroirs vides: question fun, My Name Is Mayo faisait mieux et de loin, sans forcer.

On avance dans un couloir en scannant, scannant, scannant... encore et toujours... on rencontre des ennemis, on les tue comme dans Uncharted premier du nom (2007, oui oui c'est exactement pareil), on arrive à l'endroit recherché, on ouvre la porte, ho elle est fermée on ne s'y attendait pas tiens, on cherche l'ouverture juste à côté, et ça recommence, on scanne, on scanne, on ouvre des tiroirs vides et on re-tue des bots lambdas de la même exacte manière que les précédents, on arrive à une autre porte fermée et on rentre par juste à côté, encore et encore et toujours... Bon sang mais quel espèce de demeuré masochiste peut bien prendre du plaisir à ça ? Autant aller se passer une tranche de feuille A4 en travers du méat urinaire, c'est aussi douloureux mais surtout plus rapide.

L'histoire est du niveau d'une teen-série Netflix (la crème de la culture après les Princes et les Princesses de l'Amour), on y croit à aucun moment, le découpage se veut ambitieux et original, mais ne sert qu'à nous faire comprendre

que la PUTAIN DE PURGE de 10h que l'on vient de se frapper avec cette petite tête-à-claques insupportable d'Ellie va recommencer avec l'autre caricature burlulesque de "strong woman" dégueulasse d'Abby, bordel mais NON ! Par pitié tout mais pas ça !!

Et quand on croit, ENFIN, que ça y est c'est fini, et bhè ça recommence pour encore 5h dont plus personne n'a strictement rien à foutre .... Ah non mais quel enfer, c'est abominable.

Très souvent gênant, bien trop de fois carrément malaisant, des cinématiques et des chapitres ENTIERS qui n'en finissent plus de blablater ou de vous forcer à visiter des musées, des chalets à la con, des Marinelands désaffectés ou je ne sais quelle autre connerie de remplissage inutile où l'on ne peut QUE marcher à deux à l'heure, bordel mais honte aux devs de nous avoir infligé ça pour légitimer la durée de vie de 20h (le quota actuel minimal) de leur AAA au rabais.

C'est long, très long... Et surtout c'est chiant, TROP chiant; ça raconte un truc dont tout le monde se tape, de manière trop lourdingue, maladroite et dont les stéréotypes frisent indiscutablement avec la discrimination; bref c'est TOUT sauf un jeu amusant et fun (un comble pour un JEU-vidéo), et le pire c'est que le sous-texte n'amène même pas la moindre réflexion tant ça pue la bien-pensance et transpire le conformisme démago de base et ce, quel que soit le niveau d'analyse... Non mais QUI peut encore, de nos jours, être assez abruti, pardon... : limité, pour crier au génie quand on lui sort des poncifs du genre "dans la vie, on est tous différents, donc faut pas juger d'accord ?!" ou bien encore "être méchant, bhè c'est pas gentil !"... mon dieu mais c'est affligeant de médiocrité, pathétique.

Donc le mot de la fin : joli, mais nul à chier.