Avant de commencer veuillez garder en tête que je n’ai pas joué aux deux autres versions de ce jeu et qu’un comparatif avec ces derniers ne se fera bien évidemment pas dans cette critique
Link’s Awakening fait partie de ces jeux Zelda « annexes » aux grandes aventures du héros à la tunique vert. Initialement sorti il y a 24 ans sur Game Boy et ayant bénéficié d’un retraitement « DX » sur Game Boy Color, ce jeu retrouve une seconde vie 23 ans après sa sortie initiale sur Switch lors de son annonce en février 2019 lors d’un Nintendo Direct.
La première chose qui a tout de suite interloqué une majorité de fans lors de son annonce c’est le relifting graphique qui ne serait pas raccord avec l’univers du rêve dans lequel on évolue sur l’île Cocolint. N’ayant pas joué aux versions Game Boy, ce point ne m’a pas spécialement dérangé, ni même émerveillé pour autant. Le pari était probablement osé, surtout face à une horde de fans mécontents de ce choix assez atypique. En soi, ce qui m’a surtout le plus dérangé dans ce jeu c’est le flou constant que nous assène l’écran qu’on a à subir dans les zones extérieures du jeu.
Au bout d’un moment on s’y accommode, mais juste… pourquoi ?
Les environnements du jeu sont globalement assez variés, le désert, un château , la plage, la forêt, la montagne… et par ailleurs assez jolis. Le gameplay est assez basique et les musiques accompagnent bien les différents environnements du jeu. Un travail assez sympathique a été réalisé à ce niveau
Cependant ! Là où le bât blesse, c’est la facilité déconcertante à laquelle on avance dans le jeu. Je ne sais pas si les jeux d’origines étaient bien plus corsés, mais j’aurais limite pu le terminer avec ma main dans le slip tellement la difficulté est inexistante. Je ne demande pas pour autant une difficulté d’un jeu à la Miyazaki (Dark Souls, Seikiro..) mais au moins un jeu qui propose un minimum de challenge et qui soit bien dosé en terme de difficulté.
Là tout se fait aisément, on est à la limite de la promenade de santé, et franchement débourser 45€ pour un jeu avec une durée de vie aussi faible, ça fait chier.
Alors oui, il y a aussi un mode «difficile » mais qui s’avère être uniquement une difficulté complètement artificielle où l’on vous propose de jouer toute l’aventure avec uniquement trois coeurs.
Pour mon impression globale de ce jeu, et je vais terminer là, il ne m’a pas spécialement marqué, j’ai trouvé le jeu banal, aussi bien dans l’atmosphère (auquel j’ai largement préféré Majora’s Mask par exemple) que dans les graphismes, qui ont ont échoué à me vendre et me faire ressentir la thématique du rêve. Le jeu est par ailleurs beaucoup trop simple mais reste néanmoins assez plaisant à jouer malgré ses défauts.