Tony Hawk's Pro Skater 3

Résumé : [FICHE DE LA VERSION PLAYSTATION] Après le succès des deux premiers épisodes, Tony Hawk’s Pro Skater 3 continue de développer la formule qui a fait la renommée de la série : des environnements variés inspirés de vrais spots de skate, un gameplay rapide et accessible, et un système de combos toujours plus poussé. Ce troisième volet introduit également de nouvelles mécaniques et figures, renforçant l’accent sur les enchaînements et le style, tout en conservant l’esprit arcade et décalé qui caractérise la franchise. Sorti en 2001 sur PlayStation, Tony Hawk’s Pro Skater 3 est développé par Shaba Games, tandis que Neversoft travaille sur les versions pour consoles de nouvelle génération. Le jeu reprend le moteur de THPS2 et introduit la principale nouveauté de l’épisode : le revert, qui permet de prolonger les combos en reliant manuals et figures. Sur le plan technique, cette adaptation est beaucoup plus limitée que ses prédécesseurs : graphismes simplifiés, environnements moins détaillés, mais aussi de fréquents ralentissements et un clipping parfois très visible qui nuisent à la lisibilité. À cela s’ajoutent l’absence de piétons et de véhicules en mouvement, ce qui rend les environnements plus statiques. Le moteur de la version PS1 étant encore celui de THPS2, le jeu accuse des chutes de performances assez marquées, renforçant l’impression d’un moteur en fin de course. En revanche, les nouveautés comme le revert et la barre d’équilibre sont bien présentes et fonctionnent correctement. Tous les niveaux principaux de l’épisode sont présents, mais avec quelques différences notables : certaines cartes (Cruise Ship, Warehouse, Burnside, Roswell) sont exclusives aux consoles 128 bits, tandis que la version 5ᵉ génération (PS1, N64) propose en contrepartie un niveau inédit, Downhill à Rio de Janeiro. Le jeu conserve cependant l’essentiel de ses modes, dont le créateur de park, proche de celui de THPS2 sur PS1, avec une interface simple mais des possibilités restreintes par rapport aux consoles 128 bits. Malgré ces concessions, le titre garde le cœur du gameplay et propose une expérience fidèle mais allégée aux joueurs restés sur PS1.