Transformers
6.9
Transformers

Jeu de Krome Studios Melbourne et Atari, Inc. (2004PlayStation 2)

Allez une petite critique de jeu pour le plaisir.

Je me sens obligé de vous parler de Transformers donc, titre visiblement méconnu, qu'il serait normal de rejeter au vu de la qualité des derniers jeux de la licence.

Pourtant Transformers est bon, très bon même.

Le jeu vous transportera donc dans une suite de niveaux, tous plus gigantesques les uns que les autres. Pour y évoluer, vous aurez la nécessité d'utiliser votre pouvoir le plus basique et des plus attendus : la transformation en vous savez quoi. Mais ce ne sera pas votre seul capacité loin sans faut, puisqu'il vous sera demandé de trouver tout un panel de petits robots perdus dans la nature capablent de vous donner des capacités très intéressantes. Ces capacités sont plutôt nombreuses ouvrent le gameplay à une certaine polyvalence entre le bourrinage et l'infiltration, sachant que d'autres capacités influeront même sur vos déplacements. Le pouvoir de planer, par exemple, pratique et jouissif pour se déplacer dans ces niveaux tout aussi gigantesques que verticaux.

Mais ces petits robots sont aussi convoités par les decepticons, ces gros salopards en grand nombre, qui envahiront les niveaux avec une armée tout aussi grande qu'efficace. Car oui, Transformers est l'un des rares jeux d'action où j'avais l'impression de me confronter à une IA vraiment intelligente. Elle sait analyser les situations, pratiquer les esquives et fuir afin de rejoindre la troupe la plus proche. Ce qui rend le jeu plutôt difficile, surtout que le bestiaire est fourni en ennemis retords qui n'auront pas finis de vous faire rager. Une chose est sûre, il faudra vous accrocher. Mais la principale difficulté du titre se retrouvera dans les phases de boss, longues, ardues et très souvent épiques.

Néanmoins le jeu peut aussi être difficile pour des raisons plus gênantes, comme une jouabilité plutôt lourde. On contrôle des robots géants, cela va de soi, mais bon le confort de jeu n'est pas non plus optimal, il faut clairement un temps d'adaptation.

Mais malgré cette difficulté presque abusive, on a envie de continuer. Ne serait ce que pour découvrir les prochains niveaux, très variés et détaillés (le jeu étant doté de graphismes léchés), nous invitant à un tour du monde des plus agréable : jungle Amazonienne, Antarctique, énorme base militaire (qui cache une surprise), visite de massif montagneux et j'en passe, ce sont les décors naturels qui priment, rendant le jeu très agréable. On est pas à l'abri de quelques inégalités de level design, notamment pour le niveau de l’Antarctique, mais d'excellentes zones rattrapent le tout. On aura également envie de continuer pour découvrir toutes ces nouvelles capacités, souvent funs et jouissives à utiliser sur cette IA sans pitié.

Le meilleur jeu de la licence que je classerais même comme l'un de mes préférés de la console.
Drom
8
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Ces jeux que je finirais probablement jamais et Les meilleurs jeux de la PlayStation 2 (PS2)

Créée

le 9 mai 2014

Critique lue 420 fois

6 j'aime

Dröm

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