14 jeux pour les gens qui ont envie de bouffer le monde

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La quintessence du genre dans toute sa sécheresse. Entre la réussite et l'échec, il n'y a que tes petites compétences de non super-joueur médiocre et le jeu, dans une pièce à peine décorée. Un excellent jeu par ailleurs.

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Disons le tout de suite afin de ne pas trop s'y attarder, Rust est un jeu incroyablement riche. Et ce malgré le peu d'originalité qu'il semble proposer dans sa formule éprouvée de craft/survie/sans pantalon. Pardon, vous avez dit sans pantalon? Rust n'offrant ni plus ni moins qu'un monde ouvert persistant laissant une liberté totale au joueur, il devient un formidable bac à sable à expériences sociales, où votre pire ennemi, mais aussi votre source d'amusement première, est l'autre, l'être humain et son astuce. Et parfois il n'aura pas de pantalon. A part ça, s'il se retrouve dans ce top, c'est uniquement pour le travail de russe qu'il faudra fournir si vous ne voulez pas vous réveiller après une déco, dans une baraque avec un trou au plafond, et sans pantalon. Ni plus rien du tout d'une quelconque valeur d'ailleurs. (Mais avec un peu de chance vous aurez gagné une représentation de bite façon "paint" sur une pancarte en bois, car le joueur de Rust est un grand enfant)

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Louis Ferdinand Sebum, de Canard PC, déclare régulièrement dans les vénérables colonnes où il tient fonction de chroniqueur qu'il s'agit d'un des meilleurs jeux de la décennie. Et je lève mon réservoir à carburant solide droit qui part en cacahuète au décollage à ça. Plus sérieusement, KSP comme on l'appelle dans le milieu de ceux qui voulaient être astronautes en CE2 et qui ne rêvent maintenant plus que d'un CDI pour manger, est un de ces jeux qui respectent le joueur. Certes, il vous faudra probablement des centaines d'heures de jeu avant de maîtriser son moteur physique exigeant et affronter maintes et maintes essais infructueux avant de poser le pied sur autre chose qu'une des deux lunes de la planète Kerbal. Et encore, bon courage pour arriver jusque là. Mais le jeu en vaut véritablement la chandelle. Le joueur possède ici une liberté totale dans le rythme auquel il souhaite évoluer, la manière dont il veut monter sa fusée, et dans quel coin de l'espace il veut tomber en panne sèche, en criant *merde putain, pourquoi ça consomme plus que la fois d'avant?!"

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Tu vas mourir. La seule question qui se pose, c'est quand? Don't starve vous met dans la peau d'un petit personnage qui doit survivre dans un environnement hostile avec pour seul outil ses petites mains et son intellect. Et en guise d'objectif, l'envie de faire péter le compteur de jours survécus, à travers les saisons qui changent à chaque fois le gameplay. En tentant, au passage, de décrocher à chaque fois une des centaines de manière de passer l'arme à gauche. Un hit indé incontournable.

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Vous êtes la résultante d'une mutation génétique post-génocide nucléaire. Bon, ce n'est pas votre seul problème. Vous êtes aussi condamné à voyager de portails en portails, dans des zones générées procéduralement et remplies de monstres qui parlent un langage entre le wookie et le chipmunks. Doté d'un arsenal EXTREMEMENT divers et inventif, vous apprendrez bien vite que sous une pluie de balles façons SCHMUP, il n'y a pas d'athée. Même chez les grenouilles mutantes.

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Ce jeu n'est pas difficile. Il est simplement compliqué de l'insérer dans une vie professionnelle normale sans avoir le sentiment de s'autoflageller, tant il touche la maestria en ce qui concerne l'art de la peur. La vraie peur j'entends, la poisseuse, la pas propre, qui s'instille petit à petit sans user de l'art vulgaire du sursaut. Le dernier grand chef d'oeuvre de l'horreur.

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Ce jeu, comme tous les titres paradoxes de stratégie n'est pas particulièrement difficile. Il est certes un brin complexe à prendre en main, mais rien d'insurmontable de ce côté-ci, si l'on a un minimum d'esprit mégalo sous le capot. Maintenant, je me méfie de quiconque en fini une partie. Ce titre et ses petits cousins sont si chronophages, qu'il m'apparait impossible d'en voir le bout, à moins d'avoir des pouvoirs de type manipulation du temps. Et quelqu'un qui les utiliserait à ça, plutôt que de poursuivre un but qui lui permette de se hisser au sommet de la société en écrasant toutes les petites gens sur son passage, ou qui ne remonterait pas dans le temps pour tuer Hitler ne m'inspire pas confiance.

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N'ayant pas eu le courage d'aller au bout de celui-ci et de tenter les autres, malgré la richesse de sa narration, je pense que Dark Souls a plus que sa place ici.

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Alors lui... ALORS LUI! Doté d'une direction artistique admirable tout en graphisme façon crayonné et ambiance creepy, darkest dungeon et sa génération procédurale peut séduire. Mais il va falloir se lever tôt mon p'tit bonhomme, parce que dans ce donjon, si un de vos quatre personnage meurt, voire même si le groupe entier se fait balayer par un boss, c'est la P-E-R-M-A D-E-A-T-H. Bon et quand vous aurez farmé un perso sur près de 25h, vous ferez sûrement comme moi dans la description de ce top. Ou alors vous êtes un gagnant et vous votez Emmanuel Macron, félicitations.

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Ici, pas de place pour les mous du bulbes, car vos coéquipiers, leurs insultes fleuries et la précision chirurgicale demandée par le jeu ne vous laisseront pas une minute de repos. Avantage: possibilité d'apprendre des langues étrangères des pays de l'Est.

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FF SURRENDER

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Recommencer 172 fois le même tronçon de pièges qui semblent élaborés par un nazi mangeur d'enfant, ce n'est pas toujours tres drôle. Maintenant une fois ce périple accompli, vous pourrez vous targuer d'en avoir une plus grosse que tous les "MOI J'SUIS UN VRAI GAMER" que vous croiserez.

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Si tu aimes jouer la vie d'un perso farmé pendant des heures sur un coup de dé tape dans tes mains *clap* * clap*.. Oui je sais c'est un peu long, mais couplé aux DLC hors de prix, à la longueur des matchs, l'aléatoire fait vraiment mal au cul.