1 semaine 1 film (ou plus) : 2019

Annotation :

Vu le 02/01 au Majestic.

"Je suis fatigué, tellement fatigué de ma solitude."

Je ne m'étais pas spécialement renseigné sur le film et n'en connaissait que le réal et quelques acteurs. Je ne savais pas qu'il s'agissait d'une histoire vraie.

Bien que le scénario soit prévisible dans l'ensemble l'intérêt du film réside dans le parcours du personnage principale et la manière dont cela est raconté. On a à faire à un biopic plutôt surprenant dans le genre et bien plus poignant. Le récit du parcours du combattant de Mark Hogencamp (Steve Carell) pour ouvrir les yeux sur l'acceptation de son agression est sublimé par la mise en scène des séquences en CGI, l'humour qui fait tâche (Carell qui fait du Michael Scott) et la mélancolie ambiante de l'expression catharsisé de la reconnaissance qu'il a vis-à-vis des femmes qui l'ont aidés et de la solitude profonde qui l'habite.

Le film est habile dans sa manière qu'il a de traiter de l'influence des rencontres,du féminisme,de la résilience, de la critique acerbe de l'industrie pharmaceutique maintenant les souffrants dans des états de guérison partiels de sorte à nourrir leur souffrance et les droguer dose par dose afin de ne jamais les perdre financièrement ni ne les guérir complètement.
Sur ce dernier point c'est un des points forts du film, il fait passer des messages sans les matraquer, cela agit presque en toile de fond, en décor, les propos sont montrés plus qu'ils ne sont évoqués et c'est ce qui me plaît dans le cinéma. Si on peut montrer plutôt que de le dire alors c'est gagné, la force de l'image (de la mise en scène) est bien là.
Cela, le personnage principale le comprend consciemment ou pas,ancien illustrateur il se sert désormais de la photo de ses maquettes comme vitrine de sa condition et fantasme de reconstruction.

J'ai retrouvé les deux facettes du personnage de Michael Scott dans the office,son humour beauf et habile (Hoggie/ Michael Scarn) et le misérabilisme ici touchant (Mark Hogencamp/Michael Scott). Grosse mention pour Steve Carell qui a réussit avec brio à me faire vibrer de la joie à la tristesse, une justesse dans le jeu.

En résulte une histoire poignante sur la résilience qui pour ma part m'a nourri d'espoir et fasciné sur la façon dont l'humain pouvait réagir face à ce genre d'agression en aval.

Annotation :

Vu en salle le 04/01 au Majestic.

Y étant allé par intérêt pour le scénario et par curiosité au vu du réalisateur du garçon et de la bête qui était resté dans ma mémoire comme un film dont je ne savais quoi en penser, celui-ci m'a n'a pas réussi à me conquérir. Du moins sans pour autant me repousser totalement.

Le film m'a fait chier non pas que je me suis ennuyé mais il a réussit à vraiment m'ennuyé à cause de la voix de Kun doublé par une actrice Japonnaise en VO. Chacune de ses émanations de voix est insupportable couplé à l'écriture du personnage qui est agaçant cela fait un cocktail difficilement agréable et en partie non voulue j'imagine. Ça a nuit à mon expérience. La bande son n'a pas sur rattraper le tir de cette voix si désagréable.

Tout n'est pas mauvais dans ce film et comme dans le garçon et la bête on a droit a des séquences intéressantes et visuellement impactantes. Là ou j'ai eu du mal a trouver du sens dans le précèdent métrage, ici c'est précis et globalement mieux calibré.
La scène du train dragon est très belle et flippante à la fois.
La scène où Kun apprends à faire du vélo a fait office de madeleine de proust chez moi et m'a rappelé les premières fois ou j'ai appris moi-même à rouler dans l'herbe et à la difficulté qui en résultait.

Mis à part ces deux scènes le film ne m'aura pas réellement impacter, quelques sourires par-ci par là dû à la beauté de l'animation.
Le scénario en revanche n'apporte rien de surprenant, et la promesse d'un voyage introspectif sur son lui-même et sa famille du futur et du passé n'est effleuré que pour des scènes contemplatives ou pauvre d'intérêts scénaristiques.

Pourtant le film semble avoir un propos, celui de régler ses problèmes internes de structuration vis-à-vis de sa place dans sa famille. Le film se conclue même, et est ponctué de passages, faisant l'éloge du bonheur de fonder sa famille. C'est justement sur ce point que le film n'a pas du tout marcher sur moi, il m'a provoqué l'effet totalement inverse, les personnages m'ont semblé pour la plupart, la mère et le fils surtout, hyper chiant, exigeant et capricieux envers les autres membres de leur famille et aveugle à leurs attentes et sentiment. Encore un film qui confirme la dure réalité sadomasochiste de la volonté de se créer des responsabilités et une source infinie de fatigue, de stress et de problèmes en faisant des enfants et en s'inscrivant dans un rôle bien défini de père ou mère.

Annotation :

Vu le 06/02 à l'UGC de Lille.

Annotation :

Vu le 07/01 à l'internat, sur mon lieu de travail.

Pas grands choses à en dire, une idée de départ intéressante mais qui dans le traitement est fainéante.
La mise en scène ne propose rien de bien novateur et ne se tente rien et c'est là le problème pour ce genre de film.
La menace du suicide qui pèse sur les protagonistes manquant d'impact dans son traitement pour scotcher le spectateur, ils ont décidé d'y ajouter des gangs d'illuminés immunisé aux créatures provoquant le suicide (que l'on ne verra jamais) plutôt que d'affirmer leur idée de départ et de jouer au maximum là dessus et sur les peur lié à la perte de la vue et à la paranoia qui peut en découler dans un monde comme celui-ci. Cette menace du suicide était bien plus réussie dans Phénomènes de Shyamalan.

On pourrait justifier le fait qu'on ne voit jamais les créatures par une volonté d'affirmer que ce qui terrifie le plus se situe dans notre imaginaire, dans l'imperceptible et c'est souvent vrai. Néanmoins cette idée ne suffit pas à justifier le manque de construction d'angoisse et de peur tangible et latente au sein du film. Ainsi en résulte une impression de fainéantise et d'absences de budget plutôt qu'un réelle choix au service du discours porté par le film.

Je consomme beaucoup de film de genre apparenté à l'horreur/drame et celui-ci plaira aux non-initiés peut être comme cet élève de mon internat me l'ayant conseillé, mais les habitués verront les situations venir tant le scénario ne surprend jamais et le choix du montage et au service de cette absence de peur et d'intérêt pour les personnages.

Dommage.

Annotation :

Vu le 09/01 à l'UGC.

Voir ma critique :

https://www.senscritique.com/film/Creed_II/critique/186098243

Un manque de profondeur et développement du protagoniste.
Une absence de réelle critique sociale/et donc de Rocky.
Un soupçon de cut de scène au montage ?
Du réchauffé sans trop de saveur.

Annotation :

Vu le 15/01 à l'internat.

Le pitch m'a directement séduit le traitement un peu moins.
Le côté documentaire/fiction sur ce film de commande n'en renforce que le côté brut et terrifiant des effets apocalyptique d'une guerre nucléaire totale.

Le côté long et lent renforce la chute morale vers la perte totale de force mentale quand à la capacité à imaginer une quelconque porte de sortie "heureuse" à une telle catastrophe.

Plongé auprès de deux familles classique de Sheffield, à la façon streap tease documentaire, l'immersion auprès du citoyen lambda renforce le malaise face à l'impuissance qui les habite envers les événements terrifiants qui les attends.
On est face à une peur qui est amer, qui n'a rien de fantasmée, ainsi ce film réussit à laisser une trace noire et crade bien ancré dans mon esprit.

Annotation :

Vu le 20/01 à l'UGC de Lille à côté de connards arrivant en retard et regardant par à-coups l'heure sur leurs téléphones...

Nanard non assumée, suite non attendue, trilogie non conçue en tant que tel à la base et ça se ressent.
M.Night Syamalan avait réussie l'exploit avec Incassable. Puis il avait pondue un bon film psychotique avec Split ouvrant sa fin sur un clin d’œil au premier cité. Une ouverture sur du fantastique mais également une possibilité pour le spectateur de croire a quelque chose de rationnel également. Sauf que le réal s'est emballé et a voulu pondre une conclusion à sa trilogie qui n'était pas pensé comme en étant une au départ et là est le gros problème.

Quand on écrit une histoire il faut être sûr de son début et de sa fin, à mon sens, sans quoi les pièces ajoutés au fur et a mesure risque de se casser la gueule et de niquer la cohérence de l'oeuvre.

Malgré une performance toujours nickel pour James McAvoy et Samuel L.Jackson (un peu moins pour Bruce Willis qui aura tendance a uniquement plissé les yeux tel un justicier conscient de lui même brisant ainsi le touchant héro qu'il était malgré lui dans Incassable) le scénario et les tournants de ce dernier relève du syndrome du "on disait".
C'est ma copine qui l'a traduit ainsi et je trouve l'image parfaite : celle du gamin qui écrit le scénario.
Ça rejoint mon image du gosse qui joue avec ses bonhommes/jouets dans sa chambre, qui se conçoit une histoire grandiose et qui en pleins milieu de son histoire est appelé par ses parents pour aller manger. Alors il mange, revient à ses jouets et son histoire et a oublier la moitié de son scénar alors il use de twist à gogo allant jusqu'au ridicule parce qu'il est a nouveau interrompu pour aller ranger les courses et revient reprendre son histoire une nouvelle fois.
En résulte des retournements plus ridicule les uns que les autres et un goût de vomi sur la dernière demi-heure du film interminable.

Le film joue avec la conscience du poncif du genre de super-héro en abuse maladroitement, c'est comme s'il essayait de s'en démarquer tout en recopiant tout les codes/séquences. Du coup s'opère sous nos yeux une oeuvre pathétique et un enchaînement de dialogue écrit avec le cul.

Pour faire simple ce film c'est comme un dessin animé de super héro direct to dvd.

https://www.senscritique.com/film/Glass/critique/156536999

Annotation :

Vu le 02/02 au majestic de Lille.

Waouh, surprenant et malin. Extra-ordinaire, un film qui se permet quelque chose.
Un casting au top, des messages critiques assumés et servis par des avancées de scénario splendide et étonnante. Un film qui respire la liberté d'incorporer des éléments de genre différent de son propos initial pour en renforcer pleinement le message.

Difficile d'en parler sans spoiler mais faut foncer.

Annotation :

Après quelques années dans mes envies et l'impossibilité de le voir, j'ai enfin déniché un accès à un compte netflix pour pouvoir le mater.
Pas de déception sur le fond, surprenant et inattendue une démonstration de ce que la société capitaliste permet de plus dégueulasse, malaisant et immorale.
En revanche petit reproche sur la forme, par moment ça manque de pêche et certaines questions soulevait par le pitch de base ne sont jamais réellement traiter, c'est le parti pris de l'enquête et en même temps sa force.
Je l'ai vu en 3fois, sur mon lieu de travail et chez moi quand je le pouvais alors je ne peux réellement juger le rythme global du docu.

Une belle empreinte me restera néanmoins après ce docu tant j'ai été surpris par la tournure et l'avancée de l'enquête.

Annotation :

Vu le 04/02 sur mon lieu de travail à l'internat.

Encore un film Netflix, je l'ai regardé uniquement pour la présence de Jake Gyllenhaal au casting. Ensuite je me suis intéressé au scénario et j'ai été intrigué, j'avais vu un bout de la bande annonce (bien trop longue et révélatrice) et je me suis lancée (encore une fois en squattant un compte netflix -_- ne m'appartenant pas).

Le film se laisse suivre malgré la prévisibilité de son histoire et la non empathie générale qui se dégage des personnages. Le portrait caricatural est bien retranscrit du monde des galeries d'arts modernes ou les artistes eux même sont déjà des objets d'interrogations. Mais le jeu des acteurs est inégale et le scénario ne surprend ni pas son déroulement ni par sa mise en scène.
Les films netflix ont du gros budget et pondent à chaque fois des téléfilms digne sans saveurs.

Il y a matière a être déçu, tant le genre de l'horreur permet la dérive de la réalisation et des écarts aux calibrages aseptisés des réalisations classiques surtout en disposant d'un tel sujet. Aucune séquence non plus ne tient en haleine même si remerciement au fait de n'inclure aucun jumpscare facile et de tenter de faire peur autrement.

Bref le film ne laissera aucune trace si ce n'est cele d'un échec supplémentaire pour Jake Gyllenhaal chez netflix (même si son jeu est réussie).