2010s

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Seul réalisateur qui aura deux films présents dans cette liste. Une entrée dans le monde du cinéma avec un premier film dantesque, offrant une performance stellaire de la part de J.K. Simmons. La quête de la perfection, le questionnement moral des méthodes employées pour trouver son prodige mais par dessus tout un final qui laisse une petite larme couler sûr ma joue... à chaque putain de fois.

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C'est seulement au deuxième visionnage que la beauté de ce film m'a frappé. Une oeuvre d'une beauté si spéciale, étant donné le sujet qu'elle traite. Personne ne me retirera ce moment, celui de la première entrée dans le vaisseau, accompagné d'une musique terrifiante du gigantesque Jóhann Jóhannsson, parti beaucoup trop tôt.

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La découverte, l'innocence, la joie puis ce départ dévastateur. La La Land tisse le récit d'une relation impossible, qui était vouée à se détruire. Là où Damien Chazelle triomphe, c'est dans ses dix dernières minutes. Et bon sang, quel rollercoaster émotionnel.

Tout est dit dans ces quelques dernières secondes. Cet amour éternel exprimé dans un simple regard. Ils ont avancé dans leur vie sans s'oublier et les regrets (symbolisés par le final) ne changeront rien à l'issue. Il aurait aimé vivre sa vie avec mais cette vie en a décidé autrement. Ce regard c'est une peine et une compréhension. Une douleur et un soulagement.

Malheureusement à quelques scènes (en milieu de film) près d'obtenir ce doux 10/10.

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Je me demande sincèrement ce qui me retient de lui mettre un 10. Sûrement le plus Wes Anderson des Wes Anderson, avec sa symétrie si soignée, son casting aux petits oignons, sa bande son que Desplat nous offre sûr un plateau ou encore son étalonnage éclatant. Il n’y a rien à redire, c’est un film parfait.

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Trahira à jamais mon amour de l'inconnu ou simplement de la SF en général.

Habituellement déçu par l'absence de gros films abordant ce sujet (le voyage spatial), Interstellar est arrivé comme le messie. Capable de retourner mes entrailles par des séquences aussi tordues que celle de McConaughey qui rattrape plus de 20 ans de messages de sa fille. Il est impossible de comprendre ce qu'il doit ressentir mais le simple fait d'imaginer ce qu'il traverse, c'est bouleversant. Si on ajoute la BO d'un Hans Zimmer possédé et un production design qui ajoute une crédibilité à cette histoire, ça donne un incroyable prétendant au titre de meilleur film de SF.. Mais ça n'est pas le sujet de ce top.

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Une claque. Immense claque et une honte, celle de l'avoir vu sûr mon pauvre MacBook.. Ça souligne sûrement la force du film.

Une oeuvre qui m'aura propulsé dans une Refnophilie, une Goslingmania et comme toute une génération dans cette esthétique néon.

Vu bien tardivement, aux alentours de 2013/2014 si je ne m'abuse, Drive et son style si unique m'a redonné cette fougue du cinéma initiée par Le Seigneur des Anneaux. Cette envie de savoir comment tout est fait mais dans un autre registre, celui de l'impact du montage et des couleurs, ce dans quoi Refn brille.

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De l'action, des riffs, du post apo..

Une Charlize Theron plus badass que jamais..

Une course poursuite qui ne laisse jamais son spectateur reprendre son souffle..

Le meilleur film d'action de tous les temps.

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Petite surprise, comme celle qui arrive en début de film.

L'histoire d'un deuil plus que crédible. Loin des clichés habituels posés par le genre, Jean-Marc Vallée démolit justement cette image pour avancer la reconstruction d'un homme déchiré, incapable de savoir quoi faire de cette situation.

Avec un humour subtil, des petits instants si touchants entre Jake et le petit et surtout, une émotion qui vous prend par la gorge sans jamais prévenir, Démolition, c'est une leçon à part entière.

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Il fallait bien une petite touche humoristique à ce top avec ce Marvel qui a est arrivé de manière plus qu'inattendu.

Nous introduire cette team de bras cassés qui va pourtant nous faire rire et pleurer dans toutes ses prochaines apparitions, ces personnages presque inconnus du grand public.. C'est le pari que Kevin Feige a pris en mettant les gardiens dans les mains d'un des réalisateurs les plus déjantés mais attachant qu'est James Gunn.

Passer de PG Porn à ça dans une filmo, ça a de la gueule.

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Comme beaucoup d'autres oeuvres présentes dans cette liste, Her possède cette identité, ce petit quelque chose qui le démarque du reste du paysage audiovisuel de la décennie.

Dresse un portrait de la solitude d'une simplicité et à mes yeux d'une exactitude prenante. Je me rappelle encore de ce soir où pour la première fois j'ai vu Joaquin Phoenix en moutaschu introverti me convaincre qu'il était tombé amoureux d'une IA.

Je le dit, il se peut que ce film soit à l'épreuve du temps et qu'il prenne un soudainement plus réel, à l'instar de Contagion.