2014 (Livres Lus)

Annotation :

Sur-intellectualisé, ennuyeux, creux assez souvent. Pouvait-il en être autrement pour un livre sur une femme (Barbara Loden- Wanda) confrontée au sentiment de non-existence. Pourtant ce livre durassien m'a plu par moments, surtout le jeu de miroirs : l’auteur s'identifiant à Wanda (alter-ego de la réalisatrice Barbara Loden) reflet d'un personnage réel.

Annotation :

Sujet intéressant et original : le début et la propagation du désir et des plaisirs du bord de mer (entre 1750 et 1840). Ai apprécié l'érudition de cet ouvrage mais, hélas, je me suis souvent noyé dans ce flot d'informations. Je trouve aussi pénible l'emploi abusif du jargon universitaire (sociologique, psychologique...). Alain Corbin m'a fait découvrir certains peintres inspirés par les rivages (Le Lorrain, Van de Velde, Isabey, Vernet). Je lui en suis reconnaissant.

Annotation :

Dommage, le dernier tiers du livre laisse à penser que la sortie du livre a été bâclée, sans relecture et corrections (problèmes de ponctuation, de tournures de phrases, répétitions (oui on a compris que Rohmer écrivait un essai sur la comtesse de Ségur), mots inappropriés ("rewrité"?, 'biographie' d'une actrice au lieu de "vie")). Néanmoins, je suis satisfait du fond : analyses de films, récits des préparations et conditions de tournage...

Annotation :

Conte moral : être trop orgueilleux, trop difficile nous éloigne du bonheur, d'un possible mariage heureux. Balzac met en cause la mauvaise éducation des jeunes filles. Toujours très plaisant de le lire. L'auteur semble approuver la politique modérée de Louis XVIII (ni libéral, ni ultra).

Annotation :

Livre qui ne casse pas trois pattes à un canard : il célèbre onze siècles d'histoire de la Normandie par des courts chapitres (onze personnages importants, onze dates, onze personnages littéraires etc...). Mais assez pédagogique, j'ai appris et retenu certaines choses, une "base"de l'histoire Normande. Tans mieux. Par contre, je n'aime pas du tout le papier, la typographie du livre. On dirait un manuel. Chui maniaque hein?

Annotation :

Suite de réflexions sur le jardin et Cicéron, l'art de fumer la pipe, les bonnes traductions littéraires, les copies artistiques, Shakespeare etc... J'ai apprécié le style, l'originalité, la pertinence des propos... Et son inactualité.

Annotation :

Abandonné peu avant la 300e page, avec une forte migraine, les yeux rouges, les cheveux arrachés.

Annotation :

Une suite d'histoires sur les écrivains, leur maniement de la langue et non une Histoire de la littérature. Agréable à lire, instructif. Le fil conducteur? La passion de la France pour la littérature (parfois une affaire d'état)... Mais aujourd'hui? Les français ne croient plus en leur langue, sa spécificité, en leur littérature.

Annotation :

Etonnant un historien du Vème siècle avant notre ère aussi rigoureux. Tucydide ne se contente pas de rapporter des faits : il sélectionne les événements, il les explique, il manifeste une attitude critique. Pour Jacqueline de Romilly : « Thucydide ne semble avoir existé que pour s’intéresser avec passion à cette grande expérience contemporaine [la guerre du Péloponnèse] et pour chercher à en exprimer le sens ». Passionnant.

Annotation :

Un recueil de textes écrits pour divers journaux. Les premiers m'ont bien intéressé : sur les auteurs de l'Antiquité : Socrate, Sénèque, Saint Augustin..., sur les premiers chrétiens. Les suivants (sur Bergson, sur Jankélévitch...) aussi même si cela nuit peut-être à la cohérence de l'ouvrage. Pas tant que ça, bien sûr, ces philosophes étant inspirés par leurs prédécesseurs...mais bon. Les derniers (sur les films Gladiator, Alexandre et Agora) sont plus légers, valaient-ils cette publication? Bref, une lecture agréable (Jerphagnon est bon pédagogue) qui amène à approfondir notre culture sur l'Antiquité.

Annotation :

Vision critique de la Révolution. Parti pris conservateur voire royaliste de l'Historien qui ne me dérange pas. L'auteur choisi les documents, il tranche. Bref, son jugement personnel transparait. Je préfère ça à un livre alourdi d'érudition souvent vain.

Annotation :

Je me suis noyé dans la masse des faits, des témoignages. Je ne suis pas convaincu par les historiens anglo saxons qui aiment mêler les petites histoires avec la grande. Déserteur, j'ai débarqué mais abandonné bien vite la Bataille (de Normandie).

Annotation :

Portraits de différents peuples d’Asie (principalement les hindous, les chinois et les indonésiens). Michaux décrit les mentalités, la psychologie des différents asiatiques. Mais aujourd'hui, la mondialisation aidant, tout s'est estompé. Moins de façons de penser. Hélas. A la lecture d'"un barbare en Asie", on se dit également qu'il serait impossible de publier un tel livre aujourd'hui. On le suspecterai sans doute de racisme ou quelque chose dans ce goût là, de "généraliser". Mais on comprend qu'il ne s'agit pas de considérer tous les hindous ou chinois comme ci ou comme ça. En définitive, plus personne n'écrirait un tel livre de nos jours. A part ça, beau style. De l'érudition. Très plaisant à lire.

Annotation :

On se sent un peu bête lorsqu'on écrit une appréciation sur une œuvre de Shakespeare. Donc seulement ce commentaire : j'ai été surpris et conquis par le mélange de drame (chaque personnage subira les conséquences de ses actes) et d'humour, par l'inversion des rôles (nobles-pauvres) engendrant complications et rappelant un peu le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux.

Annotation :

Quelle idée de lire son autobiographie alors que c'est son travail sur l'Antiquité romaine qui nous intéresse?

Annotation :

Les cents dernières pages, j'avais du mal à les tourner : pour moi Barbey d'Aurevilly en faisait trop, ça va on a compris, bientôt fini l'histoire? C'est injuste car il est un très bon conteur. La Normandie, ses landes, ses traditions, la magie, les chouans, un abbé qui fait penser au diable, une possédée...brrrrr.

Annotation :

Très bien pour comprendre les débuts du christianisme. Une bonne porte d'entrée. Intéressant le mélange d'introspection, d'enquête historique et de fiction. Style très fluide. Facile à lire sans que ça soit péjoratif.

Annotation :

Clair, plaisant à lire. Une réussite.

Annotation :

Les cyniques étaient-ils des provocateurs, de simples insolents? Cette réhabilitation de ces anarchistes avant l'heure est à demi-convaincante. Mais il est vrai que de tels marginaux manquent pour nous signifier les illusions de notre temps (organisation sociale, valeurs...)

Annotation :

L'édition du texte a été établi à partir d'un manuscrit inachevé. D'où des incohérences (personnages qui ressuscitent) et des répétitions. Mais peu importe, "La prisonnière" est passionnant. Un roman mais aussi un véritable essai sur l'amour mais coté sombre : possessivité, jalousie, torture mentale (recherche vaine de la vérité)...