2014 : Un avis sur mes quelques lectures !

Annotation :

Un univers fascinant, une histoire passionnante sous forme de gigantesque puzzle dont la résolution est mathématique et parfaitement orchestrée. Un très bon Brussolo, violent, malsain et passionnant comme on les aime !
Voir ma critique.
Commencé le 1er janvier, fini le 20 janvier.
318 pages - format poche.

Annotation :

Un voyage dans le quotidien et les pensées d'un accro à l'héroïne. Ce périple est raconté avec beaucoup de minutie, même si le style est léger, on s'y croit et on est parfaitement immergé.
Voir ma critique.
Commencé le 5 février, fini le 26 février.
345 pages - grand format.

Annotation :

La première partie de Serge Tisseron est vraiment intéressante, c'est un bon essai sur la question, et il expose bien ses théories (qui semblent pertinentes, en dédramatisant le JV par exemple). J'ai quelques réserves évidemment car on peut pas être d'accord sur tout. La partie de Stiegler se laisse lire mais est franchement moins intéressante quand même. Disons que je n'y ai pas trouvé mon compte. Dans l'ensemble c'est un bon ouvrage à lire pour ceux qui s'intéressent à la question, mais il est pas exceptionnel non plus.
Commencé le 4 mars, fini le 7 mars.
102 pages - tout petit format.

Annotation :

J'avais tellement adoré ce livre a ma première lecture, le souvenir qu'il m'a laissé était tellement fort que je rêvais de le relire, il m'appelait à lui. Mais cette relecture m'a un peu déçu, car sa force m'a moins percuté et qu'à l'inverse ses défauts me sont apparus. Les révélations sont un peu mal racontées, certains personnages trop clairvoyants, certaines scènes pas assez étoffées... Et tout ce qui était choquant m'a (forcément) moins choqué, puisque je me souvenais de tout ces éléments. Cela dit, malgré cette petite tristesse, La Nuit du bombardier reste un roman que je trouve vraiment très bon, malsain, horrifique, envoutant, à l'ambiance assez fascinante. Un livre violent et glauque, ou les descriptions malsaines sont monnaie courrante, et où l'on s'enfonce petit à petit dans un monde d'horreur le plus complet. Et quel plaisir. Le livre a de vrais allures d'apocalypse.
Voir ma critique.
Commencé le 26 février, fini le 28 mai.
382 pages - format poche.

Annotation :

Un style extraordinaire, tout en lyrisme, qui confère aux descriptions de cette jungle congolaise un enchantement hypnotique. La nature nous absorbe, le courant nous emporte, littéralement. Je n'avais pas lu style aussi magnifique auparavant. Mais le dernier chapitre se révèle plutôt décevant malheureusement. En fait, le livre nous donne une hâte d'y être, en faisant monter l'appréhension de ce moment pendant des dizaines de pages... Mais le coeur des ténèbres n'est pas assez ténébreux, la sauvagerie pas assez sauvage, et l'éloquence pas assez éloquente. Cela dit ça reste sympa, mais heureusement que les dernières pages sont parfaites. Quelle force ! Bref, j'ai adoré les thématiques du roman, sur cette description de colonialisme irraisonné, cette pseudo-civilisation qui perd son sens dans la nature, l'impact de cette nature qui réveille la nature de l'homme, la sauvagerie primitive, cette dérive hypnotisante. Beaucoup de choses marquantes et sublimes. Un livre vraiment saisissant, qui gagnera peut-être un point.
Commencé le 28 mai, fini le 6 juin.
216 pages - format poche.

Annotation :

Lecture pour mon mémoire et connaissances personnelles. C'était de qualité assez variable, et ça dépendait vraiment des chapitres. Certains manquaient vraiment d'étayage, par exemple le dernier sur les prises en charge fait simplement le listing de ce qui est possible, sans parler des prises en charge en elle-même. Merci, mais non, quand tu lis ce bouquin t'es en droit d'en attendre plus. Par contre celui sur les évaluations était très intéressant, avec pas mal de questions soulevées, et des remises en cause intelligentes. Pour le reste, les chapitres de définitions étaient synthétiques et bien fait, même s'ils obligent forcément à lire à côté pour plus d'info. Celui sur les théories psychanalytiques était en revanche trop synthétique, et donc trop incompréhensible. Que des phrases de trois kilomètres avec trois fois le mot incestueux dedans, au secouuuuurs. C'est ça aussi la psychanalyse, mais bon là c'était un chapitre écrit par Jeammet, j'attendais quelque chose plus compréhensible. En gros faudra que je lise directement les théories dans leurs livres d'origines, ça sera beaucoup mieux. Donc en lecture personnelle, ce livre m'aura intéressé plus ou moins selon les chapitres, mais en lecture de travail j'en ai tiré des trucs intéressants. Même si j'ai du retenir seulement le quart du livre, oups, tant pis. Je mets la note de 7 un peu au hasard.
Commencé le 22 avril, fini le 13 juillet.
135 pages - grand format.

Annotation :

Lecture pour mon mémoire et connaissances personnelles. Mais surtout par curiosité, pour voir ce qu'on racontait à monsieur et madame tout le monde. Et pour résumer, on raconte de bons trucs, on expose bien certains problèmes, mais quand le livre se transforme en conseils pédagogiques, il devient assez énervant. Il n'a pas tort dans le fond, mais il dit les choses très mal, de manière très abrupte, sans tact, sans finesse, sans... psychologie ? Dommage. Cf ma critique pour plus de détails.
Commencé le 9 juillet, fini le 19 août.
100 pages - grand format.

Annotation :

Mon premier King. Je l'ai bien apprécié, trouvé constamment intéressant, mais j'ai de nombreux regrets et déceptions. Ce que j'ai le plus aimé, c'est la marche en elle-même, le déroulement de celle-ci, me mettre à la place des personnages et m'imaginer ce que ce serait de vivre cette aventure. Mais King amorce beaucoup de choses sans trop les approfondir, il m'en reste une impression particulière... Les idées mises en place sont bonnes, intéressantes, mais leur traitement aurait gagné à être plus profond et on aurait alors flirté avec l'excellence. Mais ce qui m'a le plus déçu, c'est la fin... Je l'attendais épique et intense, elle est finalement bâclée... C'est triste. Je retiendrai ce livre, mais il ne me marquera pas comme il a pu en marquer d'autres.
Voir ma critique pour approndir.
Commencé le 1er septembre, fini le 6 octobre.
346 pages - format poche.