2015

Annotation :

Seulement 2ième films de Romero que je vois (3ième, si on compte le segment de Deux yeux maléfiques), ce qui est peut pour le situer par rapport au reste de son oeuvre.
Très maîtrisé, tant pour le rendu des décors très simples et l'ambiance du film (huis clos, ambiance militaire et de fin du monde), que dans sa qualité narrative.
Assez politique (c'est connu chez Romero) et ambigu.

Annotation :

L'un des meilleurs western spaghetti, et sans doute l'un des plus proches esthétiquement de ceux de Sergio Leone, là ou d'autres comme Le grand silence (brutal et cruel), Tire encore si tu peux (étrange et violent), Keoma (à l'éclairage presque similaire aux films fantastiques italiens) et LA mort était au rendez-vous (maîtrisé mais un peu lisse) s'éloignait légèrement du modèl original.
Les raisons, pour Colorado, en sont une mise en scène superbe, un musique grandiose d'Ennio Moriconne qui rappel les meilleurs jours et Lee van Cleef dans un rôle plein, comme sous la direction de Leone.

On ressent la saleté et la crasse, on est écrasé par les paysages désertiques, et le dosage humour/action/cruauté est habilement dosé, avec des scènes d'anthologies pour le genre.

Annotation :

Deuxième film de la saga réalisé par Steve Miner, après le Part 2 qui précède celui-ci. Après un premier opus( réalisé par Sean Cunningham) bien commercial et bien fauché qui misait tout sur le succès de Halloween, ces 2 opus suivants permettent de mettre en place Jason dans la franchise (l'un en introduisant le sacré bougre, l'autre, celui-ci, en lui refilant son célèbre masque). Et c'est enfin avec ceux-ci qu'on s'amuse, le premier étant trop soft, et trop sérieux (presque austère, à sa manière).

Le 2 et le 3 nous offre les deux scénarios moteurs de tous Vendredi 13
; soit des moniteurs qui souhaitent ré-ouvrir le camp Crystal Lake, ou bien des ados qui viennent y passer des vacances pour fumer et forniquer. Et se font tuer.

Souvent considéré comme l'un des moins bon de la saga à cause d'un paresse au scénario qui misait tout son succès sur la 3D nouvellement utilisée, il n'est en rien honteux par rapport aux autres opus, à part qu'effectivement il n'apporte ni fake Jason, ni télépathe, ni trop d'action comme ça sera le cas par la suite.

Annotation :

Excellent film, qui se trouve plutôt dans la tranche des westerns spaghetti brutaux que lyrics ou magnifié. Très peu de musique ou de mise en scène grandiose. Il est posé et direct. Le petit budget rappel Django, en moins déprimant. Nero se fait voler la vedette par George Hilton, tant au niveau du charisme du personnage que dans le rôle de fin tireur décomplexé face au tas de cadavre qu'il laisse derrière lui en plus de son rôle de second couteau comique. Le scénario manque parfois un peu de mordant (dû au manque de mordant du personnage joué par Nero, qu'on suit tout du long).
Des scène dignes des meilleurs western pour moi ; la bagarre dans la taverne, où le passé dans le comique de Fulci se fait sentir, et celle du fouet, où il amorce déjà son côté sadique.

Le film est passé à côté d'un titre particulièrement savoureux ; Les colts chantèrent la mort et ce fut... le temps du massacre. Un de mes favoris jusqu'ici avec 7 winchesters pour un massacre.