2019 : Netflix, TV, VOD, DVD, streaming...

Annotation :

J'ai streamé #MyBeautifulBoy car j'étais intriguée de voir Timothee Chalamet, le bon élève, le fayot d'Hollywood, le fils chéri du cinéma, le petit frenchie bien propret bien sage, jouer un drug addict. C'est un peu comme si on demandait à Leonardo Dicaprio de jouer un vieux crooner espagnol, dans le genre erreur de casting ridicule. Donc j'y croyais pas du tout, je riais sous cape un peu. Fort heureusement le film mettait plus le focus sur Steve Carell, qui jouait le père. Ça évoquait la question de l'addiction d'un point de vue assez original, celui des proches, qui assistent impuissants à la destruction de celui ou celle qu'ils aiment. C'était assez émouvant de voir le combat de cet homme dévoué et compréhensif qui essayait véritablement de comprendre son fils et de lui venir en aide, quitte à mettre sa propre vie privée en péril. Ça décrivait bien comment l'addiction d'une personne peut en ronger des dizaines de façon collatérale, l'incidence que les actions d'un enfant peuvent avoir sur toute une famille. La détresse, le désarroi, l'incompréhension, le regret, la déception, les faux espoirs et la résignation... J'ai aimé le combat de ce père. Par contre l'histoire du fils bof, il n'était pas attachant, on ne comprenait pas pourquoi il se droguait en premier lieu, ses actions semblaient assez arbitraires. Chalamet n'était franchement pas génial, après c'était moins pire que ce que j'imaginais mais enfin c'est pas non plus époustouflant quoi. Faut se détendre sur ce gars.

Annotation :

Sur Netflix j'étais en dépression sans doute quand mon curseur a sélectionné #OriginalSin sans que je m'en aperçoive. Le film s'est lancé comme ça, et j'ai subi passivement pendant près de deux heures, le petit enfer de la romance soit disant mega sulfureuse, mystérieuse et caliente entre deux grands sex symbol hollywoodiens des années 90/00's : Angie et Antonio. Sauf qu'à l'arrivée c'est affligeant, zéro intensité zéro alchimie, décors d'un rare kitsch, intrigue ridiculement prévisible, dialogues d'une bêtise crasse... Il vaut mieux en rire, donc j'ai fini par passer un moment assez drôle. Heureusement que le second degré existe, ça aide à traverser la vie bien plus facilement !

Annotation :

Sur Netflix j'ai expérimenté l'épisode interactif de #BlackMirror : #Bandersnatch mais j'ai franchement pas été convaincue. Les choix que le spectateur avait n'en étaient pas vraiment, parfois suivant ce qu'on sélectionnait on se retrouvait rapidement dans une impasse scénaristique, et on était obligés de revenir en arrière. D'autres fois les gars s'en tiraient à bon compte en mode "de toute façon c'était un rêve donc on vous a bien bernés". La mise en abîme était un peu lourdingue, ça aurait pu être plus subtil. En plus du coup j'ai l'impression qu'ils se sont tellement focalisés sur l'aspect "participatif" de l'épisode qu'ils en ont oublié l'intrigue, franchement c'était léger quand même. La folie du personnage était intéressante mais survolée, les dénouements n'étaient pas super aboutis... Je n'ai pas exploré la totalité des versions mais je trouve que le concept atteint rapidement ses limites. On reste vraiment sur sa faim, c'est super frustrant, ça laisse une impression bizarre genre inachevée.

Annotation :

un petit film anglais chou qui se passe en Cornouailles pendant la Seconde Guerre mondiale. Ya deux soeurs, des petites mamies trop choues (Judi Dench et Maggie Smith), qui tombent sur petit Daniel Bruhl échoué sur leur plage. C'est un petit polonais prodige du violon qui ne parle pas un mot d'anglais. De là une relation se créé, c'était mignon car ça explorait pas mal de thèmes comme l'instinct maternel, la famille, l'amour et le désir platonique, la jeunesse, l'ambition, le sacrifice etc. C'était à la fois très doux, parfois espiègle, et un peu triste vers la fin. Le problème majeur de ce film c'est qu'il restait très superficiel là où très clairement les sujets auraient pu être traités avec une grande profondeur et une puissance émotionnelle. C'est pas à la hauteur. Après ça se regarde c'est chou mais enfin ça s'oublie aussitôt. Je dis dommage.

Annotation :

Ok j'ai sans aucune gêne très tranquillement regardé ce slasher/survival/revenge movie de seconde zone sur Netflix juste pour le plaisir de me rincer l'oeil un court instant sur Wes Bentley. Par amour. C'est un acte noble. En vrai évidemment c'était super nul mais je parle sérieusement quand je dis que ce film présente toutefois une qualité (en dehors de Wes obvs) : j'ai bien aimé le travail qui était fait sur la lumière.

Annotation :

Mouais. Je sais pas c'est un peu comme Beautiful Boy j'ai pas trop adhéré j'ai trouvé que ça manquait d'émotion et surtout c'était un peu lourdingue. Lucas Hedges il n'a m'a pas touchée, du coup son histoire non plus, et puis j'ai trouvé ça étrange à un moment le récit bascule et je n'ai pas très bien compris la réaction du personnage. Enfin je pensais être émue genre drame intense un peu et en fait non.

Annotation :

Le genre de film où ça pète tellement de partout que tu fais même pas l'effort de piger que ce qui se passe. Je crois que ça dénonçait vaguement la société de l'espionnage genre Snowden etc mais enfin c'était tellement naze ça en devenait usant. Shia était cute though.

Annotation :

J'ai bien aimé ce dessin animé car ça nous immergeait bien dans le folklore écossais c'était super typique et dépaysant. J'ai aussi aimé l'histoire car ça changeait, ça parlait d'une princesse indomptable qui cherche à s'affranchir des carcans et des convenances, et donc de là c'est un récit d'apprentissage bien ficelé qui parle d'amour, mais d'amour filial, et c'est ça qui est beau. J'ai beaucoup aimé le rapport mère fille, chacune apprend des choses et modifie sa conception du monde au contact de l'autre, c'était touchant. J'ai aussi aimé le côté contes et légendes celtiques. C'était original, c'était cool.

Annotation :

Ahahha superbe relecture moderne de la Belle et la Bête à la sauce teencom américaine, vraiment parfois je suis éblouie par ce que le cinéma a à nous offrir. Le cadeau du ciel ce film !!!!

Annotation :

J'avais une panne d'Internet et je me suis rappelé que j'avais la télé. Donc j'ai allumé et je suis tombée sur la soirée Tarantino donc je me suis posée devant. J'ai adoré revoir ce film parce que je ne l'avais pas regardé depuis sa sortie et ça n'a pas pris une ride, c'est toujours aussi génial. Sans aucun doute l'un des films les plus maîtrisés et aboutis de Tarantino, visuellement c'est une tuerie déjà c'est du grand art, la mise en scène est assez dingue, et puis le scénario tellement bien construit, ce superbe hommage au cinéma imbriqué à une critique hilarante du nazisme, cet humour incomparable, ce style inimitable. Du très très haut niveau.

Annotation :

J'étais sur une lancée Alex Pettyfer. Donc là histoire bien glauque d'une famille de cassos. Petty jouait un jeune homme qui a dû renoncer à ses études pour prendre deux boulots et s'occuper de ses trois soeurs depuis que leur mère croupit en taule, accusée d'avoir tué leur père abusif. Déjà le point de départ pas folichon, de là on découvre que toute la famille est tarée, Petty il est en PLS il fait des crises de panique et il a visiblement un problème émotionnel, il est un peu mummy seeker donc sa love life est fucked up, le dude est au bout de sa vie. Il a une soeur de 16 ans qui est une pute nympho craving for affection et on apprend qu'elle viole Petty depuis l'enfance, l'autre soeur de 12 ans c'est une psychopathe meurtrière... Donc forcément ça part en couille. L'ambiance était pas mal ça tenait des films de rednecks un peu poisseux genre Killer Joe, mais une fois encore c'était pas au niveau. Belle tentative mais échec.

Annotation :

Bon, une connerie bien niaise des années 90, #PayitForward, douce fable utopique sur un gamin qui veut changer le monde et make it a better place en aidant son prochain. Principe totalement inédit.

Annotation :

je dois dire que j'ai été assez sidérée par la façon dont un pauvre gars trop fake et surtout complètement taré a réussi à berner des milliers de gens avec son délire fumeux : des stars des investisseurs des collègues et surtout le public... J'ai trouvé que ça en disait très long sur notre société actuelle, uniquement régie par le pouvoir de la com et de l'image, c'est littéralement l'effet coquille vide : une vaste arnaque au-delà des apparences. Le néant

Annotation :

En DVD (cet objet archaïque que les Gen Z ne connaissent pas), j'ai regardé #FreeFall, petit film allemand sur une romance homosexuelle entre deux mecs de l'académie de Polizei. L'intérêt de ce film c'était vraiment de voir à quel point une omerta pèse encore sur certaines corporations et comment les mecs dealent avec leur shame, le paradoxe sociétal qui pousse certains à fonder une famille et afficher aux yeux des autres un tableau hetero idyllique, alors qu'en fait ils se font sauvagement enculer en forêt en secret par leur camarade de chambrée, fougueusement, sous la pluie torentielle, pendant que bobonne est au yoga prénatal. Accessoirement, et je dis bien ACCESSOIREMENT, il y avait Max Riemelt, AKA Wolfgang de #Sense8. Malheureusement il n'avait pas le premier rôle, d'où une certaine frustration, je dirais même aigreur, que j'ai mis du temps à digérer.
tag
Identifier
pin
Ajoute

Annotation :

J'ai streamé. C'était un petit film indépendant franco-ricain sur un jeune couple (petite vingtaine) qui essaye de faire son trou à Los Angeles, loin de toute autorité parentale. Ce que j'ai apprécié c'est que le film se déroulait en une journée, il y avait une unité de temps sympa. Ça changeait. Donc ils passent de galères en déconvenues en l'espace de 24h, la journée est ponctuée de pas mal de trucs, les personnages traversent plusieurs phases comme la révolte le dépit l'espoir la colère la résignation la joie la quête de liberté. C'était certes finalement un peu utopiste car tout est bien qui finit bien, mais il y avait une tentative sympa de synthétiser les hauts et les bas de la vie tout en critiquant un peu la société moderne avec un récit très court et ramassé, donc j'ai trouvé ça mignon. Ça avait encore un petit parfum d'innocence naïve, c'était la jeunesse quoi.

Annotation :

l'histoire vraie et complètement sidérante d'une gamine qui s'est fait kidnapper deux fois par le même mec (un ami proche des parents) en l'espace de quelques années. Donc le gars pédophile évidemment qui a berné tout son petit monde pour violer la gamine à répétition sans que personne ne soupçonne quoi que ce soit, pour finalement orchestrer un enlèvement des plus saugrenus où il a réussi à faire croire à la gosse qu'elle avait été kidnappée par des aliens et qu'elle devait baiser avec lui dans le cadre d'une mission pour sauver la race humaine... Les bras m'en sont tombés.

Annotation :

Autant le dire directement je ne suis pas allée au bout. Ce plan résume assez ce film : anxiogène et moche. Je suis pressée donc je vais aller vite : j'ai déjà du mal de base avec ce réal, au début je savais pas que c'était lui puis j'ai réalisé, et ça a fait sens. Plans difformes, couleurs criardes, narration distendue.... si on ajoute à ça le style pictural de Van Gogh pas toujours très digeste et l'interprétation psychotique de Dafoe, je pense qu'on gagne le jackpot. Je précise par ailleurs que Oscar Isaac est doublé en français même dans la VO pour les scènes où Gauguin parle french : j'ai frisé la crise cardiaque. Enfin la folie de Van Gogh ne m'a pas intéressée, certes il a peint quelques toiles remarquables, mais il n'en était pas moins un alcoolique cinglé, entretenu par son frère... J'aime moyen le profil. J'ai regardé jusqu'à la scène avec Mads qui lui dit que ses peintures sont moches, et ensuite j'ai éteint. Plus je ne sais pas si le film est fidèle à la réalité mais le coup de l'oreille c'était tellement un vieux chantage affectif ça m'a dégoûtée.

Annotation :

Petit calvaire, cette sorte de film expérimental indie générationnel Gen-Ziesque post-attentats, en mode le Paris de la tristesse et de l'avenir brisé... Je ne rejette pas tout en bloc, car et d'une le climat social était interessant et ça décrivait un réel était de fait, aussi déprimant soit-il ; et de deux les textes étaient pas mal, on aurait dit que la fille faisait du slam en mode Fauve qui aurait signé pour faire la voix off d'un clip de la Femis. Il y avait une idée un postulat un propos et une tentative, à la fois artistique mais aussi une volonté de témoigner d'une époque, et pour ça je salue l'effort et la liberté de ton. Mais juste les gars c'est pas un film, c'est un délire, gardez ça pour vous, et ne le diffusez pas sur Netflix quoi ! Indigeste le machin je dois admettre j'ai pas tenu jusqu'à la fin et pourtant ce n'était pas long, mais entre la prise de son INAUDIBLE, les plans malickiens à deux balles de l'angoisse où tu vois jamais les acteurs en fait parce que la caméra elle bouge elle ne se pose pas c'est évanescent ça capture l'invisible blabla jpp, c'était vraiment difficile à suivre. Et ce motif récurrent d'une boîte noire genre crash d'avion trou noir doublé de séquences pseudo hallucinatoires en mode crise identitaire mon frère, j'ai juste pas pu.

Annotation :

Magnifique magnifique. Apparemment ça a fait un carton en Irlande ils en ont même fait une série. C'est l'histoire de deux ados complètement crétins dans le style losers sublimes, ils ont une vie de merde dans la banlieue de Cork ce sont clairement deux gros cassos, et un jour ils entendent que plusieurs centaines de kilos de cocaïne se sont échoués sur le littoral irlandais donc ils décident d'y aller pour récupérer le butin. De là démarre une sorte de road movie à vélo (bike movie ?) sur les routes du pays, évidemment il ne leur arrive que de le merde ils sont beaucoup trop débiles ils vont de plans foireux en plans foireux et la magie n'en finit plus. Un cadeau ce film haha. Ça rappelle le propos social de Ken Loach avec l'univers déglingué de Transpotting et l'humour décalé de Full Monty, c'était un buddy movie assez génial il faut le dire.

Annotation :

Donc c'est un jeune gars il se fait tabasser par 4 ou 5 dudes à la sortie d'une boîte de nuit et les types s'acharnent tellement qu'ils lui explosent la boîte crânienne. Le mec il est défiguré dans le coma et son père il voit rouge. Il est chirurgien. Il se dit "les animaux et les sauvages qui ont fait ça à mon fils vont payer". Donc sans trop essayer de comprendre les circonstances de l'agression le mec se lance dans une chasse à l'homme au volant de sa voiture et il bute les mecs qui ont tabassé son fils, froidement. Chiantement. Parce que fait le dire, c'est chiant comme la mort quand même. Le seul intérêt réside dans le twist, mais il n'arrive qu'à la fin et n'est pas du tout exploité donc le message qui en résulte est très ambigu voire carrément horrible, et le père n'en devient que plus monstrueux. Dommage, c'était quand même bien trop sobre, ça mérite un petit remake américain avec Liam Neeson dans le rôle du père vengeur moi je dis.

Annotation :

C'était délicieusement ringard j'ai adoré. La mode passe, mais le style est éternel.

Annotation :

Grosse dureté, focus sur l'une des facettes du monde dans lequel on vit, celui des influenceurs et autres connards, de la culture de l'image et de la célébrité. La connerie n'a plus de limite. Dommage le reportage aurait pu être vraiment plus intéressant mais c'était quand même très superficiel, lourd et tire-larmes. Très américain dans sa forme quoi. Les gars se font croire qu'ils analysent, mais ils ne dépassent jamais le stade de la description.

Annotation :

Sur Netflix un documentaire dont je ne me rappelle même plus le titre, sur une bande d'illuminés persuadés que la Terre est plate. Leur conviction est tellement sans intérêt que j'ai même pas compris en fait. Ça dépasse l'entendement. J'ai arrêté avant la fin.

Annotation :

J'apprécie la tentative du cinéma de ces dix dernières années environ, qui essaie tant bien que mal de dépoussiérer le genre de la romcom en changeant les codes et en tournant ses rouages en dérision dans l'optique de faire des anti-romcoms ou bien des meta-romcoms, avec en prime un message féministe bien moderne du genre nous n'avons pas besoin des hommes pour êtres heureuses, mais au final malgré tout bah ça reste des comédies romantiques et je propose tout simplement, si le genre est si ringard, d'arrêter d'en faire ! Voilà voilà

Annotation :

Wow wow wow je pense qu'on tient là l'un des pires films Netflix ever juste après #Annihilation. Calvaire de ce machin insensé, j'ai dû m'y reprendre à 5 fois pour aller au bout de ce truc tellement les bras m'en tombaient, déjà la scène d'ouverture donnait le ton j'étais en mode "heu ok ils sont sérieux". Ensuite l'histoire que dire, un gars alcoolo ravagé du ciboulot fait plus ou moins le pute pour se payer de l'essence dans l'unique but de pouvoir alimenter son bateau et partir pêcher un gros thon en mer. Mais attention pas n'importe quel thon : un très gros thon, Justice le thon, et ce thon qui n'en finit plus d'échapper aux filets de Matmac ça rend notre pêcheur encore plus zinzin de là il boit encore plus et il se promène nu, il saute d'une falaise en courant et il conduit en zigzag à travers les champs de cannes à sucre en mode "It's not alright alright alriiiiight". Au beau milieu de ce merdier t'as l'ex femme du gars en mode beauté fatale d'un vieux classique des années 50 qui débarque sur l'île et qui dit à Matmac "stp est-ce que tu peux buter mon nouveau mari Jason Clarke c'est un connard qui me tabasse fais-le pour ton fils" car oui Matmac a un fils mais now il vit avec sa mère et evil Jason, donc Matmac il dit non puis après il change d'avis et il dit "ok le plan c'est que je vais emmener Jason pêcher le thon et je vais le balancer en mer comme ça JUSTICE sera faite" (justice comme le thon et ouais). Comme si ça ne suffisait pas, ils nous ajoutent ensuite une sorte de petit commercial en costume cravate, un geekos, un pilier de bar octogénaire, un chat noir... ils nous mettent enfin un twist qui devrait figurer dans le guiness des twists les plus nazes de tous les temps pour bien nous achever, et voilà le résultat. Le navet des navets.

Annotation :

En fait je l'ai regardé pour le sujet (comment les USA traitent leurs vétérans) et l'action (les hélicoptères qui explosent et les blindés qui déraillent, c'est mon dada). Par le plus grand des hasards il y avait du triple beau gosse (vous l'avez ? Ahah) donc c'était pas dégueu quoi. Après plus sérieusement je me suis un peu ennuyée au début ça m'a un peu soûlée, mais vers 30 min la sauce commence à bien prendre et ça devient assez haletant je dois admettre, il y avait des beaux moments de bravoure le rythme était bon la tension était là, j'ai bien accroché. J'ai aussi beaucoup aimé le traitement du sujet c'était assez inattendu comme mécanique au final on comprend assez vite le concept du film. C'est un peu rageant d'assister à ça du coup, mais en même temps ça véhicule des messages stylés comme le sens de la fratrie et de l'entraide, la force du lien qui unit les militaires quand ils partent en mission. Si ça ne critiquait pas tant l'armée je serais limite tentée de dire que paradoxalement ça donne envie de s'engager. Je dirai donc que c'était inégal mais suffisamment intrigant pour retenir mon attention. Pour une production Netflix c'est vraiment pas mal.

Annotation :

j'avais envie de revoir un classique. J'aime beaucoup le charme à l'anglaise de cette comédie romantique, Hugh Grant est parfait en gentleman British un peu dans la lune et Rhys est magique avec son excentricité un peu crado c'était le contrepoint parfait ahah. Je trouve que c'est frais et léger, sans grande prétention et surtout ça donne envie de flâner à Londres. Ça détend. Je n'ai pas honte de le dire j'aime.

Annotation :

C'est en fait un spin-off de The Office donc le mec est now employé de bureau dans une boîte de produits hygiéniques et il décide de poser des RTT pour partir en tournée tenter sa chance dans la musique avec un groupe qui ne veut pas de lui. Sauf que le mec est un énorme boulet sans talent qui chante de la daube ultime et qui rince tout le monde comme un énorme sucker donc en fait c'est super triste et progressivement on passe du rire (on se moque de lui) à la gêne puis à l'empathie et donc ça devient très cringe car il pousse les situations à leur paroxysme et ça fait de la peine ça devient embarrassant. Heureusement ça se termine relativement bien et le message reste le même : toute ta vie tu bouffes de la merde mais à un moment quelqu'un t'offre du caviar et rien que pour ça, ça vaut le coup.

Annotation :

C'était certes classique mais j'ai bien aimé j'ai trouvé cette histoire touchante car c'est toujours triste de voir des vedettes usées par le temps, qui essaient de renouer avec le succès des premiers jours dans une époque où ils ne sont déjà plus. C'est vraiment sad quoi. Je les ai trouvés très touchants et les acteurs étaient justes, surtout Steve bcp trop cutie. J'ai été émue.