2019 : cinéma

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C'était naze et boring autant ne pas y aller par quatre chemins. Ça parlait de vieux rednecks dégueus qui vivaient à Detroit dans les années 80. Donc ya Matmac, un vieux redneck à crête / coupe mulet, qui vend des armes à des petits et gros dealers de quartier, pendant que sa fille se drogue et que son fils est un blaireau à moustache de l'enfer d'une rare laideur. Je tiens d'ailleurs à signaler que le vrai leading role c'est l'adolescent moustachu de l'angoisse donc très très rude le visionnage. Le gars il se met à dealer pour infiltrer des gangs de la hood sur ordre des feds, et puis il se fait tirer dessus par un black qui a grillé que c'était un rat. Le truc c'est qu'il est fauché comme les blés avec son daron ils sont pauvres c'est des White trash c'est des losers donc le dude moustache il se dit HELL IMMA KEEP DEALIN ANYWAYS YALL. Avec le daron Matmac ils se lancent dans le bizzz et ils récupèrent entre temps la soeur junkie qui est devenue clean donc c'est cool ils ont enfin des thunes et tout, ils sont upgradés dans jackyland. Sauf qu'évidement cette vie de rêve ne dure pas non, les fédéraux ils n'arrivent pas à coincer les gros bonnets donc ils arrêtent Lil White Boy Rickyyyyy, ils lui font genre "mec peut être on peut alléger ta peine si tu passes un dernier deal avec nous" donc Matmac il dit à son fils "go ahead champ" et le connard moustachu de l'enfer il dit "ok dad" donc il rat out on some black dudes again sauf qu'il se fait enculer profond parce que les feds ils lui mettent quand même perpéte en mode "on n'avait rien promis vous êtes trop des pigeons wesh", et donc le gars de 15 ans il part faire pousser sa moustache en taule À VIE pendant que Matmac avec sa coupe de poulet frit il est trop vnr et il pleure, et puis il attend que son fils sorte mais perpéte c'est long donc il finit par crever. CECI EST UNE HISTOIRE VRAIE sauf qu'on s'en fout en fait !

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L'histoire VRAIE d'un ancien graphiste gentiment perché, qui aime parfois porter des talons, même s'il est hetero. Sauf que le mec il est traumatisé car un soir qu'il avait un coup dans le nez il a fanfaronné dans un bar en mode "Je mets des talons parfois !". Du coup il s'est fait tabasser par des méchants neonazis homophobes et depuis le pauvre gentil il est amnésique et PTSD, il a peur de tout et il fuit la réalité. C'est là qu'il invente le village de MARWEN, un petit bled imaginaire de Belgique dont il est le héros pendant la WWII. C'est un super soldat entouré d'un groupe de bombasses et ils passent leur vie à tuer des nazis. Le mec il vit trop dans le truc, il achète plein de poupées et il se met à leur inventer des vies, et puis il les prend en photo et il expose les photos de son village imaginaire comme ça. Ça lui sert de thérapie il se coupe du monde et il fait sa résilience comme ça, en trouvant une sorte de dérivé imaginaire où il rejoue sans cesse son agression, il revit le trauma mais ça l'aide. Sauf qu'il est un peu cinglé donc il confond parfois le vrai monde avec ses poupées, le gars il est fucked up quoi. Le problème de ce film c'est que la mise en scène est top, surtout la motion capture, c'est impressive, mais le propos est traité de manière assez creuse j'ai trouvé. J'ai pas adhéré au postulat en fait. Dommage.

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Une sorte de chassé croisé amoureux en mode batifolage des élites à la française, donc il y avait un ton comme ça à la fois intello néo nouvelle vague indie, et en même temps un humour et une légèreté très ludiques, c'était le marivaudage moderne. C'était quand même assez court donc le Garrel ne s'est pas trop foulé mais le rythme était sympa et le ton fonctionnait bien, c'était sympathiquement hautain, mais assez réussi finalement.

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Juste pour le plaisir de voir Eric Bana jouer un tueur en série avec un accent sud africain. Le reste était inintéressant. Ne me remerciez pas pour cette fine analyse.

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Autre belle réussite de ce début d'année. Ce qui me fait dire sans cynisme aucun que j'adore de plus en plus le cinéma français, c'est fabuleux ce qu'on sait faire quand on s'y met. Très beau film de genre, c'était un film d'apocalypse à la sauce cinéma d'auteur un peu, très très maîtrisé dans son ambiance et son scénario. Les paysages étaient très beaux, il y avait vraiment des moments de grâce et j'adore surtout la manière dont le réalisateur sait faire monter sa tension et la gêne chez le spectateur, le tout avec une grande poésie malgré tout. C'était très singulier comme œuvre. J'ai trouvé les interprètes très justes et j'ai surtout adhéré à l'univers qui nous était proposé, une sorte de monde au bord du gouffre, habité par une menace invisible qui grondait, ça suait ça suintait ça hantait. J'ai juste trouvé un peu dommage les inserts d'images catastrophes (marée noire, tsunami, 11 sept) car en voulant illustrer ses propos je trouve que le réalisateur en amoindrissait l'impact. Ça parlait évidemment du vide, cette absence d'avenir qui rend fou, mais j'aurais préféré qu'il ne mette pas de mot, et qu'ils nous laisse juste réfléchir sur une impression, parce que ce film c'est une sensation avant tout.

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Nullissime. C'est la quintessence absolue de ce dont le cinéma français pseudo intellectuel branlette est capable. On prend des intellos bobos petés de thunes, de préférence des artistes, et on les fait évoluer dans leur milieu qui se touche bien, entre des appartements cossus des beaux quartiers parisiens, des résidences secondaires de campagne qui puent la chasse à courre, des hôtels de luxe. Mais comme on ne veut pas les stigmatiser on les rend un peu simples quand même, donc parfois ils vont dans des troquets et des pubs, car malgré les apparences ce sont des gens simples, ils prétendent voir le Ruban Blanc mais en fait ils regardent Star Wars en secret. Enfer enfer enfer. De là Assayas déballe pendant deux heures son obsession pour des sujets rebattus du genre "notre société est en pleine mutation, quel est l'avenir du livre à l'ère du numérique ?", "les politiques sont-ils honnêtes ?", "la fidélité est-elle illusoire ?" ou encore "quelles sont les limites d'une autofiction ?". A partir de ce moment en fait on assiste à plus ou moins deux heures de pseudos débats stériles entre gens qui se bouffent la nouille, le tout filmé sans aucun intérêt.

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Alors ça c'était parfait. Parfaiiiiit. Aux petits oignons. Déjà le rythme était parfait, c'était drôle enlevé futé on ne s'ennuyait pas une minute c'était plein d'esprit et d'énergie, superbement écrit, les répliques fusaient, tantôt poétiques tantôt lyriques tantôt triviales, c'était un super hommage aux divers registres du théâtre. Il y avait du drame, du marivaudage de boulevard, de la farce. C'était magnifique. Il y avait aussi de l'héroïsme et de la grandeur, le tout avec beaucoup de simplicité et d'humilité, presque une sorte de candeur spontanée sans cesse renouvelée. Le texte était très beau, ça rendait bien justice à la beauté de la langue, sans aucune lourdeur de style. C'était très fluide et naturel, jamais ampoulé. Les thèmes étaient également parfaits : la création artistique, le doute, la peur de l'échec, l'inspiration, la renommée et la gloire. Ça parlait aussi beaucoup d'entraide, ça reposait beaucoup sur l'effet de troupe, ces acteurs dans le sens premier du terme, ces sortes de héros saltimbanques qui bravaient les obstacles pour servir l'art, "ces artistes de l'éphémère". Ça m'a vraiment beaucoup plu, j'ai beaucoup apprécié l'intelligence avec laquelle le film mélangeait Cyrano avec sa genèse, ça s'imbriquait parfaitement, l'oeuvre dans l'oeuvre; du coup il y avait des parallèles et des effets de raisonnance amusants entre réalité et fiction, la ligne état fine. C'était une superbe réflexion sur le statut d'auteur et d'acteur, la représentation, tout ça. C'était exécuté avec un panache magnifique. J'ai vraiment adoré adoré. J'ai aussi aimé la réplique un peu naïve du jeune Rostand quand il s'exclame "depuis quand les producteurs imposent-ils des actrices sous prétexte que ce sont leurs maîtresses ?". C'était fameux et il y en avait vraiment pour tous les goûts, c'est beaucoup plus que ce qu'il n'y paraît. Vraiment une belle réussite. La langue française n'est pas morte

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Bah ça manquait certes de finesse je vais pas dire le contraire, et puis à un moment c'est très dommage car le scénario part clairement en couille, mais en fait si on adopte le point de vue de la mère ce film c'est très intense, ça prend en haleine et ça ne lâche plus. La force de ce film c'est que l'intrigue se déroule seulement sur deux jours, deux jours charnières où on a constamment peur que tout bascule, c'est le périple d'un addict qui lutte contre ses pulsions et qui doit faire face à ses vieux démons le temps d'une soirée cauchemardesque, et le périple d'une mère qui ferait tout pour sauver son fils. On passe par beaucoup de stades, la joie la méfiance la colère la déception la rage l'espoir la trahison la peur la tristesse la révolte la panique l'amour etc, c'est une sorte d'ascenseur émotionnel qui fonctionne bien parce qu'il y a aussi le côté course contre la montre où chacun tente de reculer le moment où le destin va à nouveau frapper, c'est une sorte de fuite en avant contre l'inéluctable. J'ai aimé le concept. Il y avait une certaine force malgré les imperfections.

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L'intérêt de ce film c'est qu'il dépeint avec une certaine justesse un tournant dans l'histoire contemporaine, puisque ça décrit la naissance de la politique spectacle et ce moment exact où une bascule s'est opérée dans la relation du public, et de la presse, avec les représentants politiques soudain renversés de leur piédestal et jetés en pâture aux scandales. C'était instructif.

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En dépit d'un message féministe un peu lourd qui flirte clairement avec les standards de notre époque (trouble dans le genre, bisexualité, misandrie etc), j'ai bien aimé le travail de reconstitution historique et l'angle avec lequel l'histoire était traitée car ça parlait avant tout de marchandisation de l'art (le concept de franchise avant l'heure) et de monétisation de l'image, donc c'était un postulat intéressant. C'était pas ouf mais ça restait honnête franchement.

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Alors au départ j'y allais car j'avais vraiment hâte de découvrir le quotidien d'un pneumologue au sein de l'APHP, véritablement ! Et il s'est trouvé par le plus grand des hasards que le mec c'était JEREMIE RENIER, mais alors j'étais plus que surprise quoi. Hihiihhi. Plus sérieusement j'ai apprécié la sobriété et la grande simplicité du film qui arrivait à provoquer l'émotion sans jamais verser dans le pathos sur un sujet pourtant difficile (la maladie, la mort, le deuil). J'ai aimé aussi la manière dont les thèmes étaient traités sur deux échelles différentes, le collectif et l'individuel, ça mettait en place une bonne dynamique. Aussi c'est assez rare pour être souligné j'ai adoré la musique elle était vraiment super. Et Jeremie est trop hot, qu'on se le dise. Surtout sa nuque. Jpp

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Alors, qu'on se le dise, je n'avais pas revu #Incassable depuis genre 10 ans, et en plus à l'époque comme j'étais encore plus con que maintenant, forcément j'avais pas aimé. J'étais sans doute passée à côté, blabla. L'an passé j'ai vu #Split, ou ya deux ans, bref quand le film est sorti quoi, et j'avais trouvé ça plutôt stylé sauf la fin, ça m'avait complètement fait décrocher et le twist m'était totalement passé au-dessus. Bon. Entre temps le buzz m'a incitée à me renseigner sagement, à essayer de comprendre le délire de Shayayamalananmalan whatever, donc j'ai vu Glass avec plus de cartes en main et un regard plus respectueux. Du coup j'ai plutôt aimé car au final, même si j'ai rien compris, ça se tient. Ya une proposition ya une idée originale et puis ya une conclusion surtout. C'est ça qui est bien. Hahaha. Petit message pour James : mec t'étais un peu over the top quand même, c'était gênant.

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Alors là je vais manquer d'objectivité, mais j'ai ri j'ai ri, donc forcément j'ai passé un super moment et je garde un très bon souvenir de ce film, dont j'ai volontairement occulté tous les défauts. C'est drôle c'est feel good c'est tout ce qu'il faut retenir, faut pas faire le rageux là !

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Papy il fait le trafic de drogue c'est beaucoup trop gangsta. En réalité ça se laissait voir, c'était sympa c'était une belle histoire de rédemption, sur fond de propos social (l'Amérique qui a perdu de sa grandeur et qui abandonne ses vétérans et ses petits retraités aux griffes des créanciers etc). C'est triste comme constat c'est sûr. Et puis j'ai bien aimé car Clint faisait preuve d'un certain recul et d'humour par rapport à ce qui lui est souvent reproché (racisme, ringardisme, homophobie, vieillesse). C'était vraiment en mode "j'ai 90 ans j'ai tout vécu j'ai roulé ma bosse j'ai encore le droit d'enculer le politiquement correct et c'est pas les petits jeunes qui me font peur". Et il a bien raison papynou !!!! Il nous emmerde doucement, tranquillement. Le seul souci majeur de ce film c'est surtout sa platitude narrative. C'était sans surprise. Dommage.

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un enfer sur terre Marine tellement c'était mauvais de chez mauvais, mais réellement j'ai rarement vu un truc aussi naze j'étais ahurie. Au début je partais plutôt pas mal donc j'étais certes perplexe mais je me suis dit "laisse la chance à l'intrigue de s'installer", et puis au bout de 45 min j'ai commencé à me montrer circonspecte, je me suis dit, "mais en fait, si c'était nul depuis le début ?". Ça a été une révélation. Déjà il ne se passe rien, juste c'est des gens dans un camping qui s'emmerdent. Ils se font chier sous la douche, au petit dej, dans leur tente, dans leur mobilhome, le soir au barbecue au coin du feu ils se font chier, laprem sur des transats ils s'emmerdent, dans les bars ploucs du camping ils se font chier, bref, ya rien à faire quoi. Du coup on s'emmerde aussi quand même, parce que c'est bien mignon de vouloir faire un film à "ambiance", mais bon, quand ya rien à ambiancer, ça devient délicat. Et comme Lily Rose bah elle se fait chier, soudainement elle team up avec Lolo, qui se fait visiblement encore plus chier, et là ça fume ça fume, le gars il veut réinventer les mythes modernes pour donner du sens à sa vie donc il passe ses journées à faire genre ya une panthère qui rôde. Le mec il fait tout : les bruitages, les meurtres d'animaux, les mises en scène macabres en forêt, les traces de griffures sur les troncs d'arbre... Le dude c'est un génie il a pensé à tout. Il n'en faut pas plus à Lily Rose pour tomber amoureuse, ça la bouleverse pas mal de le connaître, elle l'aime putain, et ça la terrasse de lui faire du mal. Il l'a changée, elle ne l'oubliera jamais, et ça, c'est pas rien (dialogues véridiques). J'imagine que le réal s'est dit "je tiens le bon bout pour un super récit d'apprentissage de genre, à la limite du thriller fantastique". Mais nan en fait. Il a juste craqué tellement c'est nul de chez nul. Je précise Lolo on le voit genre 5 min à tout péter et j'ai aussi beaucoup de peine pour Camille Cottin qui tient là le pire rôle de sa carrière.... Un désastre très pénible

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parce que je suis amoureuse de Lakeith en fait. Et donc j'y vais. Eh ben... J'ai pas été déçue ahah. J'ai adoré le propos social qu'il y avait derrière, c'était vraiment une critique assez acerbe du capitalisme (Loïc), y avait des grèves et des riots et la lutte des classes et des entrepreneurs véreux sans scrupules qui représentaient la méchante Amérique blanche. Parce que oui, malheureusement, il y avait un fort clivage racial quand même, comme toujours avec les films dits "communautaires". Mais en dehors de ça, le ton était très bien, bel humour, et puis il y avait aussi un héros en proie à un conflit moral et idéologique donc c'était pas mal trouvé. Par contre là où j'ai complètement décroché c'est vers les 20 dernières minutes, faudra m'expliquer le délire, perso ça m'a complètement laissé sur le bas côté de la route là. J'ai désadhéré direct. Dommage

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petit survival détente avec Mads. En fait c'est un film avec Mads. Donc il y avait Mads. Et du coup Mads il était en mode survie. Moi j'étais à fond pour la survie de Mads. Car Mads est un héros. Pendant le film j'étais tendue, car c'est trop galère pour Mads. Il en chie. Plus sérieusement j'ai adoré parce que déjà j'adore les films avec Mads. Ensuite j'adore les films de survie, et surtout ceux avec un personnage qui erre seul dans une nature sauvage et hostile. Et le fait que ce soit Mads ça prend une autre valeur car c'est Mads. Mads il est fort. Il est beau. Il est courageux. Il est altruiste. Il est intelligent. Il est gentil. C'est Mads. Aussi les paysages étaient magnifiques et j'ai beaucoup apprécié l'ambiance, le minimalisme des dialogues, l'économie de geste. C'était parfait. Et en plus ça véhiculait de bonnes valeurs, et ça se perd aujourd'hui. Heureusement que Mads en reste l'étendard.

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Alors visuellement je dois dire que c'était assez ouf je l'admets, c'était magnifique et puis ces effets de profondeur c'était très étrange, les éclairages et les décors aussi, c'était à la fois majestueux et grotesque, c'était un paradoxe intrigant et la distorsion des images accentuait bien ce sentiment un peu malaisant genre on ne sait pas si on doit s'éblouir ou bien fuir. Certains passages ressemblaient à une farce, un carnaval ridicule, d'autres étaient sublimes. Par contre je dois dire que je me suis un peu ennuyée et que je n'ai pas trop aimé l'histoire, l'intrigue m'a semblé un peu légère quoi. Ça sonne creux au final

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Avec Cricrounet is GOD. J'avais peur de me faire chier, car je déteste la politique je n'y comprends rien et j'éprouve un désintérêt total pour les affaires de l'état de près ou de loin je m'en tape comme d'une guigne ça me passe au-dessus, donc clairement j'y allais à reculons et j'ai été très surprise de constater que le film, fort heureusement, réussissait à être drôle et malicieux. C'était vraiment très futé, le montage était superbe, les effets de mise en scène et d'écriture, ce rapport avec le spectateur, le dispositif de narration etc. Ils ont vraiment mis le paquet pour nous distraire et nous tenir attentifs, donc rien que pour ça, chapeau. Après dans les détails j'ai pas tout pigé mais en même temps je m'en fous complètement j'ai juste bien compris qu'on essayait de nous dire que les Républicains étaient des forces maléfiques et que Chesney était Satan, blabla. Pas très finaud, certes, mais bon, dans une société où absolument tous les films sont très lourdement politiquement orientés celui-ci avait au moins le mérite de le reconnaître ouvertement, donc ça passe mieux.

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J'ai bien aimé, j'ai trouvé ça assez délicat et joli, presque poétique et en même temps très ancré dans la réalité d'un quotidien franchement pas gai : solitude, violence, précarité et galère de thune... La nana elle gagne trois sous elle bouffe des pâtes tous les jours, et pour son anniversaire son frère lui achète un gâteau du supermarché et son père lui donne de l'argent pour payer EDF, en mode grosse grosse teuf. Ça faisait rêver. Mais le film arrivait à faire ressortir la beauté de certains instants a priori insignifiants, qui comptaient pour les personnages, et du coup ça prenait une autre dimension, ça devenait suspendu dans le temps. Les deux c'était touchant car ils n'étaient pas méchants, mais ils avaient une vie de merde donc parfois ils étaient à bout. La nana elle est seule comme un rat et elle est caissière aux Mousquetaires, le gars il sort de 12 ans de taule il connaît rien à la vie dehors et il n'a pas un centime en poche. De là, ça explorait surtout les retrouvailles délicates d'un frère et d'une soeur qui s'aiment, mais qui sont pourtant comme deux étrangers qui doivent réapprendre à communiquer, ça parlait avant tout des liens du sang et de la famille, de l'entraide au sein de sa cellule intime etc. Là où j'ai trouvé qu'il y avait des carences c'était sur le personnage de Guillaume Gouix, car le gars a quand même passé plus d'une décennie derrière les barreaux et le récit fait vachement l'impasse sur ses problèmes de réinsertion, voire d'adaptation au monde moderne. Ce mec on lui a volé son adolescence et sa jeunesse, il doit se construire un avenir après 12 ans de gâchis, c'est une angoisse considérable et j'aurais bien aimé que cet enjeu soit plus central, quand il est simplement survolé. Dommage. Mais c'était une belle proposition, malgré quelques longueurs c'était appréciable dans l'ensemble et j'ai bien aimé la pudeur et l'orchestration des silences. Après j'ai envie de dire parfois le film donnait un peu l'impression de se regarder le nombril en mode "j'ai un beau plan je vais le garder 10 secondes ça fait joli", mais bon c'est un détail.

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D'un côté j'ai beaucoup apprécié le propos car sur le fond ça parlait quand même d'une erreur judiciaire et du pouvoir de la rumeur et des calomnies, qui, lorsqu'elles sont prises au sérieux, peuvent ruiner des vies et conduire à des tragédies. Ça revenait aussi sur l'étrangeté d'une affaire sans preuve, aspect quand même insolite, puisque comment désigner un coupable sans élément matériel concret ? Effectivement, ça pose question. Les acteurs étaient bons, et l'histoire prenante, en dépit d'une mise en scène qui faisait parfois un peu téléfilm. Par contre là où je comprends moins, c'est le personnage de Marina Fois qui, motivée par son intime conviction, met sa vie entière entre parenthèses, voire en péril total, pour prouver l'innocence de Jacques Viguier, et ce au détriment de sa santé, sa situation professionnelle, son histoire d'amour et surtout sa relation avec son fils. Elle est animée par une espèce d'abnégation et de détermination farouches qui la poussent carrément à sa propre perte, elle accepte des humiliations, elle ment, elle fait de la merde, elle est tellement obsédée qu'elle en devient limite folle... Je me suis dit quand même c'est peu crédible, et puis selon moi je maintiens ça n'existe pas les gens selfless qui déplacent des montagnes pour autrui, sans y avoir un intérêt personnel quelconque derrière. Moi j'ai trouvé que ça déconnait. En revanche Gourmet était assez charismatique j'étais étonnée. Je pensais pas qu'il avait autant de coffre.

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J'ai eu quelques soucis, surtout au niveau de la durée du film qui était trop long, ce qui était sans doute lié à sa construction. Ça m'a un peu dérangée, parce que c'était vraiment "au début ya un gars ensuite deux ensuite trois ensuite quatre, venez je vais vous les présenter un par un pendant 30 min". Donc c'était longuet. Aussi j'ai trouvé que Melvil jouait bizarrement, ça sonnait creux et peu naturel, mais c'est son style I guess. Il est souvent comme ça. J'ai bcp aimé Swann et Denis en revanche. Coeur sur eux. Après j'estime qu'il est difficile de s'avancer sur la qualité cinématographique d'un tel projet, qui a surtout pour ambition de dénoncer la pédophilie au sein de l'Église en revenant sur un fait divers terrible. Donc rien que pour ça, je dis c'est essentiel et courageux. On a beau être au courant ça reste révoltant. C'est nécessaire des piqûres de rappel de temps à autre.

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Je l'ai vu deux fois en fait parce que la première fois j'étais sur le cul, genre je respirais même plus, du coup il a fallu que j'y retourne parce que j'avais loupé des trucs et puis je voulais trop revivre l'aventure une seconde fois et aussi je voulais revoir la hotness de François Civil (on se refait pas). Ce film c'est une dinguerie sérieux ça m'a limite rendu fière d'être française, y avait une sorte de grandeur et d'exaltation des valeurs patriotiques sans aucune propagande, ça louait juste le fait de servir une cause et d'être passionné, prêt à mourir pour un idéal. C'était super instructif d'un point de vue militaire et diplomatique, vachement solide et mega documenté, ça faisait vraiment découvrir l'univers et le jargon de la Marine, les équipements, les appareils, les codes, les procédures, tout. C'était immersion totale dans le monde des sous-marins, sans pour autant en faire dix tonnes sur le spectaculaire, non, juste la technique pure et simple, la rigueur, mais ça suffit à dépayser et impressionner. Ces visuels sous l'eau, ces gros engins blindés qui émergent de nulle part, y avait un côté opaque un peu flippant, et c'était doublé d'un travail visuel et sonore phénoménal quoi. Monstrueux. L'impression de claustrophobie était super bien instaurée c'est vrai que ce film nous tient littéralement en apnée c'est assez fou, dès le départ j'étais comme deux ronds de flan et même si je captais pas un mot sur 10, j'étais à fond dans le truc direct. C'était génial quoi, ya pas à chier. En plus de ça le montage était furieusement efficace, la scène d'intro beaucoup trop bien gérée, la tension parfaitement orchestrée, c'est du grand spectacle, c'est ouf. Je vais redire une expression que j'ai déjà employée, mais c'était sale tellement c'était propre. Meilleur film de l'année so far.

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Ah celui-ci il rentre dans la catégorie "dommage". J'adore les films en costumes, les fresques historiques c'est mon dada (oui je dis ça je suis vieille now). Alors là sur le papier c'était jackpot, déjà le casting trop bien entre Saoirse, Margot, Guy, Jack et Joe.. Ensuite les décors et les costumes sublimes et surtout les accents et les PAYSAGES ÉCOSSAIS magnifiques. C'était tellement alléchant. Mais le résultat n'est pas vraiment à la hauteur, malheureusement c'était boring as fuck most of the time, en depit de quelques passages intéressants qui soudainement venaient relever le niveau, avant que ça ne retombe comme un vieux soufflé. Très inégal je dirais que c'est mal maîtrisé, le rythme est vraiment foireux. Plus le film était quand même bcp trop 2019 dans le sens où ça exploitait tous les marronniers féministes du moment avec un petit côté queer par dessus, et j'apprécie moyen qu'on manipule l'Histoire pour faire passer des messages politico-sociaux, surtout quand c'est gros sabots comme ça. Dommage, donc.

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Paresseux mais bien drôle. Je ne m'attendais à rien, je ne savais même pas de quoi ça parlait en fait, et je pense que c'est vraiment la meilleure tactique car du coup le film malgré sa nullité est parvenu à me distraire. J'ai bcp ri.

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Ok je pleure encore. Salut. Mais plus sérieusement je dirai la magie de Disney a encore frappé, j'ai été emportée direct par l'histoire de ce bébé éléphant TROP CHOU, l'univers était top, je suis passée des larmes de tristesse aux larmes de joie, c'était beau. Je retombe en enfance à tous les coups

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C'était espagnol et uruguayen whatever, ça racontait l'histoire de trois opposants politiques qui ont été pris en otage par le gouvernement uruguayen pendant la dictature, entre 1973 et 1985. Pendant 12 ans ils étaient transportés de cellule en cellule; de cachot en cachot, ils n'avaient pas le droit de communiquer ni de recevoir de visites ni de lire ni d'écrire ils étaient seuls dans leur trou, parfois les yeux bandés d'autres fois attachés dans le dos avec un sac sur la tête, à certains moments ils étaient battus et ils n'avaient pas à boire ni à manger. Ils devenaient locos les gars. C'était pas mal du tout, ça décrivait bien le sentiment d'isolement, la perte du sens des réalités, l'absence de repères, etc. C'était pas joyeux mais j'ai beaucoup aimé, en plus il y avait Chino Darin bébé coeur.

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Alors c'était vraiment bien, j'ai adoré l'ambiance c'était un peu la même que dans #Getout, très anxiogène. Ça joue beaucoup sur l'irruption d'un malaise latent dont on ne connaît pas l'origine, au début ça installe une sorte de gêne impalpable mais omniprésente, et ensuite c'est la gradation dans l'horreur avec la montée en puissance de la violence, ça explose quoi. J'ai beaucoup aimé le travail sur la mise en scène et surtout sur le montage c'était assez ouf, d'une très grande maîtrise. La photo était nickel, très clean, la lumière et les décors, tout était superbe. Les acteurs étaient très bons surtout Lupita et Elisabeth Moss, la première avait un regard très flippant par instant et la deuxième était complètement tarée ça faisait peur ahha. J'ai apprécié le dispositif, l'idée, le concept. Ça m'a fait penser à un croisement entre #FunnyGames et un film de zombies à la sauce #Thriller de Jackson. Yavait plein de références stylées, c'était beaucoup trop cool. J'ai évidemment perçu le message social, plutôt intéressant car moins dans l'opposition Blancs/ Noirs mais plutôt en mode "l'ascenseur social est en panne". C'était vraiment une oeuvre identitairement très américaine, mais pas dans le mauvais sens ; ça parlait des États-Unis, ça montrait les dysfonctionnements d'une nation malade. En revanche, le twist final m'a perdue : j'avoue que je ne comprends pas en quoi il fait sens. Dommage.

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Je n'ai rien à dire sur le sujet à part que j'ai vu ce film par charité et que ça me conforte dans l'idée que c'est plus possible. Tellement pas dans mon spectre, je comprends juste pas cet univers, déjà les extraterrestres je suis allergique littéralement, donc à partir de là les galaxies de l'enfer les noms des personnages à dormir debout leur gueules cauchemardesques les batailles dans l'espace les effets spéciaux qui décollent la rétine le manque d'originalité de l'intrigue... C'est sidérant.

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Que dire. Trop de gros plans déjà. J'ai trouvé oppressant un peu comme dans #Justelafindumonde le mec il te fait des plans serrés des plans rapprochés des gros plans des très gros plans. Ça manquait d'air tout ça. Je regrette une chose essentielle : le manque d'émotion. Habituellement quand je vais voir un Dolan je m'attends à rire et à pleurer, sauf que depuis deux films, la magie n'opère plus. Je m'attends toujours à ce qu'il reproduise la prouesse de #Mommy et je suis toujours déçue. J'ai trouvé que l'ensemble manquait de sincérité, même si à mon sens deux scènes parviennent quand même à sortir du lot (Sarandon <3). Déjà paradoxalement le message était assez pauvre alors que le récit était trop foisonnant, ça manquait de liant, je n'ai pas trop aimé la structure narrative, et j'ai trouvé que certains personnages étaient caricaturaux surtout Thandie Newton. Ensuite l'obsession de Dolan pour tout ce qui est rétro c'est bien mignon mais quand l'intrigue se passe en 2017 et qu'en l'espace de 5 minutes on a un magnétoscope enregistreur à cassette et une cabine téléphonique qui marche avec des pièces, on se dit ça pousse le bouchon. Ensuite l'intrigue en tant que telle n'est pas super crédible c'est sûr je dois le reconnaître, puisque ça parle quand même d'une correspondance entre une star hollywoodienne et un gamin (entre 6 et 11 ans pendant 5 ans). C'est pas possible en fait comme point de départ déjà. J'ai aussi trouvé (très subjectivement) que le personnage de Kathy Bates n'était pas crédible non plus. Ses convictions et son éthique, j'y ai pas cru. Enfin la scène avec Dumbledore était chou, mais ne servait à rien et au final le film est quand même très américain dans les ficelles qu'il tire en mode "quand on veut on peut", "il faut poursuivre ses rêves" etc. C'est toujours plus facile de véhiculer ce genre de poncifs quand on a soi même réussi, et je le dis sans amertume. Et le message sur la tolérance et la difficulté d'être gay dans l'industrie c'était intéressant car en réalité peu de films traitent de ce sujet, mais ça manquait de finesse notamment à cause du personnage de Ben Schnetzer qui n'avait l'air d'être là que pour nous expliquer la portée de ce qu'on était en train de regarder... Ça rentre dans la catégorie "DOMMAGE"