2019, une année pour le culturisme culturel (Partie II : en images)

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JANVIER

Il parait qu'il fut assez nouveau à l'époque. Au-delà de ça, c'est du pathos pas hyper intéressant.

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Un peu déçu. Je suis pas autant conquis que par La Ruée vers l'Or ou Les Temps modernes.

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*revu*

Ca ne fait jamais de mal de se refaire ce gigantesque classique.

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*revu*

Un de mes films préférés quand j'étais gosse, que j'avais pas vu depuis une dizaine d'années... instant nostalgie !

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Ouh c'est formidable ce que l'animation permet de faire ! Et ceux qui critiquent l'animation sont des cons. Voilà un film de super héros original comme on en avait pas vu depuis longtemps. Et même si le parcours que nous fait suivre le film est déjà vu, on appréciera la compétition méta entre les Spider-Man.

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Paul Dano filme très bien ! Et au-delà d'un ennui latent que le film n'arrive pas à combler, l'exploration des relations humaines est passionnante dans ce film où la seule personne saine est l'adolescent que personne n'écoute, pris comme témoin par ses parents dans des situations de manipulation infâme.

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Que c'est virtuose, que c'est bien filmé, que c'est bien écrit, comme c'est admirablement interprété. Le seul reproche que je ferai à ce film (à l'humanisme proche de celui du Dictateur, mais en plus acerbe), c'est de vouloir à tout pris rendre l'assassin sympathique et ses victimes infâmes, comme si ses actes étaient justifiés. C'est un ressort comique évident, mais il est compliqué à assumer.

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A part le surgissement d'éléments surnaturels un peu inutiles, le film s'en sort assez bien avec tout ce qu'il a à faire. Laurent Lafitte est toujours un aussi bon acteur, et on se retrouve enfermé comme lui dans cette situation inextricable. On sait que quelque chose cloche, mais on est totalement impuissant, témoin d'un chaos inévitable.

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Mmmmh. C'est une succession de séquences drolatiques et bien fichues, mais rien de très engageant autrement. C'est très bien foutu, évidemment, mais le scénario n'a absolument aucun intérêt.

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Un film agréable et attendrissant. Surtout peut-être, c'est bien foutu. Steve Carell est excellent, c'est bien filmé, bref on passe un bon moment, même sans que le film soit un chef d'oeuvre.

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Un film à la "Procès du siècle" avec les mêmes qualités (le parcours d'une femme forte, les obstacles à surmonter, l'absurdité de certains personnages) mais aussi les mêmes défauts (une mise en scène peu intéressante, une forme contraignante laissant peu de place aux personnages, malgré un développement intéressant de la fille).

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Le seul défaut de ce film est peut-être qu'il prend un peu trop son temps parfois. L'affiche est à l'image du film : un labyrinthe émotionnel formidablement mené. Un portrait à la fois acerbe et idéalisé de ce que peuvent être les relations humaines familiales.

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Entre Gran Torino et ce film-là, Eastwood se complait à jouer des personnages que l'on est censé trouver attachant alors que ce sont des gros cons juste parce qu'ils accomplissent une sorte de sacrifice ultime à la fin du film. Sauf que ça reste, dans les deux cas, un parfait con. Et c'est bien filmé, mais c'est trop vert. Même si l'iconographie est justifiée.

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Mais qu'est-ce que c'est que cette meeeeerde ! Comment ce truc a pu avoir LE PRIX DU JURY A CANNES BORDEL DE MERDE ! CA N'A AUCUN SENS ! C'EST MOCHE, MAL JOUE, MONTE AVEC LE CUL ! ET JE M'EN FOUS QUE CE SOIT FAIT EXPRES, CE N'EST PAS UN BON MOMENT A PASSER ! DU TOUT ! C'EST SI LOOOONG POUR UN FILM D'UNE HEURE DIX AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!

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Un polar littéraire sympa, mais qui pêche par son intrigue téléphonée malgré un point de départ original, et une direction d'acteur.rice.s un peu en roue libre.

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Assez inventif et divertissant, sauf que c'est une pièce de théâtre. Filmée, certes, mais une pièce de théâtre. Avec des dialogues de théâtre, des mouvements de théâtre et un jeu de théâtre. Et c'est en plus pas hyper bien filmé. Ce que je mets sur le compte du premier film. Allez, on y croit Michalik !

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Un rythme lourdingue, des transitions mal négociées, une histoire assez clichée... Bref, rien de bien engageant, même si Eastwood est attendrissant. Après, ça fait du bien que, pour une fois, quelqu'un dise au personnage de Clint que ce qu'il dit est raciste !

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C'est hyper bien joué, c'est vachement bien en réalité, bien filmé... Mais c'est assez téléphoné.

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C'aurait pu être formidable, c'est au final assez lisse.

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Ce film est excessivement d'époque, et il ne saurait en être déplacé. Le ton paternaliste de Chaplin, son inconsidération face à ce que ses actes ont comme conséquences sur les sentiments des autres, son refus d'accepter que la dépression est une maladie mais plutôt un gros coup de mou face à la vie.... Tout cela, c'est très 1950, et je le mets plus sur le compte de la décennie que sur celui de Chaplin. D'autant que ce ton de merde (mais si bien exprimé) s'accompagne de la décrépitude de son personnage, le clown triste ultime qui renvoie au placard tout autre essai. Et cette scène avec Buster Keaton... Et cette fin. Quelle fin. Je ne m'étais pas pris une claque pareille depuis longtemps. Alors oui, ce film a des défauts. Mais que c'est beau...

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C'est clairement le même film que le premier, pour sa première moitié en tout cas. La seconde se distingue par l'exploration de thématiques plus sombres. Ce que je reproche, c'est comme pour le premier : la moitié des scènes ne sert à rien, et le reste est une tentative de rajouter un scénario qui ne marche pas vraiment.

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C'aurait pu être un film qui pose des réflexions hyper intéressantes sur les super-héros, à la manière d'un The Dark Knight. Sauf que ça gâche beaucoup de chose par un rythme trop lent et un scénario bien trop artificiel pour vraiment fonctionner.

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Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. C'est sympa hein, je ne dis pas. Mais j'en retiens pas grand chose, à part que la société de l'époque est une société de cons.

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FEVRIER

Un film français à l'américaine. Ç’aurait pu être très très bien si il n'y avait pas eu cette couche d’héroïsme bien forcé et le montage parfois pas très bien maîtrisé. Et si on ne faisait pas des Français colonialistes les absolus gentils du film. Et si on arrêtait de dire que seuls les militaires ont raison en toute circonstance.

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Le genre de film qui fait du bien.

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Oh la vache qu'est-ce que c'est naze ! Le scénario n'a ni sens ni intérêt. Ca se prend pour un thriller psychologique sur de l'obscurité malsaine. Sauf que c'est ni beau ni intellectuel. C'est juste péteux, con et chiant. Comment un film d'1h23 peut à ce point sembler durer des siècles ?! Et qu'est-ce que Laurent Lafitte est allé faire dans cette galère ??? Et est-ce que Lily-Rose Depp dévoilera un jour un talent d'actrice ?

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Une mise en scène et une direction de la photographie somptueuses, mais un film malheureusement trop vain et pompeux pour être convaincant jusqu'à la dernière minute.

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Assez fourre-tout. Esthétiquement parfait, mais j'ai pas bien compris où il voulait en venir, ce qui m'a totalement sorti du film.

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Petite déception. Je m'attendais à un film déjanté, et je me retrouve avec deux trois personnages qui ne peuvent pas s'empêcher de se foutre sur la gueule à cause de la politique. Un peu léger.

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Outre le fait que l'actrice principale semble être totalement à la ramasse, c'est un film sans surprise que l'on a là. Et Barry Jenkins essaie tant bien que mal d'insuffler du rythme en jouant sur une temporalité déconstruite, mais ça ne fait que renforcer le manque d'intérêt global.