2020 ciné

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Au ciné, rattrapages de décembre 2019, j'ai regardé #NotreDame. J'ai eu l'impression d'être devant un toddler qui s'amusait avec une boîte de crayola. A la fin ça donne un joli gribouillis coloré, de toutes les formes et de toutes les tailles. C'est assez singulier et imaginatif, mais ça n'a aucun sens (ni aucun intérêt).

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Toujours au ciné on rattrape les films de décembre avec #LesEnvoutés. J'ai beaucoup aimé l'ambiance et les paysages, ça se passait dans les montagnes un peu sauvages des Pyrénées, près du pays Basque et de la frontière espagnole. La nature était très belle. L'histoire etait intéressante, cette sorte d'obsession pour l'invisible, le débat entre rationalité et croyance, c'était intrigant. L'alchimie entre Nico et Sara fonctionnait étonnement bien, et puis il y avait ce mystère qui planait. Cependant il manquait un truc, je n'ai pas compris le glissement progressif de la nana vers la paranoïa et j'ai trouvé le dernier quart très mal géré. Du coup je le mets dans la catégorie "Dommage". Premier de l'année !

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Je savais que ce serait nul, mais je voulais voir par moi-même. Après tout, des accidents industriels d'une telle ampleur, ça n'arrive pas tous les jours. Je voulais être là pour witness. Donc j'y vais. Et, je ne sais pas comment c'est possible, j'ai quand même réussi à être déçue, tellement c'était mauvais. Parce que je m'attendais à rire, je m'étais préparée mentalement à savourer chaque instant de nullité au second degré voire au centième degré, c'était un plaisir que j'attendais avec une grande impatience, et même ça je ne l'ai pas eu. Déception sur toute la ligne. À ce stade on se demande même comment ce projet a pu voir le jour d'un bout à l'autre de la chaîne de production tellement l'étendue du désastre touche absolument tous les niveaux. Les acteurs sont nuls, les décors numériques baclés sont à vomir on dirait qu'ils ont été faits sur Paint. Le scénario... heu non pardon rien. Les chorégraphies on aurait dit Kamel Ouali époque Star Academy L5 Quadricolor tout ça, j'ai cauchemardé face à ce mélange improbable de danse contemporaine ultra cringe, de classique et de hip hop tout pété, c'était d'une rare genance. Les paroles des chansons étaient tellement débiles que mes oreilles et mon cerveau ont saigné en même temps. Et enfin, les effets spéciaux sur les chats, je n'en finissais plus d'être horrifiée, je suis passée de la terreur à l'incrédulité, jusqu'au moment où j'ai carrément give up quand j'ai vu débarquer NAKED IDRIS. Ya plus de respect. Je ne crois plus en rien. Bye.

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J'ai été agréablement surprise. C'était certes un peu long et somme toute assez classique, mais ça passait bien, les costumes étaient beaux, les décors et le texte également, et le propos féministe de 2020 était distillé sans trop de lourdeur donc c'était digeste. J'ai particulièrement apprécié les actrices, surtout Saorise et Florence Pugh, je l'adore elle. Bref c'était à la fois léger et grave, c'était très féminin dans le bon sens, il y avait de la vie et du mouvement, c'était presque de l'aventure, mais dans le quotidien. J'ai bien aimé, surtout que les héroïnes sont toutes très différentes et apportent chacune leur personnalité au récit, ce qui ne rend pas l'histoire trop manichéenne.

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Moi qui m'attendais à me faire sérieusement chier devant un énième film féministe enragé, j'ai là encore été très agréablement surprise par la beauté de ce film qui était tout en finesse, en délicatesse et en non-dit. Il y avait une fougue et une sauvagerie contenues dans un écrin de douceur et de calme, c'était à la fois très mature, posé et en retenue, mais en même temps on ressentait une sorte de rage incandescente, c'était assez incroyable. La lumière était magnifique, j'ai adoré également tout le discours autour de l'art, avec la peinture, le chant, la danse, la musique, la littérature. C'était des outils d'expression, de liberté et d'identité, des issues de secours. On ressentait la puissance de chaque émotion. Les interprétations étaient parfaites, cette plage avec la mer agitée et les falaises, j'aurais pas rêvé meilleur décor. Et cette histoire d'amour tellement discrète et à la fois d'une grande intensité. C'était d'une grande beauté formelle et d'une très grande maîtrise scénaristique. Premier coup de cœur de l'année.

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Vu deux fois

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