2021: Je ne bouge plus mon fion devant mon poste de télévision.

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(Netflix)
Une excellente série documentaire revenant sur le tristement célèbre éventreur du Yorkshire, ayant sévit dans les années 70. Si le montage reste bien classique, il n'en reste pas moins efficace, proposant d'incroyables images d'archives et des témoignages de qualité. On retiendra également l'incroyable débâcle d'autorités policières misogynes pleine de préjugés, faisant passer leurs théories avant les faits dans une Angleterre en plein changements socio-politiques et voyant d'un mauvais oeil toute indépendance féminine.

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(Netflix)
Saison 1.
J'ai beau ne rien y connaître en Formule 1, cette série documentaire m'aura passionné de bout en bout, compensant une approche un brin scriptée par un montage nerveux, illustrant parfaitement la notion d'extrême vitesse et de danger, évoquant les aspects les moins flatteurs de la compétition et regorgeant de précieuses images d'archives.

Saison 2.
Une seconde saison légèrement en dessous de la première, la faute principalement à une dramatisation excessive. Pour le reste, c'est toujours aussi passionnant et immersif.

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(UHD)
Saison 4.
Une quatrième saison peut-être en dessous des précédentes et souffrant d'un rythme bancal mais qui clôt avec force certaines sous-intrigues et prépare efficacement le terrain pour la suite des hostilités. Le casting y est toujours excellent, mention particulière pour Peter Dinklage et Rory McCann.

Saison 5.
Malgré une sous-intrigue à Dorne franchement insipide, cette cinquième saison gagne rétrospectivement en qualité, développant efficacement les enjeux tout en en posant de nouveaux passionnants, cumulant l'air de rien de sacrés moments de télévision.

Saison 6.
Malgré quelques baisses de rythme à mi-parcours, une sixième saison épatante, offrant son lot de révélations et de séquences d'anthologie, tout en développant admirablement ses enjeux et son univers. Un beau moment de télévision.

Saison 7.
Une septième saison plus courte mais préparant avec brio la fin des hostilités, proposant son lot démentiel de grands moments de télévision. Epique de chez épique !

Saison 8.
Une ultime saison qui aura inévitablement créé la polémique, pareille série ne pouvant se conclure en contentant tout le monde. Pourtant, je trouve personnellement le final cohérent et satisfaisant à défaut d'être marquant, les nombreux protagonistes trouvant une destinée logique à mes yeux. Bien que trop courte et ramassée, cette huitième saison offre de beaux moments, notamment une bataille centrale ahurissante, sacré moment de télévision.

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(Netflix)
Saison 1.
Souvent moquée pour son côté fleur bleue, la série en partie autobiographique imaginée par Kevin Williamson ne ment pourtant pas sur la marchandise et propose une première saison franchement agréable. Blindée de références plus ou moins subtile au cinéma et au storytelling en général, cette première fournée de treize épisodes, malgré sa naïveté assumée et ses évidentes limites pose un regard tendre et juste sur l'adolescence et aborde l'air de rien des sujets loin d'être faciles pour la télévision américaine de l'époque. Proposant des personnages plutôt bien écrit et interprétés avec justesse (même le héros égocentrique se voit rapidement confronté à sa vision biaisée de l'existence), cette première saison s'avère mignonne comme tout et loin d'être aussi stupide.

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(Netflix)
Saison 2.
Une seconde saison peut-être plus accessible que la précédente, grâce à un fil conducteur plus solide. Si l'approche anti-spectaculaire et le rythme pourront rebuter, je continue de penser qu'il émane du show une force tranquille indéniable. Pas évident à aborder mais passionnant et porté par un casting impeccable malgré la frustration indéniable ressentie au final, une troisième saison étant pour le moment peu envisageable malgré l'envie de Fincher d'explorer davantage son univers.

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(Netflix)
Saison 1.
Une première saison prometteuse, encore modeste dans ses moyens mais qui pose efficacement ses enjeux et qui tente le plus possible de s'éloigner des clichés, bien aidé par une bonne tenue formelle et un très bon casting.

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(Disney +)
Saison 1.
Fraîchement accueillie à l'époque mais devenue culte depuis, la série imaginée par David Cohen et Matt Groening conserve tout son capital sympathie, cette première fournée d'épisodes, certes courtes, nous familiarisant avec une vision décalée du futur et une troupe de personnages aussi incongrus qu'attachants, la palme revenant au robot alcoolo Bender, inoubliable.

Saison 2.
Une seconde fournée hilarante et techniquement encore solide, utilisant un humour à la fois absurde, con et incisif pour mieux dézinguer l'imbécile typique du monde moderne. Un vrai régal !

Saison 3.
Peut-être moins d'épisodes marquants mais une bonne tenue générale, dont on retiendra surtout l'épisode du "Trèfle à cinq feuilles", véritable pépite d'émotion.

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(Netflix)
Saison 1.
Sur le papier, mélanger documentaire et pure fiction semblait être une bonne idée, mais dans les faits, cela occasionne un rythme affreusement bâtard, les incessants aller et venues diminuant à chaque fois l'impact des séquences. Si la partie documentaire s'avère à mes yeux plus prenante que la partie fictionnelle (si l'on met de côté un aspect promo pour Elon Musk assez irritant), la tension fini enfin par poindre au cours des trois derniers épisodes, donnant envie de découvrir la suite de cette exploration spatiale, plutôt crédible d'un point de vue scientifique.

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(Disney +)
Une compilation de courts-métrages loin d'être essentielle à la compréhension de la série principale mais qui offre une belle dose de délires et de rires.

Annotation :

(Disney +)
Saison 1.
Ne maîtrisant pas encore totalement son ton, notamment dans ses tentatives d'humour (les épisodes avec Jar Jar sont catastrophiques mais heureusement peu nombreux) et manquant d'un véritable fil rouge, cette première saison gagne cependant des points lorsqu'elle se concentre sur son récit militaire, allant même jusqu'à questionner, certes rapidement et superficiellement, des sujets comme l'interventionnisme ou le libre arbitre. Bénéficiant d'une superbe photographie, la série accuse inévitablement le poids des ans (les textures organiques piquent un peu les yeux mais c'est bien plus satisfaisant sur les machines ou les armures) mais offre son lot de morceaux de bravoure spectaculaire, rendant l'ensemble certes bancal mais prometteur et agréable à suivre.

Saison 2.
Une seconde saison plus maîtrisée à tous les points de vue. Techniquement impeccable, bénéficiant d'une superbe photographie, cette nouvelle fournée semble savoir davantage où aller, délaissant quelque peu l'humour (même s'il subsiste encore) pour assumer pleinement son récit guerrier.

Annotation :

(DVD)
Saison 2.
Une seconde saison encore meilleure que la précédente, nous familiarisant avec de nouveaux personnages marquants tout en affinant la captation générale, maîtrisant bien plus les partis pris esthétiques.

Annotation :

(OCS)
Saison 7.
Une septième saison en demie teinte, certes sympathique grâce à ses seconds couteaux hauts en couleurs mais qui n'aborde que superficiellement le sujet de l'addiction et qui se perd en sous-intrigues peu passionnantes.

Saison 8.
Une ultime saison qui échoue inévitablement à conclure correctement les nombreuses sous-intrigues, s'achevant dans une sorte d'happy end forcé et peu crédible. Pour autant, elle n'en reste pas moins agréable à suivre et donne envie de revoir l'ensemble d'une série inconstante et maladroite mais ô combien attachante.

Culte pour certains, misogyne et superficielle pour d'autres, "Entourage" est une série forcément trop longue et maladroite, mais qui a le mérite de ne pas prendre de gants dans sa description du milieu hollywoodien. Blindée de punchlines assassines et de caméos prestigieux, elle offre surtout un regard assez juste sur l'amitié masculine, dont la beaufitude n'empêche pas la sincérité et l'entraide. D'un casting impeccable, je retiendrai tout particulièrement le revenant Kevin Dillon et l'excellent Jeremy Piven, aussi puériles et pathétiques qu'attachants.

Annotation :

(Bluray)
Saison 1.
Une sorte d'extension télévisuelle qui constitue un sympathique bonus aux deux films de McLean. Si cette première saison n'apporte pas grand chose à l'univers initial (hormis quelques révélations assez classiques sur les origines du mythique Mick Taylor), elle ne détruit pas pour autant ce qui a été magistralement construit précédemment et propose un ride efficace et tendu, bien vénère et soignant les apparition s de son croquemitaine, superbement campé par ce vieux grigou de John Jarratt. Segmenté en six épisodes de moins d'une heure, le récit flotte par instants, semble parfois un peu long par rapport à ce qu'il a à raconter mais parvient à rendre extrêmement attachante son héroïne, révélant au passage la jeune Lucy Fry, épatante dans un rôle pour le moins physique.

Saison 2.
Une seconde partie qui montre clairement les limites de la série, peinant à nous rendre attachant ses trop nombreux personnages incarnés par un casting pas mauvais mais peu charismatique. Si l'ensemble souffre également d'un rythme bancal et rate son climax, il n'en reste pas moins agréable à suivre grâce à quelques moments bien tendus, à la beauté de ses décors naturels et surtout, à cette bonne vieille trogne de John Jarratt.

Annotation :

(Netflix)
Saison 3.
Une troisième saison qui peine au démarrage, semblant incapable de se renouveler mais qui parvient, à mi-parcours, à retrouver un semblant de folie et fait évoluer ses personnages jusqu'à un dernier épisode étonnamment émouvant.

Annotation :

(Netflix)
Saison 2.
Une seconde saison encore plus aboutie que la première, parvenant, contre toute attente, à faire preuve d'un étonnant recul sur la franchise originelle et d'une grande humanité envers ses personnages, le tout s'achevant sur une belle baston aux conséquences dramatiques.

Annotation :

(Bluray)
Saison 8.
Une huitième saison qui met un certain temps à démarrer, subissant inévitablement la quasi absence de David Duchovny. Mais l'arrivée de l'excellent Robert Patrick apporte une nouvelle dynamique bienvenue, d'autant que les scénaristes parviennent in extremis à relancer l'intérêt autour de la mythologie.

Annotation :

(Netflix)
Saison 2.
Une seconde saison toujours aussi folle en terme de rendu visuel, véritable incubateur de talent, mais qui, à l'image de la première, s'avère bien vide et peu originale en terme de thématique et d'univers. Beau mais creux.

Annotation :

(Netflix)
Saison 4.
Une quatrième saison toujours aussi folle en terme d'humour décalé et vachard, de concept et d'aventure S-F, même si on perd un tout petit peu en terme d'émotion, comme si la série avait fait le tour de certaines thématiques.

Annotation :

(Netflix).
Saison 3.
Une ultime saison à laquelle il manque clairement un personnage emblématique mais qui conclu efficacement une chouette série et offrant un suspense implacable jusqu'au bout.

Annotation :

(Netflix).
Une proposition totale, qui risque d'en laisser plus d'un sur le carreau. Une sorte de parodie psychanalytique de "Hokuto no Ken" (dialogues sentencieux à l'appui), à l'humour débile et trash qui passe ou qui casse. C'est volontairement kitsch, répétitif et ça tombe souvent dans la complaisance mais ça interroge l'air de rien notre rapport à la violence et le final est très joli.

Annotation :

(Disney +).
Construit en cinq parties, un documentaire foisonnant et complet, abordant le parcours controversé de Simpson sous les angles sportifs, sociologiques, humains et politiques. A travers la personnalité complexe de la star déchue, et notamment de son procès médiatisé, c'est surtout la question raciale au coeur des USA qui est posée, utilisant pour l'occasion de précieuses images d'archive et donnant la parole à de passionnants intervenants. Une véritable bombe.

Annotation :

(Netflix)
Saison1.
Derrière ses atours de série pépère pour pensionnaires d'EHPAD, cette première saison passionne par son contexte historique, politique et social, ainsi que par la complexité de ses personnages, tous incarnés avec justesse par un casting impeccable.

Saison 2.
Une seconde saison plus ambitieuse et dramatique, qu'un contexte historique fort offre de beaux moments d'émotion.

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(Arte)
Saison 1.
Malgré le poids évident des années, cette évocation du milieu gay dans l'Angleterre de la fin des 90's conserve toute sa puissance d'évocation. Drôle, attachante, sans langue de bois aucune et incroyablement frontale pour l'époque, elle pose un regard bienveillant sur son sujet, renforcé par un trio vedette exceptionnel dans son implication. Culte de chez culte.

Saison 2.
Une seconde saison un brin moins marquante que la précédente, tenant davantage de l'épilogue de luxe qu'autre chose. Elle permet cependant d'offrir une belle sortie de scène à des personnages furieusement attachants, dans un mélange toujours aussi efficace d'humour, d'émotion et d'approche frontale du milieu gay.

Annotation :

(Disney +)
Une transposition française qui a le mérite de placer son récit dans un contexte fort, parvenant à nous rendre palpable les névroses et angoisses de ses personnages, tous interprétés avec justesse et conviction, tout en posant un regard complexe sur la psychanalyse. Passionnant.

Annotation :

(Arte)
Saison 1.
Imaginée par le comédien Mackenzie Crook, une série agréable et sans prétention, à l'atmosphère douce-amère et décalée qui doit beaucoup à sa galerie de personnages attachants.

Saison 2.
Le charme opère toujours autant, voire plus, au cours de cette seconde saison aussi drôle qu'attachante.

Saison 3.
Une troisième et dernière saison concluant parfaitement une série modeste mais furieusement attachante.

Annotation :

Netflix.
Après nous avoir offert un superbe western avec l'excellente mini-série "Godless", Scott Frank adapte le roman de Walter Tevis. L'occasion d'un très beau portrait de femme complexe, une plongée sans fard au coeur d'une Amérique pleine de failles et créant de l'addiction, ainsi qu'une belle porte d'entrée dans le monde des échecs. Le rythme est soutenu, le script plutôt fidèle, la reconstitution soignée (si l'on excepte les arrières-plans trop lisses de l'URSS) et l'interprétation impeccable, à commencer par Anya Taylor-Joy, tout bonnement hallucinante.

Annotation :

(Netflix)
Saison 1.
Une première saison encore bien dans son jus, beaucoup trop courte et bancale pour convaincre totalement. Si les personnages sont encore mal définis, on sent clairement le potentiel de la chose.

Annotation :

(Netflix)
Saison 2.
Une seconde saison à l'image de la première: décalée, délirante, pleine de références à la pop culture, et surtout terriblement attachante.

Annotation :

(Netflix)
Saison 1.
Une transposition à l'américaine de la célèbre série british de Gervais et Merchant qui se cherche encore un peu mais qui fait déjà preuve d'une efficacité redoutable dans son humour. Mention à Rainn Wilson, prodigieusement dégueulasse.

Saison 2.
Une seconde saison plus longue que la première, trouvant un bon rythme de croisière et offrant des épisodes absolument drôles et vachards, sans toutefois oublier de faire parfois preuve de tendresse.

Saison 3.
Une troisième saison impeccable, toujours aussi drôle, parvenant sans problème à se renouveler et qui agrandit sa distribution avec quelques personnages attachants et loufoques.

Saison 4.
Malgré la grève des scénaristes réduisant le nombre d'épisodes, cette quatrième saison fait feu de tout bois, mêlant toujours aussi bien humour décalé et bon enfant à une critique goguenarde du monde du travail, sans jamais oublier de faire évoluer ses personnages. Aussi drôle qu'attachant.

Annotation :

(Disney +)
Saison 1.
Une première saison aussi modeste qu'attachante, véritable petit chocolat chaud, joyeux mélange de mystère et de comédie porté par un sympathique trio. Pas plus, pas moins.