2022 : J'enchaîne les films pour ne pas exploser

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Chromosome 3, sur lequel je suis tombé par hasard, m'a bien plu par son ambiance angoissante, me donnant envie de voir plus de Cronenberg. Scanners a légèrement refroidi cette envie, bien qu'il n'y ait pas de surprise.
En effet, si, comme pour Chromosome 3, le sujet tout comme son traitement sont originaux (ici les pouvoirs télékinésiques) et les effets spéciaux savoureux, il y a aussi une mollesse générale de plus en plus irritante au fil du film (malgré quelques scènes d'action réussies). Dans Chromosome 3, l'ambiance sortait grandie de cette lenteur, renforçant le malaise et l'angoisse. Là, c'est juste long, et ce n'est pas le charisme de pomme de terre du héros qui va aider.
Ça reste à voir pour les amateurs d'horreur à l'ancienne, je ne veux pas être trop négatif, ça m'a plutôt plu, mais un moment après le visionnage je n'en garde pas un souvenir très agréable.
Mise à jour : Finalement, je lui met un point de plus. Oui c'est mou, mais son étrangeté le rend intéressant.

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Je voulais le voir depuis longtemps, et il ne m'a pas déçu.
Pourtant, les 3 premiers quarts du film où il ne se passe pas grand chose auraient pu me dégouter, la fameuse prom n'arrivant qu'a la fin. Mais ce lent développement constitue une excellente montée en tension, et le récit évolue suffisamment pour empêcher l'ennui.
Cet ennui est aussi empêché par Sissy Spacek, armée de sa bonne bouille et ses talents d'actrice, ainsi que par Brian de Palma, qui comme d'habitude offre une photographie et des plans intéressants et originaux.
Bref, un film simple, mais très bien mené.
C'est le jumpscare final qui m'a convaincu de lui mettre 8 plutôt que 7. Je ne m'étais pas fait surprendre comme ça depuis un moment !

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Encore un film sur lequel je plaçais d'importantes attentes, en raison de sa grande influence sur Hotline Miami et la Synthwave.
Je suis satisfait du visionnage, mais j'aurais aimé que ça aille plus loin, à la fois visuellement et dans l'utilisation de la musique.
Pas aussi original que sa réputation laisse à penser, toutefois ne crachons pas dans la soupe : si tous les films d'action qui sortent en ce moment pouvaient être de ce niveau, je serai très content.

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C'est plaisant. Wes Craven a bien compris comment faire de "l'horreur fun", un peu à la Evil dead.
Pour moi ce n'est pas une vraie parodie, plutôt un slasher mixé avec des ingrédients de comédie et de thriller.
Le rôle des éléments de ce dernier ne doit pas être oublié, il aide beaucoup le film, entre le suspense lié à l'identité du tueur et le fait que ce dernier est loin d'être invincible, sa faiblesse le rendant plus réel.
Je reprocherai cependant quelques jumpscares idiots ainsi que des faux pas dans le jonglage constant entre horreur et comédie, ce genre de mélange n'étant pas facile à équilibrer.
Je suis maintenant curieux de voir la suite : C'est donc que ce film a réussi sa mission.

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Revu (pour la 3ème fois !) afin de le faire découvrir à quelqu'un.
Toujours aussi incroyable, on entre vraiment dans une autre dimension.
Aussi éreintant à regarder que 2001 L'Odyssée de l'espace, sauf qu'on se marre. Mais 1000x moins beau bien sûr !

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(voir ma critique)
Mais qu'est-ce qui m'a pris d'enchaîner avec ça après Bulk !?! Mes pauvres yeux !!!

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Une très bonne surprise, il faut que j'explore davantage le cinéma d'horreur italien.
Après avoir commencé par écarquiller les yeux à chaque incohérence, j'ai fini par laisser tomber et juste profiter du spectacle.
Les faiblesses scénaristiques, la mollesse des personnages, l'ambiance posée et les éclairs de gore forment un ensemble à la fois déroutant et onirique. S'ajoute à cela une angoisse croissante savamment distillée.
Sans doute l'un des films qui mérite le plus la comparaison avec un cauchemar.

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Les films d'horreur français, ça court pas les rues. Et les films d'horreur français des années 60, alors là…
Donc déjà, par l'originalité, ça pique ma curiosité. Et ce titre ! Magnifique ! Comment résister ?
Malgré mes grandes attentes, j'ai n'ai pas été déçu.
C'est l'ambiance avant tout qui m'a charmé, utilisant la lenteur à son avantage, créant inquiétude et mélancolie, impressions renforcées par le noir et blanc.
Je n'ai pas tant d'autres choses à dire dessus, si ce n'est que bizarrement, tandis que l'histoire des trois personnages principaux est très bien, l'enquête policière est d'une incompétence quasi-nanarde.

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Lorsque j'ai entendu parler de ce film, ma réaction fut "Mais c'est forcément GÉNIAL !". Malheureusement ce n'est pas le cas, mais il y a ce qu'il faut pour passer un bon moment, grâce à l'humour.
Mis à part son séduisant pitch, Dog Soldiers manque vraiment d'originalité, s'essoufflant dans des péripéties de moins en moins intéressantes et des scènes d'action moches.
Les loups-garous sont réussis niveau effets spéciaux, moins niveau menace : On passe de "Je peux éventrer un homme d'un coup de patte en un éclair" à " J'avance à deux à l'heure et je n'arrive pas à tuer un homme désarmé".

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Revu (2ème visionnage).
J'adore toujours autant. Les acteurs au physique banal, la simplicité du décor, les effets spéciaux artisanaux, les bruitages injectent à Evil Dead un "réalisme" prenant.

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Je l'avais déjà vu il y a très longtemps, et bizarrement il ne m'avait pas convaincu. Ce coup-ci en tout cas, j'ai beaucoup apprécié.
Répugnant, fascinant et touchant, sa place au panthéon des films de monstres n'est pas usurpée.
Ayant vu Scanners récemment, l'augmentation de budget par rapport aux précédents films de Cronenberg se voit immédiatement : C'est bien plus accessible, à la fois par le rythme plus soutenu et les rôles principaux plus expressifs.

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Je ne l'avais pas revu depuis des années, et pourtant, profitant d'une occasion de le voir une nouvelle fois au cinéma , j'ai constaté que je m'en souviens quasi par cœur. Tant pis, c'est incurable.
Dragons n'invente rien narrativement, mais ce qu'il fait il le fait très bien. C'est presque incompréhensible à quel point ce film si simple parvient à être si captivant et touchant, autant aujourd'hui que lorsque je l'ai découvert à sa sortie.
Si votre âme d'enfant n'a pas encore été étouffée par celle d'adulte, ça vous parlera.

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Oui, c'est moche, le mec est soulant, les péripéties n'ont rien d'original, mais ça fonctionne. Ou plutôt, les séquences nocturnes fonctionnent.
Elles ont réussi à me mettre dans un état où il fallait que je fasse un effort pour regarder l'écran.
Je l'ai regardé le soir dans le noir avec un casque, et, bien que je n'ai pas passé une nuit blanche comme la première fois où j'ai vu Shining, l'angoisse s'est faite ressentir à chaque bruit insignifiant lorsque je tentais de dormir.
Au fond, Paranormal Activity aurait pu être un court métrage constitué uniquement des nuits, on aurait pas perdu grand chose, ne connaître les personnages qu'a travers ces moments aurait été intéressant à développer.

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Revu (pour la deuxième fois).
Toujours très bon, après ce coup-ci j'ai moins aimé le début, mais la seconde moitié est toujours excellente : La découverte de la maison, la poursuite et surtout la dernière partie composée de plans agressifs et de cris sont des chefs-d'œuvre de l'angoisse.
Le film glauque par excellence, utilisant un réalisme crade plutôt que des scènes choc dégoulinant de sang.

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Malgré un effort pour aller vers plus d'originalité, un peu moins bien que le premier, qui était étonnamment touchant.

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Je ne l'avais encore jamais vu et pourtant la nostalgie a frappé fort, faisant sortir toutes mes larmes.
Et au-delà de la nostalgie ? Bah c'est juste bien.
En vrac : Un méchant très banal, des personnages secondaires comiques plus soulants que drôles (déjà un problème des précédents, mais bizarrement à chaque opus ils décident de leur donner plus de temps d'écran), mais des personnages principaux toujours aussi attachants et une animation toujours meilleure (mention spéciale au sable).
Au final j'en suis satisfait, j'ai eu ma dose d'épique et la conclusion est satisfaisante.

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Film d'une grande élégance, à la fois par ses couleurs, son histoire et son économie d'action.
Je m'attendais à un rythme lent, mais au final bien qu'il ne se passe pas grand chose c'est fluide. Le côté drame et celui angoisse sont tous les deux bien gérés.

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(voir ma critique)

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C'est bien, Polanski arrive bien à utiliser l'espace restreint de l'appartement pour nous angoisser. Mais j'avoue être un peu déçu, en même temps j'avais de grosses attentes.
Déjà, le mystère est dévoilé dès qu'il est mis en place : Aucune personne ne va croire que Rosemary a juste fait un vilain cauchemar… (bon après je ne suis pas le mieux placé pour dire ça vu que je m'étais fait spoiler).
Ensuite, je trouve dommage que le début ait de bonnes séquences d'hallucinations (même avant qu'il se passe des trucs très suspects) pour que la suite du film abandonne complètement cet aspect.

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Très plaisant ! L'amour et l'enthousiasme de Joe Dante pour les films de monstres des années 50 sont communicatifs. C'est une bonne comédie, mais il y a peut-être trop de sous-intrigues, et les romances sont peu inspirées, dommage.
Pas grand chose à dire dessus, de toute façon entre le fait que c'est un film sur les films de monstres et leurs fans (qu'il représente avec amour) et la présence de John Goodman au jeu toujours aussi délicieux je ne peux qu'aimer.

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L'idée est bonne, mais malheureusement plutôt que de la développer le film préfère enchaîner les séquences chocs, qui, résultat, à la fin ne choquent plus vraiment.
J'espérait beaucoup du crade mais c'est pas très réussi non plus : Quelques scènes dont l'introduction et les utilisations du vomi sont très efficaces, mais de façon générale c'est une saleté trop standardisée et pas assez palpable.

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Les meurtres sont très bien fichus !
Malheureusement, c'est le seul élément réussi du film. Le scénar et son twist auraient pu marcher mais pour ça il aurait fallu installer un suspense autour de qui est le coupable, or on voit rapidement qu'il est impossible que ce soit l'un des moniteurs.
Bon au moins il y a quand même un rythme et un légère tension, bien que mal gérée, j'ai pas passé un mauvais moment non plus.
Quand même curieux de voir les suites, elles ont l'air plus fun et barrées.

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Quel drôle de machin ! Mais il se trouve que j'aime mes films d'actions débridés et conscient de l'être, j'aime les œuvres qui, malgré un sérieux de surface, frôlent voire dépassent les barrières du ridicule tout en faisant un clin d'œil complice au spectateur.
Comment pourrais-je détester un film aussi généreux ? Il y a tout : Des arts martiaux, des courses-poursuites, des monstres, de la magie, des costumes et des décors aussi barrés que le scénario, et surtout… KURT RUSELL ! Qui fait d'ailleurs aussi bien le dur à cuire boulet que le dur à cuire badass !

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Je pourrais me plaindre des personnages aussi bien écrit que dans n'importe quel navet de requins/crocodiles ou des personnages protégés des morsures de crocos par le pouvoir du scénarium, mais ce qui m'a posé le plus problème c'est les effets spéciaux : Ils sont bien faits, oui, mais le film a un rendu très numérique qui empêche mon immersion. Les crocos ne font jamais réel, ce qui était pourtant le cas dans Lake Placid, sorti en 1999, car ce dernier avait le mérite d'ajouter à la cgi un animatronique.
Divertissant mais banal.

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Pas grand chose à dire dessus, c'est simple et très efficace.
On y voit déjà le talent de Spielberg, par une excellente mise en scène des scènes de poursuites automobiles.

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On est sur le bon chemin !
Un film plein de créativité, à la fois scénaristiquement, avec le mélange comédie et horreur ou le cadre du bizutage, mais aussi visuellement, je pense par exemple à la scène de la peinture.
Hélas, le mélange de ces bonnes idées n'est pas au point : Grave laisse une impression de boulgi-boulga, ça part vraiment dans tout les sens. Il y a des scènes qui me tordent le cerveau concernant leur but (celle avec les camionneurs par exemple), certaines qui font peu sens et d'autres qui sombrent dans le ridicule.

Annotation :

Simple mais d'un réalisation parfaite !
Malheureusement je m'était fait salement spoilé, mais heureusement un des jumpscares a quand même réussi à m'avoir !

Annotation :

La battle redoutable de qui jouera le plus faux entre Romain Duris et Vincent Cassel, ici l'inspecteur le moins crédible de tous les temps, justifie la présence du film sur Nanarland. Le scénar a un côté nanar aussi, par le fait qu'il soit dévoilé dans les dernières minutes sans que les personnages principaux n'aient rien trouvé.

Annotation :

Revu en même temps que la série. Un bon épisode de Cowboy Bebop mais pas un des meilleurs.
J'ai enfin compris pourquoi il se situe entre l'épisode 22 et le 23 : On peut voir brièvement en arrière plan le cowboy devenu samouraï du 22 lors de la parade d'Halloween, et il y a l'émission Big Shot qui s'arrête au 23.

Annotation :

J'en sors partagé : L'analyse du personnage-titre, par ailleurs particulièrement bien joué, est intéressante et originale, mais j'ai passé un moment peu agréable, entre les innombrables scènes de masturbation et le ton complètement dépressif. Les films froidement réalistes, c'est pas mon truc.
Aussi, pas sûr de la pertinence de montrer la scène de meurtre de façon frontale et ultra-gore : Choisir la boucherie plutôt que le hors-champ m'a plutôt sorti du film, j'étais partagé entre "Quelle horreur" et "Bons effets spéciaux".