Cover 2022: On va jouer à des jeux !

2022: On va jouer à des jeux !

... ou du moins on va essayer.
Les jeux sont de plus en plus longs et j'ai de moins en moins de temps, faites le calcul, ce n'est pas bon signe. 2021 fut l'année où j'ai fini le moins de jeu depuis que je les comptabilise sur SensCritique. Mais allez, j'ai un bon pressentiment pour cette ...

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Liste de

31 jeux vidéo

créee il y a environ 2 ans · modifiée il y a environ 1 an

Inscryption
7.9
1.

Inscryption (2021)

Sortie : 19 octobre 2021. Roguelike/Roguelite, Jeu de cartes

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 9/10.

Annotation :

Premier run.
Mon gros coup de cœur de 2021, il en fallait bien un, enfin ! Inscryption est un jeu qui m'a happé et que j'ai fini en seulement quelques jours, durant mes vacances, en ne faisant que cela de mes nuits. Et c'était incroyable, je ne regrette rien.
L'atmosphère est brillante, il y a un tel travail sur les ambiances, sur le sound design et les musiques, qu'on est directement dans un contexte qui nous agrippe et ne nous lâche jamais. L'histoire est vraiment très bien construite, nous dévoile ses cartes progressivement en réussissant constamment à nous surprendre, à nous emmener dans des directions inattendues qui auront de grandes répercussions sur le gameplay et réussiront à nous éblouir et nous retourner le cerveau. Un vrai tour de force. Il est difficile de parler des forces d'Inscryption sans spoiler ses meilleures surprises. Je dirais simplement que c'est un jeu qui, sans changer fondamentalement son game design, arrive à se renouveler pour multiplier les essais de design tout en questionnant intrinsèquement la manière dont on crée des jeux vidéo. C'est un peu flou, n'est-ce pas ? Disons simplement que le créateur aime expérimenter et, qu'à travers ses propositions, il y a une seconde lecture sur le game design en général, dans la création de jeu vidéo. Mais même sans cette deuxième lecture, c'est un jeu incroyablement surprenant, passionnant à jouer, qui est peut-être un tout petit peu trop long parfois mais qui réserve d'excellentes parties. Et quand il est temps de dire au revoir à ce titre, ça ne nous laisse pas impassible.
Commencé le 31 décembre, terminé le 3 janvier.

Kena: Bridge of Spirits
7.2
2.

Kena: Bridge of Spirits (2021)

Sortie : 21 septembre 2021. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5, PlayStation 4, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Une vraie belle surprise que ce Kena, jeu bien plus original et intéressant qu'il n'y parait aux premiers abords. Bien qu'il soit évidemment relativement simpliste dans sa structure, il profite d'un level design malicieux qui invite à l'exploration et aux petites énigmes environnementales qui fonctionnent bien. Explorer ces niveaux dans l'ambiance onirique et poétique du titre m'a fait le plus grand bien et a su me détendre et m'apaiser, ce qui est toujours un grand plus. Au delà de ça, le jeu a des mécaniques de combat et des idées d'affrontements plutôt inventives qui se renouvèlent étonnement très bien tout au long de l'aventure, pour notre plus grand plaisir. Ce sont des combats qui tiennent en haleine mais dont le seul véritable défaut est de ne pas être très bien équilibrés. Le mode "normal" a trop souvent des allures de mode "difficile" tandis que le mode "facile" est beaucoup trop facile. Dommage. Il y a en outre quelques imprécisions notamment dans le système de contre qui montrent bien qu'on a encore affaire à un studio balbutiant mais plein de promesses pour la suite. L'un dans l'autre, ça en fait une expérience mémorable malgré un scénario pas bien stimulant, largement compensé par le magnifique univers qui nous est donné d'explorer et les musiques qui l'accompagnent.
Commencé le 11 décembre, terminé le 8 janvier.

Monument Valley 2
7.5
3.

Monument Valley 2 (2017)

Sortie : 6 juin 2017 (France). Aventure, Réflexion

Jeu sur iPhone, iPad, Android

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Une note qui donne vraiment l'impression de cracher dans la soupe, tant la beauté artistique et architecturale continue de frapper le joueur en pleine poire. Comme son ainé, Monument Valley 2 est une claque visuelle à bien des égards. En termes de design, il reste également un puzzle game très inventif et plaisant à compléter. Alors pourquoi cette note assez faible ?
Parce que, déjà dans le premier, je jugeais qu'après la claque artistique on se trouvait assez vite en terrain connu, il ne cherchait jamais à aller plus loin que ce qu'il faisait déjà dans ses premiers tableaux. Une suite était pour moi l'opportunité d'aller plus loin, de renouveler l'expérience, de tenter de nouvelles choses... Et malheureusement Monument Valley 2 ne le fait jamais vraiment. Malgré l'idée d'incarner parfois deux personnages en même temps, les tableaux ne mettent rarement cette fonctionnalité en avant et la font au contraire très vite disparaître avant d'avoir pu offrir quoi que ce soit d'à peu près stimulant. De même, le jeu est extrêmement court et à aucun moment il ne donne le sentiment de proposer quelque chose que le premier ne faisait pas déjà. Même s'il reste plaisant à compléter, ce nouvel épisode ressemble cruellement à une extension d'1h30 (heureusement, il n'est pas très cher).
Commencé le 31 décembre, terminé le 10 janvier.

Resident Evil Zero
6.8
4.

Resident Evil Zero (2002)

Biohazard 0

Sortie : 6 mars 2003 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur GameCube, Wii

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
RE0 est un opus vraiment particulier. C'est le dernier "Resident Evil classique" de la franchise et il termine cet arc en tentant de bousculer la formule : deux personnages jouables aux capacités différentes, la possibilité de switcher de l'un à l'autre à n'importe quel moment, la disparition des coffres et la possibilité de poser des objets où on le veut... Autant d'innovation qui changent vraiment la rythmique du jeu et font vraiment progresser la saga en donnant le sentiment de jouer à quelque chose de vraiment différent.
Dommage, cette ambition ne se retrouve pas dans les décors qui sont des copiers/collers de tout ce qu'on a déjà vu dans la franchise, ni dans le scénario qui est soit complètement perché soit ne raconte rien d'intéressant et est infiniment décevant pour un préquel au premier épisode.
Difficile néanmoins de vraiment lui en vouloir, c'est un épisode très intéressant qui apporte son lot de frayeur, une belle manière de dire adieu à cette formule de Resident Evil.
Commencé le 9 janvier, terminé le 30 janvier.

The Legend of Zelda: A Link to the Past
8.5
5.

The Legend of Zelda: A Link to the Past (1991)

Zelda no Densetsu: Kamigami no Triforce

Sortie : 24 septembre 1992 (France). Action-Aventure

Jeu sur Super Nintendo, Game Boy Advance

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Ce troisième épisode de la saga Zelda est indéniablement un excellent jeu. De loin le meilleur des trois premiers, il saisit vraiment tout ce qui faisait la force de la formule des précédents et se débarrasse de tout ce qui ne marchait pas. Un excellent jeu qui surprend par son level design inventif qui se renouvèle bien, ses énigmes dans son monde ouvert qui sont retorses mais pas trop et encouragent vraiment à partir à l'exploration et à parler à tout le monde, et même par sa narration qui est vraiment surprenante pour un jeu de 1991. Il y a de très bonnes idées de narration par l'environnement. C'est un jeu qui sait être passionnant, nous donner envie de ne jamais lâcher la manette pour compléter un donjon jusqu'au bout, ou pour être sûr d'avoir trouvé le donjon suivant. Et il bénéficie également de graphismes léchés et d'une bande originale vraiment onirique (bien qu'évidemment répétitive, un fardeau que partagent tous les jeux de cette époque). Pourtant, même si je me suis beaucoup amusé, je n'ai pas vraiment eu ce "petit truc en plus" qui en ferait un véritable coup de cœur. Même ma recommandation dans ma note tient plutôt du respect que j'éprouve pour ce que ce jeu a accompli en son temps, ce devait être phénoménal, mais n'est pas pleinement mon ressenti. Difficile de décrire ce qui m'a manqué. Peut-être un peu d'émotion. Peut-être un peu plus de surprise dans l'open world, ou de rencontres marquantes ? Rien que je ne puisse vraiment lui reprocher, il s'agit vraiment d'un pur ressenti. Mais c'était un très bon jeu qui m'a vraiment donné envie de jouer à la suite de la franchise.
Commencé le 10 janvier, terminé le 26 février.

Uncharted: Drake's Fortune
6.8
6.

Uncharted: Drake's Fortune (2007)

Sortie : 5 décembre 2007 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sixième run.
Joué sur PS3 dans les conditions de l'époque. Mon rapport avec le premier Uncharted est avant tout rempli de nostalgie. C'est fou ce que ces jeux du début de la PS3 me procurent aujourd'hui. Evidemment bardé de défauts, Uncharted a également beaucoup de charme. Les environnements sont sublimes pour l'époque, il y a grand soin dans les détails, les éclairages sont fabuleux, même si la mouture PS3 est tout de même marquée par un tearing assez sale de nos jours. Le scénario est simpliste et transpire le pulp mais, à chaque fois que j'y rejoue, je ne peux m'empêcher d'être vraiment enthousiaste. Les personnages sont attachants, les dialogues sont très réussis, on croit vraiment à leur relation et c'est de toute façon ça, la grande force de la franchise. Pour le reste, c'est un cover-shooter assez sommaire mais pas trop mal foutu. Sur PS3, j'ai trouvé certaines armes imprécises et évidemment la difficulté de certaines séquences reste redoutables et le cover-shooter n'est honnêtement pas le genre qui a le mieux vieilli, d'autant qu'on ne va pas se cacher que les arènes sont globalement sympa sans plus, à quelques exceptions près. Mais c'est un jeu qui se fait vite, avec une vraie identité qui se ressent par les décors, les personnages et les musiques. Le découvrir de nos jours ne sera probablement pas le plus fun, même si les quelques surprises du jeu doivent encore fonctionner, mais y rejouer avec un œil nostalgique fait encore plaisir.
Commencé le 9 mars, terminé le 13 mars.

Haven
6.1
7.

Haven (2020)

Sortie : 3 décembre 2020. RPG

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
En solo, Haven est probablement très rébarbatif mais si on y joue en coop, et d'autant plus si c'est en couple, l'intérêt est grandement décuplé. Je n'ai probablement jamais vu des dialogues aussi sincères et touchants dans un jeu. Haven parle du quotidien de la vie de couple, de tous ces petits moments qui la rendent si précieuse, tous ses instants de complicité, de jeu, et toute cette routine où l'on prépare nos repas, on boit, on prépare nos affaires, et accessoirement on tente d'échapper à la dictature. Mais ça c'est un autre sujet encore. La douceur et la justesse des dialogues font qu'on s'attache grandement à Yu et Kay, qu'on s'identifie à eux, qu'on croit à leur parcours. Au milieu de tout ça, la boucle de gameplay est certes assez répétitive mais se prête bien à des sessions de jeux éparses, on y revient avec plaisir et on en sort apaisé et ému. Le scénario de SF dystopique est classique mais se laisse suivre, c'est davantage une trame de fond que le véritable intérêt, il fonctionne bien en tant que tel. La bande son est sublime, les décors fabuleux. Seuls quelques problèmes de caméras et de collision en coop viennent mettre une ombre au tableau. C'était vraiment un beau moment et dire au revoir à nos deux personnages, avec lesquels nous avons joué pendant plusieurs mois, a été vraiment émouvant.
Commencé le 21 mars 2021, terminé le 20 mars 2022.

Horizon: Forbidden West
7
8.

Horizon: Forbidden West (2022)

Sortie : 18 février 2022. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Horizon 2 est bien plus prenant que le premier, qui peinait grandement à démarrer. Sa réalisation est également bien plus sophistiquée avec un soin immense apporté aux personnages, à leur modélisation, au jeu des acteurs, avec un soin inouï dans ce type de production à monde ouvert. Forcément, ça nous met dedans. Les quêtes, tant principales que secondaires, sont également toutes plus intéressantes. J'apprécie également que, même si le jeu fourmille d'activité, celles-ci soient toutes en nombre relativement réduit : 9 énigmes environnementales, 5 creusets, 6 longs cous, etc. Seuls les camps sont en surnombre mais, comme dans tous ces jeux "à la carte", on peut passer à côté et ne faire que ce qui nous intéresse. Pas besoin de viser le 100% dans ces jeux qui sont pensés pour que chaque joueur fasse environ "50-60%".
Pour autant, et même si le gameplay est toujours aussi chouette, je regrette que le jeu soit si proche du 1er, tant dans ses décors que dans ses mécaniques. 5 ans après le 1, ça manque forcément d'un effet "wahou". Aussi, le scénario manque un peu d'intensité et de séquences marquantes. Et surtout, il manque de cohérence scientifique alors que c'était vraiment le point fort du premier. Difficile de ne pas être dubitatif à la toute fin.
Commencé le 27 février, terminé le 9 avril.

It Takes Two
8.2
9.

It Takes Two (2021)

Sortie : 26 mars 2021. Plateforme, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Franchement, It Takes Two est tellement bien que ça m'énerve d'autant plus qu'il y ait ces quelques petites choses qui m'empêchent de mettre 9. C'est un titre super entraînant, une merveille de design entièrement pensé pour la coop, où les niveaux s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Toutes les 15 minutes il y a une nouvelle idée de design et des niveaux diablement bien conçus pour mettre celles-ci en avant. Sur 12 heures, je n'ai jamais vu un jeu aussi peu se répéter, nous impressionner aussi régulièrement, nous mettre des petites étoiles dans les yeux face à de sacrés bonnes idées. Il y a bien quelques passages un peu moins réussis mais ils ne pèsent pas lourd face à l'ensemble et, surtout, ils sont très courts et le jeu nous fait tout de suite enchaîner vers quelque chose de bien plus stimulant qui nous fait vite oublier la petite sortie de piste. C'est une grande réussite, sublimé par une direction artistique franchement chouette, qui se renouvèle grandement elle aussi, et qui possède des tableaux époustouflants, mais aussi par une OST qui a vraiment de belles mélodies à nous offrir et quelques niveaux qui les mettent vraiment en avant.
Dommage, donc, que le scénario soit aussi problématique. Les parents sont détestables, commettent les pires exactions, nous font passer par des séquences d'une cruauté pas loin d'être traumatisante, et aucune de leurs actions ne sera questionné par le jeu. Il y a clairement eu un passage, celui de l'éléphant, qui est un gros point de rupture avec les personnages, au point qu'on a dû faire une petite pause pour oublier ce qui s'était passé. De manière générale, ça va avec le fait que le jeu peine à trouver son ton. Entre humour lourdingue mais parfois drôle, histoire qui se veut familiale et émouvante mais aussi cette espèce de violence sous-jacente qui n'est jamais questionnée, c'est bizarre. Il a fallu que je fasse la paix avec les points qui m'ont dérangé. Heureusement, je retiens aujourd'hui un super jeu.
Commencé le 24 mars, terminé le 13 avril.

Riders Republic
6.4
10.

Riders Republic (2021)

Sortie : 28 octobre 2021. Sport, Snowboard, Ski

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, Streaming

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
En tant qu'adorateur de STEEP, le précédent jeu du studio et une petite révolution dans le milieu du "jeu de glisse", j'attendais Riders Republic avec une certaine ferveur. J'y ai d'abord trouvé tout ce que j'attendais : le retour de sensation folle en dévalant les pentes des plus beaux sommets du monde, ce sentiment de communier à la fois avec la nature et avec les sensations fortes. La grande nouveauté du titre, ses vélos, sont d'ailleurs une grande réussite. La sensation de vitesse est dingue, les tracés escarpés en montagne sont techniques et réjouissants, la vue à la première personne donne vraiment l'impression d'être un sportif professionnel qui est en train de risquer sa vie. Tout cela dans un jeu rempli d'épreuves, avec des défis sympas comme tout qui nous poussent à faire mieux ("termine premier sans freiner"), et dans des décors très réussis, le jeu étant d'ailleurs plutôt joli et fluide à 60 fps (sur ps5). J'ajoute à cela que l'ambiance "fofolle" du jeu me plaît moins que celle "respect de la montagne" de Steep, mais qu'elle ne m'a pas empêché d'apprécier le jeu.
Mais alors, qu'est-ce qui ne va pas ? En deux mots, la progression. La progression de Steep se faisant par l'exploration et par le fait de débloquer de nouveaux sommets (des alpes) en grimpant de niveaux. Ainsi, plus on explorait et plus on avançait dans le jeu, plus on découvrait des sommets différents qui changeaient la donne. Dans Riders, on a accès à toute la map dès le début. La progression se construit par discipline, comme dans The Crew 2: ainsi, en faisant du vélo on va débloquer des épreuves de vélo, en faisant de la wingsuit des épreuves de wingsuit, etc. C'est classique mais surtout, ça ne nous incite pas à tester de nouvelles choses. On va rester dans ce qu'on aime faire, jusqu'à ce qu'on s'en lasse, car il n'y a aucun intérêt à faire autre chose ni même à progresser, tout simplement, dans ce jeu ! On gagne du fric, mais pour quoi faire ? On nous offre des véhicules et équipement à la fin de chaque épreuve, on ne rien acheter d'intéressant dans la boutique, sauf dans celle "hebdomadaire" où tout est super cher, qui est sans s'en cacher le lieu des microtransactions.
En bref, progresser ne sert à rien, et ainsi le jeu s'essouffle de lui-même et on n'a plus d'intérêt à le lancer. Un bien triste constat.
Commencé le 14 février, arrêté d'y jouer le 13 avril.

Resident Evil: Dead Aim
5.5
11.

Resident Evil: Dead Aim (2003)

Gun Survivor 4: Biohazard - Heroes Never Die

Sortie : 17 juillet 2003 (France). Action, Jeu de tir

Jeu sur PlayStation 2

Gaëtan Boulanger a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Dead Aim est un épisode mineur de la saga Resident Evil mais il n'est pas inintéressant pour autant. Son mix entre "survival horror à la troisième personne" et "tir à la première personne" est original et fonctionne plutôt bien. De même, la caméra placée derrière le personnage semble anticiper ce que sera Resident Evil 4 l'année suivante. Et puis j'aime vraiment bien le fait d'être dans un bateau ! L'ambiance y est plutôt réussite.
Le principal soucis, c'est que la deuxième moitié présente des environnements bien moins intéressants et que l'ambiance y est moins palpable, ce qui fait que mon intérêt a été décroissant. De même, l'histoire nage constamment en plein ridicule. Malgré un pitch de base plutôt basique, le jeu cherche toutes les situations possibles pour virer au nanar avec de très mauvais personnages. Mention spéciale au méchant qui... change de genre pour devenir un zombie mutant ultra sexy, au contact du virus? Normalement, j'aime bien quand on présente des personnages connotés LGBT mais là c'est tellement cliché que c'est avant tout cringe, ça parait déplacé.
En termes de gameplay, c'est rigide mais pas trop mal, certains boss sont assez originaux et la gestion des munitions, qu'on ne peut pas transporter en grand nombre, ajoute une tension permanente.
Globalement, c'est un jeu très moyen mais pas mauvais. Le fait que ses niveaux ne soient pas très intéressant à explorer, que ce soit assez dirigiste et très court, fait que c'est un jeu qui n'a à la fois pas le temps de se développer mais pas non plus le temps d'être ennuyant. On était quand même en droit d'en attendre mieux, mais ça reste une proposition intéressante pour la saga.
Commencé le 18 avril, terminé le 19 avril.

Resident Evil: Survivor 2 - Code: Veronica
3.2
12.

Resident Evil: Survivor 2 - Code: Veronica (2002)

Gun Survivor 2: Biohazard - Code: Veronica

Sortie : 7 février 2002 (France). Jeu de tir

Jeu sur PlayStation 2, Arcade

Gaëtan Boulanger a mis 3/10.

Annotation :

Premier run.
Survivor 2 a la réputation d'être le pire jeu de la série Resident Evil. C'est probablement vrai. C'est un jeu de tir, avant tout pensé pour les bornes arcade, dans lequel on parcourt des niveaux très très courts pour récupérer une clé, ouvrir la porte du boss, le combattre et passer à la zone suivante. Puisque c'est un jeu de tir, pensé pour être joué avec un lightgun, c'est donc bardé d'ennemis. C'est même rempli à ras bord. Visuellement, c'est inintelligible, on ne comprend rien, c'est le bordel à l'écran, ça part dans tous les sens. C'est aussi mauvais en terme de gameplay. Rigide à en crever, avec un mapping de touche ignoble pour ce qui est censé s'approcher d'un FPS, je ne comprends pas comment on a pu atteindre ce résultat.
Pour autant, c'est loin d'être le pire jeu auquel j'ai joué. En fait, passé le choc initial et les premiers niveaux qui font bien soupirer, on peut finir par se prendre au jeu et le voir comme un gros défouloir stupide, bardé de bugs, fini à l'arrache, mais un défouloir quand même. Je ne peux pas dire que je me sois ennuyé dans les 40 mins qui composent l'aventure (oui, 40 mins).
Pour autant, ce n'est jamais bon. Vraiment, j'insiste sur le côté ignoble des contrôles, surtout que les niveaux sont copiés collés de Code Veronica, qui n'a pas du tout été pensé pour accueillir un FPS. Tout est trop concentré, la caméra fait n'importe quoi, tout est trop resserré, c'est assez fatiguant et il y a trop de temps de chargement.
D'un côté, heureusement qu'il n'y a que 4 niveaux + 1 boss, et que ce n'est pas si difficile si on ne joue pas dans des modes de difficulté trop élevés, au moins ça a le mérite de se finir avant de trop nous saouler, on peut parfois un tant soit peu apprécier son côté défouloir.
Par contre, si vous voulez être saoulés, il y a le mode donjon: des niveaux interminables aux couloirs qui se répètent. C'est l'ennui permanent, j'y ai joué 20 mins et je me suis effondré de sommeil.
Fait le 20 avril.

Road 96
7
13.

Road 96 (2021)

Sortie : 16 août 2021. Aventure

Jeu sur PC, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Road 96 est un jeu vraiment charmant. Plus le temps passe et plus j'y repense avec affection. C'est un jeu narratif très original et très ambitieux. Prenant encore une fois le parti de traiter des sujets importants et impactants, le studio de Yoan Fanise (réalisateur de Soldats Inconnus) nous parle ici de la dictature, des violences policières et de la propagande. Alors que l'on tente de fuir ce pays, on assistera alors à des scènes parfois très dures... mais aussi à des scènes beaucoup plus légères, et c'est pour moi le plis gros point fort de ce titre. Dans Road 96, on passe du rire aux larmes, de séquences très sombres et sérieuses à de bons gros délires un peu parodiques. Il joue sur différents tableaux et cette pluralité de tonalité est pour moi sa plus grande force car l'ensemble reste étonnamment cohérent et confère au jeu une ambiance unique. Ensuite, l'approche "rogue-like" de ce titre est vraiment osée, c'est une vraie prise de risque. Dans l'ensemble, ça marche plutôt bien, chaque joueur vit une aventure un peu différente et ne verra pas toutes les scènes, et cela va de pair avec cette idée de voyager vers l'inconnu. Si le jeu avait été linéaire, cela aurait peut être nuit à notre immersion, mais ici on se demande toujours ce qui nous attend ensuite et c'est assez bien fichu. Les chapitres sont tous réussis, surprenants au niveau du gameplay, étonnement variés et toujours intéressants scénaristiquement. Une vraie réussite à ce niveau. Cependant, par manque de chance, il peut arriver que certaines scènes n'aient aucun sens. Par exemple, la dernière scène que j'ai eu avec un personnage allait en totale contradiction avec tout ce que j'avais vécu avec elle au cours de mon aventure. De la même manière, un personnage peut aussi continuer sa quête personnelle après qu'elle ait été résolue dans un précédent run. La fin également n'est pas vraiment satisfaisante, sans être foncièrement mauvaise. Il y a des choses à redire mais, globalement, c'est un jeu très créatif, plutôt osé dans ses thèmes que dans son exécution, et qui est encore plus marquant grâce à son OST et sa direction artistique.
Commencé le 21 avril, terminé le 28 avril.

Uncharted 2: Among Thieves
7.9
14.

Uncharted 2: Among Thieves (2009)

Sortie : 14 octobre 2009 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Cinquième run.
Joué sur PS3 dans les conditions d'origine. Même si je l'ai peut-être un tout petit moins apprécié que la dernière fois que je l'ai fait, je ne souhaite en aucun cas changer ma note car je trouve que ça reste un très grand jeu. Pour son époque, surtout, car sa manière de s'approprier le genre très basique du cover-shooter pour le transformer en une aventure hollywoodienne follement rythmée tient de la prouesse. À partir du Népal et jusqu'à la fin, le jeu assure un tempo redoutable, varie grandement ses décors et trouve de nombreuse manière de casser la routine du joueur en le surprenant régulièrement. Quand on ne l'a jamais fait, c'est difficile de s'attendre à tout ce qu'il va nous mettre dans les dents. Et même quand on le connait, en le refaisant on se surprend à avoir oublié à quel point certaines séquences étaient impressionnantes. En 2022, pouvoir encore avoir le souffle coupé devant des séquences d'un jeu de 2009, je pense que ça témoigne du séisme que ce jeu a procuré à sa sortie.
Oui, il y a des défauts. Les cover-shooters n'ont pas forcément très bien vieillis et on peut se lasser de retrouver les mêmes types d'ennemis, de plus en plus difficile à faire tomber, toujours plus nombreux. Les arènes sont très bien conçues mais on y retrouve les multiples vagues d'ennemis, qui surgissent d'endroits inattendues, ce qui va changer la donne autour du combat... mais se transforme souvent inévitablement en die & retry. Ce n'est pas ce qui m'amuse le plus de nos jours. Heureusement, j'aime beaucoup le gameplay et puisque les arènes sont vraiment bien foutues, on apprécie le fait de les exploiter au maximum pour se sortir de situation délicate. De la même manière, toutes les séquences d'escalade sont bien plus intéressantes que le 1er. Enfin, je trouve toujours l'histoire aussi captivante, grâce aux relations entre les personnages qui fonctionnent à merveille et grâce à l'intensité croissante des événements. J'adore la musique et la direction artistique. En bref, en jouant à Uncharted 2, je replonge tout de suite dans un classique. Je passe facilement outre les défauts pour me concentrer sur la force de la proposition.
Commencé le 30 avril, terminé le 8 mai.

Uncharted 3 : L'Illusion de Drake
7.4
15.

Uncharted 3 : L'Illusion de Drake (2011)

Uncharted 3: Drake's Deception

Sortie : 2 novembre 2011 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Troisième run.
Joué sur PS3 dans les conditions d'origine. De nos jours, je connais bien les défauts de Uncharted 3, les retrouver ne procure donc plus la déception qu'ils pouvaient occasionner la première fois. Des trois premiers, il reste celui qui a la proposition la plus bancale: il cherche à allier une histoire intimiste d'un héros qui perd progressivement le soutien de ses amis, avec une aventure qui enchaîne les séquences les plus over-the-top, qui doit faire encore mieux que U2 en terme de blockbuster. Et c'est vrai qu'il le fait. Grand dieu, que les séquences de U3 sont impressionnantes. Elles sont folles à jouer, folles à regarder, 10 ans plus tard je reste abasourdi qu'un studio ait pu pondre autant de séquences comme celles-ci dans un seul jeu. C'est de la folie et aucun autre studio n'y est parvenu depuis. Et même si dans le jeu il y a de nombreuses séquences un peu plus calmes, ces deux rythmes et ces deux intentions ne collent pas toujours, et ça se sent.
Mais ce n'est pas si grave. Quand je rejoue à U3, c'est moins pour ses intentions narratives que pour me reprendre une claque devant ces séquences folles et pour revivre ma vie d'explorateur dans tout un tas de décors magnifiques. Ça reste un jeu d'action/aventure unique, prisonnier du succès du 2, qui aurait sûrement été meilleur s'il avait eu un an de développement en plus, mais qui reste une expérience comme il n'en existe pas ailleurs. Le refaire occasionnellement est un grand plaisir.
Commencé le 8 mai, terminé le 22 mai.

Trek to Yomi
5.7
16.

Trek to Yomi (2022)

Sortie : 5 mai 2022. Action, Plateforme

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Je comptais initialement mettre 6, mais des mois plus tard je dois confesser que j'ai quasiment oublié que j'ai joué à ce jeu, ce qui en dit long. La recommandation vient pour féliciter le fait que c'est incroyablement beau. Chaque écran est un véritable tableau, rempli de détails qui font plaisir à la rétine, de jeux de couleurs en clair-obscur vraiment réussis. Le travail sur l'ombre et la lumière est évidemment chatoyant. Le filtre "vieux film" fait évidemment son effet et les cadrages claquent très souvent.
Mais voilà. Je n'ai clairement pas été aidé par le fait que j'y ai joué en streaming gamepass, avec une très légère latence, mais qui a grandement compliqué mes combats. J'ai donc fait la majorité des combats en facile et j'en ai chié. Mais ce n'est pas tant la difficulté le problème que l'immense répétitivité du concept. Au début du jeu, même si tous les affrontements se ressemblent, on évolue vite d'un type d'ennemi à un autre. Plus tard dans le jeu, on se coltine un peu tous les mêmes et la répétitivité devient criante. C'est dommage car il ne manquait vraiment pas grand chose pour que ce défaut se fasse oublier au profit, par exemple, de la narration. Mais tout cela a bien du mal à passionner et on est finalement là que pour la balade dans de magnifiques décors. C'est déjà ça, et du coup je ne regrette pas de l'avoir fait, d'autant que c'est court.
Commencé le 29 mai, terminé le 30 mai.

Resident Evil: Outbreak
5.2
17.

Resident Evil: Outbreak (2003)

Biohazard: Outbreak

Sortie : 16 septembre 2004 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Joué à quatre, en ligne, sur une fréquence d'un niveau toutes les quelques semaines, c'était franchement cool ! On sent que c'est encore une esquisse mais il y a déjà plein de belles choses mise en place, que ce soit dans la manière dont les différents styles de jeu des personnages se répondent ou dans la manière dont les niveaux sont construits pour favoriser le fait de "se séparer pour chercher des indices", parfois parce que le jeu l'impose aux joueurs, parfois de leur propre initiative, parfois parce qu'ils ont paniqué et ont fuit dans des directions différentes. À l'époque il n'y avait pas de tchat vocal, mais grâce à la magie de Discord on a pu en avoir un, et quel bordel c'est ! Ce jeu retranscrit vraiment la panique générale dans ce genre de situation critique, les difficultés de coordinations, de communication, mais du coup c'est vraiment un beau moment d'horreur à plusieurs. C'est un peu court, certes, et le spawning illimité des zombies a tendance à fortement agacer dans certains niveaux. On a le sentiment qu'on pourrait pousser le concept plus loin et j'ai hâte de jouer au 2 pour voir s'ils ont réussi à peaufiner la formule.
Commencé le 11 mai, terminé le 20 juillet.

Papers, Please
7.4
18.

Papers, Please (2013)

Sortie : 8 août 2013. Simulation, Aventure, Réflexion

Jeu sur PC, Mac, Linux, PS Vita, iPhone, iPad, iPod, Android

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run
Presque 10 ans plus tard, je découvre Papers, Please à l'occasion de sa sortie sur mobile. C'était typiquement le genre de jeu auquel j'avais la flemme de jouer sur PC mais qui me semblait complètement approprié au format mobile.
Et que dire ? Le titre de Lucas Pope m'a immédiatement happé. C'est fou car de loin je ne voyais pas du tout en quoi ça pouvait fonctionner et au bout de quelques minutes seulement, on comprend tout le potentiel. Grand jeu de mémoire, de stratégie, d'optimisation du temps et de l'espace, de concession dans tous les sens, de débats moraux entre la prudence/l'acceptation du totalitarisme et notre morale qui nous pousse à nous rebeller. C'est fabuleux. Au cours de ma première partie, je n'allais pas assez vite, je ne gagnais pas assez d'argent et ma famille est rapidement morte des pires maladies. Rien que ça. Du coup, dans ma partie suivante, je ne réfléchissais plus par des aspects moraux, j'étais dans le plus strict respect des règles (immondes) qu'on me demandait d'appliquer, dans le but d'engranger de l'argent et protéger ma famille. Et là bizarrement il se passe quelque chose dans ta tête de joueur, tu te projettes, tu te poses beaucoup de questions. Et à travers de choses très simples, de petites mécaniques de design, on a l'impression de comprendre beaucoup de choses sur la manière dont un état totalitaire peut changer les gens.
Bref, c'est brillamment fait en plus d'être fun à jouer. Dommage ça devient répétitif sur la fin, même si l'histoire elle reste passionnante jusqu'au bout.
Commencé le 7 août, terminé le 10 août.

Zelda: The Wand of Gamelon
3.1
19.

Zelda: The Wand of Gamelon (1993)

Sortie : 1993 (France). Action-Aventure

Jeu sur CD-I

Gaëtan Boulanger a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier et second run.
Vous vous demandez sans doute ce que j'ai fumé, et vous avez sans doute raison. Oui, j'attribue la moyenne et une recommandation à ce qui est un réputé comme étant un des pires Zelda de tous les temps, et même l'un des pires jeux de tous les temps, et j'assume.
Comment ? Pourquoi ? Et bien tout simplement car j'y ai jouée via une version remasterisée par des fans qui était vraiment bien faite. L'image était plutôt jolie et, surtout, les contrôles à la manette répondaient sans aucun problème. Ça se jouait sans trop de prise de tête et de manière assez fluide, avec certes l'aide d'une soluce occasionnelle quand je ne voyais pas quoi faire pour progresser.

Mais c'était fun. Absolument nanardesque, on est d'accord, mais fun. Ce jeu donne l'impression d'avoir franchi un portail vers une autre dimension. Tout y est bizarre, étrangement glauque, tu ne sais pas s'il faut rire ou avoir peur, et oui en soi c'est honteux que ce soit un jeu de la licence "The Legend of Zelda". Mais quelle expérience hors du commun, littéralement, ça sort complètement de l'ordinaire et, pour un nanar, c'est vraiment amusant à faire. Surtout que le gameplay n'est pas mauvais et que les décors sont sympas à explorer grâce à une direction artistique pas dégueu et des musiques qui font le taff. C'est sûr que côté level design et combats, on a vu mille fois mieux, mais on ne va pas aller vers ce niveau d'analyse. Pourquoi j'ai bien aimé ? Parce que c'était complètement absurde, nanardesque, drôle à faire à cause de ça, et que c'était court. Clairement pas une expérience que je regrette.

Depuis j'y ai joué sur une vraie Philip-CDI et c'était abominable, par contre. Les contrôles de cette console sont absolument catastrophiques à cause de cette manette/télécommande pas du tout ergonomique qui répond une fois sur 2. J'ai aussi pu tester son frère maléfique, "Link: Faces of Evil", qui a l'air beaucoup beaucoup plus dur et moins agréable en terme de direction artistique, je suis content d'avoir fait Zelda à la place.
Fait le 13 août.

Elden Ring
8.9
20.

Elden Ring (2022)

Sortie : 25 février 2022. Action-Aventure, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Elden Ring m'a procuré autant de satisfaction que de déception, il m'a autant obsédé qu'il m'a lassé. J'aurais des milliers de choses à en dire mais on va tâcher de rester concis dans cette annotation.

C'était, en soi, vraiment très bien. C'est la formule des Souls, qui fonctionne à merveille, qui est jouissive et qui obsède. Tout y est peaufiné dans le gameplay, il y a plein d'ingrédients de confort qui font leur apparition et qui vont me manquer quand je repasserai sur les jeux qui sont sortis avant. Il y a même pas mal de nouveautés sympas : attaque spéciale, saut, invocation, déplacement à cheval.
Mais c'est la formule même du titre qui a eu du mal à me convaincre : l'exploration de son monde ouvert, rempli de petites choses à faire, pas toujours très intéressantes, pas toujours très utiles, qui ne donnent pas toujours des objets intéressants pour le build qu'on est en train de faire ou tout simplement qui ne donnent pas de meilleures armes que celle qu'on a d'équipé. On a souvent l'impression de faire ce qu'il y a sur notre chemin "parce qu'il faut le faire", parce qu'on a peur de manquer un truc intéressant, mais au final on rate rarement quelque chose de primordial. Elden Ring est un jeu très, très, très long dans lequel il y a beaucoup, beaucoup de redites. Redites au sein du jeu en lui-même, mais même par rapport aux jeux du studio sortis avant lui. Pour ceux qui connaissent bien ces jeux là, il y aura finalement assez peu de surprise, et on aura souvent vu la même chose en mieux ailleurs. En fait, j'attendais globalement mieux de From Software pour ce monde ouvert. Certes, on peut faire les choses dans l'ordre que l'on veut, mais c'est juste une version agrandie de Dark Souls. Les bonnes sensations qu'il m'a procuré ne sont pas nouvelles. En revanche, l'ennui, lui, était assez nouveau. Car je me suis régulièrement ennuyé en jouant à Elden Ring, au début du jeu surtout, car j'ai mis vraiment du temps à rentrer dedans et que je ne trouve pas les premières zones très réussies, mais même quand j'étais à fond dedans et que je m'amusais vraiment, il m'est souvent arrivé de trouver que c'était long et que je n'en voyais pas le bout. J'aurais préféré qu'il soit à minima 30% plus court, plus resserré, moins rempli de choses anecdotiques.
[Suite de l'avis en commentaire de mon activité]
Commencé le 26 mai, terminé le 12 septembre.

The Last of Us Part I
8.4
21.

The Last of Us Part I (2022)

Sortie : 2 septembre 2022. Action-Aventure, Infiltration, Survival horror

Jeu sur PlayStation 5, PC

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Troisième run de TLOU, premier run du remake.
La note vaut surtout pour The Last of Us, qui est toujours un jeu que j'aime beaucoup pour plein de raisons, mais elle est couplée avec la qualité fantastique de ce remake qui le sublime véritablement. Quand j'ai refait TLOU sur PS4 en 2020, la claque de 2013 n'était plus vraiment là, en grande partie car plein de petites choses me sortaient de mon expérience. Certaines de ces choses étaient visuelles car TLOU était un jeu tellement beau, tellement impressionnant en 2013, mais cette claque n'était plus là en 2020 et il y avait une distanciation qui s'était faite. En 2022, grâce au remake, la claque est de retour et on se met à nouveau à être émerveillé par ce monde, à prendre un grand plaisir à le découvrir en même temps qu'Ellie, à la redécouvrir dans une version nouvelle génération, et cet émerveillement de chaque instant joue finalement beaucoup dans l'immersion. J'aimerais dire que les graphismes importent peu, mais il n'empêche que plus c'est impressionnant et plus on sera pris dans ce monde, et dans un jeu aussi terre à terre que TLOU ça compte beaucoup.
Bref, sur PS5, c'était beau, plus agréable à jouer, et j'ai pu réapprécier ce jeu que j'aime si fort à sa juste valeur. J'en suis très content.
Commencé le 4 septembre, terminé le 18 septembre.

The Last of Us: Left Behind
7.6
22.

The Last of Us: Left Behind (2014)

Sortie : 14 février 2014. Action-Aventure, Survival horror

Extension sur PlayStation 4, PlayStation 3, PC

Gaëtan Boulanger a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Deuxième run.
Mon avis est assez identique à celui de mon premier run. C'est un dlc agréable à faire mais tout de même assez décevant. La partie la plus intéressante est celle d'Ellie et Riley mais elle correspond à un temps de jeu assez faible, au final. On aurait apprécié au moins une séquence supplémentaire entre les deux pour approfondir leur relation. A côté de ça, il y a pas mal de séquences "classiques" TLOU où on incarne Ellie à la recherche de médicaments. C'est pas mal. Pas incroyable. Le gameplay est cool donc ça fait le taff mais on est clairement sur un DLC qui ajoute simplement de nouvelles séquences de gameplay pour prolonger l'expérience.
Fait le 19 septembre.

Need for Speed Underground
6.7
23.

Need for Speed Underground (2003)

Sortie : 20 novembre 2003 (France). Course

Jeu sur PlayStation 2, PC, GameCube, Xbox, Arcade

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Je suis plutôt divisé sur Need for Speed Underground. D'un côté, j'ai trouvé que l'atmosphère nocturne avait vraiment de la gueule, surtout pour un jeu sorti en 2003 et avec une telle sensation de vitesse, et que la conduite était franchement agréable. Elle surprend d'ailleurs en étant plus technique que dans un jeu arcade traditionnel, en n'hésitant pas à punir quand on frotte contre un mur par exemple ou on n'autorisant qu'une seule utilisation de la jauge de nitro par course, sans pour autant être trop dans la simulation. De plus, le système de customisation est vraiment pas mal pour une première tentative, et j'ai bien aimé la manière dont c'est intégré dans la progression. En gros, on démarre avec une voiture moche à laquelle on n'est pas attaché et on nous force à la customiser pour continuer à progresser, ce qui fait que quand on a la possibilité de changer de voiture... on n'en a plus envie, puisqu'on a personnalité le premier véhicule et qu'on a fini par s'y attacher.
Malheureusement le jeu est plombé par d'assez gros défauts. Déjà, il est horriblement répétitif. Même si je trouve les tracés vraiment très bons, très techniques et stimulant, il y en a bien trop peu et on finit très vite (beaucoup trop vite) à boucler dans les mêmes circuits. Au point qu'on a le sentiment d'avoir vu tout le jeu au bout de 40 courses sur 110. Ensuite, le jeu est trop difficile pour rien. Qu'il soit exigeant, ce n'est pas vraiment un problème, mais certaines courses sont horriblement difficiles même en facile et je ne pense pas que c'était l'intention. Donc entre répétitivité et frustration, ça ne forme pas un très bon cocktail. Heureusement les autres qualités rattrapent un peu le tout.
Commencé le 2 octobre, terminé le 10 octobre.

Immortality
7.4
24.

Immortality (2022)

Sortie : 30 août 2022. Fiction interactive

Jeu sur PC, Mac, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Ma grosse déception de l'année 2022. J'attendais beaucoup d'Immortality, déjà parce que j'aime beaucoup son creative director, Sam Barlow, mais aussi parce que les retours sont dans l'ensemble très très positifs et vantent qu'il s'agit potentiellement du meilleur jeu de l'année.

QUE NENNI.
Du moins pour moi. Je ne comprends pas le foin autour de ce jeu, vraiment pas. Tout repose sur une enquête où on doit découvrir ce qui est arrivé à une actrice. Contrairement à Her Story ou Telling Lies (les précédents jeux de Barlow), on ne navigue pas de fichiers vidéos en fichiers vidéos en tapant des mots clés dans une barre de recherche, on le fait en cliquant sur des objets présents dans lesdites vidéos. Ces objets nous emmènent alors vers un objet similaire dans une autre vidéo. Et voilà déjà le cœur du problème.
Dans Her Story, avec la recherche par "mots", on était en contrôle. On savait ce qu'on cherchait, on savait ce qu'on voulait trouver, on était vraiment enquêteurs. Dans Immortality, on clique et ça nous emmène au hasard, sans lien logique, et on n'est pas acteur de cette recherche, on est complètement passif. Si le jeu était court, ça aurait pu me stimuler malgré tout, mais le jeu est long. Il faut sans doute entre 8 et 10h pour tout voir, et c'est horriblement long. Vu qu'il n'y a aucun effort cérébral dans l'enquête, l'ennui apparait bien vite, surtout que les extraits vidéos sont loin d'être tous passionnants.
Là est mon deuxième problème, plus subjectif : je n'ai pas aimé l'histoire. Je la trouve quelconque dans cet univers, pas très intéressante dans ses thématiques, et propices à beaucoup trop d'histoire de cul. Alors c'est drôle au début de voir des nanas à poil dans un jeu vidéo, mais ça devient vite lourd de les voir baiser tout le temps. Ca m'a davantage gonflé que captivé, et au bout d'une heure de jeux je m'endormais littéralement en jouant, à chaque fois. Certes il y a quelques révélations cools, mais ce ne sont que quelques éclairs au milieu de la nuit noire.
Pourquoi je ne mets pas moins ? Bonne question, surtout que j'en ai envie. C'est pour féliciter les acteurs, tous brillants, la mise en scène et le travail de reconstitution des différentes époques. La déclaration d'amour au cinéma et son évolution est vivace et est le plus gros point fort du jeu.
Commencé le 28 septembre, terminé le 19 octobre.

The Secret of Monkey Island
8.3
25.

The Secret of Monkey Island (1990)

Sortie : 15 octobre 1990 (France). Aventure, Point’n’click

Jeu sur DOS, Amiga, Atari ST, Mac, Commodore CDTV, FM Towns, Mega-CD, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Un vrai petit coup de cœur ce Monkey Island ! Beaucoup plus drôle que je ne l'imaginais et beaucoup moins pénible dans ses énigmes que je ne le craignais, ce sont de belles surprises qui ont égayé la découverte de ce grand classique. J'y ai joué dans une chouette version qui reprend la patte artistique du jeu original et les voix du remake de 2009, un peu le meilleur des deux mondes. J'ai trouvé le jeu très beau visuellement, très inventif dans son humour et plein de jolies trouvailles, utilisant souvent le quatrième mur pour rire de son design ou du design de ses concurrents. Même si c'est avant tout de l'absurde, il est très fin dans cette absurdité et ça me parle particulièrement. Quant aux énigmes, dans l'ensemble je les trouve abordables et pas trop tordues, à part celles sur la fameuse Monkey Island qui enchaîne plusieurs énigmes complexes et pas très bien amenées.
Cela va de pair avec un sentiment général : le jeu est excellent mais, une fois arrivé à Monkey Island, c'est un peu moins prenant et le voyage qui nous était promis n'est plus trop là. Mais même si c'est un peu moins bon sur la fin, ça reste un super jeu que je recommande chaudement.
Commencé le 21 octobre, terminé le 29 octobre.

Need for Speed Underground 2
7
26.

Need for Speed Underground 2 (2004)

Sortie : 18 novembre 2004 (France). Course

Jeu sur PlayStation 2, PC, GameCube, Xbox

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Plutôt sympa ce NFS Underground 2, avec une très jolie map qui contient encore des panoramas impressionnants de nos jours, et une grande panoplie de circuits et véhicules qui le protège de la répétitivité qui avait tant nuit au premier opus. Ici, le plus gros défaut sont ces aller/retours dans la ville, bien trop nombreux et pas toujours très intéressants, même si celle-ci est en soi agréable à parcourir. La progression est simple mais efficace, on débloque petit à petit de nouveaux quartiers, mais la déception pointe son nez quand on découvre à quel point les dernières zones sont petites et finalement assez peu utilisées dans les courses.
Heureusement, les sensations de vitesse, le feeling général, l'OST, la diversité des décors et des épreuves relèvent le niveau et rendent le jeu amusant à découvrir de nos jours.
Commencé le 10 octobre, arrêté d'y jouer le 4 novembre.

A Plague Tale: Requiem
7.2
27.

A Plague Tale: Requiem (2022)

Sortie : 18 octobre 2022. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, Xbox Series X/S, PlayStation 5, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
A Plague Tale: Requiem est plein de défauts mais n'en reste pas moins un coup de cœur. J'ai été pris par cette histoire de fuite en avant, par les nombreux personnages secondaires charismatiques rencontrés en chemin, par la pluralité des décors visités et par le jusqu'auboutisme du récit. C'est un jeu qui pousse ses personnages dans leurs derniers retranchements. Amicia porte littéralement tout le jeu sur ses épaules, dans ses crises de rage et de désespoir, elle nous accompagne d'un bout à l'autre et, si on est suffisamment pris dans cette tornade émotionnelle, on peut oublier les défauts qui gravitent autour. C'est une histoire forte, poignante, qui n'hésite pas à porter ses thématiques jusqu'au bout en nous offrant un climax final inoubliable, pour le coup très bien mis en scène manette en main (c'est pas souvent dans ce jeu). J'ai vraiment été bien plus porté que par le premier jeu.

Dans les défauts, évidemment, un gameplay rigide, pas toujours très bien foutu et des séquences d'infiltration pas toujours satisfaisantes. Comme le premier quoi, mais avec des séquences de combats très répétitives et frustrantes, qui ne sont pas très crédibles ni fun à jouer. Le plus gros défaut du jeu. Heureusement, c'est compensé par une plus grande variété dans les gimmicks qui nous sont proposés dans les séquences d'exploration/énigme/infiltration. Alors que le jeu est long et qu'il ne repose pas sur beaucoup de mécaniques, la présence de différents personnages à nos côtés permet de varier suffisamment le gameplay pour ne pas s'ennuyer. Evidemment, la direction artistique complètement folle et la splendide OST d'Olivier Derivière permettent encore plus d'ignorer ces défauts et de se plonger dans ce que le jeu a à raconter.
Commencé le 7 novembre, terminé le 20 novembre.

The Callisto Protocol
5.7
28.

The Callisto Protocol (2022)

Sortie : 2 décembre 2022. Survival horror, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Callisto Protocol était un jeu très intéressant à parcourir, de part ses similitudes et ses différences vis-à-vis de son aîné spirituel, Dead Space. Son approche plus frontale, plus corps-à-corps, change vraiment la donne en terme de rythme. Elle aide à rendre les affrontements plus intense et viscéraux, mais aussi plus exigeant car la moindre erreur vous coûtera la vie et entraînera son lot potentiel de frustration. Mais le plus grand problème de cette mécanique est que, à mes yeux, elle annihile complètement la peur. Dans Resident Evil ou Dead Space, la peur réside dans le fait d'empêcher les monstres d'approcher, l'angoisse apparaissant alors quand les ennemis sont beaucoup trop prêt. Ici, les laisser s'approcher est notre seule option pendant les premières heures de jeu, et le gameplay devient alors un die & retry au corps à corps ce qui casse les dispositifs horrifiques.
Plus tard, on obtient des armes et c'est quand je me suis mis à jouer comme dans un jeu d'horreur traditionnel que je me suis le plus amusé. Dans ces moments, il n'y a pas non plus de peur, mais la possibilité de pouvoir finir un affrontement au corps à corps rend le gameplay plutôt amusant dans l'ensemble et le jeu plaisant à parcourir. Le scénario est plutôt quelconque dans le genre (c'est Dead Space, soyons clairs) mais se suit tout de même bien.

Malheureusement, le dernier tiers a grandement nuit à mon appréciation à cause de sa grande répétition des mêmes boss sac-à-PV pas funs, son dernier boss inutilement pénible, son long niveau orienté infiltration qui casse le rythme. On peut ajouter à cela d'autres petites déceptions, comme le fait que ni Callisto ni le bâtiment dans lequel on est enfermé n'ont de personnalité propre, ou encore que le bestiaire est beaucoup trop faible. On sent que le jeu a pris quelques raccourcis car tout ne pouvait pas être fini dans les temps.
Dans l'ensemble, ça reste un bon jeu du genre, une bonne première proposition pour ce nouveau studio et j'ai hâte de voir ce qu'ils proposeront par la suite.
Commencé le 28 novembre, terminé le 9 décembre.

Resident Evil 4
8.1
29.

Resident Evil 4 (2005)

Biohazard 4

Sortie : 18 mars 2005 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur GameCube, PlayStation 2, PC, Meta Quest 2

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Deuxième run.
Un vrai plaisir, ce Resident Evil 4. Je n'en gardais pas un excellent souvenir mais je pense que de nos jours je suis bien plus client de sa proposition, finalement très action. Ce qui m'a très vite frappé, c'est à quel point le rythme est savamment maîtrisé, avec une grande variété dans les situations proposées et plein d'idées pour relancer la machine et exploiter chaque facette du gameplay. Le jeu n'est pas forcément très facile à prendre en main au départ, les déplacements sont très old school et la visée au pointeur rouge n'est pas idéale pour mes yeux fatigués, mais on finit assez vite par ne faire qu'un avec le gameplay. On se surprend à le trouver extrêmement précis et par pouvoir se permettre de prendre de sacrés risques grisants et de toujours s'en sortir.
Ce Resident Evil s'éloigne de l'horreur mais le stress est bien présent. En nous maintenant constamment dans un état où on a toujours assez peu de soin et de munition et on nous mettant des armées d'ennemis dans la tronche, il joue sur notre épuisement et cherche à nous éreinter. On se dit souvent qu'on ne va pas y arriver, mais on survit toujours in-extremis, ce qui procure un sentiment vraiment grisant.

Les trois premiers chapitres sont de loin les meilleurs, le rythme y est absolument parfait, malheureusement à partir du quatrième on commence à trouver que certains passages sont trop longs ou trop redondants et on aimerait passer aux décors suivants. Il y a toujours de très bonnes idées jusqu'à la fin mais entrecoupés de passages un peu moins bon. RE4 n'est donc pas parfait mais c'est un sacré jeu d'action, fascinant encore aujourd'hui et beaucoup plus jouissif et varié que la moyenne. Son ambiance, portée par des décors très chouettes, de bonnes musiques et cette campagne espagnole mémorable, font vraiment leur effet. L'histoire est même très cool pour un Resident Evil, elle relance bien la saga vers quelque chose de nouveau tout en assurant la continuité pour les fans qui ont suivi les épisodes précédents.
Commencé le 10 décembre, terminé le 23 décembre.

Stray
7.2
30.

Stray (2022)

Sortie : 19 juillet 2022. Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Mac

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run
Stray, c'est un jeu simple, diablement efficace, mais surtout surprenant à plus d'un titre. Alors que je ne m'attendais pas à y trouver grand chose de plus qu'un jeu d'exploration sympa avec un chat trop mignon, Stray propose finalement avant tout un univers, une ambiance, une direction artistique dans laquelle il fait bon se plonger. Ca a beau dépeindre des villes délabrées, c'est magnifique et cela donne envie d'y cocooner tranquillement avec un bon chocolat chaud. Blague à part, le travail sur les décors et leur histoire est phénoménal. Ces villes remplies de robots, seuls survivants d'une catastrophe qui a annihilé toute l'humanité il y a des centaines d'année, a quelque chose de proprement fascinant. Le traitement narratif des androïdes est très intéressant dans leur manière d'imiter, un peu vainement, l'espèce humaine. Le tout confère au titre une ambiance très particulière. Pour le reste, c'est un jeu très chill et très relaxant, amusant à plus d'un titre, qui se révèle souvent prenant. Moi qui aime l'exploration et les petites énigmes, j'y ai très clairement trouvé mon compte. Il ne propose pas grand chose, mais il est bon dans tout ce qu'il propose.
Commencé le 25 décembre, terminé le 27 décembre

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