2023 : l'année du premier contact musical

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Certainement novateur à l'époque, je peux pas m'empêcher de m'emmerder sec, voire de trouver ça d'un pompeux désarmant.

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Dans la suite logique du précédent, avec tout de même quelques moments de répit et de jolies chansons. Pas beaucoup, mais quand même. Et puis arrive l'atroce face B, interminable.

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A-t-on définitivement fait le tour de Muse ? Après l'atrocissime Simulation Theory, on sent la bonne volonté ici. De se dépasser. De faire "la meilleure chanson possible dans chaque style", assurait Matt Bellamy avec autant de courage que d'ego monstrueux. Résultat : honnête. Voilà. Mais quoi de neuf sous le soleil ? On n'accroche réellement jamais à quoi que ce soit là-dessus. Et c'est triste.

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De vraies bonnes choses, peut-être pas assez pour en faire un grand album, et je réalise que je déteste la façon de "chanter" du gars. Mais la cohérence de l'album force le respect, comme ses arrangements coquets et ses côtés inattendus.

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Joli mais zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Annotation :

L'album s'écoute bien, quelques jolis passages, une ambiance à laquelle je ne m'attendais pas et une cohérence globale encore une fois remarquable. Mais un côté trop lisse pour être vraiment attachant.
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No pasa nada

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Un album plein de bonnes intensions, funky au possible, mais finalement bien trop sage pour vraiment soit surprendre, soit embarquer dans son monde.
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Wild Green

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Triste album qui n'a globalement rien d'intéressant à proposer. De l'énergie, certes. Mais une bête de scène ne fait pas forcément un bon compositeur. Cet album en est la preuve.
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Human Disorder

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Beaucoup moins atroce que ce à quoi je m'attendais, au vu de leur album précédent. Assez peu de flamboyance, mais on revient à ce qui marchait sur Silent Alarm, en ayant perdu au passage une bonne dose de talent mélodique virvoltant.
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In Situ

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Kasabian a été un groupe absolument flamboyant, sombre et entraînant, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Désormais, sous un verni de supposé renouvellement, il se vautre dans un manque d'inspiration balafré d'une production atroce pour compenser. Il reste quelques jolies chansons, quelques rythmes dévastateurs, mais aucun moment de force, et quelques minutes où se boucher les oreilles devient une nécessité.
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T.U.E.

Annotation :

Facilement leur meilleur album, le moins entreprenant peut-être, mais qui a la sagesse de se recentrer sur des mélodies moins clichées et dépendantes des beuglements de la chanteuse, qui a au demeurant une voix assez incroyable.
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Don't Wait For Me

Annotation :

Malheureusement, gros manque d'imagination et de charme du côté des mélodies, trop mollassonnes et plates pour vraiment charmer ou convaincre.
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Half a Human (Edit)

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L'ennui complet, l'absence d'originalité, la lassitude. Qu'est-ce que Placebo a encore à proposer en 2009 ?
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Kitty Litter

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Album faiblard pour dEUS, j'en attendais évidemment plus d'eux au regard de l'attente. Un énorme ventre mou après 1989. Et encore, les deux singles n'ont pas le panache de nombre de leurs compositions passées. Après les deux premières chansons, il faut patiemment attendre la toute fin de l'album et les géants Why Think it Over et Le Blues Polaire pour se refaire une santé. Assez pour garder la tête hors de l'eau, trop peu pour satisfaire.
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Why Think It Over

Annotation :

Bon, merde Suuns, là. Merde.

Annotation :

J'ai lu une critique qui disait qu'on ne savait pas dans quelle case ranger la musique de Suuns. Dans ce cas là, on peut peut-être la jeter. Pourquoi je continue à écouter Suuns en 2023 moi aussi là ?

Annotation :

Assez peu original, tente un peu de se démarquer par une production bondissante, mais jamais réellement convaincante. S'écoute bien.
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Sweet Morning

Annotation :

Ouiiiiii ! Le retour d'Agar Agar avec un album foisonnant d'atmosphères, de petites pastilles, pas toutes miraculeuses mais qui ont toutes au moins une bonne idée de mélodie ou de production. Je regrette qu'ils ne prennent plus le temps de faire des chansons qui construisent quelque chose sur la durée. Mais en perdant ça, on gagne une certaine efficacité. Bien joué.
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Dragonlie

Annotation :

Assez peu original, bien plus charmant que la répétitivité interminable de Thérapie Taxi, des influences folk par touches agréables sans que ce soit un album parodique ou conceptuellement pompeux. Juste de jolies chansons.
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Avec des si

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Globalement assez ennuyant, vraiment que trois chansons qui rappellent pourquoi ca peut encore valoir le coup d'ecouter ce groupe, avec un peu de folie et de virevoltage, mais sans la moindre once de renouvellement en tout cas.

Annotation :

Florence Welsh est toujours capable de produire des ambiances de fou, même si la folie des mélodies n'est plus autant au rendez-vous que jadis.
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My Love

Annotation :

De jolies chansons, sans plus, globalement mou du genou. C'est d'autant plus frustrant que, en live, ça déménage pas mal. Alors la faute à qui ? La production ? Leur façon de jouer en studio ? Je suis dépité.
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Voodoo?

Annotation :

Le retour que personne n'attendait. Et c'est de la synthwave bien classique mais qui sait comment faire bouger. Avec de vrais accords gracieux par moment, des vraies plages bien entreprenantes. Bref, du bonheur cliché, mais du bonheur quand même.
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Zombie

Annotation :

Jolies chansons, prod pas novatrice, mais toujours des jolies chansons.
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Tell Me Something

Annotation :

C'est le moins bon de ses albums, le moins entreprenant, le plus mou du genou et celui avec la production la moins inventive. Il essaie de retrouver ce qui avait fait le succès de son premier, mais ça ne prend pas complètement. Heureusement qu'on a quelques très bonnes chansons.
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Dead to the World

Annotation :

Pas spécialement de grosse mutation entre les deux premiers albums de shame, ce qui lui enlève un point je dirais, même si le groupe se fait parfois plus progressif dans ses longues plages bruitistes et épuisantes, et tantôt retourne chercher l'immédiateté à la Wire dans des courts uppercuts qui s'enchainent.
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Born in Luton

Annotation :

Des incursions encore plus post-punk que sur les deux précédents, plus d'expérimental bizarre aussi, une vraie liberté toujours appréciable. C'est plus posé et moins poseur, et c'est vachement bien.
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Different Person

Annotation :

Il mérite probablement plus un 6 qu'un 7 au vu de sa répétitivité frappante et son manque de vrai highlight. Mais il coule super bien cet album, Jain a misé sur une production toute en retenue mais vraiment moderne. Ses mélodies sont généralement très jolies, son accent anglais s'est relativement amélioré. Bref, joli album !
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The Fool

Annotation :

J'avais pas fini Wire, et y'a peut-être une raison. Je pouvais trouver des choses qui m'allaient sur The Ideal Copy, mais là... bof quoi.
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A Serious of Snakes

Annotation :

Plein de défauts dans cet album aux synthétiseurs régulièrement atroces et aux mélodies tantôt mielleuses et tantôt plates. Mais à d'autres moments, on retrouve les Wire fascinants que l'on a pu connaître, les Wire hypnotiques avec les cicatrices de guitares sur A Public Place. Ou quelques pépites pop qui passent vraiment bien.
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Kidney Bingos