5 romans sombres pour les lecteurs de Bukowski, Calaferte, Céline...

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Premier tome d'une trilogie, Le dernier stade de la soif est également le premier roman de Frederick Exley. L'auteur s'inspire largement d'éléments biographiques pour raconter une vie cabossée, marquée par l'alcool et les passages à l'hopital psychiatrique. Raconté avec une verve qui vous rappellera Bukowski, j'ai particulièrement apprécié les touches d'humour très pinçantes disséminées ici et là.

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Ce roman polonais paru dans la clandestinité sous le régime communique fait ponctuellement parler de lui : au moment de son adaptation par Roman Polanski au début des années 1990, il y a quelques années avec sa republication par les éditions du Typhon... Et c'est amplement mérité.

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Il y a beaucoup de mystères autour de Peter Loughran. On dispose de quelques maigres éléments biographiques et d'une photo de lui, et certains soupçonnent que ses deux romans ont été véritablement écrits par un petit groupe d'amis, Marcel Duhamel (le directeur de la collection Noire chez Gallimard) en tête...
Coincé dans l'esprit d'un chauffeur de taxi londonien, on assiste au monologue intérieur de ce dingue qui explique avec le plus grand sérieux pourquoi il ne pouvait pas faire autrement que de tuer sa petite amie, Jacqui. Un roman à part.

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Dans le sillon de Trainspotting, Le Livre de l'homme dresse le portrait des marges de la société écossaise à la fin du XXe siècle : chômage, drogues et violence.
Une histoire sordide, des personnages malmenés par la vie, un ton désabusé mais aussi beaucoup d'empathie de la part de Barry Graham.

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Publiée outre-Atlantique en 1999 mais traduite en français uniquement en 2020, cette novella (d'une centaine de pages) rappelle les meilleurs romans de Brett Easton Ellis et sa relecture de l'inquiétante étrangeté.
L'histoire que nous raconte Eugene Marten sera qualifiée par certains de dégueulasse, par d'autres d'addictive et d'hypnotique. Une belle découverte littéraire inattendue.