A la recherche du Graal cinématographique: Ep. 2020

Annotation :

DreamWorks réussit son pari d'un conte de Noël parlant autant aux petits comme aux grands.
L'animation est d'une propreté étonnante, mêlant poésie visuelle et action bien menée. Ce n'est pas le film le plus original de ces dernières années, mais c'est un moment bien agréable à passer en temps de fête.
Je ne fus que très peu surpris de voir que Guillermo del Toro était à la production, confirmant une nouvelle fois sa capacité à créer des mondes merveilleux, qu'importe le rôle qu'il a.

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Un film d'une belle tendresse naïve, s'offrant parfois des séquences poétiques qui font plaisir à voir.
Malheureusement le film s'essouffle pour tomber, parfois, dans le kitsch embarrassant, Catherine Deneuve en tête.

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Voilà bien longtemps que nous manquions d'un film référence sur le premier conflit Mondial.
Sam Mendes réussit à nous le donner, de façon techniquement brillante, s'accompagnant d'une histoire haletante et touchante.
Cette course contre-la-montre saisissante, rythmée de moments d'anthologie grâce notamment à la photographie spectrale de Roger Deakins, nous amène au cœur de l'horreur des tranchés, là où la boue et le sang ne font qu'un, au cœur même de la grande guerre que le réalisateur se refuse pourtant de nous montrer directement, nous menant vers un final époustouflant et viscéral.
Récit existentiel dans un épisode historique qui dépasse l'Humain, ce film a tout pour devenir l'un des films incontournables sur la Première Guerre Mondiale.

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Ce film est ridicule.
L'intrigue y est embrouillée, sans réel intérêt, et s’apparente beaucoup plus au vaudeville qu'à la comédie dramatique qu'il prétend être. C'est long, c'est compliqué, ça traîne sans être intéressant, les dialogues sont stériles et se contentent d'expliquer des situations tirées par les cheveux.
Ne reste alors que le duo d'acteur, pas franchement décevant, mais pas franchement convaincant non plus.

Vraiment, non merci.

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Guy Ritchie à la réal, perso ça me plait avant même de voir le film.
Eh bien grave erreur. Et c'est franchement dommage.
Charlie Hunnam est le seul point positif du film, sans être étincelant, il va bien dans ce rôle de Roi Arthur démystifié.
Le reste.. Une surenchère d'effets visuels pas vraiment convaincant, une caméra qui, du coup, ne sait pas quoi et comment filmer (pourtant l'un des points forts du réal), un montage épileptique.. Et toute cette bouillie visuelle qui va toujours vers la surenchère n'arrive même pas a cacher un scénario pauvre et en manque cruel de cohérence.
Au bout du compte, un beau gâchis.

Annotation :

Spielberg-Hanks, ça donne forcément envie.
Une valeur sûre en quelque sorte.
Le film retrace une plongée à hauteur d'homme dans une période trouble de l'Histoire, où justement l'Humain est oublié au profit des supers-puissances qui se partagent le monde. Et il suffit d'un homme, qui cherche juste à faire son boulot, pour que l'Humain revienne au centre de la caméra.
C'est classique, mais dans une sobre élégance que Spielberg maîtrise parfaitement. Et ce classicisme ne l'empêche pas de nous proposer une mise en scène brillante portée par un casting de rêve, le tout baignant dans l'atmosphère noire et pesante du film d'espionnage (qui n'aurait rien perdu en qualité si elle avait été plus poussé d'ailleurs..).

C'est classique, ça n'en reste pas moins efficace.

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Un conte tendre et sensible, où la forêt, jouant un rôle elle aussi, y est féerique. La bienveillance de François Cluzet transpire à l'écran.
C'est gentils, réconfortant, mais guère plus malheureusement.

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Un film discret, mais important, émouvant, mettant en lumières les contradictions complexes du pays de l'oncle Sam.
Eastwood retrouve des thématiques qu'il maîtrise, et ça fait du bien après le décevant La Mûle.
Le film se déroule avec une force tranquille et une narration pas très originale mais d'une efficacité et d'une fluidité remarquables, menant vers un puissant final.
Sam Rockewell est toujours autant génial, et ne fait que magnifié la performance remarquable de Paul Walter Hauser, qui porte parfaitement toute la complexité de son personnage.
Seul fait regrettable, la prise de position à charge et partisane de Eastwood contre les médias et le FBI est peut être de trop dans cette histoire qui se suffisait déjà à elle même.

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Taika Waititi emprunte beaucoup à Charlie Chaplin, et ça marche ! Ca fait même plaisir à voir tant c'est bien fait.
Le réal choisit une période spécifique de l'Histoire pour un faire quelque chose d'intemporel, une satire brillante, exaltante, le tout porté par un casting génial, Sam Rockwell toujours autant au dessus et Scarlett Johansson d'une incroyable sensibilité qui ne m'a pas laissé indifférent.
Bien plus profond qu'il en a l'air, ce film aborde des sujets complexes dans des ruptures de ton qui font passer du rire aux larmes.

Annotation :

Sacrée claque celui là !
Tout est marqué d'une subtilité incroyable:
Dans la structure du récit progressive et d'une parfaite fluidité.
Dans le jeu des acteurs qui en disent plus en un regard dans le rétroviseur d'une voiture que dans n'importe quel discours.
Dans sa critique sociale, inévitable chez Bong Joon-ho, qui nous parle de l'incapacité des individus à coexister dans une société où les couches sociales sont si éloignées les unes des autres.
Dans sa maîtrise du tragique et du comique se mixant brillamment.

Une grande Palme d'Or, frôlant la perfection.

Annotation :

Ari Aster et son cinéma morbide sont des retours et refont de la magie.
Extraordinaire représentation de la dépression, cauchemar éveillé et d'une luminosité aveuglante, trip hallucinatoire à la richesse thématique indéniable, rien ne laisse indifférent dans ce film.
Aster fait preuve d'une maîtrise du cadre incroyable mettant en exergue la froideur de la violence, le coté insaisissable de la violence psychologique, et l'angoisse dérangeante d'une communauté aux codes sociaux étranges.
Une très belle claque, due à une maîtrise de l'épouvante-horreur incroyable et confirmée pour Aster.
Hâte de voir la suite !

Annotation :

La comédie adolescente vulgaire qui marche. C'est potache, c'est généreux, c'est parfois très con mais ça reste toujours assez drôle.
Dommage qu'il soit 20 minutes trop long.

+1 pour Bill Hader et Seth Rogen en flics

Annotation :

La petite surprise Netflix !
Une belle réussite pour moi. C'est surement plus complexe qu'on ne veut l'entendre, dans une ambiance déroutante et maitrisée.
Le réduire à une critique sociétale et une image de la lutte des classes, c'est se tromper: Un film n'est pas anticapitaliste à partir du moment où il exprime une critique sur notre société. Ici le sujet n'est pas le capitalisme, mais bien l'égoïsme inhérent de l'Homme, peu importe sa classe sociale.
Le film montre avant tout que l'Homme reste un animal, prêt à tout pour survivre. La solidarité spontanée n'existe pas naturellement chez lui.
Le film dénonce la nature Humaine dans tout ce qu'elle a de plus abjecte, non pas une société et un système qui écrasent les gens d'en bas. Car les gens d'en bas, seront les mêmes qui mangeront à profusion le mois suivant, privant ceux d'en bas de nourriture.

C'est intelligent, ça m'a fait réfléchir donc c'est réussit pour moi.

Annotation :

Ca a vieilli hein, et pas très bien.
Le montage est une catastrophe, heureusement que les acteurs et le ressorts comiques marchent bien.

Annotation :

Bah c'est décevant.. Dommage hein, parce que j'aurai adoré l'aimer autant que le premier !
Mais le fait est que c'est décevant. Un fois passer la première heure et le plaisir de retrouver la petite bande de Colombus, on s’aperçoit vite que le film ne sait pas trop quoi nous raconter et vers où il veut aller.
L'histoire est donc sommaire, nous sort des redites du premier volet, et se révèle vite ennuyeuse et sans réels intérêts.
Heureusement l'humour, et Woody Harrelson toujours aussi flamboyant, rattrape un peu le tout.

Annotation :

C'est touchant de nostalgie et de mélancolie, c'est drôle, c'est sensible, c'est intelligent..
Les récits s'entremêlent dans une mécanique qui marche, rythmée par un scénario percutant et bien écrit.
Le casting est génial même si Fanny Ardent en fait trop et est malheureusement souvent cliché.
Doria Tillier est magnifique filmée par Bedos.

Annotation :

C'est con, assumé, mais pas souvent drôle malheureusement, même si quelques blagues fonctionnent, et le casting des voix est génial.

Annotation :

Je ne comprend pas. 7.2 de moyenne, je ne comprend pas.
Un film aussi criard, aussi bordélique, aussi cliché autant dans son écriture que dans son interprétation, je ne comprend pas.
Chaque personnage est un cliché sur pâtes, et sauf à une exception près, aucun d'entre eux n'évolue au cours du film. On a droit au père aimant mais dépassé par son boulot, l'étudiant sportif qui a droit a son flirt pendant une apocalypse, le patron véreux et cynique dénué d'humanisme, le baraqué un peu brut mais qui a le cœur tendre et le sens du sacrifice, la femme portant la vie qui pourrait survivre à tout...
Non d'un chien, c'est mauvais. Parlons des femmes d'ailleurs, réduites à leur rôle de mère, de fillette, ou de grand mère que les hommes forts, beaux, et courageux sont chargés de secourir au prix de leurs vies. Belle image, pas du tout dépassé.
L'imagerie aurait pu rehausser le niveau, mais même pas. On se retrouve avec des effets spéciaux dignes d'un téléfilm catastrophe qui pourrait passer sur W9 un dimanche après midi.
Ne reste alors que quelques plans sympathiques et des mouvements de caméra parfois convaincant pour sauver ce film de la catastrophe.

7.2.. Expliquez moi.