Alain Chamfort, l'élégance à la française

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Album de remix électro de certains de ses meilleurs morceaux.

Critique de Palatina : http://www.senscritique.com/album/Le_meilleur_d_Alain_Chamfort_Versions_revisitees/critique/85577431

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Treizième album sorti le 13 avril 2015.
L’enregistrement a débuté en septembre 2014, à Paris. Il marque le grand retour de Jacques Duvall à l’écriture des textes. Ce disque éponyme, comprend d'ailleurs un duo avec Charlotte Rampling.

Ma critique : http://www.senscritique.com/album/Alain_Chamfort/critique/53303713

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Douzième album studio sorti en 2012, sa particularité est que le chanteur reprend ses plus grands succès en duo avec plusieurs chanteuses tels que Alizée, Camélia Jordana, Inna Modja, Vanessa Paradis, Élodie Frégé, Jenifer et Claire Keim entre autres.

La plupart des enregistrements ont été réalisés en solo et ensuite mixés.

Critique de takeshi29 : http://www.senscritique.com/album/Elles_Lui/critique/14436518

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Album concept publié en 2010 sous le label Tessland / Pierre&eau, qui retrace la vie et l’itinéraire professionnel du couturier Yves Saint Laurent.

Les chansons sont écrites par Pierre-Dominique Burgaud et composées par Alain Chamfort et Jean-Philippe Verdin ; les arrangements et la réalisation sont de Jean-Philippe Verdin.

Le disque a connu un rapide succès, 7 962 exemplaires ayant été vendus en une semaine.

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Cet album marque le retour du chanteur, qui a signé chez Delabel à la suite de la rupture de son contrat avec Sony, après la sortie de son précédent album "Personne n'est parfait" en 1997, qui a reçu un accueil public mitigé et de la compilation "Ce n'est que moi" en 2000.

Malgré des chansons comme "Le grand retour", "Les spécialistes" et "Les beaux yeux de Laure", le disque sorti en septembre, est un échec commercial.

Cet échec fait grand bruit car les chiffres des ventes de l'album furent arrêtés fin décembre 2003, et que la Delabel annonça la fin de son contrat à cause de cet insuccès.

À la suite de cette affaire, Chamfort tourne le clip des "Beaux yeux de Laure", qui parodie la vidéo tournée par Bob Dylan pour "Don't look back : Alain Chamfort", sur fond d'usine, effeuille une série de pancartes reprenant les paroles de la chanson, mais aussi commentant avec humour sa situation actuelle; ce clip obtiendra une Victoire de la musique.

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"Personne n'est parfait" est une étreinte qui embrasse les défis, les défaites et la volupté du malheur - «ce breuvage enchanté», selon les mots de Genet. L'humeur est donc à la triste lucidité des miroirs, à l'ironie des idées noires. Douze émois soutenus par des ballades stridentes et éthérées, sous influence trip-hop, ciselées par Chamfort et ses complices, Duvall aux paroles, Moulin et Chaléat aux musiques.
Glissent ainsi sur le piano les autoflagellations amusées ("Ce n'est que moi"), les romances empoisonnées et les faux lamentos. Au fil des notes, le charme pervers baisse pourtant d'un ton lorsqu'il devient réflexe prémédité, artifice ou exercice, comme cet «allô, maman, bobo» ("La Plainte du blessé léger") ou cette danse des sens ("Les Majorettes", un texte à la façon de "Cent Manières de quitter une fille", de Delpech).

(L'Express)

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Comme l’indique son titre, "Neuf", le neuvième album d’Alain Chamfort, renoue avec son instrument premier : le piano. Après la veine electro du précédent album, "Trouble", le chanteur s’inscrit dans le registre de l’acoustique auprès de Steve Nieve, comparse d’Elvis Costello.

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Huitième album studio sorti en 1990.

Pour cet opus, Chamfort utilise une nouvelle technique : le sampling.

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Septième album studio sorti le 23 octobre 1986 chez CBS Records.

Cet album, fruit d'une collaboration avec Jacques Duvall, son parolier fétiche depuis "Paradis" en 1981, Marc Moulin, Wally Badarou et Boris Bergman, connu pour avoir écrit certains tubes d'Alain Bashung comme "Gaby oh! Gaby" et "Vertige de l'Amour", contient des tubes comme "La Fièvre dans le sang", "Déchaîne-moi" (reprise d'une chanson de Barry White), "Revenir avec vous" et "Traces de toi".

"Tendres fièvres" sera certifié disque d'or pour 100 000 exemplaires vendus (il s'est vendu, selon InfoDisc, à 135 200 exemplaires)

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Sixième album sorti en 1983.

Les textes sont intégralement écrits par Philippe Bourgoin, auteur du texte "Chacun fait (c'qu'il lui plait)", du groupe Chagrin d'amour.

Deux titres extraits de cet album qui sont sortis en 45 tours ont connu un succès : "Rendez-vous" et "Bons baisers d'ici".

À noter que la chanson "Rendez-vous" a été utilisée pour le film "À mort l'arbitre" de Jean-Pierre Mocky, pour lequel Chamfort en est le compositeur.

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En 1981, Alain Chamfort, 32 ans, a réussi son come-back grâce à l'album "Poses", en 1979, notamment dû à l'important succès commercial de "Manureva", single vendu à plus d'un million d'exemplaires. Pour ce nouvel opus, il compose seul les musiques et fait appel à Wally Badarou, jeune arrangeur français d'origine africaine et musicien claviériste, sachant accorder avec intelligence musicale la technologie et l’art grâce aux synthétiseurs, dont le travail sur "Warm Leatherette" (1980), album de Grace Jones, l'a intéressé. Chamfort, accompagné de sa compagne de l'époque (la chanteuse Lio), de Serge Gainsbourg et de sa compagne Bambou, partent pour Los Angeles en janvier afin d'y enregistrer l'album.

Ils se retrouvent avec Gérard Louvin et Badarou. Il se fait livrer du matériel pour travailler à de nouvelles chansons avec Wally Badarou. Mais les textes d'"Amour année zéro" se sont faits dans la douleur : en effet, sa collaboration avec Gainsbourg, auteur de ses textes, devient de plus conflictuelle. Il refuse des textes faciles dont Gainsbourg reprend le texte qu’il était en train d’écrire pour Alain, "Souviens toi de m’oublier", qu'il donnera à Catherine Deneuve. Gainsbourg quitte Los Angeles subitement. Chamfort (aux États-Unis) et Gainsbourg (de retour à Paris) finiront les dernières chansons par téléphone.
Grâce à l'intervention de Lio, Éric Hagen-Dierks (futur Jacques Duvall), son parolier, notamment pour Le "Banana split" en 1979, lui écrit le dernier texte manquant : "Paradis", qui remplace "Souviens-toi de m'oublier".

Après, il est au Sound Connection Studio de Los Angeles avec Wally Badarou, qui est aux synthétiseurs et qui fait les arrangements avec le chanteur et l'ingénieur du son Ryan Ulyate afin d'enregistrer l’album. Les meilleurs musiciens californiens sont là dont le percussionniste Pauhlino da Costa et Steve Madaïo (pour les arrangements de cuivres). Alain est seul responsable de la réalisation artistique. L'un des grands tubes de cet album est sans conteste Bambou, premier extrait en single, suivi de "Paradis" et de "Chasseur d'ivoire".

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Au printemps 1979, Alain Chamfort retravaille des chansons avec Jean-Noël Chaléat. Chamfort recontacte Serge Gainsbourg, qui avait écrit les textes de tous les titres "Rock'n'rose", afin de signer à nouveau les paroles.
Mais suite à la déception des ventes de "Rock'n'rose", Gainsbourg remet en considération leur collaboration et Chamfort parvient à le convaincre de signer peu de titres et en écrira que trois, "Manureva", "Démodé" et "Bébé Polaroid". Les autres titres sont signés par Jane Birkin ("Let It Me Try Again"), Jay Alanski ("Palais Royal" et "Toute la ville en parle") et Jean-Michel Rivat ("Geant"). Avec Rivat, Chamfort co-signe le texte de "Béguine".

À noter qu'au départ, Gainsbourg avait écrit un premier texte sur la musique de "Manureva", qui s'appelait "Adieu California". La direction du label de Chamfort, CBS, adore et, devant ses insistances, accepte de l'enregistrer. Toutefois, le texte ne plait pas à Chamfort : «Sur Adieu California, quelque chose me gênait. On parlait de Marilyn Monroe, de Santa Monica, thèmes que je trouvais un peu démodé. J'étais embarrassé. Comme l'auteur était Serge Gainsbourg, tout le monde trouvait ça formidable.»

La fabrication du 45 tours est lancée, mais convaincu que le titre va se planter, Chamfort demande à Gainsbourg d'écrire un autre texte Gainsbourg dîne un soir avec le navigateur Eugène Riguidel, participant à la première Route du Rhum au cours duquel Alain Colas a disparu en mer à bord de son trimaran Pen Duick IV, rebaptisé "Manureva" («oiseau de voyage » en tahitien), le 5 novembre 1978. Il a le déclic, selon Chamfort : «Serge m'appelle et me dit "Manu, Manureva". Rien qu'à l'évocation de ce mot dont je ne savais pas à quoi il se référait, ça m'a paru évident ; je trouvais ça poétique, doux. Serge m'a annoncé que c'était le nom de baptême du bateau d'Alain Colas. J'ai eu un moment de réticence, c'est quand même un peu délicat d'écrire une chanson sur quelqu'un qui a disparu en mer. Gainsbourg me répond que c'est un hommage. Le lendemain, il me lit le texte, il n'y avait plus de doute possible.»

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Second album sorti en 1977 chez CBS Records. Cet album marque la première collaboration entre Chamfort et Serge Gainsbourg, qui écrit tous les textes de l'album.

Depuis 1976 et après plusieurs années passées chez les Flèche, Alain Chamfort a signé chez CBS Records, qui lui laisse une liberté totale dans le choix artistique. La découverte de la manière de travailler dans les studios américains (qualité du jeu des musiciens, sérieux avec lequel ils travaillent, énergie qu’ils dégagent et professionnalisme des arrangeurs et des ingénieurs du son) durant trois semaines pousse Chamfort à vouloir enregistrer son second album à Los Angeles avec des musiciens californiens, avec l'accord du patron de CBS.

À l'été de la même année, il part avec Michel Pelay à Los Angeles et choisit les musiciens pour participer à l'enregistrement : le pianiste et arrangeur David Foster qui contacte, entre autres, les frères Porcaro (Jeff à la batterie, Steve au piano et Mike à la basse), qui formeront plus tard le groupe Toto. Chamfort choisit également le trompettiste Steve Madaio pour les arrangements des cuivres. Les rythmiques sont enregistrés sur places, tandis que les cordes et les percussions sont enregistrées dans la foulée à Londres. Par la suite, le chanteur et compositeur contacte Serge Gainsbourg pour écrire des textes, ce qu'il accepte après avoir écouté et apprécié les play-backs enregistrés, le poussant à écrire toutes les paroles de l'album.

Chamfort enregistre la partie vocale à Paris avec l'ingénieur du son Dominique Blanc-Francard et repart à Londres, accompagnés de Gainsbourg, Jane Birkin et Pelay, afin d'y effectuer le mixage.

Malgré le succès mitigé de l'album, qui s'est vendu à plus de 75 000 exemplaires, on peut retenir de cette première collaboration entre les deux artistes des titres comme "Joujou à la casse" (sorti en 45 tours) et "Baby Lou", que Jane Birkin reprendra en 1983.

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Après un contrat arrivé à terme aux Disques Flèche et un désaccord avec Claude François, Alain Chamfort quitte alors Flèche, avec Michel Pelay et Gérard Louvin, signe chez CBS avec liberté totale sur le choix artistique.

Même si les ventes restes assez mitigés à l'époque de sa parution (plus de 75 000 exemplaires vendus à l'époque), cet album marque le changement net de virage musical pour Alain Chamfort.

L'album, ne comportant pas de titre, sera baptisé par la suite par le premier titre de l'album : "Mariage à l'essai".

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Cet album regroupe sept des huit titres parus sur les 45 tours qu'Alain Chamfort a sorti sur le label Flèche en 1972 et 1973 (la huitième chanson, "Le train de Moskou", face B de "Dans les ruisseaux" est également la seule chanson oubliée dans l'intégrale), plus cinq nouvelles chansons.