Amphigourismes

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Pour bien se mettre en jambe en début d'année avec un moral au plus haut, cette magnifique tragédie d'une violence cent fois plus forte que n'importe laquelle des tragédies que vous avez lues. Seuls les retours nostalgiques vers l'enfance éclairent ce texte marqué par la noirceur la plus immaculée.

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On enchaîne dans la bonne humeur sur ce "roman" qui réussit l'exploit de me faire douter de ce qu'on puisse tout écrire ... ou lire ... Une philosophie intéressante illustrée par une fiction indécente qui s'amuse d'une répétition incessante avec variations en crescendo. Je commence à croire que Sade est plus volontiers un personnage qu'un vrai auteur de fiction. Il n'y a que deux personnages : Justine et les autres. Chacun parodie évidemment les archétypes du traité philosophique style Candide. Il n'y a pas d'érotisme non plus, ce qui en voient n'ont juste pas lu le texte. Par contre, il y a de la pédophilie, et c'est peut être le point qui m'a rendu vraiment mal à l'aise. Doit-on séparer le texte de son auteur et faire comme si on ne savait pas ... Vaste question que cette fiction a au moins le mérite de poser ...

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Une comédie aussi empêchée que son protagoniste. Une pièce qui s'est vue refuser subitement le droit d'être gaie. Un jeune premier incarnant la timidité, étouffé par sa peur d'une demoiselle bien trop coriace pour lui, bref une pièce très sympathique réussissant l'exploit de frapper malgré sa concision.

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Suite des réjouissances. Ça commençait bien, plutôt qu'un roman on a ici une sorte de script pornographique encadré de considérations philosophiques anarchistes. On trouve même chez Sade quelques idées progressistes, en particulier sur le fait qu'on ne choisit pas comment on est fait, vicieux ou vertueux ... Tout ceci endimanché dans un pastiche de conversations mondaines style Entretien d'un philosophe avec la maréchale de ***. Quelques moments de bravoure, en particulier un résumé du nouveau testament d'un point de vue rationnel. Puis arrivent deux saloperies : un tract républicain anti-clérical d'une cinquantaine de pages (dieu merci, j'ai sauté), et le viol de la mère par la fille ainsi que son infection par la vérole .. Terrible scène dont je me serais franchement passé !

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Je me fais un peu violence pour lire du théâtre contemporain ... Wajdi Mouawad me l'a bien rendu, la pièce est superbe, quoique formellement difficile à lire avec des scènes qui ont lieu en même temps ... Bref, un Oedipe-roi moderne dont je ne révolutionnerai pas le commentaire ...

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Recueil de nouvelles en complet décalage avec la Sade qu'on imagine. Les nouvelles sont saisissantes d'intensité, les transgressions plus morales qu'exhibitionnistes et anarchistes. Un petit airs de Diaboliques, et ce n'est pas le titre du recueil qui me le fait dire ...

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Représentation

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Représentation

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Gérard Genette a cru pouvoir trouver des effets de structure même là où il n'y en a pas. Ce livre est un ramâssis d'exemples, il s'étonne perpétuellement de ce que chacun d'eux soit une exception ... Une écriture fine et pleine de jeux de mots cela dit : avec les quelques remarques intéressantes, c'est peut être là le seul intérêt de l'essai ...

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Un récit déphasant -> ambiance western des neiges, perdu dans la province du 19è siècle. Un personnage central insondable. Des femmes presque toutes vieilles. Un embonpoint général. Narration aux points de vue très fragmentés, effets d'emboîtements, écriture "comme on parle", mais qui change au fil d'un récit peu homogène.

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Le début d'une saga qui me régale déjà. Une intrigue politique sagement amenée : représentation des effets des évènements politiques plutôt que des évènements en eux-même, très appréciable pour les ignorants de mon genre. Du pathos si puissant qu'il n'est jamais ridicule. Aux moins 2 personnages fascinants (Adélaïde, Miette).

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Escale poético nostalgique l'espace d'un instant dans un univers enchanté, entre fête foraine et boum, et devenant un paradis perdu. Toutes les tentatives de le retrouver se solderont par un échec: les chocs éprouvés dans l'enfance sont malheureusement uniques à l'échelle d'une vie ...

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L'infernal défaut de ce roman, c'est son excessive divisions en 70 chapitres de trois pages qui ruinent complètement l'effet "parcours et habitudes d'une vie" (que Zola réussira mieux, et oui c'est un poncif malheureux de toujours parler de lui quand on parle de ce roman, mais en même temps l'inspiration que puise ce dernier dans ce roman est plus qu'évidente) Un moment de bravoure toutefois : le refus narquois du mariage avec Gautruche.

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LE roman fantastique par excellence : si fantastique qu'il s'amuse à titiller les frontières du merveilleux sans aucun faux-pas (le seul passage magique est situé au sein d'un récit enchâssé écrit par un personnage). Ambiance menaçante, murmures et autres "on dit que .." font envisager tous les personnages sous leur plus mauvais jours sans que jamais le narrateur tranche sur leur véritable nature. L'ambiance gothique est aussi présente avec ce bizarre manoir qui abrite beaucoup de ténèbres. La scène de l'arrivée de Clifford m'a littéralement fait frémir de trouillle (rarissime pour un livre). Peut être pourrait on reprocher une fin un peu gentillette et quelques longueurs.

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Mon dieu que ce livre est insupportable. Les tribulations du pauvre Octave, malheureux avec ses millions et sa grande beauté, amoureux et aimé mais jamais heureux. L'effet "princesse de Clèves" poussé à son paroxysme.

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Livre I à VI, comme il se doit.
Des fois y a des romans, on sait qu'ils sont pas faits pour nous, mais quelque plaisir masochiste nous incite à vicieusement nous l'insérer .. dans le crâne. Eh ben les Confessions n'en fait pas partie ! Loin d'être une partie de plaisir à lire, la perspective de Rousseau est beaucoup plus rafraichissante que ce qu'on m'en avait vanté. Pas si geignard, pas si parano. En tout cas pour le moment ...

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Petite déception pour cette suite qui manque de la richesse ''littéraire'' du premier volet. Là où Illusions Perdues racontait à merveille un milieu dévoré par l'opportunisme, Splendeurs se contente d'une intrigue policière plus ou moins bien fournie en suspens. L'intérêt du roman tourne autour d'Esther et de Vautrin qui occupent heureusement la majeure partie du roman. Lucien quant à lui, s'est affadi, a vieilli.

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Un agréable récit d'aventures avec ses tentatives timides de prises de risque. Ça reste sage et prudent face au Melville du futur. Comme quoi on peut bien commencer là et finir là-bas.

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Moue. Zola racontant la boue des spéculations Haussmaniennes, ça reste moins cool que la boue des miséreux. Trop de froufrous dans ce roman court, mais franchement long. Le jeune efféminé et sa maman/amante ça commence à bien faire.

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Audio. Écriture bien trop typifiée rendant les personnages sans charme, ridicules, creux. Les inventions du futur sont sympathiques mais méprisent complètement toute espèce de cohérence scientifique et tendent à l'exagération.
Fin oscillant entre le ridicule (140 ans ...) et le franchement nauséabond. Morale biblique?

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+ "What to the slave is the 4th of July". ENG.

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(audio livre)

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(relecture)