Cover Aventures cinématographiques 2021

Aventures cinématographiques 2021

La découverte du cinéma continue ! Cette année, j'aimerais me focaliser davantage sur des réalisateurs précis plutôt que de m'éparpiller (même si cela a du bon).
J'espère reprendre les annotations - que j'ai vite laissé de côté l'année dernière - car cela m'aide à comprendre en quoi j'ai ...

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92 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a presque 2 ans

Jules et Jim
7.1

Jules et Jim (1962)

1 h 45 min. Sortie : 23 janvier 1962. Drame, Romance

Film de François Truffaut

Blackfly a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Janvier] Je me demande si "Jules et Jim" ne va pas devenir un de mes Truffaut préférés (même si je pense que "les 400 coups" demeure mon favori). Que Jeanne Moreau est sublime dans ce film. La narration est bien menée, j'ai apprécié comment Truffaut filme la beauté, que ce soit de Moreau, de la femme enfantine surnommée "la locomotive" ou même du sourire de la statue qui a envoûté Jules et Jim. Truffaut utilise des images d'archives, puis se fait novateur dans le montage lorsqu'il fige les mimiques de Moreau. Puis les plans de la campagne Autrichienne sont magnifiques (hum, je manque de lexique). Ce film raconte autant la malice d'une amitié que les pièges de l'amour. Jules et Jim s'opposent par leurs traits de caractères, leur nationalité (en particulier pendant la première guerre mondiale) et leur rapport à l'amour (Jules, plus traditionnel recherche une femme et Jim vivote, butine)... pourtant, tout deux sont attirés par une femme, Catherine. Ensemble, ils vont tenter de remettre en question le couple. Ils vont partager des moments de liesse comme d'autres, plus dramatiques. Malgré le comportement instable de Catherine et les drames qu'elle provoque, on a envie d'y croire, à cette histoire. Même si on comprend bien que seule l'amitié peut perdurer dans la fidélité la plus profonde.

Je veux juste en finir
6.2

Je veux juste en finir (2020)

I'm Thinking of Ending Things

2 h 14 min. Sortie : 4 septembre 2020. Drame, Thriller

Film de Charlie Kaufman

Blackfly a mis 4/10.

Annotation :

[Janvier] : J'accepte que les films n'aient pas forcément de sens ou une structure scénaristique classique (ou même pas vraiment de structure scénaristique). Cela demande certes un effort de ma part, mais je peux apprécier le fait qu'un film nous mène par le bout du nez, nous perde comme dans "Lost Highway" ou "Mullholland drive". Or, tout le monde n'est pas Lynch et certainement pas le réalisateur de "Je veux juste en finir".
Le film débute par près d'une demi-heure de discussion dans la voiture. Les plans sont répétitifs à souhait. La voix off de la femme qui veut quitter son copain Jake n'en finit pas, tout comme la lecture de son poème médiocre. Ils arrivent enfin chez les parents du copain. La tension est bien maîtrisé. Le repas est juste angoissant au possible, entre les rires hystériques de la mère, les blagues vaseuses du père et la honte du fils. Plus le temps passe, plus la tempête de neige avance, et les parents vieillissent à vue d'oeil, au point d'atteindre le bord de la sénilité tout en rajeunissant par instant. On comprend ici que tout est disloqué : le temps, la personnalité de la copine de Jake se mêle à celle de Jake... Malgré que le film ne sort pas assez des champ/contre champ dans les scènes de dialogue ou à une structure assez répétitive (on a presque une heure de branlette intellectuelle dans la voiture entre l'aller et le retour), ce film ose notamment par ses passages musicaux et les moments de tension sont tant maîtrisés (la cave, les escaliers pour ne pas en dire plus) qu'ils sont presque horrifiques.
Mais j'ai vraiment passé un mauvais moment. Je trouve ce film prétentieux par instant, surtout quand les deux protagonistes discutent dans la voiture. La critique de Freud, une "analyse" d'une "Femme sous influence" de Cassavetes, une mention de Debord (dont le concept de spectacle a été simplifié à l'extrême)... Tout ceci sert à quoi ? Montrer l'intelligence des personnages ? D'accord, mais pas la peine d'une heure de bavardage. Amener le spectateur à la réflexion ? Leurs analyses demeurent assez simplistes. On dirait surtout un étalage de culture.
Mais j'admets, je suis passée à côté du film. Si je savais que le concierge était Jake, je n'avais pas compris que sa copine était le fruit de son imagination.
Peut-être n'ai-je pas su apprécier ce film.

Harry Potter et la chambre des secrets
6.7

Harry Potter et la chambre des secrets (2002)

Harry Potter and the Chamber of Secrets

2 h 41 min. Sortie : 4 décembre 2002 (France). Aventure, Fantastique

Film de Chris Columbus

Blackfly a mis 8/10.

Annotation :

[Janvier] Toujours un plaisir de revoir les premiers Harry Potter ! Même si je me rends compte que je peine un peu à accepter certaines "incohérences" comme la réaction de la famille Weasley quand ils entendent que Harry s'est trompé de lieu dans la cheminée. Au lieu de venir le chercher, ils font tranquillement les courses sans trop s'inquiéter. Bon, ce sont des broutilles, mais avant, je n'y faisais pas attention. Bref, je "vieillis", le pragmatisme me rattrape !

Elephant Man
8

Elephant Man (1980)

The Elephant Man

2 h 04 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Biopic, Drame

Film de David Lynch

Blackfly a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Janvier] Enfin vu ! J'avais raté sa rediffusion au cinéma.
L'introduction est juste dingue, en présentant la "mythologie cauchemardesque" de l'homme éléphant. Or, l'homme éléphant est avant tout un homme et c'est ce que tend à montrer tout le film de Lynch.
John Merrick, atteint d'une maladie rare, est affublé du nom de "Elephant man" et est exploité, maltraité par Bytes qui dirige une foire aux monstres.
Il s'agit là d'une lecture simpliste de ce film, mais il montre surtout la monstruosité des êtres humains face à l'humanité de celui qui est désigné comme monstre. La scène où toute un groupe obscène envahit la chambre de Merrick et l'humilie est terrible. Inhumaine.
Néanmoins, ce film ne serait pas si intéressant s'il ne montrait pas autant de nuance, notamment à travers le personnage du chirurgien. Au départ, il exhibe Merrick sans vergogne lorsqu'il pense que celui-ci n'est pas apte à le comprendre. Lorsqu'il le pense doué d'intelligence, il se veut instituteur, comme le docteur Itard dans "l'enfant sauvage" ou le professeur Daumer dans "l'énigme de Kaspar Hauser". Il s'avère que Merrick maîtrise le langage et se taisait par peur de représailles. On se rend compte à quel point le langage est ce qui permet de rendre compte de l'humanité de l'autre ; l'enfant sauvage de Truffaut restera sauvage car jamais il ne maîtrisera le langage - comme le montre le dernier plan avec une fermeture à l'iris -. Tout comme Kaspar Hauser, Merrick devient l'objet de curiosité de l'aristocratie. L'infirmière fait alors une remarque juste : Merrick est exhibé comme à la foire. La différence entre les spectateurs de la foire et ceux qui lui rendent visite est juste de classe. Cela pousse le chirurgien à s'interroger sur la justesse de ses actions. Je trouve ce passage fort. De même lorsque les autres marginaux "monstres" s'entraident pour aider Merrick ; peut-être sont-ils les seuls avec l'infirmière austère qui prodigue ses soins avec rigueur à être sincères et justes avec lui dès le début.

El Autor
6.3

El Autor (2017)

1 h 52 min. Sortie : 15 septembre 2021 (France). Policier, Thriller

Film de Manuel Martín Cuenca

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Janvier] Un bon thriller espagnol, certes sans prétention, mais dont le personnage principal nous tient en haleine, à la fois par sa prétention et sa folie. Tout en étant détestable, on finit par s'attacher à lui, à le plaindre de ses échecs et à vouloir qu'il réussisse son entreprise : celle d'écrire un livre à partir de la vie de son voisinage.
Par contre, je ne comprends pas l'intérêt de répéter deux fois de suite les enregistrements qu'il fait de ses voisins : une fois on le voit écouter les enregistrements, la deuxième fois, on voit les ombres du couple. Écouter une seule fois l'enregistrement aurait suffit, la deuxième scène avec les ombres est superflue et casse le rythme. En plus, on voit plusieurs fois ce procédé dans le film.

Boulevard du crépuscule
8.2

Boulevard du crépuscule (1950)

Sunset Boulevard

1 h 50 min. Sortie : 18 avril 1951 (France). Film noir

Film de Billy Wilder

Blackfly a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Janvier] Revu. Mon premier visionnage remonte à près de trois ans. Je n'en ai gardé qu'un souvenir aussi agréable que flou. Quelques passages m'ont marquée : quand Norma, actrice phare du muet, s'installe sur un plateau et lance avec dédain le micro qui touchait son chapeau. Ce film montre la violence du passage au parlant pour certains acteurs qui ont du être laissé sur le carreau. Il montre également à quel point la tyrannie de la beauté et de la jeunesse règne à Hollywood : Norma est "momifiée" à 50 ans et veut retrouver à tout prix sa jeunesse (= sa célébrité pour elle), Betty a du refaire son nez pour plaire au public... Tout est beau, faux et cruel en même temps.
La dernière scène est monstrueuse quand Norma, sous les projecteurs et les caméras, se tord, se dandine. Elle pense tourner un film alors qu'elle est sur le point de comparaître pour meurtre. Elle ressemble à un serpent, la lueur de ses yeux est folle.

Rushmore
7.4

Rushmore (1998)

1 h 33 min. Sortie : 17 novembre 1999 (France). Comédie, Drame

Film de Wes Anderson

Blackfly a mis 6/10.

Annotation :

[Janvier] Revu ! 6,5/7. Je savais le personnage de Max insupportable, en dépit de mes faibles souvenirs de ce film, mais à ce point ! Aaaah, quelle tête à claques. Le film pourrait être horrible à regarder, si on ne retrouvait pas toute la fantaisie de Wes Anderson puis ce montage assez dynamique.
Ce n'est pas le meilleur Wes Anderson, mais cela reste une comédie agréable.

Meurtre mystérieux à Manhattan
7.3

Meurtre mystérieux à Manhattan (1993)

Manhattan Murder Mystery

1 h 44 min. Sortie : 13 octobre 1993 (France). Comédie, Policier, Thriller

Film de Woody Allen

Blackfly a mis 6/10.

Annotation :

[Janvier] Au départ, j'étais plutôt enthousiaste au visionnage de ce film, l'un des plus connus de Woody Allen. D'ailleurs, je me suis beaucoup identifiée au personnage qu'il incarne : craintif, râleur et routinier. Au final, le couple incarne d'abord les deux positions que le spectateur pourrait avoir face à un possible meurtre de manière caricaturale : l'une enthousiaste, qui se réjouit et veut avoir des frissons, l'autre sceptique. J'adoptais plutôt la seconde position, pensant que la femme fantasmait la mort de sa voisine pour rompre avec sa vie monotone.
La bande son est superbe ; un petit passage dans un restaurant avec Dave Brubeck en fond me restera peut-être en mémoire. La force de Woody Allen est sa capacité de mettre en avant un New york mondain qui pourrait même me faire rêver un peu. Sauf que à partir du moment où la femme croit apercevoir sa voisine dans un bus, c'est la cacophonie, la surenchère. J'avais mal aux oreilles en entendant le couple piailler ! Peut-être faute à la VF. J'ai même fini par m'endormir de fatigue (à 15h) - bon, évidemment, j'ai remis le film en arrière-.
Ce film aurait pu être bon s'il n'était pas aussi lourd.

Harry Potter à l'école des sorciers
6.9

Harry Potter à l'école des sorciers (2001)

Harry Potter and the Sorcerer's Stone

2 h 32 min. Sortie : 5 décembre 2001 (France). Aventure, Fantastique

Film de Chris Columbus

Blackfly a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Janvier] Revu !

Les Proies
5.7

Les Proies (2017)

The Beguiled

1 h 33 min. Sortie : 23 août 2017 (France). Drame, Thriller, Historique

Film de Sofia Coppola

Blackfly a mis 5/10.

Annotation :

[Janvier] En fait, si je devais qualifier ce film en un mot, ce serait "convenu". Le casting est certes d'exception, les costumes et les décors raffinés et poétiques, mais quel ennui ! On est loin des tensions sexuelles et de la rivalité acharnée promises.
En fait, "les proies" de Coppola souffre aussi et surtout de la comparaison avec l'original. Colin Farrell fait pâle figure à côté de l'interprétation remarquable de Clint Eastwood. Le caporal joué par Eastwood est fourbe, pervers, manipulateur et ce, même envers les plus jeunes. Alors que le personnage incarné par Farrell paraît surtout colérique que malsain. Au fond, c'est ça que je reproche à l'adaptation de Coppola : elle est fade - comme le jeu des actrices - et édulcorée. L'originalité de son adaptation est qu'elle voulait réaliser le film surtout du point de vue des femmes : c'est un échec. Elles existent surtout par rapport à l'intrusion de l'homme, cela ne rend pas le film plus intéressant. Cela l'aurait été si elle avait parvenu à bien caractériser les personnages, à leur insuffler une personnalité propre ; ce n'est pas le cas.

La Planète sauvage
7.5

La Planète sauvage (1973)

1 h 12 min. Sortie : 6 décembre 1973. Drame, Science-fiction, Animation

Long-métrage d'animation de René Laloux

Blackfly a mis 8/10.

Annotation :

[Janvier] Onirique à souhait, avec une bande son d'exception (qui m'a donnée envie d'écouter deux disques de Pink Floyd à la suite), "la planète sauvage" est pour moi une sorte d'ovni. Déjà, je connais très peu le cinéma d'animation, et voir ce film, à la fois connoté très années 70 et dont la technique peut sembler sous un certain abord désuète, fut une drôle d'expérience. En fait, ce qui m'a captivé est la lecture philosophique qu'on peut faire de ce film. Tout d'abord, on peut avoir une grille de lecture marxiste/debordiste de "La planète sauvage" : les hommes sont la classe des dépossédés tandis que les Draags sont les possédants (des terres, des moyens de production). Là où le film me rappelle tout particulièrement Debord, c'est quand les hommes échappent à leur condition en se réappropriant le savoir des Draags (à savoir l'équivalent de la classe bourgeoise). Or, le film ne se clôture pas du tout de manière marxiste avec une grande révolution ! Il est évoqué plutôt un compromis - ce qui m'a rappelé le texte "le conflit" de Simmel - entre les Draags et les hommes pour prospérer ensemble. Mais est-ce que les hommes gagnent autant à collaborer avec les Draags ? Sans doute oui, pour leur survie...

Fantastic Mr. Fox
7.7

Fantastic Mr. Fox (2009)

1 h 27 min. Sortie : 17 février 2010 (France). Aventure, Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Wes Anderson

Blackfly a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Janvier] Revu, à presque un an d'intervalle. Un délice de revoir ces couleurs chatoyantes et ces personnages hauts en couleur !

La Vie aquatique
7.1

La Vie aquatique (2004)

The Life Aquatic With Steve Zissou

1 h 59 min. Sortie : 9 mars 2005 (France). Aventure, Comédie, Drame

Film de Wes Anderson

Blackfly a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Janvier] Il s'agissait du seul film de Wes Anderson que je n'avais pas vu. Je dois dire que bien que je l'ai apprécié, je reste mitigée. Peut-être parce que j'ai revu une partie de sa filmographie il y a peu et que je remarque une certaine redondance au niveau de l'écriture des personnages. Une femme mystérieuse et détachée de tout, un couple qui bat de l'aile, un homme aussi autosuffisant que perdu, une quête existentielle qui unit plusieurs personnages... Ce sont des éléments qui peuplent déjà un grand nombre des films de Wes Anderson. J'aurais aimé un peu plus de fantaisie et d'originalité ; on retrouve ceci dans un bestiaire original - à mon sens trop peu exploité - ou quand ils se retrouvent nez-à-nez avec le requin-jaguar, une scène assez magique, un peu kitsch mais où on voit enfin "la vie aquatique".

Ham on Rye
5.8

Ham on Rye (2019)

1 h 25 min. Sortie : 8 décembre 2021 (France). Comédie dramatique

Film de Tyler Taormina

Blackfly a mis 5/10.

Annotation :

[Janvier] Dès le départ, ce film m'a intrigué. Quel est ce mystérieux rite que passent ces adolescents ? On dirait une sorte de bal de promo qui concerne tous les adolescents d'un quartier, mais avec une dimension presque mystique. Je suivais donc avec attention ce film, dont j'appréciais la lenteur. La caméra s'attardait vraiment sur des détails (des mains crispés, le hachoir à viande au Monty -beurk-...) ce qui rendait cette expérience filmique presque onirique. J'ai adoré la scène où un jeune couple s'embrasse et où tout le monde, dans ce restau miteux, est subjugué par la lumière derrière le couple. La mise en scène me rappelait dans un sens un film qui n'a rien à voir, "Mysterious skin" où un des personnages j'imagine avec sa famille en train de voir un ovni. Ils sont aussi subjugués par la lumière de celui-ci. Je m'exprime de manière maladroite. Puis j'ai aussi apprécié le moment où on voit ces jeunes filmés par un vieux camescope ; je trouvais que cela donnait du cachet au film. Sauf que voilà le soucis. Ce film a une certaine esthétique, mais est vide. Je pensais qu'à la fin, nous aurions la clef du mystère ou des pistes ! Or, le film se coupe brutalement. Le jeu de certains acteurs est un peu exagéré aussi.

Le Nom de la rose
7.6

Le Nom de la rose (1986)

The Name of the Rose

2 h 10 min. Sortie : 17 décembre 1986 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Jean-Jacques Annaud

Blackfly a mis 8/10.

Annotation :

[Janvier] Oubli. Pourtant, il s'agit là d'un grand film à l'intrigue passionnante. Quelque part, même si ce film dépeignait la folie et le rejet du savoir causés par le fanatisme, j'avais une admiration pour la foi sans faille de certains protagonistes, la connaissance des textes sacrés.

All the Vermeers in New York
6.2

All the Vermeers in New York (1990)

1 h 27 min. Sortie : 4 avril 1991 (États-Unis). Comédie dramatique, Romance

Film de Jon Jost

Blackfly a mis 4/10.

Annotation :

[Janvier] Un plat ennui. Pourtant, le film s'annonçait bon au départ, en liant à la fois l'ineptie du marché de l'art et la cacophonie du monde de la bourse. Le premier moment où on voit les tableaux de Vermeer sont silencieux, magnifiques. Puis le personnage du boursier vient tout gâcher avec sa palabre. Les plans de New York sont certes sublimes ; il y a parfois des airs à la Woody Allen. Mais quel ennui. Quels problèmes de bourgeois traités avec platitude.

Wittgenstein Plays Chess With Marcel Duchamp, or How Not To Do Philosophy

Wittgenstein Plays Chess With Marcel Duchamp, or How Not To Do Philosophy (2020)

17 min. Sortie : 11 août 2020 (Inde). Animation

Court-métrage d'animation de Amit Dutta

Blackfly a mis 6/10.

Annotation :

[Janvier] 6,5
Je suis partagée. J'ai adoré l'animation de ce court métrage, cette superposition d'images qui fuse dans tous les sens. J'ai pu glaner quelques informations sur Wittgenstein et Duchamp, dont j'ignorais que les échecs étaient pour eux un sujet d'étude. Cependant, justement, les rapprochements entre les auteurs me semblaient tirés par les cheveux ou les analogies entre les échecs et la vie assez plats. Après, mon anglais étant ce qu'il est, j'admets ne pas avoir tout compris.

Trois couleurs : Bleu
7.2

Trois couleurs : Bleu (1993)

Trzy kolory: Niebieski

1 h 34 min. Sortie : 8 septembre 1993 (France). Drame, Romance, Musique

Film de Krzysztof Kieslowski

Blackfly a mis 8/10.

Annotation :

[Janvier] Une femme, suite à la mort de sa fille et de son célèbre mari, apprend à vivre seule. On pourrait même dire qu'elle apprend à vivre sa vie, elle qui était constamment dans l'ombre. Nous la suivons dans l'acceptation de son deuil. Je me suis vraiment attachée à elle. La place de la musique dans ce film est majeure. Les instants de réminiscences (le bleu renvoyant à sa fille) sont beaux, jamais trop lourds. J'aurais aimé que le reste de la trilogie soit avec elle, mais il semblerait que ce soit de nouveaux personnages à chaque film.

La Structure du cristal
6.9

La Structure du cristal (1969)

Struktura Krysztalu

1 h 15 min. Sortie : 1969 (France). Drame

Film de Krzysztof Zanussi

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Janvier] Je sens que le cinéma polonais est prometteur. J'ai vraiment envie de m'y plonger. Zanussi est un ancien physicien. Or, toute sa passion pour cette discipline ressort dans ce film. Deux anciens amis physiciens se retrouvent. L'un est ambitieux, sort des Etats-Unis tandis que l'autre, cherchant la sérénité à tout prix, est au fin fond de la campagne avec sa femme. Entre eux deux règnent une certaine incompréhension, ou plutôt, l'un accuse l'autre de se comporter en retraité. Cependant, le flegme et le stoicisme de ce physicien assez hostile à la concurrence est admirable.

Kung-Fu Master
5.9

Kung-Fu Master (1988)

1 h 20 min. Sortie : 9 mars 1988. Drame, Romance

Film de Agnès Varda

Blackfly a mis 8/10.

Annotation :

[Février] Quel film dérangeant. J'ai du mettre plusieurs fois sur pause. Cette thématique de l'éphébophilie me perturbe assez, d'autant plus que ici, il s'agit d'une mère qui fricote avec l'ami de sa fille... de 15 ans. Je trouve la scène d'introduction où Julien est habillé en maître de kung fu sous fond de new wave assez marquante. D'ailleurs, la représentation du jeu vidéo est très prenante. Il occupe une place centrale. Les scènes où on voit un jeu de plateforme sur machine sont hypnotiques. Jamais il est porté un jugement moral sur le jeu - Lucy affirme autant aimer jouer aux jeux que lire, les deux ne sont pas opposés -. On a même une scène avec Julien qui explique le principe de Donjons et dragons qui est assez captivante, qui montre que Varda vit avec son temps. Peut-être un peu trop, je n'ai pas compris l'insistance sur le sida. Peut-être qu'en 1988, on en parlait énormément - presque comme nous lorsque le covid commençait à faire des ravages ; il y a un plan sur une couverture de journal qui montre un couple qui s'embrasse avec un masque... cela rappelle quelque chose, haha -. Ce film est très perturbant parce qu'on comprend pourquoi Mary-Jane est "attirée" vers ce gosse : il lui rappelle à la fois sa jeunesse où il était à sa place, avec un adulte bien trop âgé, il lui évoque le garçon qu'elle aurait aimé avoir... Et en même temps, elle peut se montrer calculatrice pour passer du temps avec lui. Puis, elle le regrette ; cela m'a rappelé beaucoup "Actes impurs" de Pasolini. Néanmoins, le gamin reste un victime. C'est un petit con, un petit frimeur. A la fin, il se la raconte en évoquant avoir fricoté avec "cette bourgeoise sans seins". Mais il dit quelque chose de révélateur "il y a pas l'choix, faut bien...". Je vois surtout un gamin un peu paumé qui tente de jouer aux branleurs, de se la raconter alors qu'il est juste perdu. Enfin, il s'agit de mon interprétation ; vraiment face à une adulte de 40 ans, je ne pense pas qu'un adolescent puisse réellement être consentant. (C'est mon point de vue qui amène à cette interprétation de la fin).

Trois couleurs : Rouge
7.4

Trois couleurs : Rouge (1994)

Trzy kolory: Czerwony

1 h 39 min. Sortie : 14 septembre 1994. Drame, Romance

Film de Krzysztof Kieslowski

Blackfly a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Février] Comme je ne suis pas très futée, j'ai regardé celui-ci en pensant qu'il s'agissait du deuxième volet de la trilogie et non le troisième.
Mais, je ne pense pas avoir gâché cette expérience filmique pour autant. La densité de la couleur rouge est aussi belle que celle du bleu dans le premier film. Il est captivant de voir Valentine, incarnant d'une autre manière la vertu, qui cherche toujours à être juste. Puis Jean-Louis Trintignant est remarquable lorsqu'il incarne un retraité aigri.

Trois couleurs : Blanc
6.7

Trois couleurs : Blanc (1994)

Trzy kolory: Bialy

1 h 31 min. Sortie : 26 janvier 1994 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Krzysztof Kieslowski

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] Je comprends la baisse des notes entre ce volet-ci et le premier puis le troisième qui ont des notes bien moins élevées. Tout d'abord, il est plus ardu de s'identifier au personnage principal qui nous paraît plus méprisable (une scène traverse les trois épisodes : une vieille femme voutée qui peine à atteindre une benne à verres ; chaque réaction dévoile un pan de la personnalité de chaque personnage : Julie hésite à aider, Valentine ose aider la vieille dame et... Karol rit. Bon. Remarque, son ancienne femme a l'air tout simplement horrible et lui, est un homme un peu minable qui est prêt (vraiment) à n'importe quoi pour qu'elle revienne. Or, elle va revenir, et la scène de leur réconciliation ne relève juste pas du plausible à mon sens. J'ai éprouvé même une pointe d'ennui. La couleur blanche ne revient pas de manière aussi belle que les autres films.

La Passion Van Gogh
7.4

La Passion Van Gogh (2017)

Loving Vincent

1 h 34 min. Sortie : 11 octobre 2017. Policier, Drame, Biopic

Long-métrage d'animation de Dorota Kobiela et Hugh Welchman

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] Ce film retrace les derniers jours de la vie de Van Gogh par l'intermédiaire du fils d'un ami du peintre qui est facteur. Ce jeune homme bagarreur rechigne à transmettre la lettre de Van Gogh à sa famille. Il finit cependant par s'attache au personnage de Van Gogh et veut mettre en lumière les circonstances troubles de sa mort...
Tout d'abord, le travail sur l'image est assez magnifique. On a assiste à une belle reprise de certaines peintures, le style du peintre est respecté. J'émets un bémol pour l'animation lorsque les personnages parlent ou sont vus de près ; là le résultat est artificiel.
Sinon, la narration est prenante, hormis que le personnage du fils du facteur est parfois agaçant. J'ai un peu appris sur l'histoire de Van Gogh et son entourage ; le film a vraiment un bon potentiel éducatif. Puis j'ai vraiment eu envie de dessiner après l'avoir vu.

Les Glaneurs et la Glaneuse
7.6

Les Glaneurs et la Glaneuse (2000)

1 h 22 min. Sortie : 7 juillet 2000 (France). Société

Documentaire de Agnès Varda

Blackfly a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Février] J'hésite vraiment avec le neuf. J'ai rarement vu un documentaire aussi prenant. Varda effectue un travail de recherche sur les glaneurs : de la figure de la glaneuse paysanne aux gens qui se nourrissent aujourd'hui de récupération dans les poubelles. Ce que j'ai apprécié dans ce documentaire est la même chose que ce que j'apprécie dans les documentaires de Werner Herzog : le fait que ces réalisateurs admettent et revendiquent montrer les choses qu'ils voient, eux. En racontant un pan de la vie de ces glaneurs, Varda raconte un peu d'elle-même, elle montre ses mains, flétries par le temps, l'accumulation de ses souvenirs de voyages, elle rit des moisissures de sa demeure... Puis surtout, elle ne cherche pas une mise en spectacle de la pauvreté ou à attirer la pitié : lorsqu'elle interviewe deux mecs dans la galère qui font les invendus des champs et qui vivent dans des caravanes avec pour seul revenu le rmi, elle pose une petite question sur la consommation d'alcool du mec visiblement un peu saoul. Cette petite question, je pense que le spectateur se la pose aussi. Les mecs répondent en plaisantant. Puis on prend du recul, on se dit que le jugement moral qu'on peut avoir sur la consommation d'alcool de ces personnes n'est pas tant que ça justifié, que quelque part "il faut bien ça pour tenir". Et je pense que je n'aurais pas eu cette prise de conscience si Varda n'était pas intervenue. De même, lors d'une affaire où des jeunes sont inculpés pour avoir commis des dégradations sur un supermarché qui jetait de la javel sur les invendus, elle tourne un peu en dérision chaque protagoniste : les jeunes sont les caricatures de babos/punk à chien fiers d'eux, le patron du supermarché n'est pas blairable et la juge mi figue-mi raisin. Elle ajoute en voix off que chacun d'entre eux font ce qu'on attend d'eux et ils ne s'écoutent pas. Par conséquent, elle ne s'y attarde pas, tout en prenant un temps sur ces jeunes qui, certes, respirent l'insouciance, mais sont tout de même dans la galère au point de manger dans les poubelles. Là encore, son intervention nous amène à aller au delà des jugements (qu'on aurait pu avoir avec l'image seule).
21 ans plus tard, normalement, les supermarchés n'ont plus le droit de jeter de la javel sur les invendus. Par contre, je parie que les gens qui font les poubelles par nécessité (il y en a aussi par conscience écologique mais plus minoritaires, je pense) a vraiment augmenté depuis...

Le Grand Bain
6.9

Le Grand Bain (2018)

1 h 58 min. Sortie : 24 octobre 2018. Comédie dramatique

Film de Gilles Lellouche

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] J'avais eu de bons échos de ce film, d'un nombre de personnes aux goûts cinematographiques pourtant différents et cela est assez rare pour une comédie française récente.
En effet, "le grand bain" est plutôt prenant, par ses notes tantôt dramatiques, tantôt comiques qui mettent en avant l'absurdité de certains événements de la vie. J'ai beaucoup aimé l'introduction dont la forme s'apparente davantage au cinéma indé. Les personnages sont attachants, hauts en couleur et bien écrits, on déplore juste que certains soient très peu caractérisés (celui qui parle étranger et son acolyte).
Bref, il s'agit d'un film plein de bons sentiments sans être pour autant poussif.

Chamboultout
5.3

Chamboultout (2019)

1 h 40 min. Sortie : 3 avril 2019. Comédie

Film de Éric Lavaine

Blackfly a mis 6/10.

Annotation :

[Février] Je suis plutôt partagée à l'égard de ce film. Certes, j'ai passé un assez bon moment (ce qui est l'essentiel devant ce genre de film) mais l'interprétation de Garcia est un peu exagérée par instant. J'ai apprécié que contrairement à "le grand bain", chaque personnage soit bien caractérisable et que nous sommes, comme eux, avides de savoir les détails croustillants que le livre de Lamy pourrait révéler sur eux. Cette partie fonctionne bien. Par contre, pour ce qui est de l'empathie à l'égard du personnage de Garcia, ça fonctionne moins bien car le film insiste trop sur le potentiel ressort comique de sa maladie (notamment quand il a faim) au point que cela en est un peu lourd. Néanmoins, on passe tout de même un moment plutôt agréable devant "Chamboultout"

Invictus
6.6

Invictus (2009)

2 h 14 min. Sortie : 13 janvier 2010 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Clint Eastwood

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] Revu. J'hésite à abaisser la note à 6/6,5. Je l'ai trouvé un peu... lourd par instant. Trop de ralentis, de faux suspens. Bien entendu, cela demeure un film agréable à regarder, Morgan Freeman est très convaincant dans son rôle de Nelson Mandela. C'est un film qui porte un message positif, comme beaucoup de films de Clint Eastwood (comme le respect de son prochain, le pardon, l'altérité...). Étonnamment, ce qui m'intéresse dans ce film est ce qu'il ne montre pas. Comment Mandela est passé d'un terroriste à un homme qu'on loue pour son aspiration au pacifisme ? Quel est le chemin qui l'a mené à cela ? Quelque part, en regardant ce film, je n'ai pu m'empêcher à l'ouvrage "le conflit" de Simmel, dont la résolution certaine est le compromis qui permet ensuite de conclure à des avancées entre les deux parties. Il s'agit d'une approche réformiste, loin de celle révolutionnaire que Mandela avait à ses débuts. Et vraiment, ce film m'a donné envie de savoir le cheminement de sa pensée (qui, je le pense, est plus profond qu'un simple "Pardon").
Puis ce film, tout en montrant l'exaltation de Mandela pour l'équipe de Rugby et à quel point sa stratégie est pertinente pour unifier le pays, montre aussi les inconséquences de cette stratégie : les Bidonvilles sont toujours là, Mandela n'écoute pas une conférence sur l'écologie ou sur des enjeux économiques... car il pense que tout cela viendra après la réconciliation entre les différentes populations, surtout que ce sont les blancs qui possèdent l'argent. Mais ce film, de manière subtile (et il s'agit de mon interprétation) montre que en dépit de l'élection de Mandela, le grand soir n'a pas eu lieu, il y a toujours des bidonvilles, des noirs au service des blancs etc... Du coup, on voit beaucoup de protagonistes s'interroger à juste titre sur le fait que Mandela soit dans le symbolisme et le compromis, même si, selon la fin du film, cette stratégie s'avère payante.

Les Figures de l'ombre
7.1

Les Figures de l'ombre (2017)

Hidden Figures

2 h 07 min. Sortie : 8 mars 2017 (France). Drame, Biopic

Film de Theodore Melfi

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] Je n'ai rien à dire sur la mise en scène de ce film (ce qui est un peu le cas des derniers films que j'ai commenté). J'ai beaucoup de mal à analyser des films qui me semblent au premier abord assez lisses. Je m'en tiens donc presque que au scénario, ce qui revient à manquer une grande partie de ce qui fait l'intérêt d'un film. Cependant, dans ce type de production Hollywoodienne, j'ai constamment la sensation que s'attarder sur la forme est difficile, tant cela semble convenu. Du coup, je m'heurte à un paradoxe : en dépit d'aucune originalité au niveau de la mise en scène (quoique, il y a la bande son parfois volontairement anachronique, mais ça, c'est un mauvais point !), j'ai tout de même apprécié ce film, mais plus pour des raisons morales qu'autre chose. Hormis "voilà un film qui montre les discriminations specifiques envers les femmes noires, qui met en avant le travail de femmes oubliées, qui montre les rapports de dominations qui existaient entre les femmes noires et les femmes blanches, trop contentes d'avoir une parcelle de pouvoir en plus, qui se comportent comme des contremaîtres", je ne sais que dire de plus, si ce n'est qu'il faut garder à l'esprit qu'on voit des personnes noires certes discriminées mais de classe sup, ce qui ne reflète pas la réalité de la plupart des personnes noires de l'époque puis que ce film a aussi une grande portée patriotique en soulignant les exploits passés de la Nasa. Du coup, je me trouve un peu perdue, car à la fois, j'ai beaucoup apprécié ce film mais je vois les limites de cette appréciation.

Deux ans après
7.1

Deux ans après (2002)

1 h 04 min. Sortie : 18 décembre 2002. Société

Documentaire de Agnès Varda

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] J'avais oublié de l'annoter. J'ai vu ce film très peu de temps après "Les glaneurs et la glaneuse", et je pense que j'aurais du attendre un peu, le temps que le souvenir des personnes se dissipe et que je prenne plaisir à les retrouver. Le plaisir fut là, la surprise un peu moins. On peut voir de nouveau à quel point il y a une différence entre ceux qui glanent à des fins artistiques/écologiques et ceux qui le font parce qu'ils ont peu de moyens. Il est même possible de remarquer une certaine condescendance des premiers envers les seconds, comme le montre le couple interviewé au début du film. J'adore comment Varda utilise des procédés d'accumulation, en montrant toutes ses lettres, les objets, les souvenirs... C'est prenant. Par contre, j'ai un peu moins apprécié comment elle considère un homme, vu lors du premier film, qui buvait énormément et vivait dans la misère. Alors qu'il semble se porter mieux, elle fait un commentaire sur l'odeur de vin qui émane de lui. J'imagine qu'elle fait ceci pour ne pas berner le spectateur qui veut croire ce que cet homme semble montrer. Mais j'ai trouvé ceci presque mesquin. De même, la scène de colère de l'ancienne compagne de cet homme, même si elle est montrée sous l'autorisation de cette dernière, est trop spectaculaire à mon goût, réifiante, là où la force du premier film était de montrer la condition de ces personnes de manière non spectaculaire.

A Star Is Born
6.5

A Star Is Born (2018)

2 h 15 min. Sortie : 3 octobre 2018. Drame, Romance, Musique

Film de Bradley Cooper

Blackfly a mis 7/10.

Annotation :

[Février] plutôt 6,5. Cette immersion fictive dans le monde de la musique est plaisante. Le couple Lady Gaga/Bradley Cooper est bon, j'ai été agréablement surprise de la voix de ce dernier, ainsi que de ses capacités de réalisation, surtout qu'il s'agit d'un premier film. Les lumières, alternant entre le rouge et le bleu, sont sublimes. J'ai eu du plaisir à redécouvrir la voix de Lady Gaga, qui fut une de mes chanteuses préférées il y a plus de dix ans (le temps passe trop vite...). Je reprocherais néanmoins au film un souci de rythme. Je trouve qu'on se focalise trop sur les moments où ils sont en tournés ensemble. On ne suit pas assez l'ascension d'Ally elle-même, je trouve. Enfin, et je crois que cela est le problème de beaucoup de films musicaux, j'ai l'impression que la structure du film se résume un peu trop à : un événement, une chanson, un événement, une chanson... (pareil pour Rhapsody) ce qui est assez redondant.

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