Avril 2017 / Musique

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Derrière son titre à rallonge au sens sibyllin, sous couvert d'une pochette synthétique et simplissime, cet album regorge de boucles musicales hypnotiques, grisantes, post-punk et parfois dignes de The Wire.

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En ce début 2017, je découvre la musique de Philip Glass. Avec ses travaux au piano, se déplie une horizon superbe où la maîtrise de Glass se décuple en autant d'occurrences inspirées, allègres et parfois profondes.

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Avec des morceaux très pop, certains funk et soul et d'autres presque reggae, cet album qui se clôt avec une reprise francophile de "Ne me quitte pas" et comporte un excellent morceau "Hendrix" s'écoute avec grand plaisir !

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Traversé de long en large par les sonorités maliennes, entouré d'une cohorte inspirée de chanteurs et musiciens d'Afrique centrale ou ratachés à elle, -M- en MC donne à l'ensemble une vivacité tantôt joyeuse tantôt mélancolique. Vibrant !

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La différence pour moi entre un album 5 étoiles (c'est-à-dire moyen) et un 6 étoiles (déjà plaisant), tient à ce que ces derniers réussissent au détour de quelques morceaux à emporter l'esprit dans l'ivresse des mélodies. C'est le cas, là !

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Un album qui contient en lui une musique reprenant la voix d'Anna Karina ("Tes yeux, tes mains, tes lèvres") ne peut pas être mauvais. Avec sa voix fragile et délicate, Octave Noire réussit à bercer et charmer à sa mesure.

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Album découvert via l'emploi de "Forever Young" dans le "Rock'n Roll" de Canet, j'ai dégusté (à défaut d'avoir savouré) quelques morceaux pop rock très marqué 80s. De quoi danser le jerk les nuits de la pleine lune.

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Etonnamment intitulé "L'habitude", cet EP dégage la monotonie même d'une chanson française croupie dans sa propre mélancolie de cours d'école, préfabriquée et ironiquement sans la douceur propre du chagrin.

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Albin de la Simone atteint là malheureusement un point de non retour de la chanson française. Affectée jusqu'à la préciosité, ampoulée mais sans lumière, de la musique qui minaude et évapore ses propres mélodies.

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Bel album de rap avec notamment des instru composées avec inspiration, cette traversée spectrale mais incarnée dans les banlieues sous la houlette de Rim'K donne du coffre mais manque d'une empreinte musicale pour tatouer l'oreille.

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La nouvelle de cet album, c'est que Phil Collins n'est pas mort. Il n'a fait que se réincarner. Un incarné presque aussi douloureux qu'un ongle si ce n'était pas sans compter quelques morceaux pop bien calibrés.

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Matmatah, qui a bercé beaucoup de mes bals adolescents, respire encore. C'est plutôt une bonne nouvelle, ça confirme la survivance d'une chanson pop rurale. Belle nouvelle mais rien de fracassant pour la chanson française.

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Lamar est l'enfant terrible et chéri du rap game US. De sorte qu'à la sortie de chacun de ses nouveaux albums, c'est un nouveau buzz. Parfois surfait , comme avec ce DAMN., qui n'atteint pas toutes les promesses attendues.

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Presque comme "L'un de nous" d'Albin de la Simone, cet album de François & The Atlas Mountain souffre d'une trop grande préciosité. Ce "Solide Mirage", s'il tente quelques envolées électro, manque de fermeté et se dissout dans l'illusion mélodique.

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Mondkopf continue, une fois de plus, de tutoyer les sommets lyriques de l'électro ambient. Avec ce nouvel album en six phases "Vivere", se déplie une cosmogonie concrète et stellaire, planante et tellurique. Atomique !

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Ce qu'il y a de formidable dans la découverte de Stravinsky, c'est que tout compositeur du XXe soit-il, et forcément amoindri au regard de ses grands pairs, c'est qu'éclate à l'écoute sa grande maestria quiète, à l'égal d'un Debussy.

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A partir d'un album déjà extrêmement bien calibré et affuté pour les dancefloors, pour les festivals comme pour les grand-messe de beats fats, le risque de remixes foireux était grand. Risque détrompé , pari réussi.

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Pas un grand fan de Depeche Mode, celui-ci jouit pourtant d'une fabuleuse production musicale. Accentués par les signatures sonores du groupe, les morceaux dégagent un profond sentiment de post-rock, dans un parfum de braises.

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Chilly Gonzalez revient avec un album inspiré, marqué par l'empreinte du cinéma, aussi étrange que profond. Certains morceaux, dans leur singularité, peuvent se réécouter avec grand plaisir. Plus qu'un LP lounge.

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Dans le sillon de Can ou de Wire, Spoon n'atteint pas le niveau de ses modèles. Quelques morceaux emportent l'enthousiasme et dressent de beaux instants musicaux. Mais pas suffisamment pour tatouer l'esprit et le coeur.

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J'avoue ne pas être un grand amateur de Drake quand il n'est pas un simple guest. Pas fan de "VIEWS", ce "More Life" ne m'a guère plus emballé. S'il y a de beaux instants, l'ensemble réussit peu à supplanter la moyenne du game.

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Swing et swag, funk et jazz, rap et pop, cet album à l'ambition enivrée vogue à vue et malheureusement navigue dans des eaux peu surprenantes. Si les morceaux sont savamment composés, rien d'épicé ne vient rehausser le goût.

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Habité par des morceaux formidables, à la dimension cosmique et en même temps intestine, cet objet musical singulier invoque autant les Pink Floyd que Can et assoit en même temps une singularité sans artificialité maline. Vertigineux.