Bilan 2019

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Malgré un Grand Prix peu mérité, le film reste une bonne expérience, sur un sujet peut-être cliché mais traitée d'une manière très poétique.
Je retiendrais : les fantômes errants, les plans jouant avec le miroir et les vagues de l'Atlantique

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Dur à regarder par le style, un film intéressant sur l'intégration en France. Très (trop) cynique, un peu crade au niveau de la réalisation, ça reste une de mes meilleures expériences au ciné cette année

Je retiens : Tom Mercier, qui mérite la révélation, et la scène du photoshoot

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Jugé pompeux, on a là un vrai film sur le conditionnement des femmes dans notre société, sans être trop lourd. Mais bon faut croire que ça marche pas pour tout le monde.

Je retiens : Zahia qui chante du Niagara, Clothilde Coureau, et un début de justice médiatique pour Zahia Dehar

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Appelez moi fanboy, mais c'est en voyant un spectacle pareil qu'on ne peut que stanner

Je retiens : La fanfare, les costumes, la reine et mon amour pour Partition

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Road trip populaire, film de gauche (obviously), c'est un film qui mérite d'être montrer à tout le monde pour montrer l'état de la France

Je retiens : François, les rond-points et les bourgeois dans la salle (je parle surement de moi là)

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Film fantastique aux allures de film social complotiste, ça reste du bon cinéma.

Je retiens : le makeup et le gonz troll dégueulasse

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Je sais pas si c'est normal, la première partie qui est sensée être "souvenir" est très soporifique, mais quand on arrive à la partie "rêve" et que tout le concept prend sens, je me suis éveillé, pour ce magnifique plan séquence

Je retiens : la balancoire qui t'emmene dans la nuit

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Bill Hader et bon divertissement, il m'en faut pas plus

Je retiens: Bill Hader, Bill Hader et Bill Hader

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Dur comme du granit, ce cri de rage, tout en finesse et poésie réussi à emmener dans un monde si différent du notre (ou pas)

Je retiens : cette putain de scène du bébé, le cinéma ne prépare jamais à ça

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Loupiottes, rai manta et rohingya, tout ce mélange et crée un petit film certes mais assez impactant pour que je le mette ici

Je retiens : les scène de forêt, les rais manta et le silence du personnage (qui ferai palir Elia Souleiman)

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On lache tout, Olivia Wilde a fait un film, un teen movie (qui n'aime pas ça), léger dans le fond mais très efficace

Je retiens: Billie Lourd et l'humour

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Ce que j'aime à propos du film : le sujet lourd traité merveilleusement, les perfomances qui assure un oscar à Scarlet Johanson, la chanson d'Adam Driver, LA scène, le couteau, les roles secondaires, Laura Dern, Ray Liotta, les larmes ...

Ce que je retiens : bah tout ça

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Très doudou pour la violence du film, très dur pour un coming of age, et au final très envie de vivre dans les 90's

Je retiens : le premier plan et le trio d'acteur qui joue la famille

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Anxiogène sans rester divertissant, malgré un twist un peu prévisible.

Je retiens : les costumes d'Halloween simples à faire, LUPITA

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C'est n'importe quoi, c'est drôle, c'est engagé, c'est l'éclosion d'un nouveau réalisateur indépendant à surveiller

Je retiens : Lakeith nouveau crush, Tessa, Armie et tout ces gens qui ne savait pas qu'il ferait ce gros bordel

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Quentin Dupieux est officiellement dans la cours des grands. En plus d'avoir créer un "egotrip"(vraiment ?) hyper simple mais si complet. Un des grands highlights de l'année

Je retiens : Adèle Haenel, la pale de ventilateur et ce style de malade

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Almodovar revient, et putain ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi émouvant. Vraiment cette scène avec sa mère m'a tué.

Je retiens : Antonio et sa performance de l'année (de sa vie ?), et la scène de l'évanouissement

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Confirmation de Bedos comme grand auteur, touchant, drôle, original, il y a là une bonne recette pour un film mémorable.

Je retiens : Fanny Ardant (mais en même temps je retiendrais toujours Fanny Ardant) et Doria Tillier confirmée.

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Christophe Honoré je t'aime, tout simplement. Un "huis-clos" melodramocomique, film théatre, beau visuellement, là encore ya tout pour ne me faire que plaisir

Je retiens : ce caméo à la fin et toutes les performances

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La tension monte et monte et explose et Ladj Ly impose son film comme étant un des plus grands de ces dernières années. ACAB sans cependant, cependant.

Je retiens : la première séquence, la dernière aussi, et les pistolets à eau

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C'est déjà drôle la première partie mais alors la deuxième est excellente, la comédie de l'année, je me souviens pas avoir autant ri au cinéma en tout cas récemment

Je retiens : Pom !

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Il y a des films où le contexte de création me fait encore plus aimé son existence. Là le film a été tourné en Géorgie, pays qui est pareil que la russie au niveau des libertés (notamment sexuelles). Alors voir ça après les histoires de meurtres, de camps de concentration et de torture, ça fait quelque chose. Bref, pas assez recommandé, et enormement recommandable

Je retiens : la boucle d'oreille, la boîte et Dancing Queen

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Hypnotique, mystique et putain de bizarre, c'est le genre de bonne expérience qui te font aimé la mer. D'ailleurs, un peu Mandico comme film. Un sous-texte hyper flou certes mais quel chemin, quel aventure pour arriver jusqu'à la fin, la plus mémorable de l'année pour moi (vraiment

Je retiens : Pattinson qui joue mieux que dans Le Roi, le make-up, ma haine des sirènes et ces putains de mouettes

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Yorgos back at it again with la Reine d'Angleterre qui nique des mères, surtout celle qui veulent prendre la couronne. Bref film d'époque mais plutôt de la notre, film de bad bitch complet.

Je retiens : Olivia Colman meilleur discours aux Oscars

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Meilleur film français de l'année. Là encore un film d'époque à tendance lesbienne mais avec très beau parallèle entre art et amour, avec en plus un évident amour impossible. Film destructeur, esthétique et important.

Je retiens : les tableaux, les costumes, la fin, mon dieu cette fin

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LE film de cette année, Bong Joon-ho est à la fois là où l'attend et là où on l'attend pas, maitrisé à la perfection au niveau de la scénarisation, de la réalisation et du montage. Spectaculaire, peut-être un peu trop parfait, mais on s'en fout, c'est amusant, c'est intelligent, c'est impactant. Bref, on ajoute à ça un sous-texte assez marxiste en soi, et on a un film déjà culte

Je retiens: le fantôme, mon besoin d'avoir ces recettes, le chien qui mange les saucisses et une Palme d'Or pour Bong Joon-ho

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Un autre film culte (jeu de mot voulu), plus viscéral qu'Hérédité (peut-être plus maitrisé aussi), sans pour autant être plus effrayant. Un sous-texte assez fort, une aventure complète, dure, étrange (mais c'est ça qu'on aime). Le côté fataliste des films d'Ari Aster rend l'expérience très étrange parce qu'on a l'impression d'aimer ce qu'il se passe (on ne craint pas le prochain meurtre, on l'attend), le film hypnotise, met en transe et nous prend par les tripes jusqu'aux dernières secondes

Je retiens : Florence Pugh (meilleure performance de l'année, drole sachant que l'année dernière c'était Toni Colette), cette fin, ce début, ce milieu et une des meilleures scènes de sexe que je n'ai jamais vu

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Typiquement mon délire, film brésilien (ça fait plaisir d'en avoir de là-bas) assez international tout de même, un des derniers produit avant Bolsonaro (quel est le futur pour les films là-bas?), très actuel et politique, mais en restant très stylisé, intelligent et drôle. Film fou furieux, assez positif quand on y pense, malgré les litres de faux sang utilisés au tournage. Donc au final on a un mélange de western, satire, anticipation, vigilante, fable politique qui fait du bien dans notre paysage culturel actuel

Je retiens : Sonia Braga vs Udo Kier, le genre de clash des titans dont j'avais besoin sans le savoir, la drogue, le musée et la scène de la cabane

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Le meilleur film de l'année est sorti en janvier, même si ça a été une bonne année au cinéma, la "compétition" a été ecrasée assez tôt par ce film fantôme (autant par son atmosphère que par son auteur Hu Bo). 4 heures certes, mais qui valent le coup, film plus ou moins choral sur une ville chinoise intoxicant ses habitants bloqués avec leurs problèmes dans la cité. Très lourd, très léger, je ne sais pas, en tout cas, très complet, poésie et problème sociaux se marient parfaitement. Le film prend son temps, il hypnotise (mais pas comme Midsommar), et c'est le genre de film qui rend triste quand il s'arrete. Les personnages sont touchants, leurs arcs sont forts. Enfin, la musique est si mélancolique, elle accompagne parfaitement la journée de ces personnes en quête, une des meilleures partitions de l'année

Je retiens : l'obscurité du film, l'espoir balayé par la réalité, et l'éléphant qui reste assis sans rien faire