Blues

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Sorti un an après sa mort, The Sky is Crying est une compilation comportant dix pistes inédites enregistrées entre 1984 et 1989. C'est un album très blues, enchaînant celui traditionnel, lent et teinté d'émotion et un avec un tempo plus rapide. On retrouve aussi ses influences jazzy et blues-rock type Hendrix, il reprend d'ailleurs et magnifiquement son Little Wing dans une version instrumentale.
C'est l'une des pépites de l'album, il se réapproprie le Voodoo Child, d'une manière différente techniquement mais tout aussi virtuose.
C'est un bon disque, pas forcément marquant, moins que les trois premiers de SRV, mais réussi, avec quelques chansons sortant du lot. On retiendra notamment les deux superbes blues qui ouvrent l'album, Boot Hill et The Sky is Crying. Techniquement c'est incroyable, comme sur le rapide Wham, qu'il sublimait en concert ou Chitlins con Carne. Les deux reprises May I Have a Talk with You d'Howlin' Wolf et Close to You de W. Dixon font aussi parties des meilleurs moments.
Enfin, on remarquera aussi une production remarquable, avec l'aide précieuse du frangin Jimmie, donnant un son clair et net, dans la lignée des albums qui sont sortis de son vivant.

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Stratocaster en main, Eric Clapton se ressource dans les années 1970 avec de longues tournées où il fait parler sa technique, sa virtuosité et son authenticité, au sein d'un groupe remarquable et jouant en osmose pour lui, utilisant parfaitement l'orgue ou les choristes pour mieux réinventer une partie de son répertoire. Crossroads 2: Live in the Seventies est un modèle de l'enregistrement en concert, tant pour la production que la façon de jouer de Clapton et de son groupe, c'est immense.

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Derrière cette pochette nous dévoilant la bouille du petit Elvis de deux ans, se cache un King alors au top, sa voix est superbe, on ressent son assurance et il est très bien entouré. Issue d'une longue session, il revient ici vers ses origines, certes country mais pas que, l'album est aussi blues, rock et doux, de quoi (re)découvrir plusieurs facettes d'Elvis. Il n'y a pas vraiment de fausses notes, quelques moments mémorables mais surtout une atmosphère chaleureuse traversant l'album, authentique aussi, avec ses petits pics d'émotions.

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C'est un concert incroyable qu'enregistre Muddy Waters avec ce live, où il est notamment accompagné de Johnny Winter (!) à la guitare. Il revisite quelques-uns de ses standards avec autant de puissance que d'émotion, c'est beau et ça colle des frissons à la peau. Tout s'enchaîne magnifiquement, il sublime ses propres chansons, les solos sont fantastiques (que ce soit à l'harmonica ou la guitare) et les moments d'anthologies ne manquent pas, à l'image de ce Howlin' Wolf teinté d'émotion (enfin, toutes les chansons).
Immense.

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Pour cet énième album, John Mayall garde sa base habituelle et invite ses prestigieux amis guitaristes pour venir sublimer ses compositions ou des reprises de blues qu'il se réapproprie. Il y a une osmose dans Nobody Told Me, dû notamment à l'alchimie entre les musiciens, le talent de ceux-ci ainsi qu'à l'atmosphère traversant l'album, assez mélancolique et regardant vers l'arrière pour mieux capter le présent.

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Un album essentiel de John Mayall, celui où il découvre l'Amérique, avec un groupe US et une alchimie entre ces nouveaux éléments et son british blues boom atypique. Ce sera le début d'une série de grands albums qui seront sous le signe de la découverte pour lui.
Ici, on reconnaît, derrière le côté americana, les bases de son style, l'harmonica et le piano toujours fortement présents, sa voix reconnaissable entre mille et un sens de la mélodie et du blues qui ont fait sa renommé.
Quelques grands moments (Deep Blue Sea, le groovy Possessive Emotions, le brillant Took The Car ...), un ensemble cohérent et qui s'enchaîne sans fausse note ou encore une parfaite alchimie entre les musiciens frappent à l'écoute d'un album essentiel et remarquable.

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C'est un Jeff Beck aventureux qui revient avec son groupe en 1972, suite à un grave accident de voiture. S'il garde l'influence blues, il s'éloigne déjà vers le jazz et un côté groovy, qu'il accentuera lors de ses débuts en solo quelques années plus tard.
L'album est inspiré, Sugar Cane bénéficie d'une superbe partition au piano, l'ouverture, entre hard et groovy, Ice cream Cake est parfaite et Jeff Beck apporte sa virtuosité à des chansons comme Highways ou le blues Tonight I'll Be Staying Here With You.

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Le second album d'Howlin' Wolf permet à celui-ci de sublimer Willie Dixon, qu'il reprend grandement ici (9 titres), jouant un boogie blues rythmé et remarquable.
La guitare slide est merveilleusement utilisée et le loup hurlant sublime quelques titres qui deviendront des classiques, à l'image de Little Red Rooster ou Spoonful. Il n'y a pas de fausses notes, l'ambiance est mélancolique sans sentir la naphtaline, et nous fait voyager, non sans émotion, dans la riche histoire du Blues.

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C'est difficile de trier les nombreux concerts de Jimi Hendrix sortis au fil du temps, mais The Jimi Hendrix Concerts permet de retracer différentes périodes du Voodoo Child, proposant un extraordinaire voyage musical teinté d'improvisation, de blues, de moments d'anthologies, d'une guitare saturée ou encore de coup de baguettes ravageuses, le tout avec une incroyable intensité et bien des moments marquants, que ce soit par l'émotion qui en découle, la virtuosité de Jimi, ou les deux.

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Quel blues ! Quel boogie !
Sugar Blue sort son harmonica et reprend des standards avec énergie et surtout immense talent, où l'alchimie de son groupe est pour beaucoup dans la réussite de l'album.