Bowie : une chanson par album pour découvrir autre chose que les tubes archi-connus

Annotation :

David Bowie : la voix naît ici. Et l'emphase si juste. Et les tourments au milieu de la fanfare.

Annotation :

Sur "Space Oddity" :
du Dylan Sci Fi et psychédélique, naïf un peu, enflammé aussi. Il n'y a pas la distance qu'il y aura plus tard.

Annotation :

Sur "The Man Who Sold the World" :
la folie du (demi) frère, déjà, et l'angoisse devant ses propres troubles. Une chanson très noire malgré une mélodie très belle.

Annotation :

Sur "Hunky Dory" :
Le premier chef d'oeuvre se clôt sur cette chanson spectrale et bouleversante. Encore et toujours la folie du frère. Superbe et glaçant.

Annotation :

Sur "Ziggy Stardust" :
Le morceau qui en 1972 me faisait le plus "tripper" sur l'album. La mélodie est complètement "ailleurs", le génie bowieien explose. La guitare de Ronson est impériale.

Annotation :

Sur "Aladdin Sane" : Parenthèse cabaret, pour l'absurde beauté du geste. Androgynie et références. Une chanson que les années qui ont passé m'ont appris à aimer.

Annotation :

Sur "Pin Ups" :
J'adore les Kinks, Bowie aussi. Tout va bien (encore) dans le meilleur des mondes. Je ne suis pas encore nostalgique du bon temps passé. Nous ne sommes qu'en 1973, après tout !

Annotation :

Sur "Diamond Dogs" :
Une chanson presque ratée du fait de son orchestration et sa production, dira-t-on. Mais qui vaut mieux que beaucoup de chansons parfaitement réussies de beaucoup d'autres artistes. Irrésistible, si vous voulez mon avis !

Annotation :

Sur "Young Americans"
Sur un album magnifique relativement sous évalué à l'époque (je me souviens en particulier d'une critique pour une fois discutable de Philippe Garnier dans Rock et Folk), les chansons magnifiques ne manquent pas. On ne parle jamais de "Fascination", encore une merveille ordinaire !

Annotation :

Sur "Station to Station" :
Ce déluge d'émotions, ce mélange de chaud bouillant et de froid glacial, cette (relative) anomalie dans une discographie toute entière faite d'anomalies, ce morceau "over the top", cette raison de plus d'aimer le crooner synthétique que se plaisait occasionnellement à être Bowie...

Annotation :

Sur "Low" :
Cette chanson, qui n'est pas la plus notable dans un album remarquable, a une signification personnelle pour moi, elle a toujours symbolisé ma trajectoire géographique personnelle, et ce que Bowie m'a appris de plus important : on peut toujours se réinventer ailleurs en quelqu'un d'autre !

Annotation :

Sur "Heroes" :
Suavité glaçante au cœur de Berlin, pardon, au cœur de l'Europe. L'influence de Bowie n'a jamais été aussi forte qu'en 1977, alors même que le punk, à la naissance duquel Ziggy Stardust a contribué, chamboule le petit monde du Rock.

Annotation :

Sur "Lodger" :
Encore un morceau prémonitoire dans un album qui affronte et annonce notre futur disloqué. En plus, le rythme et la mélodie sont addictifs.

Annotation :

Sur "Scary Monsters" :
Et encore un album-chef d’œuvre (le dernier ?), dont les chansons très impressionnantes ont été un peu éclipsées par le succès du single "Ashes to Ashes", il est vrai l'un des tous meilleurs de Bowie.

Annotation :

Sur "Let's Dance" :
L'album de la rupture pour les fans de la première heure comme moi. Bowie devient commercial, et moins proche de nos coeurs. Il appartient désormais à son époque avec tout ce que ça suppose de vulgarisation. Heureusement, "Mauvais Sang" de Carax est là pour nous rappeler éternellement combien "Modern Love" est une grande chanson.

Annotation :

Sur "Tonight" :
L'album que beaucoup de gens détestent alors qu'il est plutôt pas mal, en tant que bouée de sauvetage jetée à l'ami Iggy, débute magnifiquement avec ce "Loving the Alien" qui poursuit la tradition des grands morceaux épiques comme "Width of a Circle" ou "Station to Station".

Annotation :

Sur "Never Let Me Down" :
Encore un album globalement détesté, alors qu'il y a une poignée de chansons qui le font, comme ce "Time will Crawl" finalement digne des classiques de Bowie. A réévaluer.

Annotation :

Sur "Tin Machine" :
De l'expérience "Tin machine", il n'y a pas vraiment de bonnes chansons à retenir, juste une attitude "rock" qui permit à Bowie de reprendre le dessus après ses "années commerciales". Pas si mal...

PS : Je ferai personnellement l'impasse sur TM II

Annotation :

Sur "Black Tie White Noise" :
L'album qui me laisse personnellement complètement froid. "Jump they Say" est encore une fois une chanson qui parle, douloureusement, du frère perdu.

Annotation :

Sur "1.Outside" :
Un album irrégulier et difficilement écoutable, mais Bowie nous est revenu, ambitieux, visionnaire, impressionnant. David Lynch ne s'y trompera pas pour son "Lost Highway"...

Annotation :

Sur "Earthling" :
L'album de ma réconciliation avec Bowie. Des chansons fortes dans un emballage contemporain, même si Bowie est là plus un suiveur qu'un éclaireur. Et puis, ce titre, ce titre...!!!

Annotation :

Sur "'hours'" :
A cette époque, et jusqu'à "The Next Day", je vais être très loin de Bowie. Mais ses albums contiennent toujours quelques belles réussites.

Annotation :

Sur "Heathen" :
Celle-là, je l'aime vraiment !

Annotation :

Sur "Reality" :
Hommage à Jonathan Richman, un grand oublié de l'histoire...

Annotation :

Sur "The Next Day" :
Un peu gâché par ses musiciens et sa production, "The Next Day" est quand même l'album du GRAND retour. "Valentine's Day" montre que Bowie sait encore composer !

Annotation :

Sur "Blackstar" :
No comment. Bye bye Starman in the Sky !

Annotation :

Sur "ChangesNowBowie" :
Une version prodigieuse de sensibilité, enregistrée en 1997, qui donne immédiatement envie de retourner écouter "Hunky Dory"