Carnet de Notes Livre 2015

Liste des livres lus en 2015 sans distinction de leur notation.

Liste de

44 livres

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 8 ans

Le Prince des fous
7
1.

Le Prince des fous (2014)

La Reine rouge, tome 1

Prince of Fools

Sortie : 3 juin 2014. Roman

livre de Mark Lawrence

Lusionnelle a mis 7/10.

Dans les forêts de Sibérie
7.2
2.

Dans les forêts de Sibérie (2011)

Sortie : septembre 2011. Correspondance, Journal & carnet, Essai

livre de Sylvain Tesson

Lusionnelle a mis 7/10.

Les Vacances
7.2
3.

Les Vacances (1859)

Sortie : 26 mai 1978 (France). Jeunesse, Roman

livre de Comtesse De Ségur

Lusionnelle a mis 7/10.

La Cité de Verre
7.1
4.

La Cité de Verre (2009)

The Mortal Instruments, tome 3

The Mortal Instruments, Book 3 : City of Glass

Sortie : mars 2009 (France). Roman

livre de Cassandra Clare

Lusionnelle a mis 7/10.

Le Collier rouge
7.1
5.

Le Collier rouge (2014)

Sortie : 27 février 2014. Roman

livre de Jean-Christophe Rufin

Lusionnelle a mis 6/10.

Orgueil et Préjugés
8
6.

Orgueil et Préjugés (1813)

(traduction Valentine Leconte et Charlotte Pressoir)

Pride and Prejudice

Sortie : 1932 (France). Roman, Romance

livre de Jane Austen

Lusionnelle a mis 10/10.

Annotation :

Février 2015

(Relecture en VO)

Je serai bien incapable de dire combien de fois j’ai lu et relu cette auteure, et plus particulier ce roman. C’est tout simplement mon livre de chevet. C’est cependant la première fois que je le lis dans sa langue originale. M’étant procurée la magnifique édition des Pinguins Classics, qui a publié ce texte dans sa première version il me semble, j’avais envie de ne plus passer par les affres de mauvaises traductions.

Toujours est-il que j’ai été surprise de constater à quel point il était aisé de le lire en anglais. J’ai adoré la plume de Jane Austen, que j’aimais déjà énormément traduite. Elle est pleine d’humour, d’ironie, de piquant et elle est toute aussi gourmande, chatoyante, agréable. Un vrai plaisir ! Quant à l’exercice de la relecture, je l’ai trouvé intéressant, cette fois encore plus que toutes les autres car je me suis rendue compte du changement de ma perception. J’ai fait l’exercice de me remémorer mes premiers sentiments quand j’ai découvert pour la première fois ce livre et il faut dire que ma compréhension, mes attentes, ma façon d’analyser les choses sont certainement différentes. J’ai ainsi beaucoup appris sur moi-même lors de cette lecture, et ce fut une expérience étonnante qui m’a fait encore plus apprécier ce livre.

Je ne sais vraiment pas si je ferai une chronique sur ce roman, et si je le fais, comment je l’aborderai. Je dois encore y réfléchir, tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que ce fut vraiment une relecture agréable et très instructive.

Gigi
6.8
7.

Gigi (1944)

Sortie : 1944 (France). Roman

livre de Colette

Lusionnelle a mis 8/10.

Annotation :

Mars 2015

Ces courtes nouvelles sont une bonne façon de s’introduire à Colette, surtout avec « Gigi » en introduction. Il faut dire que cette nouvelle à elle seule a emporté tous les suffrages et offert une note aussi généreuse ; j’ai aimé la vision acerbe de l’amour qu’a Colette. Elle nous introduit aisément dans la société des demies-mondaines – qu’elle m’a personnellement fait découvrir – en offrant notamment une palette de femmes passionnante. Il y a beaucoup de justesse dans ses mots et une certaine façon de présenter son époque, toute en douceur pour être aisément acceptée de son public, tout en étant critique, très intéressante. « L’enfant malade » est une sorte d’allégorie de la France lors de l’occupation. La nouvelle nous emporte dans les pérégrinations de l’esprit embrumé d’un enfant se croyant aux portes de la mort, et j’ai apprécié cette façon dont elle étire le temps, nous perdant nous-mêmes dans la confusion du malade. Si les autres nouvelles m’ont moins marquées, j’ai néanmoins pu noter de très bons passages, ainsi dans « La dame du photographe » ou encore dans « Flore et Pomore ».

Citation : « Combien de jardins prisonniers dans Paris m’ont livré leurs secrets ? Je ne volerais pas une fleur, j’ai rarement dérobé un fruit ; mais j’ai pour les jardins clos un amour indiscret.«

Poison - Contes des Royaumes, tome 1
5.6
8.

Poison - Contes des Royaumes, tome 1 (2013)

Sortie : 21 mars 2014 (France). Roman

livre de Sarah Pinborough

Lusionnelle a mis 3/10.

L'Apprenti Épouvanteur
7.1
9.

L'Apprenti Épouvanteur (2004)

L'Épouvanteur, volume 1

The Spook's Apprentice

Sortie : 10 mars 2005 (France). Roman, Fantasy, Jeunesse

livre de Joseph Delaney

Lusionnelle a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mars 2015

Voilà une saga jeunesse que je suis ravie d’avoir entamée, surtout après l’avoir découverte en audiolivre. Une expérience que je recommanderai à tous, le conteur étant excellent dans l’interprétation des voix des personnages. J’ai aimé l’écriture, le style, tel que la traduction le transmet en tout cas. J’aime assez le personnage principal qui laisse transparaître ses peurs mais aussi son courage, qui dévoile ses sentiments, tout en étant réservé. On sent sa jeunesse, mais il démontre d’une certaine maturité – ou du moins d’une prise de recul qui, dans l’écriture, permet d’avoir un point de vue assez réfléchi et qui nous offre une bonne vision de son entourage. J’ai aimé l’univers décrit même s’il est vrai qu’il ne se passe grand-chose dans ce premier tome. Finalement, on reste assez en surface et je regrette notamment que la relation Maître-Elève n’ait pas été plus développée. J’espère donc que la suite sera plus prolifique à ce sujet – nul doute cependant que je m’y lancerai avec plaisir. Affaire à suivre !

Le Rêve d'un homme ridicule
7.7
10.

Le Rêve d'un homme ridicule (1877)

Son smechnovo tcheloveka

Sortie : 1993 (France). Recueil de nouvelles

livre de Fiodor Dostoïevski

Lusionnelle a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avril 2015

Après avoir lu L’idiot, dévoré Les nuits blanches, il va sans dire que poursuivre mon initiation aux écrits de Dostoïevski était dans mes projets. Au détour d’un rayonnage, ce court texte a attiré mon attention : parfait pour trouver l’exaltation d’une lecture à la fois élégante et passionnante.

On y retrouve cependant un style proche de celui de L’idiot, c’est-à-dire un peu emporté et impulsif, qui m’avait dérouté. Cependant, les mots de Dostoïevksi dans ce roman m’ont particulièrement touché, et j’ai cette fois vraiment apprécié sa plume. On plonge au cœur de la condition humaine à travers le monologue d’un homme lassé de son monde et de sa condition rêvant de se rendre sur une Terre alternative où les hommes n’ont jamais connu le pêché originel. C’est un texte poignant et profond, faisant ressurgir des sentiments surprenants, à la fois une certaine prise de conscience, mais aussi, curieusement, d’espoir et qui se finit en apothéose. Un nouveau coup de cœur avec cet auteur.

Par ailleurs, pour tous ceux qui souhaiteraient le découvrir mais que les romans phares rebutent par leur volume, celui-ci pourrait bien être une alternative de choix pour débuter avec Dostoïevski.

Spice & Wolf, tome 1
7.8
11.

Spice & Wolf, tome 1 (2006)

Ōkami to Kōshinryō

Sortie : 12 mars 2015 (France). Roman, Fantasy

livre de Isuna Hasekura

Lusionnelle a mis 5/10.

L'Ame du temple
6.8
12.

L'Ame du temple

Sortie : mars 2008 (France). Roman

livre de Robyn Young

Lusionnelle a mis 7/10.

Annotation :

Mai 2015

(Relecture) L’âme du temple s’ancre dans la période des croisades et notamment celle qui précède et voit la fin de l’ordre des Templiers. Nous suivons l’histoire de Will Campbell, un jeune garçon devenu sergent à la suite de son père. Ce dernier est en effet devenu chevalier de l’Ordre et a été envoyé au Moyen-Orient pour lutter contre l’avancée de Baybars, général Mamelouks ayant une forte volonté d’en finir avec les Chrétiens qui s’y sont installés.

Ce premier tome nous introduit à l’Ordre du Temple ; à la soif de pouvoir d’Edouard, prince d’Angleterre ; au rêve de vengeance des Hospitaliers contre les Templiers qui les ont trahis en Orient ; à la chasse aux Chrétiens et à la reconquête des territoire d’Orient par le sultan Baybars ; et, entre autre, au rêve idéaliste d’un prêtre prêt à tout pour accomplir ses desseins pacifistes. L’histoire commence avec le vol d’un livre précieux mais aussi dangereux : Le livre du Graal. A lui seul, il serait capable de faire tomber l’Ordre du Temple tout entier ; et le Cercle ne peut tolérer une chose pareille. De ce point de départ, de multiples intrigues vont se développer et converger, offrant un premier roman passionnant, mais malheureusement avec quelques longueurs.

Je n’avais pas ressenti celles-ci la première fois que je l’ai lu, aussi peut-être est-ce du fait que je savais déjà à quoi m’attendre. Ce que j’ai toutefois apprécié, c’est la façon dont l’auteur parvient à instaurer ces intrigues tout en prenant son temps ; nous suivons l’évolution de Will de ses quatorze ans à plus de la vingtaine. Nous avons donc l’occasion de le voir grandir et prendre forme dans le roman, ainsi que ses nombreux compagnons. Le Livre du Cercle ne s’attache pas seulement à son point de vue, mais de façon ponctuelle à d’autres personnages, nous permettant de voir sous différents angles l’histoire. Ainsi, nous avons l’occasion de suivre la montée au pouvoir de Baybars, accompagné de ses fidèles généraux ; de la déchéance de Garin qui est l’alter-égo sombre de Will ; des intrigues d’Everard ; de l’implication d’Elween et de Simon, tous deux proches de Will, etc.

Toutefois, il faut bien avouer que certains aspects sont un peu plus brouillons que d’autres. L’histoire se déroule bien et l’intrigue est prenante ; mais il y a malgré tout un certain manichéisme qui se voit surtout chez Everard, Will, Edouard et d’une certaine façon, Garin. Chaque personnage finalement n’est pas si complexe que cela, et on comprend aisément le

L'Île au trésor
7.5
13.

L'Île au trésor (1883)

(traduction André Bay)

Treasure Island

Sortie : 1885 (France). Roman

livre de Robert Louis Stevenson

Lusionnelle a mis 8/10.

Annotation :

Mai 2015

Classique de la littérature jeunesse qui manquait cruellement à ma culture, et pas seulement celle-ci : je n’avais rien lu jusque-là de Robert Louis Stevenson. Voilà, c’est chose faite ! J’ai été ravie de cette lecture, que j’ai trouvée rafraichissante et entraînante. Je me suis efforcée de la vivre comme je l’aurais vécu, enfant, et je regrette quelque part de ne pas l’avoir lu plus tôt étant sûre que je l’aurais adorée. Le style de cet auteur n’est pas forcément celui que j’affectionne le plus, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier les aventures du jeune Jim Hawkins, dont la vie bascule à l’apparition d’un pirate pas très avenant.

Le héros s’embarque alors à bord de l’Hispanolia, avec pour compagnie trois gentilshommes et une bande de pirates menée par John Silver tapi derrière son titre de cuisinier de bord et ses bonnes manies. Jim démasque très vite son manège et alertant ses compagnons d’infortune – un capitaine mal aimé, un docteur et un châtelain à la langue bien pendue – il comprend qu’il est le seul à pouvoir les sauver de cette impasse.

Malgré tout, ce que j’ai apprécié, c’est que tout en se montrant un héros, Jim Hawkins n’en reste pas moins un enfant. Même s’il se montre ingénieux et malin, il reste encore sous l’influence des adultes, si bien que John Silver parvient à plusieurs reprises à endormir sa confiance. De la même façon, si certains pirates sont aussi bêtes que leurs pieds et si le châtelain aussi naïf et craintif qu’un petit enfant, les adultes n’en sont pas vraiment impotents. Ce qui n’empêche non plus Jim d’accomplir des faits marquants et même héroïques, émoussant l’enfant en moi. C’est un aspect que j’ai trouvé intéressant quand de nos jours la tendance est plutôt inverse : des adolescents matures, brillants, débrouillards, et des adultes qui tombent comme des masses, incapables de se défendre face à l’adversité.

Il est vrai cependant que je ne me suis pas tellement attachée aux personnages, même si je ne dirai pas non plus que c’est un défaut majeur. C’est une œuvre qui malgré tout porte la trace de son époque, la rendant peut-être plus difficile à approcher de nos jours, mais elle n’en reste pas moins agréable à lire et un classique qu’il ne faudrait pas oublier.

Oh, boy !
7.8
14.

Oh, boy !

Sortie : 18 mars 2000 (France). Roman, Jeunesse

livre de Marie-Aude Murail

Lusionnelle a mis 7/10.

Annotation :

Mai 2015

Poussée par l’envie de rattraper ma culture littéraire, j’ai choisi à nouveau un roman jeunesse. Oh boy ! de Marie-Aude Murail est encore une de ces histoires d’orphelins perdus cherchant à tout prix une nouvelle famille. Trois enfants et trois idées déjà vues de ces derniers : l’aîné surdoué et un peu maladroit ; la cadette effacée qui cherche à rattraper l’aîné dont elle se dit n’être que la moitié ; la plus jeune, naïve, belle et attendrissante. Les trois Morlevents se font une promesse : n’être jamais séparés. Et pourtant, cela ne s’annonce pas facile : la seule famille qui leur reste est une sœur adoptée puis abandonnée par leur père, un peu pincée, un peu égoïste et qui n’a d’yeux que pour la plus jeune, et un demi-frère homosexuel, irresponsable et coincé dans son rôle d’enfant abandonné.

Je dois avouer que cela m’a pris du temps pour apprécier cette lecture, quoi que très fluide. L’écriture de Marie-Aude Murail est agréable et correspond parfaitement à l’idée qu’on peut se faire d’une plume pour la littérature jeunesse (préjugés exclus, bien sûr). Mais du reste, le scénario étant déjà vu et revu, les caractères des enfants assez stéréotypés, tout comme ceux adultes, tous névrosés, comme on en voit souvent dans ce genre de littérature, j’avais du mal à m’attacher aux personnages. Et j’avais l’impression de passer complètement à côté de cette lecture dont pourtant je lisais tellement de bien.

Puis, arrivée à la moitié, presque au trois-quart en fait, c’est avec une franche surprise que j’ai réalisé à quel point mon avis était en train de changer. L’histoire s’est d’un coup révélée et les personnages qui m’avaient paru tout d’abord tirés par les cheveux ont pris de la couleur et de la consistance. J’ai beaucoup aimé les thèmes abordés par l’auteur et surtout la façon décomplexée dont elle en parle. Finalement j’y ai trouvé de belles qualités, comme l’ouverture d’esprit ; la légèreté suffisamment dosée dans les moments les plus dramatiques afin de toucher sans apitoyer ; la conclusion qui, elle-même, est une raison d’aimer ce livre ; et surtout, surtout, le chapitre 13 qui a fini de me convaincre d’aimer ce livre !

Bref, il y a beaucoup de raisons de lire Oh boy !, de l’aimer comme de ne pas l’aimer, et je vous laisse trouver les vôtres !

Première neige sur le mont Fuji
6.8
15.

Première neige sur le mont Fuji (1952)

Fuji no hatsuyuki

Sortie : 3 septembre 2014 (France). Recueil de nouvelles

livre de Yasunari Kawabata

Lusionnelle a mis 7/10.

Annotation :

Juin 2015

Recueil de nouvelles du prix nobel de la littérature japonaise, c’est un ouvrage que je vous recommande si cette culture vous intéresse. Dotées d’une plume élégante, poétique et pleine de mesure, les nouvelles sont des fenêtres ouvertes sur des tranches de vie, des moments précis. Des récits touchants d’hommes, de femmes, d’anciens amants, de famille, de personnes dans toutes leurs sensibilités, tout simplement, qui offrent une goulée d’air frais. Certes, toutes ne sont pas égales et il ne faut pas s’attendre à être emporté par les émotions à chaque fois ; d’ailleurs, il n’est nullement question ici d’émois. Le titre donne bien le ton à ce recueil : paisible, calme, lisse, tranquille, léger comme la mousse blanche et fragile de la neige tout juste tombée. J’ai préféré les deux premières nouvelles aux six présentées dans le recueil, mais j’ai surtout apprécié de découvrir cette plume. Une belle invitation à prolonger l’expérience avec peut-être Les Belles Endormies, son œuvre la plus connue.

Bagne - Les Foulards rouges - Saison 1
8
16.

Bagne - Les Foulards rouges - Saison 1 (2015)

Sortie : 21 janvier 2015. Roman

livre de Cecile Duquenne

Lusionnelle a mis 8/10.

Annotation :

Juin 2015

Coup de Coeur 2015
Chronique :
http://lusionnelle.com/2015/06/14/les-foulards-rouges-saison-1-cecile-duquenne/

Martine est sur Gleeden
17.

Martine est sur Gleeden (2015)

Sortie : 10 septembre 2015. Roman

livre

Annotation :

Juin 2015

Lu dans le cadre du Prix du Roman Fnac 2015
J'attends sa sortie afin de vous partager mon avis sur ce roman, à savoir le 10 Septembre 2015.

Vie et mort de Sophie Stark
7.3
18.

Vie et mort de Sophie Stark

Sortie : 19 août 2015 (France).

livre de Anna North

Lusionnelle a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Juin 2015

Coup de Coeur 2015
Lu dans le cadre du Prix du Roman Fnac 2015
Chronique :
http://lusionnelle.com/2015/08/18/vie-et-mort-de-sophie-stark-anna-north/

Someone
7.3
19.

Someone

Sortie : 27 août 2015 (France). Roman

livre de Alice McDermott

Lusionnelle a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Juin 2015

Coup de Coeur 2015
Lu dans le cadre du Prix du Roman Fnac 2015
Je partagerai mon avis à sa sortie, à savoir le 27 Août 2015.
Chronique :
http://lusionnelle.com/2015/08/25/someone-alice-mcdemortt/

Les Nuits de laitue
6.4
20.

Les Nuits de laitue (2013)

Noites de Alface

Sortie : 20 août 2015 (France). Roman

livre de Vanessa Barbara

Lusionnelle a mis 5/10.

Annotation :

Juillet 2015

Lu dans le cadre du Prix du Roman Fnac 2015
Je partagerai mon avis sur ce roman à sa sortie, à savoir le 20 Août 2015.

Stalker
7.6
21.

Stalker (1972)

Pique-nique au bord du chemin

Пикник на обочине

Sortie : 1981 (France). Roman, Science-fiction

livre de Arkadi Strougatski et Boris Strougatski

Lusionnelle a mis 8/10.

Annotation :

Août 2015

Quel style peu familier ! Quel roman bien étrange ! Désemparée par les termes ordinaires qui, dans ce récit, ne voulaient plus rien dire, par les phénomènes extraterrestres dont on nous annonce dès le début qu’il n’y a rien qu’on ne puisse y comprendre, je suis surprise de constater à quel point ce roman peu ordinaire m’a fasciné de bout en bout.

A n’y point douter, les auteurs russes ont un style très différent du nôtre. Je dois avouer qu’il m’a parfois dérouté, aussi ne pourrais-je dire l’avoir « apprécié ». J’attends encore de lire « Il est difficile d’être un Dieu », un autre roman récemment adapté au cinéma (comme le fut Stalker par Andrei Tarkovski), pour me faire un avis à ce sujet. Stalker évoque un monde où des événements surnaturels ont démontré du passage de Visiteurs dans plusieurs régions de la Terre. Ces zones délimitées deviennent un véritable carrefour, autant scientifique qu’économique. La plupart des objets trouvés sont répertoriés, sans que l’Homme n’en comprenne le sens. Les rares qui trouvent leur utilité ne sont sûrement pas employés comme ils le devraient.

Je regrette de ne pas avoir mon livre sous la main pour vous citer quelques passages passionnants sur toutes les réflexions que l’apparition d’une autre forme d’intelligence induit. Ce livre est étonnant, déroutant, mais également intelligemment traité. Dans tous les cas, il est à découvrir.

Fahrenheit 451
7.7
22.

Fahrenheit 451 (1953)

Sortie : 1955 (France). Roman, Science-fiction

livre de Ray Bradbury

Lusionnelle a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Août 2015

Rarement, je me sens embarrassée de ne pas connaître tel nom ou de ne pas avoir lu telle œuvre, mais il est vrai que rattraper Fahrenheit 451 faisait partie de mes priorités. A présent que la dystopie fleurit à nouveau sur les comptoirs de nos librairies, je me suis dit qu’il était temps d’en reprendre les bases. Quelle bonne idée, car cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman d’anticipation aussi captivant. Il en faudrait plus dans cette branche de la SF qui ne mettraient pas l’action au cœur du récit en utilisant le contexte comme prétexte, et non pas objet de réflexion.

C’est une œuvre complète, réfléchie et terriblement bien écrite. La poésie de la plume de Ray Bradbury surprend. Ce n’est pas vraiment dans ce genre de fiction où on s’attend à être charmé par les mots – un stéréotype qui a malheureusement la vie dure ! Certes, je me base en effet sur la traduction pour évaluer le style de Ray Bradbury, mais celle-ci lui rend bien grâce, en tout cas. J’ose espérer que c’est encore mieux de le lire dans la langue de Shakespeare et je n’hésiterai pas à le faire pour ses autres romans.

Il est aussi glaçant de constater à quel point l’auteur fut visionnaire. Imaginée dans les années 50, la société qu’il décrit reste encore aujourd’hui intemporelle. Fahrenheit 451 invite à réfléchir, plus qu’à se plonger dans son univers. Dressant les décors sans jamais en préciser les détails, son côté élusif pourrait sans doute en rebuter plus d’un. Il ne s’agit pas de nous immerger dans cette ville du futur mais plutôt d’envisager l’importance de ce qu’il nous reste à protéger : la culture, l’art, la philosophie, la littérature, et tout ce qui permet d’endurcir notre esprit critique, notre capacité à réfléchir sur le monde et à le remettre incessamment en question – le faire évoluer.

Il ne s’agit pas non plus d’avoir un récit d’aventure où le héros se rebelle et arrive à lui-seul à soulever les masses pour vaincre un gouvernement qui les oppresse (ce que, avec du recul, je trouve toujours étonnant dans les romans actuels). Il n’y a pas non plus d’apologie de l’héroïsme d’un seul individu, le héros se révélant qu’un cas parmi d’autres. Le manichéisme est ici inapplicable, et c’est ce qui rend précisément ce roman si réaliste et actuel. A lire, c’est une urgence !

King's Game
6.7
23.

King's Game

Sortie : 15 mai 2014 (France). Jeunesse, Roman

livre de Kanazawa Nobuaki

Annotation :

Abandonné en Août 2015

Après avoir vu son adaptation (pas terrible), je me doutais que je n’allais pas être hyper emballée par ce roman. J’ai cependant voulu lui donner sa chance et ça n’a pas été un franc succès. Les personnages sont des caricatures de stéréotype, leurs relations primaires et l’enchaînement de l’action indiscutablement peu réaliste. J’ai laissé tomber lorsque le héros, Nobuaki, offre à son meilleur ami de coucher avec sa petite amie, en les suppliant elle et lui de le faire, et sans jamais considérer une seule seconde à ce que celle-ci peut penser ou vouloir. Et pourquoi, de toute façon ? La « loyauté » de celle-ci l’incite à accepter comme-il-se-doit-c’est-bien-normal-dans-une-telle-situation d’obtempérer, « priant seulement que cela ne sera pas un obstacle à leur couple » et s’excusant presque envers le fameux ami de l’obliger à le faire… Pi-to-ya-ble, pour ne pas dire complètement débile.
Finalement, il vaut mieux voir le film…

La tyrannie des apparences
6.2
24.

La tyrannie des apparences

Sortie : 2 avril 2015 (France).

livre de Valérie Clo

Lusionnelle a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Only Ever Yours
8.4
25.

Only Ever Yours

Jeunesse, Roman, Théâtre

livre de Louise O'Neill

Lusionnelle a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Les Écossais : pieds sur terre !
26.

Les Écossais : pieds sur terre !

Culture & société

livre de Etienne Duval

Lusionnelle a mis 8/10.

Annotation :

Août 2015

Le Roi des Elfes
7
27.

Le Roi des Elfes

The Builder

Sortie : septembre 1953 (France). Recueil de nouvelles

livre de Philip K. Dick

Lusionnelle a mis 6/10.

Annotation :

Août 2015

Pour les 6 premières nouvelles : 8/10

Les 3 dernières ne m'ont cependant pas vraiment convaincues, voire assez ennuyée pour la dernière "Chaînes d'Air, réseau d'ether"...

King Kong théorie
7.7
28.

King Kong théorie (2006)

Sortie : 2006 (France). Essai

livre de Virginie Despentes

Lusionnelle a mis 9/10.

Annotation :

Août 2015

Le vivant.
6.7
29.

Le vivant.

Sortie : mai 2015 (France).

livre de Anna Starobinets

Lusionnelle a mis 6/10.

Annotation :

Septembre 2015

Noces de neige
7
30.

Noces de neige

Sortie : 2 mars 2013 (France).

livre de Gaëlle Josse

Lusionnelle a mis 7/10.

Annotation :

Septembre 2015

Lusionnelle

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