Cover Ces jeux qui retournent suffisament les tripes pour faire passer la dramaturgie cinematographique pour du crottin de diptères

Ces jeux qui retournent suffisament les tripes pour faire passer la dramaturgie cinematographique pour du crottin de diptères

Parce que les jeux video peuvent nous faire ressentir moult émotions, mais que certains ont vraiment un plus, que ce soit par la mise en scène, la monté en puissance de la dramaturgie a travers la narration, ou le fait de lier le tout d'un gameplay minutieux menant le joueur ...

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8 jeux vidéo

créee il y a environ 10 ans · modifiée il y a environ 7 ans

Brothers: A Tale of Two Sons
7.4

Brothers: A Tale of Two Sons (2013)

Sortie : 7 août 2013. Aventure, Réflexion, Plateforme

Jeu sur Xbox 360, PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad

Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10.

Annotation :

avec son gameplay assez simpliste, il installe en fait une mécanique scindant la motricité du joueur, qui lors des dernières scènes du jeu se fait littéralement retourner par la situation nouvelle, les reflexe a réapprendre et le traumatisme a surmonter...

Putai* de dieu, le jeu vidéo est capable d'avoir une maturité et de faire vivre des expériences vraiment forte (pourvu qu'on le confonde pas avec du cinéma et qu'on travail l'impact émotionnel a travers le gameplay et non pas uniquement la mise en scène...)

The Walking Dead : Saison 1
8.1

The Walking Dead : Saison 1 (2012)

The Walking Dead: Season 1

Sortie : 21 novembre 2012 (France). Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Mac, PS Vita, Android, iPad, iPhone, Nintendo Switch

Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Je pourrais dire tellement de chose sur l'aspect technique, ralentissement incompréhensible, gros soucis de sauvegarde, mise a jour inexistante, traduction française médiocre...

Mais putai* c'est probablement le plus bel hommage qui pouvait être fait a la BD, une histoire qui secoue et noue les tripes, des personnages dense, des situations critiques intense... C'est digne du comics (sans atteindre sa qualité). Desservie par des programmeurs branquignole et une QA lamentable, mais Telltale signe là une jolie réussite narrative...

Si vous devez approcher Walking Dead (ou un univers "zombie") sans forcement avoir envi de lire, dirigez vous ici, c'est une expérience que l'on ne vie que rarement.

Bastion
7.2

Bastion (2011)

Sortie : 16 août 2011 (France). Action, RPG

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Xbox 360, PS Vita, PC, Mac, Linux, iPad, iPhone, Navigateur

Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une fois encore c'est le climax final qui m'a foutu a genou... Il faut dire que la BO du jeu (absolument fantastique) avait déjà bien préparé le terrain...

Mais bordel de dieu, j'ai eu ce trouble, cette sensation d'effroyable d'inutilité, ce choix cornélien entre la peste et le cholera.

Si dans mon souvenir tout est vague, quelques note de musique remettent dans mon cœur la langueur dévorante de mes dernières minutes passé manette en main dans Bastion... Et franchement ce fut des minutes longues et poignantes

To the Moon
7.6

To the Moon (2011)

Sortie : 1 novembre 2011 (France). Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PC, Mac, Linux, Android, iPhone, iPad

Jean-Baptiste Dionisi a mis 7/10.

Annotation :

Avec un scenario assez lourdingue, un gameplay plus proche du point'n'click bridé par une maniabilité de JRPG et des cutscenes pas forcement passionnante, j'étais mal partie pour verser ma petite larme.

Mais la musique ma tenu en haleine et l'envi de savoir "pourquoi"... Le final (un peu a l'eau de rose j'en conviens) m'a quand meme bien savaté le bas ventre jusqu'à me souvenir que sous ma carcasse de gamer velu il y a un petit cœur toujours prêt a fondre face a du mielleux bien tendre et sucrée...

Bref, rien de nouveau sous le soleil, To The Moon n'a rien inventé et si la narration est un brin chaotique, le fond de l'histoire est beau et l'enrobage nous y entraine sans douleur (pourvu que l'on ait un tant soit peu l'oreille musical)

Mafia
7.7

Mafia (2002)

Sortie : 6 septembre 2002 (France). Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 2, Xbox

Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un jeu fantastique, narration forte, mise en scène excellente, gameplay plaisant, ambiance envoutante... final percutant !

Le simple fait de m'en souvenir, j'en ai la mâchoire crispé et les tripes qui gigotent

Spec Ops: The Line
7.3

Spec Ops: The Line (2012)

Sortie : 29 juin 2012 (France). Action

Jeu sur PC, Mac, Linux, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, Xbox Series X/S

Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une fois encore le final est tragique, tragique et fulgurant. Mais le jeu ne s'arrête pas là, des scènes qui remuent les viscères y en a d'autres. Je retiendrais tout particulièrement le premier échange de tir avec des soldats "ami".

Planqué derriere un bout de décors, avec mes 2 comparses sous le feu, entrain de chier dans nos frocs, sous les impacts de 5.56 NATO provenant des belles usines US. En face des uniformes similaire aux nôtres, juste un peu plus sale, un peu déchiré, et pointant avec véhémence le bout de leurs armes dans nos directions avec la ferme intention de faire de nous des petits tas de chaire molle.

Alors mes collègues et moi même gueulons "TIR AMI", a maintes reprise, rien n'y fait ils canardent. Et moi bon joueur, je refuse de répliquer. Merde ce sont des gars de notre coté, ceux qu'on vient chercher, ceux qu'on vient secourir, sur les quelques minutes de jeux précédente j'ai vu des corps écharpé, des militaires momifié dans les dunes de sable, la désolation et l'agressivité du terrain. En face ce n'est pas un zombie, ce n'est pas un ennemi fondamental, c'est des mecs qui quelques minutes auparavant papotaient tranquillement durant leurs patrouille.

Mais voila, après quelques seconde de feu nourris, et sous les exclamations de mes comparses, je me suis rendu a l'évidence, nous sommes leurs cibles et nous ne passerons pas a coté de la mise a mort des uns ou des autres.

C'est con mais je pense que c'est une incroyable mise en scène de l'absurdité de la guerre. En avançant dans le jeu il ne fait aucun doute des motivations de cette agression, c'est juste une histoire de contexte, une histoire d'environnement, de stabilité, de renflouement de la précarité en opposition au chaos. La loi et l'ordre, les aspirations des uns ne sont pas celles des autres.

Bref ça ma flinguer le cœur mais j'ai tiré, mes comparses également et une fois le bruit et la poussière retombé au sol, nous avons continué jusqu'au fin mot de l'histoire.

Second moment fort, le bombardement au mortier d'un camp adverse au phosphore blanc. Seul face a un écran, la seul route menant au QG adverse et a leur grand manitou pouvant mettre fin a cette mascarade et ce massacre est bouché par tellement d'adversaire qu'on ne peut qu'employé un ignoble moyen pour dégager la voie. Seul face a l'écran je vois par les yeux d'un drone, des éclats blanc a peine identifiable, la vision thermique m'éloigne encore un peu plus de mes proies, je n'ai qu'a viser et cliquer, la chimie fe

BioShock
8

BioShock (2007)

Sortie : 29 août 2007 (France). FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, Mac

Jean-Baptiste Dionisi a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"l'Homme choisit, l'esclave obéit"...

Putai* Andrew, je voulais pas, vraiment... Fait chier fait chier fait chier -_-'

Bioshock, ou le jeu qui m'a gentiment baladé et ou j'ai partagé avec une intensité rare ce que mon avatar devait ressentir, ou j'ai voulu lutté, ou j'ai enragé d'être une marionnette. Ou comment, sous couvert d'un game-design éculé, linéaire (tout joueur est un bon petit soldat qui suis les objectifs qu'on lui donne) il a profité pour distiller avec tact une effroyable analyse. Nous tenons tous la laisse qui nous étrangle a chaque pas. Le "déterminisme responsable", finalement nous sommes tous ce "héro", a croire que nos choix nous appartiennent alors qu'ils ne découlent finalement que d'une logique, que d'une appréhension moral, d'un dogme éducatif.

Au final dans les jeux non lineaire, les sandbox ou les jeux qui m'accorde des choix moraux important, je joue toujours ce meme bon samaritain prêt a aider son prochain et a sauver, veuve orphelin et chatton en danger. Apres un horrible carnage dans Fallout, ou une roquette a vaporisé un innocent, ou une rafale de mitrailleuse a dechiquetté un quidam malchanceux, dans la mesure du possible je recharge ma sauvegarde... J'ai le choix, le choix d'être celui que je suis, je suis ce que je fais et je fais ce que je fais parce que je suis ce que je suis...

Putain Andrew, pourquoi tu m'a donné ce foutu club de golf.

Grand Theft Auto IV
7.4

Grand Theft Auto IV (2008)

Sortie : 29 avril 2008 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

Jean-Baptiste Dionisi a mis 7/10.

Annotation :

Malgré les dernières missions granguignolesque avec ce qu'il faut de fusillade, de course poursuite et de boumboum. Le jeu regorge d'instant lourd et la fin est assez éreintante émotionnellement, on baigne en pleine tragédie.

Là encore, derrière un gameplay de qualité se cache un scenario, une narration, une mise en scène vraiment réussi. C'est de là que découle l'attachement du joueur aux personnages secondaire, là ou repose tous le potentiel émotionnel du jeu. Les liens que le joueur peu ressentir envers de simple "artefacts narratif".

Bref, un jeu très imparfait selon moi, mais qui a su me nouer les entrailles a quelques moments

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