Classement des animes vus de 2018

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Diffusion : Printemps 2018
Studio : feel.
Nombre d'épisode : 12
Principaux genres : Action - Surnaturel - Comédie - Tranche de vie - Yakuza - Famille - Science-fiction.

Mélange de SoL parsemée d'action et de comédie centrée sur la relation entre un yakuza et un enfant. Du moins à première vue, même si ce duo reste au centre de la série, on se rapproche un peu d'un Baccano! ou Durarara!! dans le traitement des personnages : tous ont leur temps d'écran et leur intrigue qui se voit développer. On suit des parcelles de la vie de chacun à droite et à gauche jusqu'à ce que les multiples histoires a priori décousues forment finalement un tout cohérent.

C'est du très bon boulot de la part de feel qui transmet à la perfection cette histoire à l'écran, défi demandant beaucoup d'adresse. L'animation est propre, le design chaleureux, et l'équilibre entre comédie absurde, leçon de vie et moments d'émotion admirablement maîtrisé. La nouveauté de la saison à ne pas manquer, et sans doute le meilleur anime de 2018 pour l'instant.

8,5/10.

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Diffusion : Automne 2018/Printemps 2019
Studio : David Production
Nombre d'épisodes : 39
Principaux genres : Action - Combats - Aventure - Mafia - Super-pouvoirs - Drame - Psychologique.

Suite de Jojo's Bizarre Adventure tant attendue depuis Diamond is Unbreakable (2016, ça fait tout de même deux ans). Bien évidemment la hype est présente !

Une série excellente qui aurait pu devenir ma saison de Jojo préférée si ce n'est ce final raté. Ce qui est vraiment dommage car l'anime est passionnant durant les 33-34 premiers épisodes avec des combats à foison toujours aussi stratégiques si ce n'est même encore plus alambiqués. Mais le scénario se casse la figure royalement car ne sait pas vraiment comment conclure l'intrigue, le pouvoir de l’antagoniste étant trop puissant.

Golden Wind n'en demeure pas moins un excellent shonen qui tend un peu à dévier du shonen typique par moment car fait preuve de plus de violence que les autres séries Jojo, les combats résultant presque systématiquement à une mort d'un des adversaires, que ce soit du côté du bien ou du mal.

8,5/10.

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Diffusion : Printemps 2018
Studio : Xebec
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Action - Aventure - Mecha - Militaire - Drame.

Suite de Full Metal Panic dont la dernière saison est sortie il y a pas mal de temps, début des années 2000. KyoAni n'est plus en charge de la production, c'est Xebec qui a repris le bébé, pour le meilleur ou pour le pire. J'ai enfin rattrapé mon retard sur les premières saisons, je me lance donc dans cette quatrième saison en espérant qu'on reste au même niveau que la saison 2.

Une très bonne suite dont la seule déception concerne la réalisation pas mauvaise mais tout juste dans la moyenne, ce qui est dommage lorsqu'on compare rétrospectivement avec la saison 2 sortie il y a plus de 10 ans et pourtant meilleure techniquement. FMP est une licence à part de l'animation qui selon moi constitue un incontournable, et je suis triste de remarquer que cette série ne possède pas l'attention qu'elle mérite, sans doute à cause de la diffusion assez chaotique de l'anime. Pourtant il y a tout ce qu'on aime en terme d'animation : de l'action, des mechas, une romance, des personnages géniaux et charismatiques. En plus, chose plus rare, l'anime ne centre pas son histoire au Japon bien au contraire, on nous fait voyager au Sri Lanka, Au Mexique, en Indonésie, Californie et j'en passe.

Aucune suite n'est prévue pour l'instant, je vais donc devoir me mettre en manga pour connaître le fin mot de l'histoire.

8/10.

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Diffusion : Hiver 2018
Studio : Science SARU
Nombre d'épisodes : 10
Genres : Action - Surnaturel - Horreur - Érotique - Psychologie - Drame.

Tiré d'une ancienne licence, la reprise par le récent studio Science SARU (Yoake Tsugeru Lu no Uta et Yoru wa Mijikashi Arukeyo Otome) me laisse penser que l'hiver 2018 marquera peut-être le retour d'un grand classique sur nos écrans. C'est donc avant tout une possibilité pour les jeunes et moyens visionneurs de découvrir cet univers. L'esthétique du studio Science SARU rend le contenu d'autant plus alléchant, c'est donc ma priorité de l'hiver, en espérant qu'il ne subisse pas le même planté que Atom the Beginning l'année dernière ou Young Black Jack en 2015.

Comme attendu il s'agit d'un anime unique en son genre qui se doit d'être visionné pour tous adeptes de l'animation japonaise, si le gore et l'érotisme ne vous gêne pas. Je ne dis pas que vous aimerez forcement cette série, mais elle fera sans aucun doute partie des futures références des années 2010. Il s'agit à ce jour du projet Netflix (en terme d'animation) le plus ambitieux mais aussi le plus réussi.

8/10.

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Diffusion : Printemps 2018
Studio : TMS Entertainment
Nombre d'épisodes : 13
Principaux genres : Action - Science-fiction - Sport - Drame.

Après Cutie Honey, Captain Tsubasa, Ginga Eiyuu Densetsu, voici l'hommage à Ashita no Joe, l'une des premières séries sportives d'animation à être devenue culte.

Une série qui se distingue très clairement du reste des animes de ce printemps, que ce soit à travers le dessin (quelle direction artistique ! assurément la meilleure de 2018), la musique vraiment inspirée, et le propos. L'un des immanquables de 2018.

8/10.

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Diffusion : Printemps/Été 2018
Studio : Bones
Nombre d'épisodes : 25
Principaux genres : Action - Surnaturel.

Suite du génialissime shonen Boku no Hero Academia, qui reprend à l'arc du camp d'entraînement. J'avoue ne pas avoir tenu depuis la saison 2 et suis allé lire le manga, et je peux vous dire que cette saison, qui risque de couvrir tous l'arc du camp d 'entraînement puis les conséquences de cet événement, sera encore un degrés au-dessus de la saison 2 pourtant si bonne.

Ca carbure à fond à partir de l'épisode 4, épisode qui restera sans doute parmi les plus appréciés de BnHA car il s'agit de la toute première véritable expérience de Izuku en duel face à un vilain. Il était seul pour résoudre cette situation extrême, sans aucune aide ni échappatoire possible. Et surtout il devient pour la première fois un "héros" aux yeux d'un civil.

Je pourrais commenter les épisodes à un à un de cette saison, ils sont tous superbes, mais l'épisode 11 était encore au-dessus, tout simplement magique, j'en ai presque versé une larme à la fin. My Hero Academia, meilleur shonen des années 2010, maintenant j'en suis convaincu.

L'arc du permis provisoire était sympa sans plus, ce qui baissera un peu la note finale de cette saison 3, cependant soyons clair, la première partie est de très haute volée, ça vaut un 9/10.

8/10.

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Diffusion : Automne 2019
Studio : Cloverworks
Nombre d'épisodes : 13
Principaux genres : Drame - Romance - Supernaturel - Tranche de vie.

Contre toutes attentes anime très bon. La structure s'inspire de la série des Monogatari (sans la direction artistique rocambolesque et l'aspect ecchi), c'est-à-dire des phénomènes paranormaux avec un personnage au centre pour les résoudre. C'est à le fois la force de la série (pouvoir faire des histoires indépendantes dont certaines excellentes) mais aussi sa faiblesse (d'autres intrigues un clairement moins inspirées).

Le dernier arc (centré sur Kaede la petite soeur) est encore un ton haut-dessus du premier puisque particulièrement touchant. Je me suis autant investi émotionnellement que les personnages ce qui est vraiment rare dans un anime. Et quel plaisir de voir une relation fraternelle terre à terre pour une fois. Rien que pour ça je monte la note à la barre des 8.

8/10.

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Diffusion : Hiver 2018
Studio : Madhouse
Nombre d'épisodes : 13
Principaux genres : Aventure - Tranche de vie - Comédie.

Madhouse.
Ce seul mot me pousse à regarder cet anime dont j'aurais totalement ignoré l'existence s'il sortait d'un autre studio. Je garde toujours espoir, espérant voir le studio briller à nouveau, un jour.

Les premiers épisodes sont frais (sans mauvais jeu de mot) et donne du peps pour le restant de la journée, ce qui fait du bien en cette saison bien morne.

Et enfin un groupe de persos un peu délirants, mais qui savent rester sérieux quand il le faut ! Ce petit grain de folie gentillet, ça donne un côté humain à ces lycéennes, on nous les fait vivre et pas juste animer, et c'est pour cela qu'elles nous marqueront plus que le reste de la production.

Fait intéressant, on a un travail remarquable sur le chara-design au niveau des visages contribuant à donner à chacun un véritable identité (les oreilles rondes de l'une, les sourcilles plus épais de l'autre, la face un peu rondelette de la troisième, le visage épuré de la top modèle...), sans utiliser des couleurs de cheveux extravagantes. Ces petits "défauts" que l'on ne voit que trop rarement dans les animes (où tout le monde doit être beau et entrer dans le moule) sont bien appréciables. En plus l'animation est de bonne facture et utilise parfois subtilement les caractéristiques du genre, en bref c'est inventif.

Décomplexé, pas dramatique pour un rien, pas sans enjeu non plus -calibré. Un travail de pro je vous dit, et ce jusqu'au bout : Madhouse quoi.

7,5/10.

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Diffusion : Été 2018
Studio : Lerche
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Comédie - Tranche de vie.

Un anime qui n'avait pas retenu mon attention dans ma première sélection de l'été, mais qui s'avère surprenant car vraiment très drôle et ce dès l'épisode 1. Les expressions des personnages, les hurlements des seiyuus, l'ending totalement wtf génialissime en contraste total avec l'opening où les personnages t'apparaissent comme les poupées parfaites, franchement c'est du génie.

Le trio de personnages fonctionne extrêmement bien, Olivia et son faux accent anglais qui aime bien se payer la tête des autres, Kasumi plus timide et terre à terre exaspérée par les conneries de ses deux camarades et surtout Hanako qui porte vraiment l'anime à elle seule avec ses délires, ses mimiques et sa malice. Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus ri devant un anime, si l'humour parfois un peu potache ne vous dérange pas c'est un must see.

7,5/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2019
Nombre d'épisodes : 12
Studio : MAPPA
Principaux genres : Musique - Idols - Comédie.

En gros le synopsis, c'est une jeune japonaise voulant devenir une idol mais qui meurt subitement avant d'accomplir son rêve. Elle revient à la vie en tant que zombie pour former une bande avec d'autres consœurs morts-vivantes, mais finalement lors de leur premier concert elles se retrouvent à faire du death metal et captent l'auditoire tellement elles sont "death", au sens premier du terme donc (leur nuque se brise littéralement lors de leur mouvement, c'est à mourir de rire sérieux). Les épisodes suivants continuent sur cette lancée en "parodiant" plusieurs genres musicaux (hip-hop, ou court spot publicitaire).

On entre ensuite dans une seconde phase un peu plus sérieuse ou presque tous les membres du groupe vont avoir un épisode dédié afin de les approfondir et de planter leur background, et ce jusqu'aux trois derniers épisodes qui s'attardent plus sur l'avancée du groupe et de l'héroïne, habituellement pilier du groupe mais qui connait à son tour une crise. Ces épisodes bien que plus sérieux et plus ressemblants à un anime conventionnels d'idol gardent toujours un certain détachement et un humour omniprésent, ce qui en fait vraiment une production à part. Le tout s'appuie sur un chara-design excellent qui emprunte presque au cartoon de temps en temps tant les expressions sont exagérées et/ou diformes. Petit plus sur les scènes d'idol à proprement parlé qui sont vraiment bonnes, je pense notamment à la scène finale, tout était là : le sound design du public en folie, la caméra qui bouge dans tous les sens, la musique vraiment entraînante, la chorée et l'animation... Une scène qui m'a totalement absorbé.

Jai tout de même pleins de reproches à faire à ZombieLand Saga (problèmes de rythmes flagrants, réalisation parfois inégale, certains personnages vraiment en retrait...), mais il fut une expérience vraiment à part. Une suite est prévue (format indéterminé), et j'ai hâte de continuer les aventures de Franchouchou qui j'espère nous réservent encore le meilleur à venir.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Printemps 2018
Studio : P.A Works
Nombre d'épisode : 13
Principaux genres : Comédie - Sport.

Un projet qui ne m'intéressait pas vraiment à la base, mais étant l'anime P.A. Works de la saison, j'ai fait un petit effort, et je ne regrette pas.

Est-ce que vous le sentez le bon concept fait par des commerciaux ? Des tonnes de filles mi-humaines mi-animales (ici cheval) toutes plus kawaii les unes que les autres, qui font du sport et qui aussi des lives en tant qu'idols une fois devenues célèbres. Ça m'a d'autant plus mis la puce à l'oreille lorsqu'on voit le logo "Cygames" défiler dans l'opening, vous savez cette entreprise qui édite des jeux surtout sur portable. Ce n'est pas la première fois qu'ils font des partenariats avec des studios d'animation pour faire de la pub sur leurs jeux, et bizarrement jusqu'ici chacune des adaptations a été faite par des studios imposants, comme Mappa avec Shingeki no Bahamut (Genesis en 2014 et Virgin Soul en 2017) ou encore Granblue Fantasy réalisé par A-1 Pictures en 2017. Et ce printemps c'est au tour du non moins prestigieux P.A. Works, qui reprend le flambeau avec Uma Musume.

Et malgré toutes mes appréhensions, ce fut rafraichissant. L'anime parvient à rendre agréable un mix improbable d'éléments à la base purement dédiés au fan-service. La pression est présente lors des courses, on a vraiment envie de voir les filles gagner. Le traitement se rapproche d'ailleurs d'un véritable anime sur le sport, avec les rivaux qui débarquent, les "techniques" spéciales genre les petits pas dans les collines, le mentor, l'importance de l'échec pour mieux rebondir ensuite, et aussi la passion pour sa discipline, le fait de prendre du plaisir et non uniquement avoir l'esprit de compétition. Et surtout la bonne humeur constante qui ressort de cette série et sa naïveté permettent de vraiment entrer dans l'histoire et s'attacher aux filles-juments, même celles avec un rôle secondaire. Je ne peux que vous le conseiller, un bon anime sportif qui se démarque de la production.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Hiver 2018
Studio : C-Station
Nombre d'épisodes : 12
Genres : Comédie - Tranche de vie.

Vu que je n'ai pas beaucoup de bonnes choses à me mettre sous la dent cette saison, je me met à voir des séries qui ne sont pas dans mon registre habituel ; ici le moe autour d'une activité quelconque, que ce soit le vélo, le spiritualisme, les jeux-vidéos, la pâtisserie, et maintenant le camping.

Il s'agit d'une série plaisante, c'est vraiment le mot. Les musiques, l'humour, les paysages : c'est chouette et fait avec honnêteté. Il y a une touchante complicité entre les personnages, surtout Rin et Nadeshiko, cependant les autres membres de notre groupe de camping ne sont pas en reste ne vous inquiétez pas. Un bon moment de détente assuré, qui nous vend les plaisirs de la nature et des saisons plus farouches que sont l'automne et l'hiver.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Été 2018
Studio : Zero G Room
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Comédie - Tranche de vie.

Grand Blue est l'un des meilleurs mangas comiques qu'il m'ait été donné de lire, je ne peux que vous conseiller d'aller le lire si vous êtes adeptes d'humour absurde et de personnages décalés.

Comme prévu avec le studio d'animation en charge (Zero G Room), l'adaptation est loin d'être fabuleuse, faute à l'animation limitée qui rend les personnages un peu trop raides. Les gags manquent de punch pour vraiment cartonner, mais cela reste une bonne comédie dans un cadre un peu différent de ce que l'on voit en général (le cercle universitaire et non la tranche de vie lycéenne).

Et puis ça sent bon l'été, même jusqu'à l'opening, alors laissez-vous tenter !

7/10.

Annotation :

Diffusion : Hiver 2018
Studio : Kyoto Animation
Nombre d'épisodes : 13
Genres : Fantasy - Militaire - Science-fiction - Tranche de vie - Romance - Drame.

Le premier teaser de Violet Evergarden sorti lors de l'été 2016 de mémoire avait fortement hypé la communauté de part son élégante musique et surtout sa qualité d'animation époustouflante.

Alors certes, Kyoto Animation est connu pour ses graphismes magnifiques, mais là on était encore un niveau au-dessus, peut-être la même marge de progression que lorsque Hyouka est sorti en 2012 : on se croirait non pas devant une série TV mais un film d'animation tellement l'animation est fluide, chaque plan fourmille de détails et les couleurs sont somptueuses. Sans doute l'influence de Netflix...

Après avoir tant tari cette série d'éloges avant sa sortie, les premiers épisodes de Violet Evergarden m'ont refroidi. N'exagérons rien, ils étaient loin d'être mauvais mais restaient tout de même décevants, que ce soit dans la chronologie ambiguë des événements à cause d'une écriture volontairement brumeuse ou les dialogues manquant cruellement de subtilité ("je veux comprendre les mots du commandant : "je t'aime" ") : on nous montre et dit tout sans laisser place à l'imagination et à la rêverie.

Mais fort heureusement, passé l'épisode 3, la série commence son envol et devient réellement passionnante à partir de l'épisode 7, avec certaines séquences émotionnelles très fortes. Je pense notamment à l'épisode 10 (lettre d'une mère à sa fille), qui bien que prévisible dans sa résolution est celui qui m'a le plus touché, justement parce la fin était évidente et que rien ne pouvait empêcher le drame.

Finalement, cette série est bien partie pour être sujette à polémique, d'un côté tous ceux qui ont vu deux-trois animes de leur vie et crieront au chef-d’œuvre absolu et de l'autre les "élitistes" mécontents de la hype générale qui saqueront le manque de contenu, jugé plus important que la qualité de la réalisation. Alors certes, Violet Evergarden semble un peu confondre "subtilité" et "nébulosité" en terme d'écriture, bien qu'elle s'améliore au fur et à mesure des épisodes. Cependant, chaque épisode est une claque visuelle et auditive, et les petites intrigues sans être révolutionnaires sont charmantes.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Hiver/Printemps 2018
Studio : A-1 Pictures
Nombre d'épisodes : 24
Genres : Action - Aventure - Surnaturel - Fantasy - Militaire.

Voir critique.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Été 2018
Studio : Wit Studio
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Action - Surnaturel - Militaire.

Troisième saison de Shingeki no Kyojin alias Attack on Titan pour les (vraiment très) incultes. Le succès de cette licence n'est plus à démontrer malgré une vente un peu plus faible des DVD/bluray de la saison 2. C'est toujours avec joie que je continue mon visionnage de cet anime.

Une suite en deçà des deux première saisons pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas (ou presque pas) de titans. L'histoire s'oriente vers une sorte d'intrigue politique assez mal menée mais qui s'achève heureusement avant la fin des 12 épisodes (le 9-10 de mémoire), et qui laisse place à une bataille épique comme on en avait l'habitude.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Hiver 2018
Studio : TMS Entertainment
Nombre d'épisodes : 4
Principaux genres : Trancge de vie - Comédie - Romance.

Suite et fin de la série de l'été 2016 qui ne fera hélas qu'une poignée d'épisodes. Bien qu'un peu rushée comparé au manga (qui lui prend un peu trop son temps en revanche), j'ai bien aimé cette conclusion. Une valeur sûre en terme de tranche de vie romantique.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2019
Studio : Geno Studio
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Aventure - Action - Historique.

Suite directe de la saison 1, qui au passage zappe quelques arcs par-ci par là, ce qui est bien dommage. En contrepartie la qualité de l'animation semble s'être légèrement améliorée, et puisque cette saison adapte une des meilleures parties du manga éponyme, elle en devient globalement supérieure à la première.

7/10.

Annotation :

Diffusion : Printemps 2018
Studio : Geno Studio
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Aventure - Action - Historique.

Adaptation du manga à succès, par le récent Geno Studio, qui n'a à son actif qu'un film d'animation et une série, Kokkoku, sortie cet hiver. Si le film a été bien reçu, la série quand à elle peine à sortir de la médiocrité, donc difficile de juger à l'avance sur la réussite de cette série, bien qu'ici le support d'origine soit meilleur.

Des projets ambitieux comme Golden Kamui demande à la fois talent et moyens pour le transposer à l'écran. Il ne s'agit pas d'une simple tranche de vie que n'importe quel studio amateur peut traiter sans difficulté. Un exemple flagrant est C-Station, un studio inconnu au bataillon qui a sorti cet hiver deux animes en même temps : Yuru Camp qui fut une très bonne SoL et Soul Hunter, un shonen orienté combats et arts martiaux qui lui a fait un bide magistral (alors que plus solide sur le papier). Pourquoi me diriez-vous, et bien parce qu'en grande partie, si l'animation simplette ne dérange pas pour une SoL comme Yuru Camp, s'il s'agit une série d'action, cela saute directement aux yeux. Et on aura beau dire, mais quand on parle de japananimation, le point primordial reste avant tout la réalisation ; une oeuvre géniale mais réalisée avec peu de moyens attirera moins l'attention qu'un "blockbusters" made in Wit Studio (Koutetsujou no Kabaneri) ou A-1 Pictures (Aldnoah Zero). Un autre exemple si cela ne vous a pas convaincu, trainez un peu sur les forums ou commentaires de fiches d'animes utilisant de la 3D CGI tels que Ajin, et vous verrez à quel point la communauté est allergique à cette technique.

Revenons à Golden Kamui : malgré le très bon manga d'origine, l'anime a du mal à adapter son histoire en format série TV, que ce soit dans la répartition des épisodes, la gestion de l'humour, le rythme ou bien certains détails importants du manga zappés et même un arc entier intégralement ignoré (et c'est l'un des meilleurs en plus, celui de la guerre entre deux clans voulant le monopole sur une petite ville). De plus la réalisation est globalement pauvre ce qui rend le tout encore moins dynamique. Allez donc voir le manga si vous aimez bien l'anime malgré ses nombreux défauts.

6,5/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2019
Studio : Encourage Films
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Aventure - Comédie - Fantastique.

Anime tout à fait mignon, on est certes pas très loin d'un kodomo mais je dirais que cet anime possède un plus : je ne saurais dire s'il s'agit son ambiance très douce, son appel au voyage, mais cela m'a beaucoup plu. Une petite série avec un propos honnête, ni abrutissante ni faussement intellectuelle.

6,5/10.

Annotation :

Diffusion : Hiver 2018
Studio : Shin-Ei Animation
Nombre d'épisodes : 12
Genres : Comédie - Tranche de vie - Scolaire - Romance.

Un série mignonne et sans prétention, à mi-chemin entre Tonari no Seki-kun dans ses jeux et gags faits pendant les cours plutôt que d'écouter sérieusement le professeur, et Tsurezure Children pour son aspect romance, ou du moins sentimental. Même si ici la relation entre les deux protagonistes est plus développée, l'humour fonctionne moins bien que dans les 2 séries citées plus haut, d'où la note légèrement plus basse.

A tous les visionneurs friands de ce type d'animes, je ne peux que vous le recommander, personnellement ce fut ma dose de sourire hebdomadaire avec A Place Further In the Universe cet hiver.

6,5/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2018
Studio : Trigger, Tsuburaya Productions
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Action - Science-fiction - Super pouvoir - Tokusatsu.

SSSS.Gridman... Difficile de juger cet anime, puisque bien plus adresser au public japonais qu'occidental. L'inspiration des vieilles séries Tokusatsu est évidente, et j'avoue ne pas être un fin connaisseur de ce domaine (je connais tout juste les classiques comme Ultraman ou Kamen Rider), pourtant j'ai su apprécier le visionnage. Cependant on retombe évidemment dans quelques tords du studio Trigger à savoir survendre ses personnages féminins pour en faire les waifus de la saison, et ne pas savoir exprimer un message sans le faire de manière farfelue, étrange. Et encore SSSS.Gridman reste très soft et compréhensible pour quelqu'un un tant soit peu initié à l'animation japonaise, on est très loin de la prise de tête que fut Evangelion et son final sous acide adulé par certains comme les minutes psychanalytique les plus précieuses de l'histoire de l'animation (et pour d'autres un Gloubi-boulga d'idées peut-être profondes mais terriblement mal exprimées).

6,5/10.

Annotation :

Diffusion : Hiver 2018
Studio : Satelight
Nombre d'épisodes : 12
Genres : Action - Énigmes - Drame - Mafia.

Série traitant de sujets sombres (mafia, assassinat, drogue, mercenaire...) mais de manière un peu "légère" et "drôle". S'agit-il d'une repompe de Baccano! sans le charme qui va avec ? A moitié oui.

La série commence plutôt bien sur un arc qui introduit tous les personnages et qui se résout de manière étonnamment rapide. Puis on enchaîne des petites intrigues sans grand intérêt jusqu'à l'épisode 9, qui marque le début du dernier arc qui pour le coup fut très bon. C'est donc inégal dans l'ensemble, mais pour le premier et dernier arc je dirais que la série vaut le coup d'oeil, surtout au vu du nombre déplorable d'oeuvres sur la mafia au sein de la japanimation.

6/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2018
Studio : White Fox
Nombre d'épisodes : 12
Principaux genres : Action - Drame - Gore - Fantasy - Aventure.

L'ambiance dérangeante du manga est bien préservée ainsi que la violence très crue qui nous montre d'emblée le type d'univers dangereux et pervers dans lequel évoluent nos personnages. Malgré un début très bon l'anime tombe cependant dans quelques travers tels que l'animation 3D pas terrible du Goblin Slayer ou des plans un peu trop insistants sur les poitrines des personnages féminins qui virent vers le fan-service, ce qui ne s'associe pas du tout avec une oeuvre qui se veut sombre et mature comme Goblin Slayer.

6/10.

Annotation :

Diffusion : Printemps 2018
Studio : A-1 Pictures
Nombre d'épisodes : 11
Principaux genres : Comédie - Tranche de vie - Romance.

Une romcom avec des adultes otaku dont le manga d'origine semble plutôt bien fonctionner. Reste à voir si l'adaptation en anime arrivera à capter l'auditoire en seulement 11 épisodes.

Au final, que faut-il attendre de Wotaku ni Koi wa Muzukashii ? Et bien ni une comédie à mourir de rire, ni une romance mature, tout au plus un moment de détente agréable, et c'est déjà ça vous me direz.

Le reproche que je lui fait est de faire de la fausse publicité ; si vous pensez voir une romance plus aboutie vous vous êtes clairement trompés de porte, que ce soit avec Nifugi et Naru qui ne se sont même pas tenu la main durant l'anime et qui sont gênés à la moindre occasion (alors que Naru a apparemment enchaîné les petits amis) ou l'autre couple formé par Kabakura et Hanakoqui qui se disputent h24.

6/10.

Annotation :

Diffusion : Printemps 2018
Nombres d'épisodes : 12
Studio : J.C. Staff
Principaux genres : Aventure - Fantasy - Comédie - Parodie.

La série n'est pas exceptionnelle et possède même de nombreux défauts, mais bizarrement la pilule passe bien. Les animes fantasy "feel good" de ce genre comme Isekai Smartphone ou Death March sont en général réalisés par des studios aux moyens limités, ce qui n'est pas le cas ici (J.C. Staff tout de même), c'est donc très agréable visuellement. Ce fut une bonne comédie globalement que je recommande si vous êtes en manque en cette année 2018. Et puis... il y a WISEMAN !!

6/10.

Annotation :

Diffusion : Printemps 2018
Nombre d'épisodes : 12
Studio : Studio 3Hz
Principaux genres : Action - Réalité virtuelle - Science-fiction.

Je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que si vous cherchez une série de pur divertissement avec de l'action et des flingues, vous avez sonné à la bonne porte. L'anime n'a pas réellement de qualité (intrigue basique, développements des personnages plutôt bizarre et pas très réaliste), mais les scènes de bataille sont de très bonne facture, sans doute ce qu'on trouve de mieux cette saison avec My Hero Academia..

Soyez juste près à voir quelques passages violents. Vu qu'il s'agit d'un jeu-vidéo sans véritable effusion de sang, les mecs se sont permis de faire des trucs assez sales, genre on t'arrache la carotide ou on te transperce le crâne lentement avec un sabre laser.

6/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2019
Studio : 8 bit
Nombre d'épisodes : 24
Principaux genres : Action - Fantasy - Aventure - Comédie.

Un isekai qui se démarque un peu des autres notamment grâce à sa réalisation de plutôt bonne facture, avec quelques très bonnes bastons comme on en fait plus. Sur le fond, si le début est certes original, on retrouve très vite la recette habituelle, avec un personnage qui abandonne son aspect de slime la plus part du temps. D'ailleurs en parlant de personnages, je crois en avoir rarement vu autant en si peu d'épisodes, plus de 50 personnages au total, alors accrochez vous avec les noms.

6/10.

Annotation :

Diffusion : Automne 2019
Studio : A-1 Pictures
Nombre d'épisodes : 24
Principaux genres : Action - Fantasy.

A noter : Premier épisode de 50 minutes qui sert d'introduction à ce nouvel arc.

Une suite qui selon les fans était censée faire l'unanimité, et finalement non. Alors certes il y a certains excellents passages, mais inversement beaucoup trop de points négatifs qui empêchent d'apprécier pleinement cette saison 3. En tête de liste, l'animation irrégulière, qui peut alterner du très bon (du niveau d'un film d'animation limite, genre la scène contre les gobelins), à parfaitement médiocre. Les dialogues intempestifs coupant sans cesse les combats cassent vraiment le rythme et sont gonflants à la longue. Surtout quand c'est pour te balancer des remarques pseudo-philosophiques, ou des grands discours éloquents interminables.

Et petit aparté sur un point qui m'a agacé : Administrator, l'ennemi de cette saison. Outre son comportement cliché, c'est le fait qu'elle soit toujours à poil, et que "comme par hasard" ses longs cheveux cachent tout le temps ces parties féminines même durant les combats, ce qui est parfaitement ridicule soyons clair.

Bref ce sera un 6/10 timide, vraiment il n'y avait rien de trop dans cet arc.

6/10.

Annotation :

Diffusion : Été 2018
Nombre d'épisode : 12
Studio : Ezola
Principaux genres : Drame - Romance.

HSL fut un de mes visionnages les plus compliqués, dans le sens où ce dernier s'est réparti sur presque 6 mois tant j'avais du mal à accrocher aux épisodes. L'histoire est prenante, tu as vraiment envie de savoir la résolution finale car tu te doutes que ce ne sera pas joyeux, mais les introspections incessantes des personnages et la succession de métaphores visuelles et de réflexions sur "qu'est-ce que l'amour?" rend l'anime vraiment lourd à suivre. Il n'est donc pas à mettre entre les mains de n'importe qui...

6/10.