Classement saga : La planète des singes

Annotation :

#01 (saga d'origine)
Odyssée philosophique et politique à travers l'espace et le temps, "La planète des singes" se démarque par la maturité de son scénario et le réalisme de ses singes. Une œuvre phare dans le domaine de la science-fiction dont elle aura contribuée à lui donner avec 2001 (une autre odyssée de l'espace, sortie la même année) ses lettres de noblesse.

Annotation :

#04 (saga d'origine)
Foncièrement politique, violent et jouissif. Un bon film malgré un budget ridicule.
Le discourt final de César est probablement la scène la plus grandiose de la saga.
Absolument puissant.
Mon préféré.
À voir dans sa version non-censurée.

Annotation :

#02 (trilogie 2010)
Un blockbuster efficace en marge des productions de son époque. Mais surtout... quelle claque visuelle. Quels tableaux ! La composition des plans est à couper le souffle, les trucages incroyables et les scènes inspirées. Il n'y a pas eu plus beau et renversant depuis Avatar.

Annotation :

#03 (trilogie 2010)
Un final très juste dans la lignée de son prédécesseur, un rythme lent et immersif pour ces singes qui se confondent avec la nature des forêts et des plages au point de nous en faire oublier leur merveilleuse facticité.
On regrettera en revanche d'avoir perdu le caractère universel du livre et de la saga d'origine avec cette trilogie.

Annotation :

#01 (trilogie 2010)
Un vent de fraicheur nous a caressé en 2011 et ce n'était pas pour nous déplaire.
Un bon divertissement et un nouveau César charismatique et émouvant.
C'est une réitération intéressante bien que truffée d'incohérences scénaristiques grossières. La performance d'Andy Serkis est bien sûr le principal atout du film.

Annotation :

#03 (saga d'origine)
Le ton y est ici plus léger et décalé que dans les deux premiers films ce qui offre au spectateur de vrais moments de comédie (quoi que la fin est peut-être la plus hard...).
Personnellement je reste très mitigé sur ce film un brin bâtard et remake inversé du 1. Pourtant, bien que la raison de ce pitch servait surement à palier au manque de budget, il faut bien reconnaître que l'idée fait son petit effet et frappe par sa pertinence. En revanche, la pirouette scénaristique censée légitimer la présence des singes dans le passé passe difficilement si l'ont s'y attarde.
"Les évadés" est en revanche très important dans la saga étant donné qu'il est le point de départ de César, menant par la suite à l'excellent "Conquête".

Annotation :

#05 (saga d'origine)
Un film qui aurait pu être un véritable chef-d'œuvre si le studio avait daigné investir plus de fonds dedans. C'est un peu comme en voir la maquette, mais une maquette vraiment appréciable et toujours portée par le magistral Roddy McDowall.
« One day you'll be as tall as a king... »

Annotation :

Relativement divertissant mais sans grand intérêt

Annotation :

Un one shot manquant d'âme, parfois mal fichu et mal joué (une pensée pour le "charisme" de Mark Wahlberg et de sa blonde interchangeable) mais s'avérant tout de même sympathique. Le maquillage des singes est tellement renversant qu'il mérite à lui seul le coup d'œil. Tim Roth est jubilatoire dans le rôle du méchant et Paul Giamatti très drôle.

Annotation :

#02 (saga d'origine)
La première partie servant à introduire le clone d'Heston s'avère barbante étant donner le sentiment constant de déjà vu.
La seconde - le film donc - est centrée sur les humains du futur cachés sous terre se servant de leurs talents de télépathes pour créer des illusions servant à protéger leur repère, ce qui, au-delà de la laideur kitschissime de l'ensemble, colle difficilement avec la vraisemblance de la saga (si l'on considère que des singes qui parlent et des voyages dans le temps c'est vraisemblable). Cela dit, le sous texte est intéressant et le final d'un pessimisme délicieux.
Le film a surtout pour lui d'être la première suite de la première franchise de science-fiction, ouvrant donc la voie à Star Wars, aux produits dérivés et aux franchises modernes.