Cocteau Twins

Annotation :

Indépassable.

Annotation :

Quasiment rien à jeter. Chaque morceau est à la fois mémorable (parce que facilement mémorisable, aussi, certainement) et remarquable.

Annotation :

Textures vocales vraiment stylées, à la limite du synthétique. Globalement le groupe se donne un côté plus SF, sentant la fin des années 80, la fin de la vague New Wave [pléonasme oui je sais], et l'entrée sèche dans l'austérité culturelle des 90's. Un bon compromis entre fidélité au son Cocteau et expérimentations.

Annotation :

On s'approche de plus en plus d'une version dreamy d'Abba (Iceblink Luck), ou disons une version FM "female voices" d'un groupe de Shoegaze (Road, River and Rail), rappelant les accents Pop/Rock anglo-ricains de groupes mainstreams ultérieurs comme Texas ou The Corrs. A ce titre "Cherry-coloured Funk" (qui n'a rien de Funk) donne la couleur dès le départ : moins de lyrisme, plus de "chanté" traditionnel. Question univers, on est loin des 2 premiers albums qui baignaient dans une noirceur diffuse, largement apportée par les lignes de basse. Pour l'instant un 6,5, sans grande conviction ; enfin disons toujours plus qu'avec Treasure, mais considérablement moins qu'avec Garlands. Je me rends compte que je l'aime plutôt bien [à force d'écoutes ça aide] mais au final je le vois aussi comme un des plus kitschs [parce que moins personnel, plus proche des modes peut-être, et clairement trop dreamy et optimiste] de leur disco et je regrette que les morceaux soient pas plus fouillés, leur courte durée et leur fin coupée au couteau me frustrant pas mal. Entre 6 et 7 mon cœur balance.

Annotation :

Les morceaux ne laissent aucune empreinte. On sent que le groupe cherche à s'affranchir d'un format "pattern répété à l'envi" sans pour autant tomber dans un format trop classique de chanson, mais du coup aucun morceau ne sort vraiment du lot, et je ne me satisfais pas vraiment de l'évolution sonore, moins cauchemardesque que sur les 2 premiers.

Annotation :

Sûrement trop sage, l'un des plus fades à mon goût. Loin des gimmicks du groupe, donc assez déstabilisant. L'objectif était sûrement de donner un sentiment d'ataraxie à l'auditeur, mais tout ce que je retiens c'est une impression de platitude.

Annotation :

Un CT fade et finalement assez plat. On sent que la fougue et l'envie ont disparu. On dirait une sorte d'album testament, ou d'album témoin, comme une maison-témoin, le décor est planté mais ses occupants sont partis en vadrouille. L'âme du premier est totalement absente, en gros, même si tous les CT restent relativement incomparables les uns aux autres. Du coup je ne sais pas, je ne parviens pas à m'y faire, seul le dernier morceau me parle davantage, sûrement grâce aux harmonies vocales de notre nymphe à tous.