Daikaiju Eigas atomiques.

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On commence par le premier hein ?
Dans son montage japonais original, le chef d'oeuvre n'est pas usurpé. Un magnifique film apocalyptique, à la fois tragique et rêveur, à l'ésthétique sublime et dont les FX n'ont pas pris une ride.
Sublime du début à la fin et marqué par les meilleurs personnages humains de toute la saga.
Un indispensable du cinéma. La preuve, il a lancé tout le genre.

A noter que plusieurs versions existent. Evitez comme la peste l'affreux montage américain, titré "Godzilla, King Of The Monsters", qui se contente d'insérer des scènes infectes de Raymonr Burr qui commentent l'action pour rassurer le spectateur blanc. Un montage colorisé italien, par Luigi Cozzi avec de la musique piquée à Lucio Fulci et Bixio, existe aussi, et est un des premiers films colorisés de l'histoire. A voir pour l'ntêret historique, pas pour le reste.
J'ai lu qu'il existait un montage français du film, mélangeant montage japonais et montage américain, mais un très rare. Si des connaisseurs passent, merci de m'éclairer !

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Godzilla était l'allégorie de l'arme atomique ; Rodan (Radon dans sa version originale) est celle des catastrophes naturelles.
Premier kaiju en couleurs, Rodan file le thème écolo qui va imprégner l'oeuvre d'Ishiro Honda tout au long de sa carrière dans le monstre géant. Des personnages humains crédibles et d'excellentes scènes de destruction. A voir obligtaoirement !

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Mon préféré... merci Jean-Pierre Dionnet.
De loin un des meilleurs films de monstre géant, d'aucuns disent le meilleur. Je laisse ceux là décider, toujours est-il qu'il déchire.
Godzilla affronte Mothra la mite géante, gardienne de la nature et de la vie, dans une fresque à la fois merveilleuse et apocalyptique. Bourré de moments d'anthologie, de FX parmi les meilleurs de la Toho, et d'un rythme soutenu. Si je ne devais en conseiller qu'un seul à l'amateur de cinéma lambda, ce serait celui ci. Il me hante depuis mon enfance et je prends toujours autant de plaisir à le voir.
Des fées, des monstres géants, et des bouts de film qui vont grandement inspirer des oeuvres comme Jurassic Park... Ouais, si vous voulez en voir qu'un, c'est celui là. Définitivement.

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Bon, c'est à partir de celui là que ça commence à partir dans tous les sens.
Une race extraterrestre déchaine King Ghidorah, son propre monstre, sur la Terre. Mothra (à l'état larvaire) part convaincre Rodan et Godzilla de la défendre.
Pas le meilleur donc, mais plein de premières fois : première apparition de King Ghidorah, monstre emblématique de la série, première fois que Godzilla se pose en défenseur de la Terre, première apparition d'extraterrestres (future habitude)... Il reste pas mal divertissant, notamment avec un combat final excellent entre les quatre monstres. Recommandé.

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Hey ! T'aimes Star Trek ? Les vieux ? Doctor Who ? Les vieux aussi ? Et Ultraman, tout ça... ça te dit quelque chose ? T'imagines si on mettait Godzilla, Rodan et King Ghidorah dedans ? Ca donne Invasion Planète X !
Plus un film de SF avec Godzilla qu'un kaiju eiga avec de la SF; Invasion Planète X avait été une bonne surprise pour moi. De la bonne SF 60s, naïve et enthousiaste, entrecoupée du merveilleux apocalyptique de Honda. Un des plus marquants de la période, foncez si vous aimez la SF tradi.
Ah, et un truc : ne vous laissez pas avoir par la danse de la victoire de Godzilla. Oui, c'est complètement ridicule. Non, tout le film n'est pas comme ça. J'ai déjà vu des "cinéphiles" pointer cette scène du doigt pour dire "IPX c'est un nanar". C'est 5 secondes de film. Ca se zappe. Ne ratez pas ce film pour cette scène, croyez-moi.

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DESTROY ALL MONSTERS !
Supposé être le dernier kaiju de la Toho après la catastrophe que fût le Fils De Godzilla... La Toho décide pour tuer le genre de se faire un film de grosbill en mettant l'intégralité de leur bestiaire. Sur un scénar à moitié repris de Ghidrah Le Monstre à Trois Têtes, sur des aliens qui contrôlent les monstrers, cela devient prétexte à des jouissives scènes de destruction avant un combat final bestiaire Toho VS King Ghidorah. Un film complètement fan-service, mais jouissif, ne serait-ce que pour la baston générale finale.
Zappez les passages avec Minilla, il le mérite.

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Jun Fukuda, je te hais. Vraiment, je t'aime pas. Tes films sont à gerber. Tu mets vraiment trop souvent Minilla partout, et c'est moche, et tu mets des stock shots partout, et t'as des idées ridicules.
Mais alors putain, rien que pour celui là, je suis prêt à te pardonner. Parce que vraiment, il est génial. C'est même ton seul bon film, je crois bien.
En 74, Godzilla est en chute libre : boudé par le public après une série de films catastrophiques. La Toho tente de surfer sur la vague des robots géants qui commence à exploser dans l'archipel (Mazinger Z, le retour d'Ultraman, etc..). Ils créent donc un clone mécanique du lézard atomique : Mechagodzilla. Et putain qu'il en jette !
Des combats de monstres brutaux (ça saigne ! ça disloque des mâchoires !), une intrigue humaine inspirée James Bond/film d'espionnage comme on en a rarevement vu dans des kaiju, on passe un moment excellent et ça fait du bien, après les purges qu'étaient les films précédents.
La seule ombre au tableau étant le nouveau kaiju, l'infect King Caesar, ridicule croisement entre un teckel, un gorille et un moine shaolin qu'on réveille par de la jpop sixties. Reste qu'il apparait dix minutes avant de se faire allumer, pas un grand problème.
Son successeur lui est supérieur, mais la naissance de MechaG ne se rate pas !

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Ishiro Honda revient pour son dernier kaiju, et ce qui sera le dernier kaiju de la période Showa. On reprend tous les thèmes qui ont fait la qualité des films de Honda : un nouveau monstre force de la nature (Titanosaurus), encore des aliens, et de la baston de monstres qui fait mal.
Pas inoubliable, mais vachement bien malgré l'essouflement de la série. Mon faible pour Mechagodzilla l'emporte, ne serait-ce que pour la réal de Honda.

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Mal aimé, et je ne me l'explique pas. Dans son montage japonais en tout cas, Le Retour De Godzilla est excellent.
Résurrection du monstre dans les années 80, presque dix ans après sa fin avec Mechagodzilla Contre-Attaque, Godzilla revient tout seul, plus gros, plus fort, avec plus de moyens, et tentant de s'actualiser en ajoutant à ses thématiques habituelles le contexte de la guerre froide.
Les FX se sont grandement actualisés et font mouche : Godzilla n'avait jamais été aussi beau. Les scènes de destrution sont grandioses, apocalyptiques ; et pour la première fois depuis longtemps, la tension dans les scènes d'humains est présente.
On lui reprochera en revanche un rythme assez lent et une réal pataude, mais qui ne justifie pas selon moi les vestes qu'il se prend un peu partout. Une très bonne entrée en matière pour les Godzilla des années 80.
Le montage ricain est à fuir : on ramène inutilement Raymond Burr, on double comme des connards racistes, et on remonte le film pour faire en sorte que les Russes deviennent des méchants qui ont tiré les bombes les premiers.

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Pas encore vu ; je le mets ici simplement pour sa réputation excellente. J'ajoute mon avis dès que possible.

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Rah, mais quelle belle affiche !
Bon j'admets, celui là borde le nanar avec son scénar sous LSD qui tente de surfer autant sur Terminator que sur les succès des précédents kaijus. Sans parler de la blague douteuse sur Spielberg...
Il reste dans mon top des kaijus pour ses combats fantastiques, son humour et ses rares scènes de tension. Mecha-King Ghidorah, y'a rien de plus classe.

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Un des plus beaux.
Godzilla VS Destoroyah (oui, c'est le vrai titre et je vous merde) devait être le chant du cygne de Godzilla. La Toho avait en effet vendu les droits aux américains (on sait comment ça va finir), et faisait son dernier film avec le lézard atomique. On assiste donc à la mort de Godzilla, tué par ni plus ni moins... que l'Oxygen Destroyer, l'arme qui tua le Godzilla originel.
On retrouve le style de Honda, l'apocalyptique merveilleux, dans une succession de scènes dantesques, même quand elles taillent de le gras de Aliens dans une scène dont on ne sait pas trop si c'est un hommage ou une repompe. Destoroyah est un mosntre terrifiant au design réussi, et la scène finale vous arrachera une larme.
Le meilleur de la période des 90's, qui renoue avec la qualité de ses meilleurs ainés. Je ne peux le conseiller plus.

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Kaneko, Kaneko, mon p'tit Kaneko... pourquoi as-tu-abandonné le kaiju eiga ?
Oui, alors j'ai pas beaucoup parlé de Gamera encore. Simpement parce que niveau Showa, j'en ai pas vu des masses qui m'ont marqué. Mais ceux là, ceux de Kaneko, roh la la !
Kaneko, c'est ce qui est arrivé de mieux au kaiju eiga depuis Ishiro Honda. Un amour sincère du genre doublé d'un talent indéniable pour la réal. On part pas dans tous les sens, on hésite pas à envoyer du sang et du tragique et à faire du bon gros plan iconique dès qu'on peut... toute la trilogie Gamera est dantesque.
Si vous avez jamais vu un Gamera, regardez celui là, et ses deux petits frères. Sans oublier...

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... GMK !
Devant le succès des Gamera, Kaneko sera approché par la Toho pour réaliser un Godzilla. Et notre ami Shusuke s'exécutera.
Malgré le fait qu'on lui imposera les monstres vendeurs que sont Mothra et King Ghidorah, Kaneko va nous pondre un des meilleurs kaijus de l'histoire. Fini les origines atomiques et extraterrestes, on rentre dans la mythologique, le mystique...bref, de nouveau le merveilleux. Godzilla est de nouveau une saloperie de méchant et fait à nouveau peur. Les personnages humains sont enfin attachants et d'excellents moteurs pour l'histoire. Et cette réal, raaaah !
Les combats sont parmi mes favoris de la saga, même avec la présence de CG archaïques mais justifiés. King Ghidorah se paie une de ses meilleures apparitions.
Si vous ne savez pas par où commencer, je vous conseille celui-ci. A vrai dire, si Gojira et Mothra Contre Godzilla, sont mes favoris, celui-ci arrive en troisième position. Allez-y les yeux fermés.

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Mechagodzilla, encore !
Bon, dur de passer après Kaneko, mais quand il y a MechaGodzilla, c'est toujours bien !
Plutôt générique au niveau du scénar et de la réal, mais bénéficiant d'un bon budget et de bons FX, ce MG sauce 2000's fait partie des bis les plus honnêtes et les plus divertissants de la saga du lézard géant. Pas grand chose à dire de plus ; c'est là pour caler et ça marche.

Annotation :

Là par contre, on discute ! Suite directe du précédent, l'ajout de Mothra et de la dimension merveilleuse au festival de FX du GvsMG rend le film BEAUCOUP plus intéressant. Une Godzi-suit magnifique et de très bons FX. Souvent oublié, je le considère comme un des meilleurs des années 2000. En tout cas, toujours loin devant cette bouse de Final Wars.

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Il en fallait au moins un !
Icône japonaise, Ultraman, ça fait longtemps que existe et y'en a tellement que c'est vite le bordel. Mais celui-là à la particularité de démarrer une nouvelle saga Ultraman, et ne nécéssite pas de connaissances de la licence pour l'apprécier.
C'est donc un hybride de film de super héros et de kaiju eiga auquel on a affaire, avec tout ce que ça sous-entend, et c'est magnifiquement maitrisé. De superbes combats de monstres, un personnage héroïque crédible et attachant ; on m'a souvent dit que c'était une bonne porte d'entrée sur Ultraman, et je confirme ! A voir ne serait-ce que pour vous donner une idée de ce qu'est cette licence légendaire de l'imaginaire japonais.