Cover Devin Townsend Project - Deconstruction

Devin Townsend Project - Deconstruction

Voilà ! Maintenant Deconstruction . On va pas se mentir , c'est du lourd. Et je vais en parler , Tenter d'appréhender l'atmosphère , le texte et les idées délivrées dans ce coup de massue intellectuel et sonore. Musique complexe et dont l'agencement est extrêmement dense mais méticuleusement ...

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11 morceaux

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

Praise the Lowered
7.8

Praise the Lowered (2011)

Praise the Lowered

05 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Comme plongé dans l'obscurité , les yeux fermés , une nuée de bruits dissonants et mécaniques vous enveloppe;
votre esprit est désormais fermé du monde extérieur , prêt à l'affronter dans une quête qui va vous amener à
analyser tout ce qui fait de vous ce que vous êtes, vos manies , passions ,peurs, votre environnement ,
tout sera passé en revue méticuleusement...
Attendez vous à une descente crasse dans les tréfonds de vos défauts ... Fermez les yeux , et plongez dans votre
propre chaos ... Vous êtes le personnage principal de ce spectacle chaotique qui s'apprête à démarrer.
Vous ? Vraiment ?
Non , il va plutôt s'agir du cas de conscience du géniteur de l'oeuvre à laquelle on s'intéresse aujourd'hui .

La voix langoureuse semble vous inviter , vous tenter, mais pourquoi?

Quelle chose , substance pourrais bien sembler si attirante et pourtant si , dangereusement inappropriée pour notre bien être?
Vous vous en doutez certainement à partir de maintenant.

En effet , la prise de drogue fut tentante pour devin au cours du processus d'écriture de cet album , car la drogue aurait réveillé ces furieux sentiments de paranoïa et d'extériorité à soi et aurait rapproché Devin de la période charnière que fut la mise au monde de l'album Alien , de Strapping Young Lad , période douloureuse et maintenant loin , ou encore plus loin ,Infinity et sa création imbibée d'une illusion d'importance .

Mais, et j'y tiens, c'est aussi cette période qui par effet d'opposition , définit également le projet des quatre premiers albums du Devin Townsend Project,
prévus comme l'entité lumineuse sensée compléter les efforts furieux du groupe initial de Devin et ainsi rétablir une sorte d'équilibre.

Mais le calme langoureux du morceaux se mute lentement en une véritable réaction allergique et déchainée et la batterie , les rythmes jusque là plutôt lent
gagnent en puissance et rapidité pour l'illustrer, comme une bête qui se dresserais en travers du chemin créatif , le monstre hurlant des démons du passé.
L'édifice que cet album semble vouloir incarner se dresse alors , culminante tour fumante et effrayante qu'il va falloir monter , étage par étage , à chaque fois
plus loin dans la déconstruction et le chaos .

Le choix est donc fait ,c'est sobre que l'effort se fera , certes moins facile , mais nécessaire au bout du compte.

"Face Yourself ! Send me to hell !" hurle la voix, qui disparaît dans une brume sonore ...

Stand
7.5

Stand (2011)

Stand

09 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Ainsi le bruit de l'édifice s'efface à mesure que l'on pénètre un peu plus profondément dans l'oeuvre et on reste, en suspension,
accompagné par un son nébuleux , qui introduit doucement une batterie ...


Puis un riff simple mais , qui semble dérangeant ...

Pourquoi déconstruire ? Pourquoi se lancer dans cette quête ?

Pourquoi se confronter à soi , au réel ?

Peut être que ça commence par se poser cette simple et effrayante question , quel est le sens de ce monde ? de cette vie ?
Certains ne le font pas ... Certains ne savent pas ... Certains se voilent dans la foi ...
Mais certains se trouvent des lubbies , des objectifs pour se donner un sens , certains cherchent des justifications de cette illusion.
Sont-ils prêts à faire face au réel ? Are they ready to Stand ?

Soudainement ,le refrain éclate, la puissance douloureuse de Notre confrontation se réveille , à l'image de la voix de Devin qui jusque là suave et retenue,
hurle ce tiraillement que cette curiosité soulève. Il semble d'abord vouloir exprimer son dégout vis à vis de tous ces comportements
qui détournent les yeux de la réalité et du vide existentiel. Mais se rappelle ce simple fait :

" Change the world ? You better change yourself boy !
Challenge the mind to be more like the rolling ocean man ..."

The rolling Ocean , l'illustration de la paix ? Serait-ce donc la solution pour finir heureux ? Pour y parvenir il faudrait donc déconstruire et bruler dans cette quête qu'a définit le personnage que nous présente Devin ?

Mickael Ackerfeld growle comme jamais et l'édifice sonore qui semble maintenant peser sur l'esprit tourmenté du personnage , semble poser la question "est-ce que l'objectif vaut le sacrifice ?"

Ainsi , on commence à hésiter ...

"I , will , not
I will not go ! "

"I , will , I
I will let go ! "

Mais s'il on continue les peurs , les tourments vont revenir , la paranoia ! La décision n'est pas à prendre à la légère , le fracas apparent du fond musical ,Chorale puissantes, Batterie déchainée
peignent un tableau tourmenté et massif qui semble vouloir imloser ...
Puis vient un déchirement , un cri strident ( " GOD ! ") , comme si l'esprit du personnage s'était soudain exprimé.
L'intensification du tourment est brutalement stoppée au profis de ce qu'il semble être la prise de décision ,les voix se sont tues et laissent place à la voix calme de Devin ,
posant chaque mots comme s'il avait soudain aquis un poids significatif.

"I fall , but now I'm letting go .. "

Stand

Stand

07 min.

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

(SUITE)


Ainsi , il va falloir retrouver les démons laissés depuis la fin de Strapping ! Sobre et Déterminé ! La décision est prise.

"SHOW YOURSELF ! " adresse-t-il donc, paré à faire face.

Glorieux , le morceau prend une tournure absolument dantesque , à l'image de l'ambition du personnage et de sa détermination à tenir. Subjugué et grandiose , le tableau peint semble alors léger , voire même souriant !
Le stand chanté et hurlé ne semble plus oppressant , mais illustre bien la détermination du personnage vis à vis de ce qui vient ...

Et ainsi , le morceau finit par laisser place au démon lui même ...


Vous l'aurez compris , l'ambiguïté qu'il y a entre le personnage et Devin lui même est palpable . Le morceau suivant , Juular va encore un peu plus loin dans cette voie .

Juular
7.6

Juular (2011)

Juular

03 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

YEA !
En un cri strident, la machine infernale s'accélère pour nous présenter le face à face supposé entre le personnage et ses tourments incarnés ici par le démon , Juular !

D'une régularité frénétique, la batterie et les choeurs donnent un coté ridiculement exagéré et presque mythologique à
cette confrontation , et franchement ça n'est que peu étonnant , vu qu'une grande partie de l'atmosphère de l'album
est inspirée de "la divine comédie" de Dante Alighieri dont Devin va s'amuser à citer des passages tout au long de l'oeuvre.
Interprété par Devin et Isaahn , ce morceau plus court , est donc un dialogue entre le personnage et le démon

Le personnage semble déclarer la fin proche de l'existence de Juular , un ton déterminé , ne semblant pas pouvoir reculer
(comme poussé par l'élan du morceau précédent). Froid , toujours un peu suave
son discours est à son image :

"Say goodbye, you know I've tried…
But now the time to mourn has died.
It's cold inside the worm... nothing ever bothers me now."

Juular , Bête hurlante et déchainée répond ,il est supporté par le choeur qui, en entonnant une nouvelle mélodie, renforce son aspect furieux et effrayant.
Au fond , le personnage et Juular ne font qu'un et leur confrontation semble être contradictoire. Juular ne pourrait donc à priori ,pas disparaitre.

"I SURVIVE!
NOTHING EVER BOTHERS JUULAR!
EYE FOR AN EYE, I SURVIVED AND GOD DAMNED YOU…HEY!!!"

Mais le personnage (qu'on peut surement associer à Devin le plus souvent) persiste et semble même bien déclarer que Juular doit disparaitre.
"But to buy the buy, this boy must die..."
Erreur ? Le démon reprend de plus belle après le mini couplet du personnage ,et avec les mêmes mots que précédemment.
Est-ce qu'il (devin) n'essayerais pas d'illustrer une contradiction de cette façon de voir le changement ,
cette façon d'aborder nos défauts ? Pour changer, selon cette logique, il faudrait donc annihiler les causes du changement ?

Peut-être que c'est Devin qui fait l'erreur pour le coup , de façon honnête en peignant le tableau de sa propre confrontation avec ses peurs comme une vraie conquête !
Mais au vu des exagérations et de son humour toujours planqué quelque part , j'ai du mal à croire que ce soit le cas.

Le morceau s'achève ainsi, aussi brutalement qu'il a commencé par le nom du déchainé : Juular !

Planet of the Apes
8.1

Planet of the Apes (2011)

Planet of the Apes

10 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Quelle autre forme d'addiction pourrait-on imaginer ? Voir même observer ?

Une addiction à une chose si vicieuse , qu'elle n'a pas besoin d'incarnation , purement philosophique, elle fait de vous son serviteur ,et bien souvent son défenseur. Chose qui vous aide à mener une vie plus paisible , libre du doute et de la remise en question.

On pourrait parler bien sur d'une religion pour cette chose , mais il s'agit plus précisément de n'importe quel dogme.

Sumeria
7.7

Sumeria (2011)

Sumeria

06 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Joe !

The Mighty Masturbator
8.4

The Mighty Masturbator (2011)

The Mighty Masturbator

16 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Que dire ? Il y a trop à dire ...

Notre personnage , perdu dans ses pensées , revoit sa vie défiler calmement , suivant le cour des arpèges , se sentant pousser des ailes, via ce prétendu savoir qu'il a gagné au cours de cette grandiloquente quête pour déchiffrer le réel.
Son but désormais ? Sauver le monde ! Pardi !
Ainsi commence le fracas tonitruant.

Le morceau le plus long, le plus théâtral et probablement le moins sérieux de l'album (y'a qu'a voir le titre, mais on y reviendra).Plus qu'un véritable morceau , il s'agit d'une mise en commun de micro morceaux qui ont la même thématique.

Il s'agit en gros d'une vaste blague à plus d'un égard, juste histoire de montrer que , bien que Devin soit souvent classé dans la partie "progressive" du monde musical , il ne s'identifie pas avec la totalité de cette scène (pour rester dans l'euphémisme). La masturbation de manche de guitare ayant plutôt tendance à l'exaspérer, on comprendra ainsi mieux le titre du morceau.

Pour ce qui est du contenu des paroles ... il vaut mieux s'accrocher.

Le personnage revient et va s'embarquer ,au fil de changement de signatures rythmiques et d'ambiance, dans un build up de l'élaboration de son plan et de sa quête intérieure , qui prépare son plan pour la sauvegarde de l'humanité ! Il se traine , nuit et jours pour parvenir à établir le contact ... Le contact avec qui ? Des extraterrestres !(bah voyons)

Extra terrestres à qui il va tenter de prouver que les humains sont dignes de rester sur terre et de ne pas être annihilés.
Le compte à rebours débute ... Le contact sur le point d'être établi.
Quand la voix finit par se faire entendre , donne lieu à un bizarre face à face entre notre personnage et un acolyte (ici incarné par le chanteur de Dillinger Escape Plan et sensé apporter un élément d'ambivalence dans le discours des humains)

Les extra terrestres finissent par disparaître ... L'humanité , qu'on suppose déconcertée et dans le chaos après cette apparition devient la proie de l'ambition du personnage , qui décide de tenter de devenir un leader suprême. (surement en lien avec l'arrogance que le pseudo savoir lui a procuré)
Il échoue.

(comme quoi ,ce monde fictif a beau être fou , il refuse les leaders stupides et arrogants ... *sigh*)

Tout ce bordel (car oui , il faut bien employer les mots) finit par être remballé par un autre extra terrestre qui a du entendre le signal de loin, perdu dans sa sixième dimension.

voilà.

Au Suivant?

Pandemic
6.1

Pandemic (2011)

Pandemic

03 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 7/10.

Deconstruction
7.7

Deconstruction (2011)

Deconstruction

09 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Annotation :

Au beau milieu d'un bar jazzy nous voici , écoutant la discussion entre le personnage qu'on a suivi depuis le début et un autre sur le fait de 'déconstruire'.
A l'oreille , on sait déjà qu'on est plus proche des toilettes du bar que du piano qui joue en fond.
Puis, au détour d'une phrase , le personnage essaye d'expliquer son rapport au réel , tout ce qu'il fait depuis le début de cet album , déconstruire tout , exagérer le trait de chaque chose.Puis déboule le mot cheeseburger ...

Cheeseburger ...

Cheeseburger....

Comme un déclic , ce mot , somme toute complètement banal, déclenche une vraie réaction en chaine.

Et l'on plonge dans les méandres de l'inconscient du bonhomme qui , devenu complètement obnubilé , vois et entends défiler un cortège de voix et de thèmes . Pourquoi fait-il cela ? Qu'est ce que c'est que ce foutoir ? Pourquoi ne suis-je pas heureux ? Les gens ?

Bref , tout un tas de question qu'il est légitime de se poser à ce moment là.

Musicalement ? C'est à l'image du reste , une véritable fresque de deux mètres cinquante de large qui déborde du cadre, ou chaque note est posée avec la précision d'un pixel sur un écran 4K et va quand même vous donner l'impression d'une fractale auditive qui se déroule pour vos oreilles.Lorsque l'on s'est habitué avec le morceau et que l'on peut séparer les couches , la vision devient limpide et quasi jouissive !

Mais cette densité et cet éparpillement des thématiques est nécessaire, car c'est ainsi que l'on se rend compte que ,le personnage , en s'enfonçant si profond , va trop loin ... Se pose des problèmes inexistants, et devient complètement incohérent.
J'en veut pour preuve ce moment de pur délire :

"Woah! good lord, it's a cheeseburger!!!

A double!

ALL BEEF PATTIES, PICKLES ONIONS ON A SESAME SEED BUN! "

-complètement fendart au passage-
Perdu dans son illusion , le pauvre homme croit en la révélation universelle personnifiée en Cheeseburger ... (sorte de "42" alimentaire)
Mais se rend compte de son erreur.
OUCH!

Vous aviez cru assister au chaos ?
La révélation que toute la quête du personnage est basée sur un non-sens va propulser son esprit dans des zones de WTF encores inexplorées et va vous prouver que non , vous n'aviez pas encore compris le sens du mot "chaos".
Une déferlante de couches sonores , de voix , Frederik Thordendal qui passe faire coucou et j'en passe .

Le personnage subit une véritable épiphanie et se transforme véritablement.

Poltergeist
7.5

Poltergeist (2011)

Poltergeist

04 min. Sortie : 20 juin 2011 (France).

Morceau de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 7/10.

Annotation :

LET'S FINISH THIS !

A peine la voix délicieusement pure a-t-elle terminé ses envolées sur deconstruction que le fracas se rabat sur nous , telle une presse industrielle dont le martelage ne semble pas avoir de fin.

Mais ce morceau là est la dernière pièce ! Le dernier morceau de métal hurlant et déchainé que le personnage de l'album va s'empresser de délivrer.

4 minutes 25. Une dernière confrontation.

L'ultime confrontation. ( même si un double sens semblent exister pour ce morceau , qui pourrait très bien parler de religion, encore une fois, mais je vous laisserais explorer ça vous même ...)

Celle du personnage avec ses expériences passées. Celles de Devin avec ses paranoïas et ses problèmes d'ego. Le chant est virulent , exaspéré dirons-nous même.

"DIE!
POLTERGEIST!
DIE!
POLTERGEIST!
GIVE UNTO ME! (Wait!)
GIVE UNTO ME! (Wait!)
GIVE UNTO ME! (Wait!)
GIVE UNTO ME! (Wait!) "

Comme un dialogue dirigé vers tout ce qu'il a abordé durant l'album , regroupé en une seule entité , le poltergeist.

Choix de nom encore une fois , loin d'être anodin.

Mais une chose me chiffonne . Cette façon d'aborder le sujet. Cette façon de conquérir , et de soumettre une partie de soi semble extrêmement violente.

Comme si cette période , les expériences qui nous semble être de véritables abcès dans nos vies , des dissonances barbares qui reviendraient nous hanter dans nos pires cauchemars devaient être "reconquis" et mis sous clefs. Alors qu'elle nous ont fait.

Nous sommes déterminés. Dans nos vies , nos comportements et nos affects sont causé par notre environnement, les structures (qui nous entourent et font pression). Mais aussi par toutes les expériences (quelle que soient leur nature) que nous avons vécu. Ainsi , effacer , conquérir semblent être un faux pas à mes yeux. Créant d'autres problèmes plutôt que les supprimant réellement.
Voyez plutôt l'aspect très symbolique de cette confrontation.

"I AM RIGHT HERE, AND I AM NOT FRIGHTENED…ARE WE CLEAR?? ARE WE???
YOU NEVER COME ROUND, YOU WILL NOT BE WELCOME, YOU WILL NOT!!!
YOU HAVE BEEN VANQUISHED, LET GO!!!
I'VE CONQUERED MY SOUL!
VANQUISHED…NOW GO!!!!
EXORCISE YOURSELF!"

Mais , comme pour contrecarrer ce fait , devin reparle de "stand"...

"AND STAND FOR WHAT YOU TRULY BELIEVE IN!"

Mais même si la confrontation semble au final être un faux pas , elle donne lieu à un morceau d'une intensité rare , même au sein de cet album absolument dantesque (littéralement).

Ho Krll

Ho Krll (2011)

Ho Krll

05 min. Sortie : 9 décembre 2011 (France).

Album version de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Morceau "bonus" qui cache en lui beaucoup de l'intention de devin via cet album , finalement .

La structure des paroles est simple et répétitive (surtout comparée à ce qui "précède", si on replace le morceau en dernière position de l'album) mais les nuances du chant et le coté très onirique et lointain du morceau apportent une atmosphère très singulière au message.
En quelle que sorte un mélange du son puissant hyper structuré
bien qu' apparemment chaotique de Deconstruction mais avec la structure digne d'un morceau d' Addicted!.
Le message ici semble plus suggéré que véritablement énoncé.
Le morceau semblant nous propulser vers des horizons plus lointains , le futur (le jeu de mot , Mr morrow/Tomorrow) , tell un saut hyperespace dans une nébuleuse pourpre et violette.

Du moins ...
Jusqu'à 3 minutes 37 secondes. Là le son s'estompe , le nuage coloré qui nous enveloppe s'évanoui et devin délivre le message ...

"Peace now ...

all I ever wanted was you ..."

Appuyé seulement par la mélodie principale du morceau, qui finit par s'effacer en arrière plan, pour dévoiler avec fracas un solo à six dimension , qui pourra rappeler d'autres mésaventures auditives de Devin ...

L'atmosphère enivrante et puissante déjà établie lors de l'album pour évoquer des thématiques lourdes , et tortueuses sert ici à appuyer une idée bien plus pure que tout ce qui fut évoqué auparavant. Ce morceau , symboliserais-t-il donc la transition de devin ? Le passage des galères et du désordre de la musique de strapping et de ce qu'il y exprimais vers l'expression finale de son désir de paix ?
La paix qu'il va laisser envahir l'auditeur , d'abord via la voix onirique réverbérée dans un ensemble merveilleusement doux et unis , comme une mise en musique de l'intégrité mentale retrouvée de l'auteur puis via le second album de cette double sortie , le merveilleux Ghost.

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