Dyschroniques - Le passager clandestin

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Le milieu du show business des années 40... La nouvelle est forcément datée, les personnages nous semblent bien éloignés de notre quotidien, et pourtant certaines choses ne changent pas : le regard de l'homme sur la femme, notre rapport à la mort et à la définition de l'humain.

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En 1946, l'auteur imagine rien de moins que les concepts d'ordinateurs et d'internet ! Ce livre va même plus loin en imaginant, avec beaucoup de justesse, les dérives possibles d'un réseau mondial qui collecterait les données personnelles de chacun.

Tellement visionnaire que l'on a du mal à croire à la date d'écriture. Le meilleur livre de la collection.

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Cette courte nouvelle dresse un tableau assez caricatural de la société américaine des années 50. Crédule, manipulable et avide de consommation, elle serait à la merci des innovations des publicitaires.

Elle a toutefois le mérite de rappeler que les dérives de la publicité ne datent pas d'hier.

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Essai prospectif sur le contrôle des populations et le soutien des personnes âgées dépendantes. Que faire alors que le modèle d'un foyer multi-générationnel est en perdition ?

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Ah, l'éternel combat de la nature face à la machine... Devinez quoi ? Ici, c'est la nature qui gagne !

Avec une thèse écologiste en avance sur son temps, l'auteur prédit la mort des grandes villes et du modèle de croissance infinie. Il est intéressant de voir que l'époque place tout de même l'homme en tant que "grand orchestrateur" capable de modeler la nature pour la mettre à son service. On a finalement ici plutôt la prévision du modèle des OGM plus que d'un écologisme protecteur.

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L'auteur se sert de quelques artifices SF (vaisseau spatial et paradoxe des jumeaux) pour faire voyager dans le temps une joyeuse bande de jeunes spationautes et les débarquer en pleine utopie.

Elle nous décrit une société "d'abondance frugale soustraite à l'empire de la technologie". Tout un programme ! Son analyse fine et toujours actuelle nous permet de prendre du recul sur le débat croissance vs décroissance.

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Cette nouvelle déroule, en une trentaine de page, un scénario un peu convenu qui met en avant une sorte de "theorie Gaïa" en avance sur son temps. Qui gagnera la bataille entre l'homme et la planète ?

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Cette courte nouvelle nous montre jusqu'où les sondages pourraient mener la démocratie. Une prévision dissonante au moment où les sondeurs échouent à prévoir les bouleversements de notre époque (Brexit, élection de Trump).

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La guerre est absurde et elle l'est peut-être de plus en plus. L'auteur imagine la prochaine étape : la privatisation de la guerre. Puisque c'est un jeu, autant fixer des règles et laisser ceux que ça amuse jouer entre eux... Mais c'est toujours la même histoire, ceux qui trinquent ce sont les soldats.

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Quelques voyages dans le temps au rythme d'une enquête policière font se rencontrer des témoins d'époques différentes.

Sur fond de risque nucléaire et d'industrialisation galopante, une bonne manière de renouveler le thème écologiste de la transmission de la planète à nos enfants.

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Brillant questionnement de l’intelligence (l’humanité) que pourrait atteindre une machine si on lui donnait des ressources illimitées. Extrait :

— Toutes les données de l’univers ne feront pas de toi un Homme.
— Tu as tort […] si je disposais de données suffisantes, je pourrais mettre au point une méthode qui me permettrait de savoir.

60 ans plus tard, la réponse à cette question n’a jamais été autant incertaine !

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Le message politique est intéressant, parler d'obsolescence programmée en 1967 a un petit côté visionnaire et une résonance particulière aujourd'hui.

En revanche, l'oeuvre littéraire n'a que peu d'intérêt : le style est banal, les situations et les personnages sont un peu caricaturaux et le dénouement final ne surprendra personne. La science-fiction n'est qu'un prétexte un peu maladroit – quel est l'intérêt de rajouter des voitures sur coussin d'air ? – pour entamer une critique politique, proche d'un essai, qui aurait peut-être mérité un véritable développement.

À lire, éventuellement, comme une curiosité !

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La tour des damnés est une expérience grandeur nature proposant une solution à la surpopulation. Dans cette espace clos et surpeuplé, les générations se suivent et construisent leur propre culture, dure et empreinte de mysticisme.

Le livre mêle une intrigue entre plusieurs personnages et le journal d'étude d'un observateur extérieur. Le résultat est assez efficace même si la crédibilité d'une telle expérience est, bien entendu, assez douteuse.

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Passé l'aspect vaguement visionnaire de l'oeuvre, on risquerait l'ennui si l'auteur ne prenait le parti dans la seconde moitié de l'ouvrage de plus se concentrer sur l'aspect psychologique de la fin du monde. Avec qui et comment est-ce que je souhaite finir ? Le titre de l'oeuvre prend tout son sens et nous fait nous sentir tous petits face à l'immensité de notre planète.

À lire pour la réflexion en avance sur son temps et pour la psychologie des personnages.

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Sympathique petite nouvelle. La "synchronique" du texte est presque plus intéressante en rappelant que les catastrophes annonçant la fin du monde (guerres, pandémies, terrorisme...) étaient déjà omniprésentes dans les années 70.

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Après les Monades Urbaines, l'auteur nous donne une autre version des conséquences de la surpopulation à l'échelle de la planète.

Le thème aurait mérité un plus grand développement, la nouvelle restant ici un peu plate. La réflexion sur les modes d'actions révolutionnaires est toutefois intéressante.

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La nouvelle sert de miroir aux dérives de la politique actuelle. La démagogie ultime – c'est à dire celle purement mécanique et statisticienne – pourrait-elle devenir une arme politique, offrant les plus hauts postes aux premiers qui la maîtriseront ?

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Suite aux premiers scandales mondiaux autour des produits phytosanitaires, l'auteur imagine une conséquence possible de l'abus de pesticides.

Cet ouvrage est à lire car il nous rappelle nombre de scandales sanitaires de notre époque : insidieux, difficiles à comprendre et contre lesquels des individus isolés doivent parfois se battre dans l'indifférence générale.

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Nous avons tous conscience du risque radioactif mais, concrètement, à quoi ressemblerait le "Jour d'après" pour ceux en première ligne ?

L'auteur nous livre ici sa version d'un coin de France touché par la catastrophe. Transparaît dans ce livre la défiance de l'époque envers les institutions et la capacité de l'état à assurer notre sécurité.

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Sympathique nouvelle. On appréciera le contexte social très actuel à base de télétravail et de peur de l'extérieur.