En 2015, on pourra (à priori) noter par saison ! Préparons-nous.

Annotation :

Saison 4 : 8+
Pour moi, peut-être la meilleure saison après la première. La série avance bien plus rapidement que les deux saisons précédentes, avec des enjeux toujours plus grands et plus passionnants. Beaucoup de passages mémorables et une intensité constante. Des acteurs toujours sensationnels, en particulier Dinklage qui étincelle plus que jamais. Bref, une grande réussite.

(Au point où j'en suis, j'attends la saison 5 avant de mettre ma note sur la série).

Annotation :

Saison 3 : 7+
Une saison qui fait un peu office de transition. Elle dure 15 épisodes au lieu de 13, et je trouve que ça la desserre un peu. Pourtant, il n'y a pas d'épisodes en trop, c'est simplement que le rythme est moins bien réparti. Sur la fin, le soufflet retombe un peu. Mais pourtant c'est une saison passionnante. Terriblement hard et choquante sur certains points. Les personnages prennent de l'ampleur, évoluent, changent, et l'histoire globale devient plus intéressante. Dommage donc que le rythme soit dilué.

Saison 4 : 8+
Tout simplement excellente. La série bouge beaucoup, elle évolue, et devient de plus en plus passionnante. Le personnage de Glenn Close apporte vraiment quelque chose à la série, et elle... Quel charisme ! Encore une fois, tous les personnages évoluent. Les enjeux sont passionnants, avec un antagoniste marquant et de nombreuses intrigues plus qu'efficaces. Du lourd.

Saison 5 : 9
Plus on avance, plus je comprends pourquoi The Shield est culte. Cette saison là, sur seulement 11 épisodes, est un concentré de suspense de haute volée. L'histoire devient de plus en plus globale, les événements de toutes les saisons se recoupent, pour former un ensemble cohérent. Le personnage de Forest Whitaker est excellent, et lui est un putain d'acteur brillant qui sublime complètement la série. Les acteurs principaux de la série restent bien sûr toujours aussi bons. Cette saison se dévore d'une traite tant elle est passionnante, et son final est inoubliable.

Annotation :

Saison 1 : 6
Énorme déception. Il y a beaucoup de choses intéressantes, le contexte est passionnant, quand on nous parle vraiment de médecine et de la recherche de nouvelles techniques, je signe, c'est génial, mais tout le reste, pfff... Trop de tergiversions sur les relations amoureuses, des trucs prévisibles qui évoluent exactement comme on s'y attend, et qui n'apporte rien et ne font que ralentir le rythme. En un sens, j'apprécie de vouloir montrer l'état du racisme à l'époque, mais je trouve que The Knick en fait trop. Ils en mettent une tonne dans chaque épisode. Et pourtant, si c'était bien comme ça à l'époque, c'est logique. Mais je trouve que l'on sent trop le côté moralisateur, qui rend la sauce un peu écoeurante. De temps en temps, de bonnes idées percent au niveau du racisme, comme notamment tout l'épisode 7 qui est très bien pensé, où certaines actions de Edwards. Mais surtout, ce sont les diverses intrigues autour de Barrow, le responsable des finances, qui sont énervantes au possible. Le trait est forcé de manière abusée pour nous montrer que c'est pas un mec bien. Et a chaque apparition, il m'insupportait complètement. Bref, The Knick c'est une super bonne idée de départ, c'est un excellent Clive Owen, c'est un Soderbergh efficace à la réalisation et de supers thèmes musicaux anachroniques de Martinez. Mais la recette ne fonctionne pas parfaitement, la faute à trop d'éléments annexes inintéressants. Force est de reconnaître qu'on s'ennuie un peu... et que la saison ne conclut même pas. Je suis triste.

Annotation :

Une mini-série très intéressante sur ce personnage que l'on connait peu, et qui pourtant a eu une vie très intéressante, puisque le personnage de James Bond qu'il a créé est très influencé par son propre caractère et la fonction qu'il a eu pendant la guerre. James Bond apparaît comme un alter égo fantasmatique de Ian Fleming, et en ce sens la série est vraiment bien faite, particulièrement quand on connait ou si l'on s'intéresse à la saga Bond. Dominic Cooper campe très bien l'auteur. La réalisation a ce petit quelque chose qui se rapproche de l'ambiance visuelle et sonore de la série cinématographique. En 4 épisodes, la série n'est pas forcément très originale dans son traitement, mais c'est efficace d'autant que l'ensemble synthétique ne permet pas l'ennui. J'aurai aimé que l'écriture aille davantage dans le sens d'une introspection de l'auteur via le personnage, au cours de l'écriture, mais l'histoire se concentre vraiment sur les années qui précèdent l'écriture. Et en ce sens, j'ai trouvé ça très réussi.

Annotation :

Saison 1 - 7
Better Call Saul, finalement, c'est une série plutôt simple mais efficace. Difficile de la résumer autrement. Ca se suit agréablement de bout en bout et on prend grand plaisir à retrouver les personnages de Breaking Bad. Les personnages sont tous bien écrits, même s'ils ne sont pas tous mis dans des situations permettant d'en tirer profit au maximum. Evidemment, ce sont Saul/Jimmy et Mike qui sont sur le devant de la scène, même si les nouveaux venus ont ds particularités intéressantes. En tout cas, le pari est réussi : celui d'enrichir le personnage de Saul Goodman, donnant ainsi encore plus de coeur à l'univers. En tant que spin off, c'est donc une réussite... Mais cette saison laisse un trop grand goût de "saison introductive". En effet, on a tout de même une petite impression de vide, qu'on ne nous a pas raconté assez de choses. 10 épisodes, c'est très court, d'autant que le rythme n'est pas très soutenu et que la narration est étrange. Le fil directeur est celui de l'évolution de Saul, mais il n'y a pas une seule intrigue, il y en a plusieurs, et l'ensemble manque peut-être d'un plus grand liant. Finalement, c'était déjà le cas pour la première saison de Breaking Bad. Alors j'espère que la saison 2 sera plus folle, plus palpitante... Elle en a en tout cas le potentiel, et en tant que saison introductive celle-ci fonctionne plutôt bien. Cependant, difficile de la juger sans prendre en compte son attachement à Breaking Bad et ses personnages. Sans doute que sans ces éléments, la saison aurait été bien moins passionnante.