Exemplier : "Le cinéma classique japonais (1950-1962) de Rashômon à Hara-kiri." (Préparation ENS-LSH)

Annotation :

Huitième long métrage de Kurosawa, acclamé par la critique et affirme sa réputation.
Marque les débuts de l'acteur Toshirō Mifune, (tournera en tout 16 films avec Kurosawa)

Annotation :

- Kurosawa reçoit en 1951 le Lion d'Or de la Mostra de Venise qui entraine une diffusion en Europe et en Amérique du Nord.
- Succès du film (public et presse) qui ouvre les portes de l'Occident au cinéma japonais et permet de forger la réputation internationale de nombreux artistes japonais.
- Kurosawa réalise depuis environ un film par an.

Annotation :

- Film indépendant (suite aux purges consécutives aux grèves de 1947-48, Imai est contraint de quitter la Toho pour qui il travaillait pendant la guerre)

- Financé grâce à une souscription populaire, le film de Tadashi Imai dresse d'une manière très réaliste le tableau du Japon d'après-guerre, en proie au chômage et à la misère des classes déshéritées.

Annotation :

- Comédie, premier film en couleur japonais (Fujicolor)
- Produit par la Shōchiku

Annotation :

- D'après un classique japonais datant du XIe siècle, Le Dit du Genji attribué à Dame Murasaki Shikibu.
- Scénario moderne de Kaneto Shindō.

Annotation :

- Premier film reconnu de Mizoguchi.
- L'héroïne, dame de cour, devient une prostituée. La responsabilité de cette descente aux enfers est mise sur le dos des institutions féodales.
- Mizoguchi réalisait peu de jidaigeki avant la guerre mais s'intéresse désormais au genre (créé le style du jidaigeki d'après-guerre)

Annotation :

- Shindo est né à Hiroshima.
- Il met en scène une institutrice qui retourne voir la tombe de sa famille, tuée par la bombe.
- Festival de Cannes, 1953

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Aussi appelé : "Là d'où l'on voit les cheminées"

Annotation :

- Thème majeur chez Mizoguchi : les femmes, leur position sociale, la différence entre elles et les hommes et les rapports complexes qu'elles entretiennent avec l'amour.

- Résumé : Un postier durant les guerres civiles du XVIe siècle quitte sa femme et son fils pour aller vendre sa production en ville. En ville une belle dame le séduit et l'entraine chez elle. Au matin, il se réveille seul, la jeune femme était un fantôme. Lorsqu'il regagne son foyer il retrouve sa femme, mais s'aperçoit que celle-ci morte entre-temps est devenue un esprit. Les feux femmes pourtant opposées sont égales, équivalentes et c'est ce parallèle qui intéressait Mizoguchi.

Annotation :

- Dans plusieurs films, Ozu se focalise sur le rapport père et fille

- Ozu n'utilisa que deux cameramen au cours de sa carrière (permit de créer une œuvre cohérente en contrôlant l'aspect visuel de ses films)

- Sens de la composition souverain tout au long de sa carrière : "Chambres vides, paysages inhabités, objets ( roches, arbres, bouteilles de bière, bouilloires à thé ), textures ( ombres sur une cloison de papier shoji, grain du tatami ), tous jouent un rôle important dans les films tardifs d'Ozu, et la simplicité étudiée du regard renvoie à une même simplicité dans la composition."

Annotation :

- Trois portraits de femmes sous l'ère Meiji.
- D'après trois nouvelles d'Ichiyo Higuchi (XIXe s)

Annotation :

- Récompensé à Venise, en compétition pour Cannes

- Mizoguchi dénonce la corruption et l'hypocrisie du Japon féodal, société fondée prétendument sur les valeurs chevaleresques de l'honneur mais en réalité sur le pouvoir de l'argent, et où la cupidité et le conformisme social (la peur d'être « déshonoré ») écrasent tragiquement l'amour et l'honnêteté. Il prend la défense des innocentes victimes de cette société pervertie, et d'abord des femmes.

Annotation :

- Raconte la vie d'une institutrice face à l'inhumanité de l'oppression en temps de guerre.
- On est face à un plaidoyer pacifiste, la guerre est terrible et inhumaine, et cause d'innombrables souffrances, mais comme le faisait le shimpa, le film trouve la vertu dans l'adversité.
- Les spectateurs du monde entier auront été réduits en larmes face à ce film.
- Golden Globe du meilleur film étranger.

Annotation :

- Suite à des turbulences dues à des conflits syndicaux, la TOHO va exploiter de nombreux filons commerciaux dont les kaiju-eigas ("films de monstres" dont le premier est Godszilla)
- Précurseur du genre tokusatsu, signifiant effets spéciaux, qui sont des séries télévisées japonaises riches en effets spéciaux

Annotation :

- Jidaigeki, mais le film nous parle du présent.
- Critique les valeurs actuelles mais insiste sur le fait qu'elles sont toutes humaines
- Appel à la solidarité entre les hommes, tout en suggérant que ça n'a jamais été possible (thème que Kurosawa appelle, sa "vérité désagréable")
- Pas d'héroïsme

Annotation :

- Uchida, spécialiste du jidaigeki pour la Toei (tout en ayant réalisé des gendaigeki)
- Film où transparait l'nfluence des idées communistes sur Uchida dans la critique des rapports entre les classes sociales