Festival Lumière 2018

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Samedi 13 Octobre :

14h45 -
Je débute par un film assez moyen mais en contrepartie je vois Christophe Lambert et son magnifique rire, ainsi que le réalisateur Hugh Hudson qui a notamment fait "Les chariots de feu".

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17h45 -
Certes oubliable mais pas mauvais pour autant.
Un huis clos adapté du théâtre rondement mené.

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20h30 -
Second visionnage que j'attendais et que je redoutais : je n'aurais dû avoir aucune crainte tant ce film est une merveille.
Puissant par son réalisme quasi-documentaire, Curaon réalise son chef-d'oeuvre.
Une oeuvre profonde et humaine, un classique.

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Dimanche 14 Octobre :

11h -
Une matinée que je pensait débuter en douceur mais la magie d'Henri Decoin et sa vision pessimiste (j'oublie cette fin alternative complétement stupide) m'ont emporté dans ce récit à la plume splendide.

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14h15 -
Second visionnage d'un Henri Decoin et malheureusement pas de seconde claque, surement le film le plus inintéressant, long et complexe pour rien du Festival.
Dommage pour un si bon casting. .

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17h -
Les débuts du génie créateur du splendide "Les Fils de l'Homme" et du grand "Roma".
Cuaron filme l'adolescence, le sexe et la liberté des jeunes (et même féminine) avec une sensibilité à toute épreuve.

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20h -
Présenté par l'enthousiaste actrice fétiche de Ingmar Bergman, l'excellente Liv Ullman, j'était déjà très intrigué par ce qu'elle disait sur ce film.
Les premières minutes m'ont juste époustouflés, la suite tout aussi splendide.
Un grand film qu'il me tarde de revoir et d'analyser.

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Lundi 15 Octobre :

10h45 -
Aaaaah Gogo ... Aaaaadieu au langage !
Ce ... truc m'avait marqué pour les mauvaises raisons à mon premier visionnage dans les toilettes d'internat avec 3 autres mais, une expérience ineffaçable mais peu appréciable.
Alors pourquoi pas le revoir en 3D présenté par Vincent Maraval et Marianne Denicourt avec un ami qui ne l'avait pas vu ? Suis-je masochiste ? Peut-être, en tout cas c'était aussi marquant pour tout ce qu'il représente : La 3D claqué (et ses effets dégueus), les filtres insta pourris, les "acteurs" à poils, la pseudo philo de comptoire et ce fameux chien.
Le meilleur personnage du film par ailleurs.
Un nanar du film expérimental. Classique GOGO.

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18h30 -
Après ma déception de n'avoir pas pu aller à la masterclass de Javier Bardem, je vais voir le très attendu nouveau film du grand cinéaste mexicain.
Cette séance sera surement l'une des plus folles dans ma vie, ressemblant à une séance unique dans le style de Cannes.
Avant le film je me retourne et je vois Robin Campillo, puis je vois Marc Caro et JP Jeunet et je vois enfin le splendide Javier Bardem assis en haut peu loin de l'autre cinéaste mexicain Juan Antonia Bayona. Je dois oublier encore du monde mais bordel c'est incroyable tout le monde présent pour venir voir Roma évidemment présenté par Alfonso Cuaron (standing ovation mérité pour ce grand artiste).
Parlons du film, c'est splendide et il sera bien reçu mais j'ai ressenti peu d'empathie a cause de sa mise en scène aussi parfaite que froide, il reste tout de même des scènes hyper marquante dont je me rappelle encore a ce jour.
Après réflexion, ce film est comme un bon vin, plus le temps passe, plus j'y pense et plus il est bon.

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21h30 -
Virage a 180 pour le visionnage de son premier film car c'est une comédie et on ne peut plus potache (eh oui ça parle pas mal de cul) mais c'est fait d'une façon assez intelligente pour un tout premier film.
C'est juste clairement pas mon genre d'humour.

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Mardi 16 Octobre :

19h -
Je me suis battu pour avoir cette place, je l'ai eu, c'était splendide.
De plus, Douglas Tumbull a présenté son travail sur les effets spéciaux qu'il a réalisé à l'âge de 22 ans pour cette oeuvre essentielle du cinéma.
J'émets quand même des points négatifs pour l'avoir vu à l'auditorium de Lyon : Les lumières qui ne s'éteignent pas toutes, les gens qui vont aux toilettes/ arrivent en retard et l' "entracte" ou beaucoup de monde se sont levé ont légèrement ruiné mon expérience d’immersion dans le film.
La prochaine fois, ça sera mieux !

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Mercredi 17 Octobre :

14h30 -
J'attendais de découvrir le cinéma de Peter Bogdanovich en sa présence.
Ce sera pour une autre fois vu qu'il s'est cassé la jambe en arrivant à Lyon ...
Mais ses films sont là, je commence avec son documentaire sur Keaton qui est peu intéressant dans sa forme mais passionnant dans son contenu prouvant le génie déchu qu'est-ce dingue Buster Keaton.

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21h45 -
Le casting es au complet : Claire Denis fatigué de sa journée, Béatrice Dalle complétement à fond et Alex Descas qui à l'air de s'en foutre complétement d'être au Festival Lumière en tant qu'invité (il ne dira rien lors de la présentation du film).
Je m'attendais à un long métrage sanglant et psychologiquement troublant à la "Martyrs" ou "Irreversible" mais en réalité c'est une oeuvre tout en douceur, proche des corps mettant en parallèle sexe et cannibalisme comme si cela était une maladie.
Éprouvant d'une manière que je n'aurai pas imaginé.

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Jeudi 18 Octobre :

9h - Une journée qui commence tôt sur un ciné concert peu entraînant.

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+ Second court métrage

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14h30 -
L'après midi est bien plus intéressante avec un grand film sincère et touchant de Bogdanovich.

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20h30 -
La fin de journée me décevra avec l'autre classique de Bogdanovich aux moeurs assez étranges, une cinématographie peu marquante et un fin qui traîne en longueur.
(Ah et même si Cybill Shepperd est sublime, son personnage reste une immense connasse au contraire du jeunot Jeff Bridges)

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Vendredi 19 Octobre :

14h15 -
Présenté par le directeur de la cinémathèque de Bologne, j'ai vu le grand classique italien de Vittorio de Sica.
Je comprends son importance dans l'histoire du cinéma, pour son propos et son fond politique mais nous sommes en 2018, je ne peux plus avoir la même expérience que celle-ci vécut en fin des années 40.
Je suis donc obligé d'agréer à son importance historique mais pas dans les sensations cinématographiques que j'ai peu ressentis malgré la qualité générale du film.

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17h -
Godard enfoui dans sa Suisse perdu lâche une oeuvre présenté par son producteur un peu mal à l'aise pour parler de cette chose ne pouvant même plus être qualifié de "film".
Ça fait mal.
Aux yeux. Aux oreilles. À tous les sens.
Il n'y a aucun sens. En dirait, dans ses meilleurs moments, une mauvaise YTP.
Je résumerai cela par "pire expérience cinématographique de ma vie".

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21h -
Notre Jérémy Cottin nationale lance le début de la nuit avec Vincent Maraval pour parler de Sergio Leone et de son oeuvre suivit du classique du Western Spaghetti.
Eastwood avec la plus grande classe au monde, les paysages déseriques, les gun fight et une des meilleures fin de l'histoire du cinéma. Toujours aussi kiffant.

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00h -
Second film de la soirée et surement son plus beau.
Un début parfait avec la transition la plus dingue que j'ai jamais vu (Pistolet/Train) avec un Henry Fonda a contre emploi terrifiant, une musique entêtante et envoutante ainsi qu'une révélation a tomber par terre.
Certainement son plus grand chef-d'oeuvre.

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3h40 -
C'est la fin et heureusement car je vais surement être un des seuls a avoir résister à la tentation de dormir le plus longtemps même si le film était plutôt bon de ce que j'en ai vu et assez "explosif".
Un jour je le reverrai pour vraiment apprécier cette révolution.

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Samedi 20 Octobre :

19h -
La folie LOTR bat son plein quand j'arrive dans la Halle Tony Garnier,
je retrouve mes nombreux amis et connaissances, nous allons passer une soirée mémorable ou la bonne humeur rime avec scènes de batailles épiques.
Je vois alors le magnifique premier volet de cette saga.

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23h -
Une pause de 30 min pour manger, se dégourdir un peu et aller aux toilettes est fort appréciable comme ce premier film.
La pause va si vite, nous retournons dans le monde du Seigneur des anneaux pour le volet que j'apprécie le moins pour de nombreuses sous intrigues peu intéressantes qui compensent avec des décors splendides, une exploration des personnages plus profonds ainsi qu'une scène de bataille plus que culte, parfaite.

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3h -
Toujours vivant comme Renault après presque 8h de film, je suis même plus en forme que pour la nuit Sergio Leone, le dernier volet s'annonce grandiose et c'est ce qu'il à était.
J'ai quelques reproches sur la saga même si je l'aime beaucoup mais celui est le plus parfait de tous sans aucun doute.

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Dimanche 21 Octobre :

14h15 -
J'ai failli ne pas y aller mais en courant je suis arrivé hors d'haleine dans la salle pour voir l'un des grands films de la carrière du Prix Lumière, Jane Fonda présenté par Suzanne Clément visiblement enthousiaste.
Une atmosphère intimiste et opressante pour un thriller de toute beauté comme Jane et son comparse Donald Sutherland, un bon film pour commencer la dernière journée.

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17h15 -
Une fin de Festival dépressive, sans même une présentation, Bergman nous as proposés une vision si réaliste et difficile de la vie conjugale que j'en suis resté parfois en dehors mais j'ai souvent eu mal avec les personnages.
Un film qui sera surement bien plus marquant quand j'aurais minimum 40 ans mais tout de même intéressant à voir.