Films 2013 au cinéma

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Comment s'intéresser à un parfait idiot couplé à la pire crapule au col blanc qui puisse exister ? Et bien il suffit d'aller voir un film où Martin Scorsese redevient le réalisateur de génie qu'il était il y a 20 ans. Pied au plancher pendant 3 heures qui défilent à une vitesse vertigineuse, on regarde les yeux écarté une satire d'un capitalisme perverti par des escroc. C'est drôle, souvent jouissif avec une succession de scènes instantanément anthologiques. DiCaprio est habité par son rôle, très très fort.
Le film fascine, le personnage fascine et cette fascination fait peur car elle en dit long sur ce que la soif de richesse à fait de nos société contemporaine.
Attention Chef d'oeuvre !

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ALABAMA MONROE, film belge sur un couple vivant la maladie de son enfant, possède un scénario à la chronologie éclatée absolument miraculeux de justesse. Quelque part entre 21 GRAMMES, LA GUERRE EST DECLAREE, le débat idéologique sur les croyance et une plongée musicale dans la musique country. Ce mélange improbable sur un sujet lourd fait pourtant de ce film une grosse claque aussi bien émotionnelle qu'intellectuelle. Bref une putain de perfection de cinéma.

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★ ★ ★ ★ ★
Le thriller de l'année et bien plus que ça. PRISONERS est un classique instantané à ranger à côté d'un Seven et d'un Silence des Agneaux. L'interprétation et la direction d'acteur sont au top niveau. Et pendant 2h30, le scénario ne vous lâche pas, ne serait-ce qu'une seule seconde jusqu'à un plan final d'une perfection absolue dans le sens où il cerne merveilleusement le propos du film et qu'il provoque le débat chez le spectateur sur l'analyse que l'on peut faire des actions des protagonistes.

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(vu 2 fois)
C'est en découvrant des films comme ça que je sais pourquoi le cinéma est ma passion
C'est jouissif d'un bout à l'autre des 2h45 que dure ce grand trip pop, ultra violent, ultra référencé, ultra drôle ultra bavard (Christopher Waltz encore une fois énorme) et, une fois n'est pas coutume chez Tarantino, ultra ancré dans l'Histoire Américaine (à côté, le traitement du nazisme dans Inglourious Bastard c'est de la gnognote à côté de ce que montre et de ce dont parle ce film). Faudra venir le chercher celui là dans mon palmares de l'année. Le meilleur Tarantino, un chef d'oeuvre.

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★ ★ ★ ★ ★
Voilà enfin, le film SF abouti de l'année. C'était une vrai tuerie aussi bien au sens propre que figuré vu le Monsieur derrière la caméra.
Un scénario allégorique qui fourmille de détails emprunts d'une véritable symbolique travaillée et pas du tout tarte à la crème. Une maestria de mise en scène dans un lieu aussi verticale et étroit qu'est un train et qui, summum dans la prouesse, ne fait pas que gommer les contraintes mais offre également quelques séquences merveilleuse en mettant à profit les spécificités de ce lieu en mouvement. Vous saupoudrez ça avec ce qu'il faut d'humour décalé et de cynisme et vous obtenez ce très grand film de SF presque inespéré.

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A partir d'un pitch "tarte à la crème", l'échange de deux bébés à la maternité (le même que LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE), ce film propose un mélodrame intimiste bouleversant d'un bout à l'autre. Grâce à un sens du découpage aiguisé et une très belle mise en scène, le cinéaste japonais Hirokazu Koreeda nous parle de la paternité (et un peu de la maternité) en évitant avec talent de donner une position tranchée sur le dilemme de l'histoire à la profondeur de traitement philosophique et sociétale. Au contraire il accompagne avec beaucoup de bienvaillance ses personnages, parents comme enfants. Du grand cinéma asiatique.

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(2 foisvu)
C'est très ambitieux dans sa mécanique narrative tout en nous délivrant un message à la portée universelle mais d'une élaboration qui ne nécessiterait pas cette complexité narrative pour être appréhendé.
J'ai donc besoin d'un second visionnage pour préciser mon sentiment car c'est dans les détails que réside assurément la qualité de ce film.

Je peux dire par contre que les Wachowsky confirment que ce sont des cinéastes qui n'ont pas leur équivalent pour proposer des blockbusters qui s'écartent complètement des standards. Et comme tout esprit novateur, il est difficilement accepté par le public mainstream dont une bonne partie rejettera le film pour y avoir mis des attentes que le Wachowsky font un point d'honneur à ne pas remplir.

Quand les Wachowsky disent "le film n'a pas du tout marché aux USA mais au moins nous sommes sûrs que les français vont adorer", ils ne se trompaient pas.
Quand on a encore plus aimé la seconde fois et qu'on a trouvé l'expérience plus riche alors c'est qu'on a vu un grand film. Et donc bien content de le revoir dans une salle de ciné bien remplie

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★ ★ ★ ★ ★
En deux films Jeff Nichols s'impose comme le fer de lance du cinéma indépendant américain. MUD est plus accessible que TAKE SHELTER avec son scénario plus bordé mais ça n'en reste pas moins un grand récit initiatique sur les espoirs et les désillusions de l'enfance dans un style que n'aurait pas renié Mark Twain (les clins d'oeil à Tom Sawyer et Huckleberry Finn ne sont d'ailleurs pas en reste), matiné d'une léger vernis de polar pour appuyer l'allégorie et d'un sacré talent pour filmer les environnement extérieurs à la hauteur d'un Terrence Mallick.
Le film donne aussi l'occasion à Matthew McConaughey de démontrer que c'est un excellent acteur qui sait choisir ses films après déjà le monumental KILLER JOE de William Friedkin.
MUD, c'est un peu la justification de ma passion pour le cinéma. Tant qu'il y aura des films aussi sincères que celui là, je continuerai à m'enfermer dans les salles noires, les yeux grands ouverts

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★ ★ ★ ★ ★
Le conte des frères Grimm revisité enfin avec bon goût et talent.
Chaque plan est d'une beauté folle, les actrices sont d'une beauté folle. Et la musique qui accompagne ce film muet, mélange de musique classique de film et de flamenco est un régal. Une vraie belle oeuvre cinématographique.

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★ ★ ★ ★ ★
Maestria technique et maestria de mise en scène font de GRAVITY un trip immersif rarement atteint au cinéma. Alfonso Cuaron repousse les limites de ce qui est possible de filmer en live et pour cela ce film fera date dans l'histoire du cinéma.
Parallèlement à ça nous suivons malgré tout une trame scénaristique typiquement du genre survival sans vraiment dévier d'un relatif balisage du genre (avec acharnement sur le personnage et grosse ficelle dramatiques. Là où d'un point de vu strictement narratif, le film remporte le morceau c'est dans l'imagerie astucieuse et allégorique de la naissance ou plutôt d'une renaissance d'une femme seule au monde. Ici réside le coeur du film et c'est avec cela en tête que le film mérite un second visionnage.
Techniquement un chef d'oeuvre mais qui n'arrive jamais à vraiment se soustraire de l'attraction pesante des éléments intrinsèques au genre pour remporter une complète unanimité de ma part.

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★ ★ ★ ★ ✩
Définitivement, j'adore le cinéma du réalisateur iranien Asghar Farhadi (Une Séparation). Avec Le Passé, il renouvelle l'exploit du mélodrame proche de l'âme de ses personnages écrit comme s'il s'agissait d'un polar et magnifié par une mise en scène fluide en cadrage serré estampillée de quelques plans séquences de plusieurs minutes à tomber par terre.
Puis, si en plus, les acteurs sont formidables, je vois pas ce qui peux m'empêcher d'y coller mon appréciation maximale. C'est juste du grand cinéma.

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★ ★ ★ ★ ✩
Une petite pépite de narration pour cet excellent film du cinéma indé américain, véritable saga familiale, qui tisse les destins croisées d'une brochette de personnages tous interprétés par de terribles acteurs.
Le film rate mon appréciation maximale pour un troisième temps de narration qui, bien que remplie de belles subtilités, reste un peu trop attendu.

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★ ★ ★ ★ ✩
C'est du lourd. La dernière demi-heure à la mise en scène virtuose qui retrace l'assault de la planque de Ben Laden est ce que vous verrez de plus angoissant, viscéral au cinéma cette année. Et cet argument justifie à lui seul d'aller voir ce film.
Mais les deux heures qui précèdent n'en reste pas moins un exemple de cinéma du réel passionnant. Approche quasi documentaire, aucune complaisance, un personnage féminin de haute stature. Il n'y a que le cinéma américain qui soit capable de parler avec autant de clairvoyance de l'Histoire récente de son pays. Rendez-vous compte ici, c'était il y a à peine an et demi, la durée de production d'un film en gros. C'est vraiment un tour de force époustouflant.

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★ ★ ★ ★ ☆
BLUE JASMINE est un film féroce, caustique. C'est un film avec un scénario malin qui manie très bien le principe du flashback. C'est un film qui offre à Cate Blanchett son meilleur rôle (Oscar ?). Woody Allen n'est jamais aussi en verve et malicieux que lorsqu'il parle de la bourgeoisie new-yorkaise. Blue Jasmine, le meilleur film du réalisateur depuis un certain Match Point. Un petit bijou dans le genre.

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★ ★ ★ ★ ✩
Avant d'être un film d'horreur efficace, CONJURING... est un un vrai film de cinéma et comme dans ce cinéma de genre c'est aussi rare qu'une éclipse solaire totale, c'est dire la qualité de ce film.
James Wan (SAW) confirme qu'il est le maître actuel du "film qui fait peur". On a de vrai personnages hors des stéréotypes bien campés, une vraie histoire qui se nourrit de ses personnages, une belle réalisation et un très bon montage qui s'autorise quelques jolie plans-séquence.
L'un des meilleurs divertissement de l'année, à voir les yeux fermés, surtout si vous avez la trouille des histoires de possessions démoniaques, car depuis L'EXORCISTE, on a rien fait de plus efficace que cette petite pépite de film d'épouvante.
Seul point noir : le titre et la structure de l'histoire laisse penser que l'on aura, à l'instar de SAW, une kyrielle de suite qui n'arriveront pas à la cheville de cette première expérience.

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★ ★ ★ ★ ✩
Steven Soderbergh soigne sa sortie (jusqu'à son comeback) avec son meilleur film depuis longtemps. MA VIE AVEC LIBERACE est un récit tragi-comique sur la passion destructrice et la domination sociale au sein d'un couple. L'entre-lignes du scénario est féroce mais il est aussi drôle et satirique par petites touches subtilement distillées ce qui place positivement le spectateur dans un relatif inconfort.
Mais là où le film remporte vraiment le morceau, c'est dans l'interprétation de ses deux acteurs. Si Matt Damon est excellent, Michael Douglas est juste époustouflant dans le rôle de Liberace. Sur le papier le casting semblait fort acrobatique, sur la pellicule il se révèle être un coup de génie. Peut-être leur meilleur rôle respectifs pour ces deux acteurs.

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★ ★ ★ ★ ✩
De Bloody Sunday à Vol 93, il n'y a pas mieux que Paul Grengrass pour s'attaquer aux sujets contemporains avec autant d'acuité et de sens du suspense.
CAPTAIN PHILLIPS maintient un niveau de tension tout au long du film et n'oublie pas de proposer quelques touches politiques à son récit
Ce film signe également la fin de la traversée du désert pour Tom Hanks qui nous offre ici l'un des meilleurs rôle de sa carrière.

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★ ★ ★ ★ ✩
Dilatation du temps, ellipse, chaque plan construit comme un tableau magnifique de peintre, le style de Wong Kar Wai est unique. Il se marie parfaitement à l'histoire d'amour (IN THE MOOD FOR LOVE, à mes yeux la plus belle romance du cinéma), il se marie avec la même perfection au récit d'arts martiaux, à se demander s'il ne parle pas de la même chose en fin de compte...
Je suis un fan absolu du cinéma de ce type. THE GRANDMASTER : un nouveau chef d'oeuvre du Grand Maître.

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★ ★ ★ ★ ✩
Hors compet', THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN est une excellente surprise. Quelque chose qui commence un peut genre Les Anges du Bonheur mais qui vire très vite en trip décalé et en film de gangster style BONS BAISERS DE BRUGES dans les rues de Bucarest ne peut être qu'à conseiller.
C'était vraiment excellent.

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★ ★ ★ ★ ✩
Le divertissement de l'été. Visuellement ça dépote comme jamais. On a certes une brochette de personnages caricaturés mais évoluant dans un univers original (PACIFIC RIM n'étant l'adaptation de rien, rare en cette période estivale pour un blockbuster) et serti dans un scénario plutôt maîtrisé, cohérent et proposant quelques bonnes idées SF (la première étant le jolie concept de La Dérive qui aurait même mérité que le scénario creuse de ce côté là). Pour aller dans la comparaison facile, on est ici à mille lieux de la fadeur et du grotesque d'un TRANSFORMERS.
Gullermo Del Toro signe, pour l'instant le meilleur blockbuster de l'année dans lequel on ressent tout le respect et l'amour du réalisateur/scénariste pour ses sources d'inspiration. Un film de passionné = un film réussi

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★ ★ ★ ★ ✩
Dans l'animation US qui compte, il y a bien sûr les studios Pixar, mais il y a aussi Chris Sander qui, après Dragons (déjà très bon bien que proposant une lecture quasi exclusivement enfantine), confirme qu'il a plein d'idées dans la tête et que la qualité de son animation est virtuose.
Le premier quart d'heure échevelé déroule tout ce talent. La suite est plus calme toujours amusante à suivre, sans ennuie et certains beaux moments tendent même plus du côté de Myasaki que de la tradition US de l'animation.
Tout y est pour les enfants et tout y est intelligent pour plaire également aux adultes : quête initiatique, métaphores philosophiques, paysages à couper le souffle, gags impromptus et un poil d'humour noir. Le meilleur film d'animation des studios Dreamworks, à l'aise, et peut être le meilleur film d'animation que l'on verra cette année !

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★ ★ ★ ★ ✩
Du point de vue strict de l'histoire, STOKER est dans le pur classisisme hitchcokien. Rien de révolutionnaire de ce côté là, c'est même très banal.
Mais cette banalité est transcendée par une réalisation virtuose avec un soucis du détail que le regard de la caméra va chercher, va nous suggérer grâce à de superbes travelling, l'art du contre champ et des instants où le montage déstructure le scénario et d'autres où il effectue un travail de superposition. On se trouve ici vraiment dans uns transposition des figures de styles littéraires dans l'art cinématographique.
Et pour cela le film est un petit tour de force que l'excellence du trio d'acteurs ( Mia Wasikowska , Matthew Goode, Nicole Kidman) supporte avec une justesse métronomique.

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★ ★ ★ ★ ✩
Un scénario engagé et intelligent de Matt Damon (qui se clooneyse pour le bien du cinéphile) et qui n'oublie pas d'être drôle et émouvant sur un sujet d'actualité qui est celui de l'exploitation des gaz de schiste sur les terres arables des campagnes sinistrées par la désindustrialisation. Et la réalisation toujours parfaite de Gus Van Sant pour en extraire toute la saveur. Le film rate l'appréciation maximale à cause d'un dénouement qui aurait, je pense, pu être mieux amené.

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★ ★ ★ ★ ✩
Une saga familiale à la construction narrative elliptique bien sentie qui magnifie la portée émotionnelle de ce récit. Egalement très bon choix de reporter le plus souvent le personnage principal de Suzanne en bordure de l'histoire. Bref un très très bon scénario, lumineux malgré la noirceur de son propos, sur la famille et la destruction de la passion amoureuse.
Le film démontre également que Sara Forestier, après LE NOM DES GENS, est la plus formidable actrice française de sa génération, atypique et borderline.

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★ ★ ★ ★ ✰
Après LOVE ACTUALLY, le spécialiste des rom'com pas connes sévit à nouveau avec IL ETAIT TEMPS. Richard Curtis, qui a également sur son cv GOOD MORNING ENGLAND, le type cool quoi, nous offre une comédie romantique réussie dont l'élément science-fictionnel prend très vite l'ascendant pour nous amener vers un jolie petit voyage temporel plein de charme et de réflexions pertinentes sur la famille et les épreuves d'une vie.

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★ ★ ★ ★ ✩
Ce ne sera pas un film référence comme l'était DISTRICT 9 - ça s'en serait approché un peu plus en étant plus light niveau action - mais c'est à peu prés tout ce que je peux reprocher au film.
L'écriture est très dynamique, les personnages sont bien campés et le visuelle très réaliste, proche de la Hard Fiction est parfaitement maîtrisé.
Puis ELYSIUM verse dans un style de récit SF que j'affectionne particulièrement et que j'ai l'habitude d'appeler "Fable du Futur" avec ses allégories simples et directes (comme les fable en littératures) et ramenant la SF à sa fonction essentielle : marquer les esprit en parlant de notre société contemporaine au travers d'un contexte futuriste. Cette année seul Cloud Atlas avait réussi à faire ça avec sa partie d'histoire SF.
C'est l'année de la SF au cinéma avec pléthore de films de SF pure qui sort, mais c'est bien le premier qui me satisfait pleinement

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★ ★ ★ ★ ✩
Également en compétition, BREATH IN drame familial réalisé par une des étoiles montantes du cinéma US indépendant, Drake Doremus, reste une histoire assez classique sur l'adultère et emploi quelques ressorts de scénario assez prévisibles. Mais il j'appuie sur une très belle mise en scène, une partition musicale écoutant et le talent et le charme de ses deux acteurs principaux.

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★ ★ ★ ✩ ✩
THE HOBBIT premier du nom ne m'avait pas satisfait de part l'ennuie qu'engendrait la trop longue première partie chez Bilbon puis par un calque scénaristique trop marqué avec LA COMMUNAUTE de L'ANNEAU. Cette fois-ci, paradoxe, c'est le trop plein frénétique d'action, de séquence héroique qui crée l'ennuie. L'indigestion de folis Jacksonnienne est atteint avec ce film.
Non pas que ce soit raté, le scénario est plus foisonnant, le film offre d'innombrable séquences d'une maîtrise cinématographique dont peu de cinéaste peuvent se targuer. Je retiens, entre autres, la jouissive séquence des tonneau d'une clareté de mise en scène dans l'action absolument parfaite à montrer à tout "actionner" d'Hollywood. Ou encre la longue séquence du Dragon charismatique plus vrai que nature avec un Martin Freeman génial. Soupoudrez ça de ce qu'il faut de "fan service" et vous obtenez un opus bien supérieur au premier.
Mais il y a quelques faux pas comme le trio amoureux lourdeau et mal joué entre Thauriel, Legolas et le nain Kili et ce trop plein que j'explique plus haut qui empêche vraiment au film d'aller tutoyer la cime de la notation car vraiment trop l'impression qu'on nous ressert la soupe jusqu'à nous gaver.

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★ ★ ★ ✩ ✩
Une première heure d'une maestria visuelle, de mise en scène et de montage d'une extravagance délicieuse. C'est Wahou!
Ensuite le scénario se pose,donne de la place à ses acteurs géniaux et offre un beau film sur la solitude d'un homme. On tire un peu en longueur dans cette partie mais Baz Luhrmann restitue parfaitement le souffle du roman sur lequel il s'appuie.
Réalisateur que je ne connaissais pas (du moins dont je n'avais encore jamais fait l'expérience) et j'ai envie de voir Moulin Rouge du coup.

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★ ★ ★ ✩ ✩
LES AMANTS DU TEXAS est une romance enveloppée d'un style polar à la sauce western dont le scénario est construit par ellipse avec un certain savoir-faire au grès d'un récit principalement épistolaire et qui renoue avec le mythe du couple d'amants gangsters à la Bonnie and Clyde.
C'est le premier film de David Lowery et sa réalisation n'est pas sans rappeler la réalisation très naturaliste de Terrence Mallick. Si vous aimez ce dernier vous ce nouveau disciple. C'est un tout cas un réalisateur/scénariste à suivre car il nous offre un petit film, certes, mais un petit film très réussi.
Côté interprétation, petit bémol concernant l'équilibre dans l'interprétation du couple d'acteurs. Autant Rooney Mara rayonne dans le film avec encore un nouveau rôle à des lieux de ses précédents costumes autant Casey Affleck reste aussi expressif qu'une huître pas fraîche.