Films visionnés en 2017 (avec micro-critique)

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9,75/10

Ouch ! Une claque...

Chazelle nous avait déjà montré comme il filme de manière magistrale la musique (le jazz, en l’occurrence) avec Whiplash (petit clin d'oeil avec l'apparition de Simmons), mais là on passe au niveau supérieur. Bien supérieur.

Je n'ai jamais vu quelqu'un qui filmait aussi bien les musiciens jouer. Un bonheur. Chazelle donne l'envie d'aimer le jazz, un genre pourtant dé-popularisé. Il ne peut pas mieux nous crier son amour pour l'univers musical des Parker, Monk Thelanious....

Les chorégraphies, la musique, les acteurs, les décors et costumes... Le tout rassemblé donne un résultat époustouflant, un spectacle qui coupe le souffle, émeut, éblouit...

De multiples hommages sont faites aux anciennes comédies musicales cultes. Aussi, vous pourrez voir avec le Fossoyeur de Film (youtube) que le choix des couleurs est réfléchi méticuleusement selon l'humeur des protagonistes.

J'ignore sincèrement si on n'aurait pu trouver meilleur duo que Stone/Gosling.

Le message "moralisateur" n'est pas ce qu'il y a de plus mémorable, mais je considère que le prétexte scénaristique du film est secondaire.

Les plus belles scènes sont, selon moi, la toute première et la toute dernière.

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9,25/10

Très marquant. Même les athées y trouveront de quoi nourrir leur réflexion et repenser leur rapport à la religion.

Le filmage de Dreyer est géniale : Tout en travelling, comme pour se mettre en permanence à hauteur des hommes, dont les débats ne volent jamais bien hauts. A ce propos, le seul moment en contre-plongée est lorsque le "nouveau Jésus" s'exprime.

L'aménagement des milieux, naturel ou en habitat, inspire à la fois à une certaine quiétude, de par son épurage et sa simplicité, et à une certaine violence, de par ce vent qui souffle fort : une antithèse de sentiments à laquelle peut renvoyer la religion.

La Parole se veut critique envers les chrétiens : ils laissent passer leur propre vanité et intérêt devant la foi et instrumentalise la religion ; ils ne sont pas capables de voir le Christ pourtant qui se manifeste à côté d'eux ; ils se querellent entre eux pour des détails théologiques...

Néanmoins, je regrette que cette oeuvre géniale ne se termine pas sur le sourire de l'enfant, qui aurait été le symbole d'une naïve innocence, raison touchante de tous les espoirs placés en Dieu.

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9,25/10

Incroyable adaptation de la pièce de théâtre, Le Limier présente une litanie de rebondissements tous plus abracadabrants les uns que les autres.

A travers ce décors et la mentalité des protagonistes propices à la prolixité du thème du jeu, tout le monde est exploité, vidé, pour trouver la faille qui permettra de nous tromper. Et le spectateur est la première victime de ces fourberies et des illusions qu'elles génèrent.

Mais quelle est la limite éthique de cette philosophie douteuse du jeu ?

On a affaire ici à l'un des plus grands trio (no comment) d'acteurs du cinéma.

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9,25/10

Nocturnal Animals peut difficilement laisser insensible.

Une superbe photographie froide et sombre (le réalisateur est ancien haut-couturier, ça explique), Gyllenhaal magistral comme toujours. Tous les personnages sont intéressants et bien interprétés.

J'adore cette ambiance qui invite à un certain malaise et à un certain inconfort, chose qui au contraire pourra rebuter certains. Je trouve qu'il y a quelques similitudes avec le cinéma de Lynch (comment ne pas penser à Lost Highway avec la scène de la course poursuite sur la route ?).

Certains critiques lui reprochent de n'avoir pas été très subtile avec l'apparition du mot"revenge", et de nous avoir pris pour des débiles. Si c'est maladroit, on ne peut pas détruire un film que là-dessus.

Tom Ford jongle magnifiquement, au moyen d'une mise en abîme où une histoire "fictive" est la métaphore de celle englobante, avec les thèmes du vide, de la superficialité et de la vengeance... Et des regrets.

Personnellement, j'y ai vu aussi un questionnement sur la peine de mort.

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9/10

Porté par la guitare country mystique de Ry Cooder, Paris, Texas prend son temps pour traiter des thématiques qui peuvent s'entrecroiser : La reconstruction d'un homme, son statut social et ses liens sociaux, et la dualité civilisation/nature.

Pendant tout le film, il s'agira de passer d'un état de coque vide, où l'on marche sans but, à un état d'humain dont la sociabilité est pleinement épanouie. Il s'agira alors de briser les frontières que l'on a soi-même établies, de par nos erreurs.

Un incroyable esthétisme et un jeu d'acteur sans faille contribuent à la pleine réussite de Paris, Texas.

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9/10

Barry Lyndon est déjà un chef d'oeuvre d'esthétisme : Une photographie magnifique faite à la lumière naturelle (!) et à la bougie.

Le film, par le portrait de la vie d'un jeune voyou, dresse habilement plusieurs satires : celle de la guerre et son ahurissante bêtise ; et celle d'une bourgeoisie ennuyée qui se meurt lentement de l'intérieur.

Kubrick dénonce aussi les fins pour arriver en haut de la hiérarchie sociale : la violence et le mensonge.

Le tout teinté d'humour notamment par la voix-off.

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8,75/10

Film retraçant un passage de la vie de Grand Corps Malade, alors tétraplégiques et en centre de rééducation. Avec une grande justesse, il traite de l'handicap en posant les problématiques inhérents : l'identité changeante, le regard des autres, les changements de rêves (pour reprendre le film)...

Il n'y a pas de jugements, pas de partis tranchés.... Un film social qui n'est pas moralisant à outrance, ça fait un bien fou.

Le performance des acteurs est bluffante.

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8,5/10

Night Call nous propose une satire d'un système capitaliste (médiatique principalement) où les valeurs éthiques et humaines s'inhibent en faveur des lois économiques qui ne sont réfléchies que pour le profil et l'ascension sociale de quelques opportunistes peu scrupuleux.

Le choix d'un personnage sociopathe est pertinent à cet effet : quoi de mieux qu'une personne dénuée d'empathie pour montrer que la réussite ne s'atteint que par des recettes économiques et sans se soucier de l'autre ou de l'éthique en général ?

La performance de Jake Gyllenhaal est une nouvelle fois magistrale et contribue à l'efficacité du film qui repose principalement sur son protagoniste.

Une superbe photographie de la nuit urbaine de L.A aux éclats phosphorescents et un fond musical futuriste ont donné à beaucoup l'opportunité de comparer ce film à Drive.

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8,5/10

On reconnait assez facilement un film de Lumet : les dialogues, toujours très travaillés et réalistes, le huit clos et la transpiration très présente liée à cette atmosphère pesante.

Par le biais d'un contexte de prise d'otages, Lumet dresse le portrait d'un homme banal, avec toute la complexité psychologique et les problèmes qui vont avec. Il l'utilise aussi pour montrer le visage d'une société, notamment via la presse, qui exploite tout ce qu'elle peut.

Un homme et sa situation peuvent relever une litanie de problématiques sociétale et éthiques. Ici, la question de l'homosexualité, le débat sur les conditions carcérales sont mis au premier plan. On en verra souvent la réponse d'une foule réactionnaire.

Lumet se contente du nécessaire, avec un fond sonore absent, excepté tout au début, lors du générique d'ouverture, avec du Elton John.

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8,5/10

Une magnifique histoire de deux âmes solitaires en perdition existentielle qui se rencontrent et dont la relation va permettre de mieux se retrouver.

Une magnifique photographie de l'urbanisation phosphorescente de Tokyo, dont la réalisatrice montre la beauté et les travers (télévisuels entre autres), et des prises de vues osées et superbes, toujours au service du récit.

Une super BO mode shoegaze.

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8,5/10

Ce film doit beaucoup à la prestation époustouflante de Bette Davis qui interprète un personnage fou à lier, sadique et d'une cruauté sans bornes, qu'on a juste envie d'étriper pendant toute la durée du film.

Une autre qualité sont ses scènes de tension, comme celle où Blanche n'ose pas regarder ce qu'il y a dans son plat, hésitant à retirer le couvercle...

Un très bon film à suspense, avec un twist final inattendu qui rend l'ensemble d'autant plus intéressant, notamment par rapport à la compréhension de la relation malsaine entre les deux sœurs.

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8,5/10

Un film intelligemment réalisé, jonché d'images métaphoriques explicites. C'est l'histoire d'un jeune homme qui ne sait pas où aller et qui laisse les autres décider de sa vie, jusqu'aux jours où il rencontre quelqu'un qui lui redonne foi en l'avenir.

C'est l'histoire d'un jeune homme qui va alors tout faire, malgré le contexte familial et adultère défavorables entre autres, pour (re)prendre le cœur de sa bien-aimée, avec tout le courage et la détermination dont il est capable.

SPOIL La fin est magique et laisse le doute sur la réelle satisfaction de l'anti-héros.

Sinon, Hoffman ressemble beaucoup à François Cluzet.

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8/10

Par l'antre d'une oreille, Lynch nous invite à rentrer dans ce "monde si étrange", où abonde une perversité terrifiante. Cette perversité qui se transmet comme une maladie par le contact charnel.

Pour la mettre en évidence, comme souvent, Lynch fera de l'approche psychanalytique un élément essentiel de son film.

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8/10

Sur un sujet éculé comme celui-ci, j'avais très peur de m'ennuyer. Mais le film est plein de surprises et l'illusion du spectateur est sans cesse de mise. Une rare sensualité se dégage dans certaines scènes grâce à une Carice Van Houten au sommet de sa carrière.

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8/10

L'un des premiers films parlants qui aient vu le jour, M le maudit est intéressant par son regard novateur (allemagne qui monte vers les extrêmes) pour l'époque, sur la tolérance envers les cerveaux malades. Elle vante les mérites d'une Justice légale et non portée par la vengeance du peuple.

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8/10

Sur certains points, je pourrais mettre 4/10 au film, dans le sens où il rassemble beaucoup trop de clichés typiques des USA... que je ne citerais pas pour éviter tout spoil.

Mais en dépassant ça, c'est l'un des meilleurs films d'action jamais réalisés. Déjà, John Mc Clane est peut-être le héros le plus badass et le plus stylé que je n'ai jamais vu. Le physique, la présence, les répliques... Certains terroristes ne sont pas en reste non plus niveau badassité.

Le film maintient efficacement la tension tout au long. Les moindres recoins du building sont utilisés pour que l'action s'y passe, donnant l'impression jouissive d'un vaste terrain de jeu.

Il y a aussi une critique assez intéressante (quoique pas très fine) des médias qui ne pensent qu'au prestige et au buzz (ça me fait penser aux attentats de janvier 2015, où les médias avaient annoncé où se cachait un gars dans un immeuble, alors que les terroristes pouvaient écouter la radio... bref) et de la hiérarchie en général.

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7,75/10

Avec le meilleur casting du monde, ils avaient intérêt à sortir du lourd. Le duo Pacino/De Niro est parfait. La réalisation ressemble un peu à celle de Scorsese : pressés et efficaces.

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8/10
Quel étrange film que celui-ci. Un véritable bordel narratif et scénaristique. Mais choix logique, puisque le bordel existe aussi dans le psyché de nos personnages suivis.

Intéressant aussi de par ses mouvements de caméra, ses prises de vue... qu'on a pas l'habitude de voir.

Pas de morale, juste être au plus près des personnages, et les aimer avec leur défaut, leur folie qui les rendent attachants et humains... : les Anges déchus.

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8/10

J'ai détesté regarder ce film. Le monde inventé, par un Gilliam plus ambitieux que jamais, est horriblement réussi. Cette dystopie nous invite à accompagner le terrible destin d'un protagoniste qui semble être le seul à ne pas être en accord avec ce régime dictatorial (d'où le fait qu'on s'identifie à lui).

L'humour noir rajoute encore plus au malaise. Tous les décors sont hostiles, les innombrables tuyaux nous font perdre la tête dans ce film labyrinthique et complexe. De même pour les habitants de cet univers, tous hideux et mauvais au possible...

Le film rajoute un versant psychiatrique que je n'ai pas forcément saisi.

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8/10
Un très bon film d'action, avec un duo Schwarzy/Furlong, Homme/Machine très efficace. On a cette impression qu'au contact de l'Homme, la machine s'humanise petit à petit...
Le méchant est ultra réussi. Et certaines répliques resteront cultes.

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8/10

Toujours porté par le trio gagnant Scorsese/De Niro/Pesci, le film a quelques problématiques similaires à celles de Casino, càd montrer ce qu'est vraiment la mafia : présenter dans un premier temps le fantasme initial ("j'ai toujours voulu être un gangster" dit en guise d'introduction le candide et jeune Henry Hill), puis dans un second temps les dérives et réalités du milieu : escroquerie, drogue, meurtre, faux-semblants et, pour couronner le tout, trahison.

Le film est surtout bon dans cette transformation, dans cette évolution des personnages et des situations, avec tous les soucis divers qui se multiplient.

Une critique est aussi faite sur un système judiciaire très souple envers ces gangsters qui ont droit à bien des faveurs.

Sinon, dans ce film, Liotta est le sosie de Joaquim Phoenix. Really.

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8/10

Une splendide ambiance féerique, magique, dont Tim Burton a le secret, de par la musique de Elfman, les décors, les costumes... Et puis, que cette danse sous la neige est belle...

Le choix du héros, Edward, est très intéressant : sa candeur et ses capacités extraordinaires permettent de pointer les défauts d'une société à la dérive, standardisée et superficielle.

Sinon, Ryder est bien sosie de Charlotte Lebon.

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7,75/10

Le Monde de Charlie traite avec justesse et sensibilité l'adolescence en général et ses problématiques prégnantes : amour, amitié, le regard de l'autre.

Il met en avant les difficultés d'un adolescent à l'esprit meurtri à refuser et à avoir le courage d'assumer ses envies, par peur de blesser les autres. Autrui sera à la fois le talon d'Achille et le point de reconstruction de Charlie. Il devra se reconstruire avec, tel un funambule.

Le film est jonché d'effets superfétatoires en rapport avec cette période fragile de la vie où la surface montrée aux autres doit refléter de beaux artifices.

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7,75/10

Des héros ultra badass, des scènes d'action très violentes et efficaces, un monstre redoutable... Que demande le peuple ? Mais ce n'est pas tout : le film nous offre une très belle photographie d'une jungle toujours plus dense, hostile et menaçante, en adéquation avec la situation des protagonistes toujours de plus en plus périlleuse.

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7,5/10

Le jeu entre l'accès à l'ascenseur social et le respect des valeurs humaines est au centre de ce film. La première partie, à coups de quiproquos comiques et de rebondissements palpitants, nous le fait superbement voir : Baxter prête son appartement à ses supérieurs infidèles pour monter en grade dans sa carrière, jusqu'à ce qu'il se retrouve face à ce dilemme cornélien : suivre son ambition sociale ou suivre son cœur.

La deuxième partie s'attarde peut-être trop sur une sorte de promotion éthique faite à l'idée de l'homme bon qui montre son amour authentique en ne souhaitant que le bonheur de sa bien-aimée, quitte à ce que cette dernière ne lui rende pas la pareille et que les ragots ternissent sa réputation. Ce portrait trop niais de la femme aveuglement amoureuse m'a un peu rebouté car il prenait trop de place.

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7,25/10

Réalisé dans des conditions très précaires, peu d'acteurs, etc, ils ont même utilisé des personnes naines en fond dans le couloir de l'hopital psychiatrique pour donner plus de profondeur. Les cas psychiatriques sont passionnants à suivre, la descente dans la folie du faux patient se suit avec angoisse. En somme, une sorte de Nid au-dessus d'un nid de coucou.

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7,5/10

L'expérience est tirée d'une histoire réelle. Elle est très bien reproduite ici. Elle nous montre que c'est le statut social qui détermine notre conduite morale, et non une supposée construction individuelle... Nous pouvons voir aussi les limites éthiques que peuvent dépasser les expérimentateurs. L'ambiance est extrêmement malsaine et malaisante.

Le dénouement ressemble à un grand n'importe quoi. L'idylle avec la fille et ces feedback un peu ringards sont vraiment peu utiles, ou du moins trop présents et mal exploités car mes liens faits ne sont pas pertinents.

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7/10

Film qui montre bien la complexité de la relation homosexuelle dans l'Amérique en partie intolérante des années 60/70, avec le grand mérite de ne pas rentrer dans la caricature.

Ça nous amène à voir l'homosexuel avant tout comme un individu à part entière.

Le duo Ledger/Gyllenhaal est au top du top.

La VF est dégueu.

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7,5/10

Film liant drame noir et romance.

1er film vu avec Gabin. Sa présence est impressionnante, un vrai plaisir de le voir jouer.

Les dialogues sont succulents ("t'as d'beaux yeux, tu sais"). Chaque personnage représente un cliché, un peu comme dans une pièce de théâtre. Le poète s'amuse d'ailleurs à les caractériser (Jean, c'est l'homme qui marche dans la nuit, les mains dans les poches).

Surtout vers la fin, le montage est un peu maladroit et les répliques rébarbatives.

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7,5/10

Rien que l'idée de base est géniale : n'est-ce pas quand on dort qu'on est le plus vulnérable ? La nuit n'est-elle pas le siège de nos peurs les plus profondes ?

Certes il y a quelques écueils au niveau du jeu d'acteur et du maquillage, mais le manque de budgets du film l'explique sûrement beaucoup.

Les scènes de "slash" sont vraiment gores, surréalistes et efficaces, surtout pour l'époque.