Cover Films vus en 2019

Films vus en 2019

L'année 2019 fut une bonne année de reprise. Une cadence supérieure liée à un emploi du temps allégé m'a permis de me remettre le nez dans le cinéma.

Une année marquée par ma participation au festival Premiers plans d'Angers (merci SensCritique), une première fois qui m'aura permis de ...

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125 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

La French
6.6

La French (2014)

2 h 15 min. Sortie : 3 décembre 2014. Action, Policier, Thriller

Film de Cédric Jimenez

Fuser a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 02/01/2019.

Petite déception au sortir du visionnage de ce film vis à vis de son potentiel. Même si l'histoire se suit bien, j’ai eu l’impression de survoler les faits. Ça aurait mérité de rentrer un peu plus dans le détail par moment… aussi bien au niveau de l’intrigue qu’au niveau des personnages secondaires (je pense notamment aux femmes des deux protagonistes qui passent presque à la trappe). La réalisation manque cruellement d’inspiration et le tout est assez plat et linéaire. Les acteurs sont quant à eux plutôt bons, même si j’ai eu du mal avec Lellouche en Zampa (pas d’accent pour le caïd de la pègre marseillaise ?) La conclusion du film résume assez bien l’ensemble : l’assassinat du juge Michel et l’arrestation de Zampa, sensés être l’aboutissement de l’histoire, tombent un peu à plat. Le film, pourtant pas déplaisant, survole son sujet et manque de profondeur et d'ambition.

Vaiana - La légende du bout du monde
6.8

Vaiana - La légende du bout du monde (2016)

Moana

1 h 47 min. Sortie : 30 novembre 2016 (France). Aventure, Comédie, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de John Musker, Ron Clements, Don Hall et Chris Williams

Fuser a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 03/01/2019.

Ce film résume parfaitement l'univers Disney de ces dernières années : on nous ressert des recettes qui ont fonctionné pour les transposer dans des univers différents. Ici, le Pacifique et la Polynésie. Forcément, c’est beau et même si on tombe parfois dans le cliché, on se laisse emporter. Mais comme souvent, on tombe dans le message banal et le classicisme habituel. Les chansons ne m’ont par ailleurs pas convaincu du tout. Bref, le film reste bien trop classique pour devenir mémorable.

Il était temps
7.1

Il était temps (2013)

About Time

2 h 03 min. Sortie : 6 novembre 2013 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Richard Curtis

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 04/01/2019.

Parfois touchant, parfois cliché, mon coeur balance. Dommage cependant de ne pas apporter plus de difficultés dans le voyage temporel car, malgré l’obscur "règle" du bébé, c’est un peu la porte ouverte à n’importe quoi. J’ai d’ailleurs préféré le début, avec le jeu de séduction laborieux et maladroit, à la fin, à la morale beaucoup trop (ba)lourde. Au final, l'ensemble est tout à fait correct mais laisse un petit goût d'inachevé.

L'Homme qui tua la peur
7.2

L'Homme qui tua la peur (1957)

Edge of the City

1 h 23 min. Sortie : 2 mai 1958 (France). Drame

Film de Martin Ritt

Fuser a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 06/01/2019.

Coup de coeur pour ce premier film de Martin Ritt, un drame social et psychologique fort dans le milieu des dockers de New-York, aux thèmes riches et variés. L’audace de faire l’apologie de l’amitié interraciale à cette époque rend l’oeuvre d’autant plus touchante et puissante. Même s’il n’est pas exempt de quelques maladresses, l’ensemble est vraiment satisfaisant et encourageant pour la suite de la carrière du réalisateur.

Le Crime de l'Orient-Express
6.7

Le Crime de l'Orient-Express (1974)

Murder on the Orient Express

2 h 08 min. Sortie : 16 avril 1975 (France). Policier, Thriller

Film de Sidney Lumet

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 06/01/2019.

Lumet à la réalisation, une pléiade d'acteurs plus bankables les uns que les autres à l'affiche, quel casting ! Le film nous offre un huit-clos assez académique où défileront suspects et indices pour résoudre le meurtre d'un des passagers de l'Orient Express. Lumet dirige à merveile des acteurs qui s'en donnent à coeur-joie, notamment Albert Finney génial dans son rôle d'Hercule Poirot. A côté de ça, le rythme est assez lent et la tension ne décolle pas vraiment, pas assez en tout cas pour en faire une vraie réussite. Même si nous sommes loin d'être en face du meilleur film du réalisateur, il n'en reste pas moins une adaptation intéressante du classique d'Agatha Christie.

Pickpocket
7.2

Pickpocket (1959)

1 h 16 min. Sortie : 16 décembre 1959. Policier, Drame

Film de Robert Bresson

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 07/01/2019.

Difficile de s'exprimer sur ce film qui touche juste malgré une façade très épurée et relativement austère. Pourtant, Bresson a, comme pour Un condamné à mort s'est échappé, réussi à me transporter avec son oeuvre une nouvelle fois singulière. S'adonnant à ses activités clandestines dans une ville où les gens semblent aussi apathiques que lui, le protagoniste s'abandonne au vol à la tire pour oublier sa vie minable et déshumanisée. La réalisation maîtrisée de Bresson, allant à l'essentiel sans artifice, accentue encore plus le caractère mélancolique de ce fragment de vie. Pickpocket est un film fort, fataliste, qui s'affranchit des codes traditionnels pour montrer le réel avec la justesse et la profondeur habituelles du réalisateur.

Ces garçons qui venaient du Brésil
7

Ces garçons qui venaient du Brésil (1978)

The Boys from Brazil

2 h 05 min. Sortie : 30 mai 1979 (France). Drame, Thriller

Film de Franklin J. Schaffner

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 07/01/2019.

Le sujet avait tout pour me plaire : un thriller sur un projet secret d'anciens criminels nazis, pourchassé par un coriace chasseur de nazis. Pourtant, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. La réalisation est plutôt plate, l'intrigue se développe mollement et contrairement à beaucoup, mise à part l'interprétation touchante et juste de Laurence Olivier, je n'ai pas été marqué par celles de Gregory Peck et James Mason. La faute peut-être à l'exploitation des personnages qui, à part les deux protagonistes principaux (Peck et Olivier), ne sont pas assez creusés. Pour autant, l'histoire se suit bien et le film arrive à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement. L'originalité du scénario permet d'accoucher d'un film somme toute correct, mais au final assez mal exploité compte-tenu de son potentiel infiniment meilleur.

Dumbo
6.7

Dumbo (1941)

1 h 04 min. Sortie : 25 octobre 1947 (France). Animation, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Ben Sharpsteen, Samuel Armstrong, Norman Ferguson, Wilfred Jackson, Bill Roberts et Jack Kinney

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 08/01/2019.

Oeuvre enfantine mais pas que, Disney nous propose avec ce Dumbo une histoire universelle bien plus profonde qu'elle n'y parait. Les animaux y sont mis à l'honneur tandis que les hommes sont placés au second plan. On nous expose le sadisme de ces derniers dans le milieu du cirque, mais également la cruauté de la vie dans sa globalité (ici celle de ses congénères), remplie de mensonges et de jugements. Bien qu'un peu court et assez vite expédié, mais visuellement réussi, le film est bouleversant. La scène d'hallucination est brillante, un joli trip psychédélique qui annonce le basculement radical du récit. A la fois cruel et dur, il n'en reste pas moins une émouvante ode à la différence.

La Belle au bois dormant
6.5

La Belle au bois dormant (1959)

Sleeping Beauty

1 h 15 min. Sortie : 16 décembre 1959 (France). Animation, Comédie musicale, Fantasy

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi

Fuser a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 08/01/2019.

Beaucoup plus conventionnel que Dumbo, La Belle au bois dormant m'a beaucoup moins convaincu. Je ne suis pas un grand amateur des histoires un peu niaises (no offense), mais ça ne m'empêche pas d'en saluer parfois l'écriture. Malheureusement, on a ici une histoire assez pauvre, avec des personnages pas assez travaillés qu'on survole pour la plupart. Il y a également trop peu de challenges dans le déroulé, une simple "sieste" de la princesse délivrée fissa par le prince débroussailleur à l'épée pétée et... fin! C'est d'autant plus dommage que les décors, magnifiques, et la musique font le taf, mais l'ensemble reste assez décevant. Pourtant assez court, le film arrive à être ennuyeux.

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
6.8

Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980)

Airplane!

1 h 28 min. Sortie : 24 septembre 1980 (France). Comédie

Film de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 09/01/2019.

Après les déceptions Hot Shots!, j'ai décidé de redonner une chance à Jim Abrahams, cette fois-ci accompagné des frères Zucker. Contrairement à la dilogie précédemment citée, j'ai trouvé que cette fois-ci l’enchaînement des gags fonctionnait plutôt bien et que le fil du récit se tenait. C'est parfois complètement con mais ça passe, grâce notamment à un casting détonnant totalement en phase avec les délires du trio. Certes, le film n'est pas exempt de tout reproche, péchant par excès par moment, rendant le tout limite indigeste; mais on lui pardonne volontiers car on passe malgré tout un bon moment. N'atteignant pas le niveau des Monty Python en terme d'humour absurde, il reste tout de même au dessus des Hot Shots! Un bon moment mais trop inégal pour en faire un de mes films références.

Le Prêteur sur gages
7.1

Le Prêteur sur gages (1965)

The Pawnbroker

1 h 56 min. Sortie : 10 janvier 1968 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 11/01/2019.

Difficile d’être dur avec ce film du maître Sidney Lumet narrant les difficultés de réadaptation à la vie d’un juif rescapé des camps de concentration, ayant perdu femme et enfants pendant la tragédie. Pourtant, même si l'idée est audacieuse, l'intrigue et son traitement ne m’ont pas vraiment convaincu. Porté par un Rod Steiger tout à fait crédible, le film part malheureusement dans trop de directions pour réellement creuser le personnage. On nous sert des flashbacks grossiers en guise d’introspection, de lourds clichés en pagaille pour décrire la faune new-yorkaise, un paquet de seconds rôles sans réel poids ni intérêt dans l’intrigue... Bref, on a connu Lumet plus subtil dans ses exécutions, et c’est bien dommage car même le film semble survoler son sujet, il n’en reste pas moins intéressant.

Z
7.7

Z (1969)

2 h 07 min. Sortie : 26 février 1969. Drame, Historique

Film de Costa-Gavras

Fuser a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 12/01/2019.

Nouveau drame politique de Costa-Gavras que je découvre après Etat de siège et Section spéciale. L’intrigue, qui s'établit dans un pays autoritaire méditerranéen non nommé, est inspirée de l’assassinat d’un opposant politique grec couvert par la police. Les acteurs qui composent l’imposant casting sont tous au diapason, permettant une immersion intensive et angoissante pendant les faits comme pendant l’investigation qui s’en est suivie. La force de Costa-Gavras est de rendre les maux politiques qu’il dénonce universels : le pays n’est pas nommé et les principaux incriminés non plus, simplement désignés par leur fonction. Même si le film manque parfois de finesse et de subtilité, il n’en reste pas moins un film ayant valeur de réquisitoire, nécessaire pour le réalisateur comme pour le simple spectateur.

Vacances romaines
7.5

Vacances romaines (1953)

Roman Holiday

1 h 58 min. Sortie : 9 avril 1954 (France). Comédie romantique

Film de William Wyler

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 13/01/2019.

Simple et efficace, cette comédie romantique légère nous invite à la découverte de Rome aux côtés de la magnifique Hepburn et du grand Peck. De magnifiques scènes en extérieur, de jolis moments dans l’appartement de Peck, autant de scènes rafraîchissantes qui vont emmener la jolie princesse, le temps d’une folle journée, à la découverte de la "vraie vie". D’abord intéressé par la belle pour en faire un article, le personnage de Peck va peu à peu tomber sous le charme de celle-ci, au même titre que le spectateur. Une fin loin des stéréotypes habituels, qui ne vient pas gâcher la simplicité de cette parenthèse idyllique dans la vie monotone d'une princesse. Ce n’est certes pas mon histoire d’amour préférée du cinéma, mais on se laisse volontiers embarquer dans ce conte de fée moderne.

Né un 4 juillet
6.8

Né un 4 juillet (1989)

Born on the Fourth of July

2 h 25 min. Sortie : 21 février 1990 (France). Biopic, Drame, Guerre

Film de Oliver Stone

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 16/01/2019.

Difficile de traiter des traumatismes de la guerre du Vietnam après le florilège d' oeuvres sorties sur le sujet durant le Nouvel Hollywood. Oliver Stone enfile ici son bleu de chauffe habituel pour accoucher d'une critique antimilitariste violente, sincère mais malheureusement un peu grossière. De trop rares moments de grâce s'opposent à quelques scènes balourdes. Des maladresses qui concernent aussi le déroulé du récit, un peu trop décousu, rendant l'ensemble assez confus. Le changement d'opinion de Kosic à la fin du film en est le parfait exemple : particulièrement mal exprimé, il donne l'impression d'une conclusion bâclée alors qu'il en est le point d'orgue. Pourtant, le film n'est pas si mauvais que ça, nous offrant de multiples points de vue, mais l'ensemble bien que correct reste loin de la puissance de certains de ses grands frères.

Rocky II - La Revanche
6.7

Rocky II - La Revanche (1979)

Rocky II

1 h 59 min. Sortie : 29 février 1980 (France). Drame, Sport

Film de Sylvester Stallone

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 20/01/2019.

Suite directe du premier Rocky, le film démarre immédiatement après la fin du combat perdu contre Creed. Rocky souhaite arrêter et mener une petite vie rangée auprès d’Adrian, mais bien évidemment ça ne va pas se passer comme prévu… Alors ok, on retrouve ici les mêmes défauts et clichés que son prédécesseur, les mêmes ficelles grosses comme les cuisses de l’Etalon, mais le film arrive à fonctionner malgré tout. On éprouve toujours la même empathie pour ce boxeur du dimanche qui arrive à affronter (à nouveau) le multiple champion du monde de sa catégorie, pour cette histoire d’amour un peu niaise mais terriblement attachante, pour ce vieil entraineur bougon mais compétent et j’en passe. Sans apporter de réelles nouveautés au sujet ni fulgurances, Stallone fait le taf en nous resservant la même tambouille. Du déjà-vu mais pas déplaisant pour autant.

Dans la brume
5.9

Dans la brume (2018)

1 h 29 min. Sortie : 4 avril 2018. Science-fiction

Film de Daniel Roby

Fuser a mis 3/10.

Annotation :

Vu le 20/01/2019.

Pas vraiment envie de m'étendre outre mesure sur ce joli gâchis. L'initiative est noble, certes, mais le film n'est clairement pas à la hauteur de ses ambitions. Une fois l'intrigue mise en place et la catastrophe passée, on assiste impuissant à un enchaînement d'actions débiles et peu réfléchies, à des décisions stupides et irrationnelles. La tension et le suspense, quasi-inexistants, ne parviennent pas à impliquer le spectateur. Le film est simplement écrit avec les pieds, et ce n'est pas le jeu des acteurs qui va relever le niveau - mention spéciale à la gamine, point central du film, qui joue si mal qu'on finit par se désintéresser complètement du sort qui lui est réservé. Les gros sabots scénaristiques nous mènent (très, très) lentement pendant 1h30 jusqu'à une conclusion pathétique et magistrale de connerie. Un joli "Tout ça pour ça", ou comment démontrer que quelques bonnes idées ne font pas un bon film.

Deux hommes dans la ville
7.1

Deux hommes dans la ville (1973)

1 h 37 min. Sortie : 25 octobre 1973. Drame, Policier

Film de José Giovanni

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 23/01/2019.

Scénariste de référence dans l'univers des polars des années 60, Giovanni semble moins à l'aise derrière la caméra. Malgré un casting deux étoiles, avec Jean Gabin et Alain Delon, on ne peut pas dire que ce film soit à la hauteur des classiques du genre. La réalisation y est fade, la mise en scène assez convenue, le montage haché et, malgré les bonnes prestations des deux vedettes, l'ensemble manque clairement de finesse. Le réalisateur, lui-même condamné à mort puis gracié, nous sert ici un réquisitoire grossier et caricatural contre la peine capitale et le système judiciaire français. Le film s'enfonce petit à petit dans un melo profondément manichéen qui ruine totalement le message qu'il essaye de porter, à une époque où le sujet était pourtant brûlant. Une déception aussi bien sur le fond que sur la forme.

La Planète des singes - Suprématie
6.7

La Planète des singes - Suprématie (2017)

War for the Planet of the Apes

2 h 20 min. Sortie : 2 août 2017 (France). Action, Aventure, Drame

Film de Matt Reeves

Fuser a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 25/01/2019.

Dernier opus de la seconde saga de La Planète des singes, Suprématie peine à nouveau à convaincre. Il se résume en une bien fade histoire de vengeance entre le singe et l’Homme, où les moments épiques sont bridés de manière incompréhensible et où l’on tourne un moment avant de trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Cette sensation de vide, aussi bien dans la narration que dans le scénario lui-même, accentue la lenteur d’un récit qui manque cruellement de rythme. Pourtant, c’est toujours aussi beau, et bien qu’un peu forcé, on aime à prendre parti pour les singes. Le climax final explosif, après 140 minutes laborieuses, tombe à l’eau et n’est pas vraiment inspiré. Sans pour autant être mauvais, le film n’est pas à la hauteur.

Interstellar
7.9

Interstellar (2014)

2 h 49 min. Sortie : 5 novembre 2014. Science-fiction, Drame, Aventure

Film de Christopher Nolan

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 26/01/2019, en salle à l'occasion du festival Premiers plans à Angers.

Note revue à la hausse (+2) après ce deuxième visionnage en salle. J’ai trouvé le propos plus intéressant et bien plus clair que la première fois. Un film au propos fort, plus d’actualité que jamais, et aux intentions nobles, qui dépasse finalement les éventuelles approximations scientifiques que le récit peut contenir. Une exploration qui va au delà du simple voyage dans l’espace, et qui a fini par convaincre. Moi qui n’était pourtant pas hyper optimiste, ce revisionnage n’aura finalement pas été vain.

Un homme de trop
7.4

Un homme de trop (1967)

1 h 50 min. Sortie : 5 avril 1967. Action, Drame, Historique

Film de Costa-Gavras

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 26/01/2019, en salle à l'occasion du festival Premiers plans à Angers, en présence du réalisateur Costa-Gavras lui-même.

Casting de rêve pour ce film hommage aux résistants français ayant pris les armes pendant la seconde guerre mondiale. L’histoire est assez simple : un groupe de maquisards font libérer des confrères résistants détenus par les nazis. Une fois la chose faite, le groupe d’amateurs se rend compte qu’il y a "un homme de trop » par rapport à ce que prévoyait le plan initial. Comme son scénario, le film est assez simpliste mais pas désagréable pour autant. Des touches d’humour, parfois maladroites, viennent agrémenter un récit assez prenant, et les acteurs sont tous au diapason, du plus jeune au plus vieux. J’aurais cependant aimé un traitement plus approfondi des personnages car au final, les intentions et la conclusion dramatique se font un peu bouffer par le manque d’implication et d’empathie du spectateur.

La Main droite du Diable
6.8

La Main droite du Diable (1988)

Betrayed

2 h 07 min. Sortie : 9 novembre 1988 (France). Drame, Thriller

Film de Costa-Gavras

Fuser a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 26/01/2019, en salle à l'occasion du festival Premiers plans à Angers, en présence du réalisateur Costa-Gavras lui-même.

Costa-Gavras nous mène dans l’Amérique profonde, celle des laissés-pour-compte à l’éducation puritaine et à l’esprit étroit, où une flic du FBI est chargée d’infiltrer un groupuscule soupçonné de l’assassinat antisémite d’un présentateur radio. Même si la dénonciation des exactions racistes des rednecks américains est louable et plutôt intéressante, la forme et la direction prise le sont beaucoup moins. Scénario tarabiscoté, romance boursouflée, acteurs peu convaincants, mise en scène bien fade et photographie téléfimesque bien ancré "80’s", on est ici bien loin des meilleurs films du réalisateur. Le film manque cruellement de rythme, malgré quelques scènes choc qui fonctionnent, et le déroulé de l’investigation semble trop peu crédible pour embarquer complètement le spectateur. Un film oubliable.

Rocky III - L'Œil du tigre
6.3

Rocky III - L'Œil du tigre (1982)

Rocky III

1 h 39 min. Sortie : 12 janvier 1983 (France). Drame, Sport

Film de Sylvester Stallone

Fuser a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 27/01/2019.

La saga continue gentiment à perdre de son intérêt. Ici, on sent bien qu’ils ont forcé pour trouver une nouvelle intrigue et continuer la saga, et ça se ressent terriblement. Un nouveau challenger vient perturber la retraite tranquille de l’Etalon et provoquer le champion. Du coup, ce dernier se sent obligé d’y répondre, et va même jusqu’à trouver en… Creed, un nouvel entraineur taillé pour ce nouveau défi. Un partenariat aux allures de bromance, frôlant le ridicule, qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Les éléments qui sauvaient le précédent volet sont absents, on privilégie l'entertainement aux motivations des personnages. Car ici, après avoir été l’élément phare du 2, Adrian ne sert plus à rien, et le grand challenger Clubber n’est rien d’autre qu’une grosse bête de muscles. Un opus bien terne par rapport aux deux précédents, qui manque de profondeur et de subtilité.

Rocky IV
5.9

Rocky IV (1985)

1 h 31 min. Sortie : 22 janvier 1986 (France). Drame, Sport

Film de Sylvester Stallone

Fuser a mis 3/10.

Annotation :

Vu le 27/01/2019.

Rocky au pays des Soviets. Ou comment dénaturer la saga en un (deux ?) volet(s)… car oui, tout est raté dans ce film. L’apparition du challenger soviétique dopé et ses entrainements "high-tech, le combat de ce dernier contre le vieux Creed, l’entrainement en Russie et le déroulé du combat lui-même qui, après celui face à Clubber, en devient vite exaspérant. Tout y est cliché. Jusqu’où ira Stallone dans la caricature ? Et bien jusqu’à la fin, mais je préfère ne rien spoiler... On arrive même à nous faire avaler un best of de 10 minutes des opus précédents tant le récit est vide et inintéressant. Au final, on en vient à ne même plus savoir si l’oeuvre est parodique ou si le message est sincère de la part de Stallone tant le résultat est maladroit et cliché, raté et convenu. Un volet à vite oublier.

Le Rideau déchiré
6.5

Le Rideau déchiré (1966)

Torn Curtain

2 h 06 min. Sortie : 16 novembre 1966 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Fuser a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 28/01/2019.

Après l'échec de Marnie, tonton Alfred nous sert ici un pur film de commande dans lequel il met en scène une sombre affaire d'espionnage en pleine guerre froide. Malgré un scénario intéressant et une bonne première partie, le film finit par s’essouffler et à rapidement perdre de son intérêt. La faute sans doute à des acteurs, à part peut-être Paul Newman, semblant peu impliqués et à un contenu anticommuniste un peu forcé qui tend à décrédibiliser l'intrigue et les enjeux. Pourtant, quelques scènes réussies restent en tête, mais cela n'empêche pas d'y trouver l'ennui au bout de plus de deux heures de récit. Bref, une nouvelle déception du maître, qui s'explique certainement par des conditions de tournage et de production désastreuses.

Une vie entre deux océans
6.6

Une vie entre deux océans (2016)

The Light Between Oceans

2 h 12 min. Sortie : 5 octobre 2016 (France). Drame, Romance

Film de Derek Cianfrance

Fuser a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 30/01/2019.

Après avoir apprécié ses deux derniers films, Blue Valentine et The Place Beyond the Pines, je partais assez serein vis à vis de ce dernier Cianfrance, même si la lecture du pitch m'invitait à la prudence. Finalement, j'ai beaucoup aimé la mise en place de l'intrigue et les premiers enjeux, une première partie portée par un duo d'acteurs totalement investis : Fassbender parfait dans son rôle de gardien de phare cérébral, Vikander magnifique de finesse. Cianfrance parvient à capter une grâce sincère et évite plutôt bien le piège guimauvé jusque-là. Pour autant, la deuxième partie m'a malheureusement beaucoup moins passionné, plus poussive et moins subtile. Le personnage de Weisz manque de consistance, ce qui l'empêche d'apporter suffisamment de poids dans le renversement du récit. Les enjeux semblent petit à petit se perdre jusqu'à un final assez convenu. Comme pour The Place Beyond the Pines, un film agréable mais assez inégal.

La Classe américaine
7.6

La Classe américaine (1993)

1 h 10 min. Sortie : 31 décembre 1993. Comédie

Téléfilm de Michel Hazanavicius et Dominique Mezerette

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 31/01/2019.

Petit revisionnage de ce travail colossal de montage et de doublage des gars de chez Canal. Un humour made in Canal, made in 90's, qui compile un casting grandiose et des extraits de classiques. Pourtant, il alterne le bon et le moins bon. On a en effet droit à d'excellents moments qui sont bien sentis et vraiment drôles (j'ai adoré le passage avec Orson Welles) comme d'autres beaucoup moins inspirés et ratés. On atteint peut-être les limites d'un concept qui mériterait certainement un format plus court, car le film accuse rapidement le coup malgré ses enchaînements rapides et sa durée de 70 minutes. Bref, un moment plaisant qui se laisse volontiers (re)regarder, mais dont l'effet, malgré quelques excellents moments, se dissipe sur sa longueur.

Norma Rae
7.3

Norma Rae (1979)

1 h 54 min. Sortie : 30 mai 1979 (France). Drame

Film de Martin Ritt

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 02/02/2019.

Après avoir beaucoup aimé L'Homme qui tua la peur, je poursuis chez Martin Ritt avec son Norma Rae, ode à la révolte ouvrière dans une filature d'Alabama, à l'heure où les syndicats essayaient de s'implanter dans les usines pour défendre les droits des salariés. Une belle dénonciation des abus du patronat (et même des instances policières et religieuses), sans pour autant tomber dans la caricature. Une réalisation une nouvelle fois assez sobre qui va parfaitement avec le milieu dans lequel le film est tourné. Pas de fioritures, on va à l'essentiel, à l'image d'une Sally Fields, charismatique grande gueule, qui porte le film à elle seule. Malgré certaines longueurs, ce film humaniste et antiraciste suit parfaitement le sentier tracé par son réalisateur après L'Homme qui tua la peur et Le Plus Sauvage d’entre tous. Il mérite largement le coup d'oeil pour tous ceux qui raffolent des drames sociaux.

Rocky V
4.9

Rocky V (1990)

1 h 44 min. Sortie : 19 décembre 1990 (France). Drame, Sport

Film de John G. Avildsen

Fuser a mis 2/10.

Annotation :

Vu le 03/02/2019.

Après avoir bouffé de l'arrogant décérébré et du communiste déshumanisé, Rocky raccroche les gants pour préserver sa santé physique et mentale. Mais victime d’une escroquerie, il se retrouve obligé de quitter sa petite vie de millionnaire pour retourner vivre dans son ancien quartier. Un boxeur amateur vient alors sonner à sa porte et c'est reparti pour un tour... Le film compile tout ce qui ne fonctionnait pas dans les opus précédents : du cliché avec le blondinet bébête qui trahit Rocky pour de l'argent à cause d'un promoteur peu scrupuleux, du mélo larmoyant avec la lourdeur de la relation père-fils et du bon sentiment nauséabond avec un final qui va à l'encontre de ce pour quoi Adrian se battait mais qui va finalement réunir toute la famille... ce combat de rue, ridicule et interminable, lâche évidemment un joli majeur aux valeurs de la boxe et conclue la saga de manière ridicule. Rocky méritait franchement mieux que ça...

Rox et Rouky
6.7

Rox et Rouky (1981)

The Fox and the Hound

1 h 23 min. Sortie : 25 novembre 1981 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Ted Berman, Richard Rich et Art Stevens

Fuser a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 03/02/2019.

On continue dans le rattrapage des quelques classiques Disney qui manquent à ma collection. J'attaquais ce Rox et Rouky assez serein étant donné que j'adore les p'tis chiens car oui, c'est trop mignon les petits toutous.... Je suis sorti finalement assez déçu du visionnage. Autant le début était intéressant, la mise en place des deux protagonistes renard/chien de chasse fonctionnait bien avec la découverte bien qu'un peu niaise de leurs différences. Mais bien vite, on tombe dans du conventionnel assez triste pour un film relativement contemporain : les chasseurs sont des cons, ils tuent pour le plaisir et ont la gâchette facile, leurs chiens sont malheureux et maltraités. La cruelle vie à la campagne quoi ! Non, c'est bien triste de la présenter ainsi, d'autant qu'il ne se passe quasiment rien ou presque jusqu'au dernier quart d'heure où l'affrontement tant attendu à lieu, mais ce dernier se présente malheureusement lui aussi assez convenu. Pour un Disney de 1981, on a droit à un classique très voire trop classique. Une déception.

Seule dans la nuit
7.2

Seule dans la nuit (1967)

Wait Until Dark

1 h 46 min. Sortie : 11 septembre 1968 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Terence Young

Fuser a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 05/02/2019.

Avec ce thriller très Hitchcokien, Terence Young nous enferme dans un appartement où l'on suit le parcours d'une Audrey Hepburn aveugle aux prises avec un trio de truands. Le style peut paraître trop théâtral, mais c'est au contraire ce qui fait selon moi la grande force du film : un huit-clos aux partis pris assumés qui prouve bien que, comme pouvait le démontrer tonton Alfred, cela fonctionne parfaitement au cinéma, et ce même en 1967. Le suspense et la tension permanente, ajoutée à la cécité de la captive, réussissent à produire une atmosphère irrespirable tout au long du film. Les acteurs ne sont pas en reste et sont tous au rendez-vous, notamment la belle Audrey Hepburn et un Alan Arkin jubilatoire dans son rôle de grand méchant. Un thriller réussi, qui fait mouche par sa justesse et qui a le mérite de ne pas avoir vieilli.

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