Cover Final Fantasy en 16 points

Final Fantasy en 16 points

Célèbre saga de RPG japonais qu'on ne présente plus, Final Fantasy a pour particularité de présenter à chaque fois un univers différent, rendent chaque opus de la série principale indépendant des autres. Mais alors, qu'est-ce qui fait qu'un Final Fantasy est un Final Fantasy ? Quels sont les points ...

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16 jeux vidéo

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a 2 mois

Final Fantasy
6.6

Final Fantasy (1987)

Sortie : 14 mars 2003 (France). RPG

Jeu sur NES, MSX 2, WonderSwan Color, PlayStation, Game Boy Advance, PSP, PS Vita, Android, iPhone, iPad, Windows Phone, PC, Nintendo Switch

Annotation :

► Les cristaux

Dans Final Fantasy, tout est toujours une histoire de cristal magique, et ce depuis le premier opus. Ils occuperont une place plus ou moins importante dans l’intrigue et prendront différentes formes mais les cristaux sont sans conteste l’élément principal reliant chaque épisode.

Ils occupent une place particulièrement primordiale dans les premier, troisième et cinquième opus puisque les cristaux sont directement liés à la quête principale mais on en retrouve dans absolument tous les jeux de la série. Dans Final Fantasy VI, ils renferment le pouvoir des invocations et on les revoit sous forme sphérique dans Final Fantasy VII (les fameuses matérias) et Final Fantasy X. Dans Final Fantasy XII ils servent à sauvegarder et ils sont au cœur des univers de Final Fantasy XIII et Final Fantasy XVI. Dans ce dernier il y est d'ailleurs tout simplement question de les détruire...

Dans plusieurs jeux, ils représentent les différents éléments mais cela sera de moins en moins le cas même s’il est souvent question d’équilibre du monde ou de quelque chose dans ce genre là. De manière générale, on ne rigole pas trop avec les cristaux.

I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (16 jeux)

Final Fantasy II
6.3

Final Fantasy II (1988)

Sortie : 14 mars 2003 (France). RPG

Jeu sur NES, WonderSwan Color, PlayStation, Game Boy Advance, PSP, Wii, iPhone, iPad

Annotation :

► Les chocobos

S’ils constituent les créatures les plus iconiques de la série, les chocobos ne sont pourtant apparu qu’à partir du deuxième opus (mais reviendront par la suite dans chaque épisode).

D'apparence à mi-chemin entre le poussin et l’autruche, ce grand volatile sert de monture dans tous les Final Fantasy dans lesquels il remplace le rôle des chevaux, qui n’existent tout simplement pas dans la plupart des univers de la série. Les chocobos sont communément jaunes mais il en existe d’autres couleurs qui dans certains opus auront des caractéristiques différentes. Son cri et surtout son thème musical récurrent sont tout aussi emblématiques que lui.

Au début cantonné au rôle de simple moyen de transport, le chocobo acquiert une place de plus en plus grande au sein de la série jusqu’à Final Fantasy VII dans lequel il occupe une place particulièrement importante puisqu’il est possible d’en faire l’élevage jusqu’à l’obtention du légendaire chocobo doré.

Depuis Final Fantasy III, le chocobo fait aussi souvent partie des invocations du jeu, celui-ci pouvant assister le joueur en combat avec des attaques plus ou moins dévastatrices.

II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (15 jeux)

Final Fantasy III
6.6

Final Fantasy III (1990)

Sortie : 27 avril 1990 (Japon). RPG

Jeu sur NES, Nintendo DS, Wii

Annotation :

► Les mogs

Le chocobo a beau l’avoir dépassé en terme de popularité, la véritable mascotte de Final Fantasy, c’est le mog. Introduite dans Final Fantasy III, cette petite créature ressemblant à un ourson aux ailes de chauve-souris est apparue ensuite dans tous les futurs opus à l’exception de Final Fantasy IV, même s’ils ont tendance à y tenir une place de moins en moins importante (les mogs ne se mariant pas toujours facilement aux univers de plus en réalistes de la série), notamment dans les dixième, treizième et quinzième opus dans lesquels ils ne sont présents que sous forme de peluche.

Contrairement au chocobo, l’apparence du mog a parfois grandement évoluée au fil des jeux. C’est ainsi que dans Final Fantasy VII il perd son pompon caractéristique ou que Final Fantasy VIII lui donne un aspect plus félin, tandis que les mogs de Final Fantasy XII auront une apparence beaucoup plus réaliste (et cette fois plus proche de celle du lapin) afin de coller à l’univers du jeu. Final Fantasy VI fait quant à lui partie des jeux qui font la part belle aux mogs (en plus de finir d’établir leur design classique en leur ajoutant les yeux fermés), puisqu’un des personnages jouables est de cette espèce.

Mais il y a un jeu qui donne au mog une place particulièrement centrale : il s’agit de Final Fantasy IX. En plus de retrouver leur apparence classique qui avait été altérée par les opus précédents, les mogs présents dans le neuvième opus servent de points de sauvegarde mais aussi de marchands et sont au centre de plusieurs quêtes annexes, ce qui contribue définitivement à les installer comme un élément incontournable de la série.

III-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (13 jeux)

Final Fantasy IV
7.5

Final Fantasy IV (1991)

Sortie : 27 février 2002 (France). RPG

Jeu sur Super Nintendo, PlayStation, WonderSwan Color, Wii, Wii U

Attichit l'a mis en envie.

Annotation :

► Les invocations

Dernier épisode de la génération NES, Final Fantasy III introduit ce qui deviendra une des plus importantes marques de fabrique de la série (qui reviendra dans chacun des futurs opus, sans exception), à savoir les invocations.

Qu’on les nomme Espers, G-Forces, Chimères ou encore Éons, elles consistent à chaque fois en l’appel en combat d’une créature très puissante afin d’aider le joueur, même si la façon de les utiliser pourra varier d’un jeu à l’autre. Les invocations occuperont un rôle plus ou moins important dans chaque opus mais tiendront une place particulièrement centrale dans les scénarios de Final Fantasy IV, Final Fantasy VI, Final Fantasy IX et Final Fantasy X contrairement à Final Fantasy III, Final Fantasy V et Final Fantasy VII où elles ne servent strictement que dans le système de combat (le remake du septième épisode les intégrera d'ailleurs un peu plus dans l'univers du jeu). Dans Final Fantasy XVI, les invocations sont appelées les primordiaux et sont en fait des transformations auxquelles certains élus (appelés les émissaires) peuvent faire appel.

Librement inspirées de différentes mythologies et légendes, on retrouve plusieurs invocations récurrentes dans la série apparaissant dans quasiment tous les opus (Final Fantasy XII faisant exception avec ses invocations basées sur les signes du zodiaque). Les plus célèbres sont Bahamut (roi des dragons qui était présent dans le premier Final Fantasy en tant que personnage secondaire), Shiva (déesse de glace), Ifrit (dieu du feu), Ramuh (dieu de la foudre), Titan (dieu de la terre), Leviathan (serpent marin, d’élément eau) et Odin (magie non élémentaire, parfois foudre dans certains opus), qui apparaissaient déjà toutes dans le troisième opus, mais on pourra aussi citer Phénix (depuis Final Fantasy V, permettant la résurrection de tous les membres du groupe et associé à l’élément feu), Alexandre (robot colossal à l’apparence de forteresse introduit dans Final Fantasy VI) et Garuda (boss récurrent devenu une invocation d'élément vent à partir de Final Fantasy XI).

III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (14 jeux)

Final Fantasy V
7.3

Final Fantasy V (1992)

Sortie : 27 février 2002 (France). RPG

Jeu sur Super Nintendo, PlayStation, PlayStation 3, PSP, PS Vita

Annotation :

► Le Tonberry

La richesse du bestiaire est une des forces de la série des Final Fantasy et il compte de nombreuses créatures récurrentes comme les Bombo (boules de feu vivantes capables de s’autodétruire, présentent dans quasiment tous les épisodes depuis le deuxième opus) ou les Malboro (plantes munies de tentacules comptant parmis les adversaires les plus retors des jeux). Mais pour les besoin de cette liste nous n’en retiendrons que trois.

Et nous commenceront par le plus redoutable et vicieux d’entre eux : le Tonberry, apparu pour la première fois dans Final Fantasy V et dans presque tous les épisodes depuis. Et pourtant il ne paye pas de mine : un aspect de poisson hors de l’eau, un regard vitreux, une vieille bure pour simple vêtement, une lanterne dans une main et un couteau de boucher dans l’autre.

Mais le sous-estimer sera bien souvent la dernière erreur du joueur car ce petit bonhomme est pour la plupart du temps capable de tuer n’importe quel personnage d’un seul coup après s’être lentement, lentement approché de sa cible.

V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XIII-XIV-XV (10 jeux)

Final Fantasy VI
8.4

Final Fantasy VI (1994)

Sortie : 1 mars 2002 (France). RPG

Jeu sur Super Nintendo, PlayStation

Attichit a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

► Le Pampa

Autre adversaire à ne pas sous-estimer, le Pampa et son allure de petit cactus rigolo, introduit dans Final Fantasy VI et réapparu dans tous les futurs opus.

Ses caractéristiques comprennent une défense très élevée et les nombreux points d’expérience et gils qu’il rapporte lorsqu’on parvient à le battre. Mais la principale force du Pampa, c’est son attaque des 1 000 épines qui inflige autant de points de dégâts. Certains opus lui attribuent même une attaque des 10 000 épines encore plus dévastatrice.

À noter que les Pampa de Final Fantasy XII sont assez différents de leur congénères des autres opus puisqu’en plus de leur apparence plus réaliste, ils font partie des adversaires les plus faibles du jeu.

VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV (10 jeux)

Final Fantasy VII
8.4

Final Fantasy VII (1997)

Fainaru Fantajī Sebun

Sortie : 14 novembre 1997 (France). RPG

Jeu sur PlayStation, PC, PSP, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One

Attichit a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

► Le Behemoth

S’il était un des boss de Final Fantasy II, le Behemoth deviendra par la suite un mini boss puis un ennemi ordinaire, bien qu’il fasse souvent parti des plus dangereux, apparaissant plutôt dans les dernières zones des jeux. Son aura et sa présence dans tous les Final Fantasy depuis le deuxième opus en font un des monstres les plus iconiques de la saga.

Bipède ou quadrupède selon les jeux, le Behemoth est toujours de taille imposante et possède l’apparence d’un chien cornu aux muscles saillants. Ses autres attributs physiques comprennent une crinière et une queue reptilienne parfois munie de piques. Plus rarement, le Behemoth sera représenté avec des ailes, en référence à un dessin conceptuel non utilisé pour le premier Final Fantasy.

Comme la plupart des monstres de la série, le Behemoth connaît souvent plusieurs variantes au sein d’un même jeu. La plus remarquable est le Roi Behemoth, utilisé en tant que boss optionnel dans de nombreux opus, de Final Fantasy II à Final Fantasy XVI.

II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (15 jeux)

Final Fantasy VIII
7.7

Final Fantasy VIII (1999)

Sortie : 27 octobre 1999 (France). RPG

Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PC, PSP, PS Vita

Attichit l'a mis en envie.

Annotation :

► Les aéronefs

Si les premiers opus baignaient dans l’heroic fantasy la plus classique (la série ayant évoluée vers des univers plus steampunk puis science-fiction), il y a un élément qui a toujours fait partie intégrante de Final Fantasy : les aéronefs.

Même si leur but est avant tout fonctionnel (permettant souvent vers le milieu ou la fin du jeu au joueur de se déplacer plus librement et rapidement dans le monde), ces véhicules apportent un certain cachet à ces univers d’autant plus quand ils sont associés à la présence de villes ou d’îles volantes comme dans Final Fantasy premier du nom, Final Fantasy V ou Final Fantasy XII.

Suivant l’évolution des univers des jeux, ces moyens de transport avaient l’aspect de bateaux volants dans les débuts puis ont évolués vers de sortes de dirigeables puis de vaisseaux d'apparence plus futuriste.

Dans les neufs premiers épisodes, le joueur pouvait contrôler librement son aéronef (et même en trois dimensions depuis Final Fantasy VI), mais ceci a été abandonné à partir de Final Fantasy X, le joueur devant simplement choisir sa destination avant d’y être immédiatement transporté. Ce n’est que Final Fantasy XV qui redonnera le contrôle direct d’un aéronef avec sa voiture volante accessible en toute fin de jeu. L’obtention de son moyen de transport aérien est dans tous les cas un élément marquant dans chacun des jeux.

I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (16 jeux)

Final Fantasy IX
8.3

Final Fantasy IX (2000)

Sortie : 16 février 2001 (France). RPG

Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PlayStation 4, PC, Nintendo Switch, Xbox One, PSP, PS Vita, iPhone, iPad, Android

Attichit a mis 9/10.

Annotation :

► Cid

Comment parler des aéronefs sans évoquer l’énigmatique personnage de Cid qui apparaît dans tous les opus à partir du deuxième. Précisons qu’il ne s’agit évidemment pas du même personnage, les univers de chaque Final Fantasy étant distincts.

Chaque Cid possède des apparence très différentes n’ont pas grand chose à voir entre eux à part le fait d’être à chaque fois un homme d’âge mûr voire très avancé. Mais les personnages de ce nom présentent la caractéristique commune amusante d’avoir un rapport plus ou moins direct avec les aéronefs puisque Cid sera tantôt pilote, concepteur, mécanicien ou capitaine d’un vaisseau volant (souvent celui qui sera confié au joueur) ou plus occasionnellement scientifique.

Parmi les Cid notables on peut mentionner celui de Final Fantasy XII qui est pour la première fois dans la série un antagoniste ou encore celui de Final Fantasy XVI qui tient un rôle de premier plan dans l'intrigue. Mais le plus célèbre reste sans aucun doute celui de Final Fantasy VII qui occupe une place de personnage jouable.

II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (15 jeux)

Final Fantasy X
7.8

Final Fantasy X (2001)

Fainaru Fantajī Ten

Sortie : 29 mai 2002 (France). RPG

Jeu sur PlayStation 2

Attichit a mis 8/10.

Annotation :

► Biggs et Wedge

Au départ simple clin d’œil à Star Wars (en référence aux pilotes de X-Wing Biggs Darklighter et Wedge Antilles dans la saga à laquelle Final Fantasy doit beaucoup), la présence d’un duo de personnages nommés Biggs et Wedge est devenu récurrente dans la série.

Comme les Cid et leur penchant pour la mécanique et les aéronefs, les Biggs et Wedge présentent le point commun d’être la plupart du temps des soldats ou des gardes. Apparus pour la première fois dans la cultissime introduction de Final Fantasy VI, leur rôle va peu à peu s’estomper jusqu’à atteindre celui de simple caméo.

Mais comme pour Cid, c’est dans Final Fantasy VII que l’on trouve le Biggs et le Wedge les plus célèbres puisqu’ils font partie du groupe qui recrute le héros au début du jeu. On les retrouve même jusque dans Chrono Trigger, autre grand RPG de Squaresoft.

VI-VII-VIII-X-XIV-XV (6 jeux)

Final Fantasy XI Online
5.9

Final Fantasy XI Online (2002)

Sortie : 16 septembre 2004 (France). MMO, RPG

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, Xbox 360

Annotation :

► Excalibur

Plusieurs armes reviennent dans de nombreux opus, comme le dévastateur espadon Ragnarok, la lance de Longinus, l’arc de Yoichi ou les mythiques katana Masamune, Muramasa et Murasame. Mais l’arme plus ancrée dans la série est sûrement la légendaire Excalibur car dans les nombreux Final Fantasy dans lesquels elle apparaît, elle est l’une des épées les plus puissante sinon la plus puissante.

Cette arme a aussi la particularité d’être liée à un autre personnage récurrent (au même titre que Cid, Biggs et Wedge) : le mystérieux Gilgamesh. Ce dernier apparaît à partir de Final Fantasy V et sera au fil de la série tantôt un antagoniste, une invocation ou un simple personnage secondaire dans un registre souvent comique. Parmi ses caractéristiques récurrentes on retrouve son incompétence notoire qui n’a d’égal que son arrogance, son obsession pour Excalibur mais aussi son armure qui est bien souvent la meilleure du jeu (l’armure Genji).

À noter qu’Excalibur n’est pas utilisable par les personnages jouables dans les septième et huitième opus puisqu’elle est réservée à des invocations : le Roi Arthur dans Final Fantasy VII et… Gilgamesh dans Final Fantasy VIII.

I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIV-XVI (14 jeux)

Final Fantasy XII
7.1

Final Fantasy XII (2006)

Sortie : 22 février 2007 (France). RPG

Jeu sur PlayStation 2

Attichit a mis 8/10.

Annotation :

► Les queues de phénix

La plupart des items de fonctions similaire ont gardé le même nom au fil des jeux de la série. On pourra par exemple citer l'éther qui apparaît dans tous les jeux mis à part les troisième et huitième épisode (qui a un système de magie un peu différent) et a toujours la fonction de restaurer les points de mana, l’élixir qui restaure à la fois la vie et la mana ou encore l’épingle d’or qui soigne de la pétrification depuis le tout premier épisode.

Mais l’item le plus emblématique reste la queue de phénix, qui permet de ranimer un allié tombé au combat depuis le deuxième opus, faisant de cette plume magique une denrée des plus précieuses de chaque jeu, du moins jusqu’à ce qu’un mage obtienne un pouvoir équivalent. Mis à part Final Fantasy XVI qui n'a pas de gestion d'équipe, seuls les opus MMO font exception : il n’y a pas de queue de phénix dans Final Fantasy XI et l’objet a un rôle exclusivement hors combat dans Final Fantasy XIV).

À la manière des items et sorts de soin, il est aussi possible d’utiliser les queues de phénix contre les ennemis de type mort-vivant afin de leur faire subir d'important dommage ou dans certains jeux, une mort instantanée.

II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XII-XIII-XIV-XV (13 jeux)

Final Fantasy XIII
5.9

Final Fantasy XIII (2009)

Sortie : 9 mars 2010 (France). RPG

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

Attichit a mis 6/10.

Annotation :

► Le sort Ultima

Comme les items, les sorts ont souvent le même nom dans les différents opus et fonctionnent de manière similaire avec un système de points de mana (mis à part dans le premier opus qui reprenait un système proche du fonctionnement de la magie dans Donjons & Dragon à base de nombre d’utilisation par sort).

On retrouve aussi le découpage entre magie noire et magie blanche, respectivement la magie offensive et la magie défensive (les mages rouges pouvant piocher dans les deux catégories sans avoir accès aux sorts les plus puissants de chacune). Parmi la magie offensive on trouvera principalement des sorts élémentaires (avec un système de forces et faiblesses, les ennemis étant sensibles à différents éléments) et des altérations d’état négatives alors que la magie défensive proposera des sorts de soins et des altérations d’état bénéfiques, ces altérations d’état constituant un élément primordial dans les combats de Final Fantasy.

Mais s’il y a bien un sort iconique, c’est Ultima qui dans chaque opus (ou presque) dans lequel il apparaît est le plus puissant du jeu. Introduit dans Final Fantasy II (dans lequel il est un élément central du scénario, comme plus tard dans Final Fantasy XIV), ce sort ne sera pas toujours accessible au joueur comme dans Final Fantasy IX et Final Fantasy XIII dans lequel c’est une attaque réservée à certains opposants.

C’est un sort non élémentaire associé depuis Final Fantasy IV à la magie noire et matérialisé par une gigantesque sphère de magie touchant tous les ennemis et ignorant dans la plupart des cas toute forme de défense et de protection. Dans Final Fantasy VIII, Ultima n’est que le deuxième sort le plus puissant du jeu, laissant sa première place au sort Apocalypse. Dans Final Fantasy XVI, Ultima est aussi le nom de l'utilisateur du sort (l'antagoniste principal).

II-IV-VI-VII-VIII-IX-X-XIII-XIV-XVI (10 jeux)

Final Fantasy XIV Online
5.4

Final Fantasy XIV Online (2010)

Final Fantasy XIV

Sortie : 30 septembre 2010. MMO, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox Series X/S

Annotation :

► Les jobs

Introduit dès le premier épisode, le système de job (qui correspond à ce qu’on appelle les classes dans jeux de rôle occidentaux) revient dans de nombreux épisodes. Final Fantasy premier du nom n’en comptait que six mais comprenait déjà des jobs qui reviendront très souvent directement ou indirectement, notamment le moine, les trois types de mages (blanc, noir et rouge) ou encore le voleur pouvant évoluer en ninja.

D’autres jobs iconiques de la série apparaîtront plus tard comme le chevalier noir (qui est au paladin ce que le mage noir est au mage blanc) et le dragoon (lancier) mentionnés dans Final Fantasy II puis introduits en tant que jobs dans le Final Fantasy III. On pourra mentionner aussi le samouraï, la danseuse, le mage temporel et le mage bleu (pouvant apprendre les sorts des ennemis) de Final Fantasy V.

Les quatrième, sixième et neuvième opus (de façon beaucoup plus en retrait pour ce dernier) attribuent des jobs fixes aux personnages sans que le joueur ne puisse les changer. Longtemps abandonné au profit de systèmes de progression plus souples et permissifs (matérias dans Final Fantasy VII, sphérier dans Final Fantasy X…), le système de job revient dans Final Fantasy XI (le premier épisode MMO de la série) en reprenant les six du premier opus pour ses jobs de départ.

Oubliés dans la première version de Final Fantasy XII, les jobs seront réintroduits dans la version Zodiac de celui-ci (au nombre de 12, certains renommés mais tous faisant référence à des jobs déjà existants dans la série). Final Fantasy XIII optera quant à lui pour un système hybride dans lequel l’équivalent des jobs (ici appelés rôles, au nombre de six) peut être changé à la volée en plein combat. Le deuxième épisode MMO (Final Fantasy XIV) possède son propre système de jobs appelés ici disciplines.

I-III-IV-V-VI-IX-XI-XII-XIII-XIV (10 jeux)

Final Fantasy XV
6.5

Final Fantasy XV (2016)

Fainaru Fantajī Fifutīn

Sortie : 29 novembre 2016. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming

Attichit a mis 5/10.

Annotation :

► Le gil

Le gil est la monnaie utilisée dans tous les jeux de la série. Vaguement inspirée des yen japonais et d'anciennes pièces de monnaie chinoise, sa valeur varie d'un jeu à l'autre puisqu'une potion coûtera par exemple 30 gils dans Final Fantasy IV contre 250 gils dans Final Fantasy VI ou 100 gils dans Final Fantasy VII.

I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (16 jeux)

Final Fantasy XVI
6.6

Final Fantasy XVI (2023)

Sortie : 22 juin 2023. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 5, PC

Attichit a mis 6/10.

Annotation :

► Le thème du prélude

Enfin, sortons un peu de la diégèse pour traiter d’un sujet inévitable lorsqu’on aborde la série des Final Fantasy. On pourrait parler de Hironobu Sakaguchi, mais le concepteur des premiers opus s’est peu à peu mis en retrait, partiellement à partir de Final Fantasy VI puis totalement depuis Final Fantasy XII. Yoshitaka Amano alors, artiste au style si particulier et concepteur des personnages des six premiers épisodes. Il sera impliqué dans la direction artistique de toute la série qu’il a durablement marqué de son empreinte (on lui doit notamment la conception de célèbres logos de chaque opus).

Mais non, celui qu’on évoquera ici est le compositeur de génie Nobuo Uematsu, unique maître à bord de la musique des neuf premiers épisodes puis partageant la vedette par la suite avec d’autres noms prestigieux comme Masashi Hamauzu, Hitoshi Sakimoto ou encore Yoko Shimomura. On doit à Nobuo Uematsu une multitude de thèmes plus mémorables les uns que les autres qui ont grandement contribué à la renommée de la saga, mais nous allons nous intéresser ici au célèbre thème du prélude qui, à la manière de la non moins célèbre ouverture de la série concurrente Dragon Quest, est l’annonciateur de la fabuleuse aventure qui nous attend.

Le prélude trouvera souvent sa place lors de l’introduction d’un jeu ou de son écran titre. Plus rarement, il sera le thème de Game Over ou bien se verra intégré au sein d’un autre thème de façon plus discrète, mais on le retrouvera toujours d’une manière ou d’une autre dans chacun des opus et sera moins souvent altéré que les autres pièces récurrentes que sont le Chocobo Theme, le Battle Theme ou la toute aussi culte Victory Fanfare (on passera sous silence la réinterprétation très particulière du prélude de Final Fantasy X…).

Pour couronner le tout, la légende voudrait que ce thème mythique ait été composé en 10 minutes pour être ajouté au dernier moment dans le Final Fantasy original. Et histoire de terminer en bouclant la boucle, le thème du prélude est aussi connu sous le nom de “Crystal Theme”. Dans Final Fantasy, tout est question de cristaux.

I-II-III-IV-V-VI-VII-VIII-IX-X-XI-XII-XIII-XIV-XV-XVI (16 jeux)

Attichit

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