"Hello chérie, tu bois un verre ?"... si si, c'est Harry Potter messieurs/dames !

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Tout compte fait, je pense sans trop de mal que ce troisième volet est le meilleur de la saga. Et aussi que ce film prouve que Alfonso Cuaron savait déjà faire des merveilles avec la mise en scène et la direction artistique (et il n'a pas encore fait "Gravity" et "Les fils de l'homme" le bougre).

L'ambiance médiéval et plus obscurantiste que choisit ce film en terme d'aspect est très maîtrisé, que ça soit au niveau des décors, de la mise en scène et surtout de la partition de John Williams absolument superbe. L'évolution de Harry est très net et Daniel Radcliffe très convaincant, de même pour Emma Watson et Rupert Grint, mais on retiendra surtout l'arrivée de Gary Oldman en Sirius Black et du professeur Lupin ainsi que des détraqueurs qui m'ont donné pas mal de frissons les premières fois que j'ai vu ce film (vous avez pas idée de combien de fois je l'ai vu).

Sans compter que ce cher Alan Rickman ne se prive pas pour jouer un Rogue qui devient délicieusement agaçant. Bref, à part pour un point que j'ai détaillé dans ma critique, difficile de dire du mal de ce troisième volet, j'adore, tout simplement.

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Ce que je retiens avant tout : ce cher Kenneth Branagh en professeur Lockhart et absolument hilarant dans le rôle de cet incompétent et imposteur vantard. Mais je retiendrais surtout le fait que ce film ne cesse de me faire hurler à chaque fois que je vois les arachnides lors de la scène dans la forêt interdite.

On retrouve avec plaisir l'aspect enfantin du premier film mais Chris Columbus réussit à faire une très bonne transition avec une noirceur qui commence à prendre forme ici et se fera plus forte dans les prochains volet, sans oublier la manière dont Harry Potter passe du statut de célébrité apprécié à celui de suspect numéro 1 dans une affaire policière dans le monde de la magie. Et bien sur, John Williams est toujours aussi bon à la musique. De même pour la mise en scène réussi de Chris Columbus.

Néanmoins, on peut quand même avouer que certains effets spéciaux comme la voiture volante sur fond vert ont prit quelque rides et font très grossier. Sans compter que Ron fait parfois office de trouillard un peu chiant par moment.

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Le premier film de la saga, et depuis le temps je l'apprécie toujours autant même si il a un ton plus destiné aux enfant et que ses effets spéciaux ont prit un coup de vieux depuis le temps. Après, j'excuse sans mal l'édulcoration de la forêt interdite puisque les premiers tomes sont destinés à un public plus jeune et aussi le fait que les trois personnages principaux sont des archétypes car c'est l'univers et son ambiance qui font le charme du film.

De plus, la BO est surement l'une des meilleurs de John Williams, et même si beaucoup trouvent Hermione insupportable en madame je sais tout, moi j'aime bien la voir faire des remontrances à Ron quand ce dernier se montre plus bête qu'autre chose ("C'est Levioooooosa, pas Leviosssaaaa"). De plus, la première impression qu'on a de Voldemort marche et certaines scènes ne s'oublient pas, comme les retrouvailles de Harry avec ses parents dans le miroir magique ou la partie d'échec version sorcier.

Et surtout la partie de Quidditch ! Franchement j'aurais du mal à le déconseiller tant je ne sais pas quoi dire de mal si ce n'est que le peu de choses que j'ai dit un peu plus haut.

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Certainement le plus spectaculaire des 8 films que ça soit en terme de spectacle, d'effets visuels ou pour le grand retour de "Celui dont on ne doit pas prononcer le nom" absolument génial tant Ralph Fiennes va à fond dans son personnage et en fait l'un des meilleurs méchants que j'ai pu voir.

La BO de Patrick Doyle renforce cet aspect de spectacle et d'émotion, on retient énormément de thème dans le lot. Les acteurs sont encore une fois excellent, notamment notre cher Radcliffe et Brendan Gleeson aussi étrange qu'hilarant. Des ficelles et des relations se forment, même si ce film me rappel insupportablement que Robert Pattinson aurait mieux fait de choisir autre chose que cette saleté de saga Twilight après Harry Potter (non, je ne parlerais pas davantage de ces films ici).

Cela dit, je trouve cela dommage que Hermione soit réduite à une nana un peu neuneu et que la jalousie de Ron pendant le premier tiers du film soit très forcé et très très mal amené voire peu crédible. Cela dit, voir Hagrid flirter avec madame Maxime, ça m'a bien fait rire je vous l'avoue.

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Un final très satisfaisant même si je regrette qu'on ne s'appuie pas plus que ça sur la bataille et qu'on suit plus Harry, Hermione et Ron bien que ça soit le but principal étant donné la chasse aux Horcrux. D'ailleurs, je l'ai vu en 3D à sa sortie et... c'était une bel arnaque pour le coup.

Mais à côté de cela, ce film reste époustouflant : que ça soit en effet visuel ou lors des scènes de batailles impressionnantes on n'a pas le temps de s'ennuyer, les scènes importantes que ça soit d'émotion ou épiques sont mis en scène et en image impeccablement et avec beaucoup de précision et David Yates se surpasse dans ce film. Sans compter que notre compositeur français, Alexandre Desplats, s'en sort beaucoup mieux au niveau de la musique que dans le premier film en reprenant au bon moment le thème principal de la saga qui était absent des 6 et 7èmes films.

Tout les acteurs sont excellent, surtout Ralph Fiennes, Daniel Radcliffe, Emma Watson, Alan Rickman et Rupert Grint et la conclusion de cette saga est plus que satisfaisante. Un excellent travail.

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Diviser l'adaptation du dernier tome d'une saga littéraire adapté au cinéma pour faire plaisir aux producteurs et aux spectateurs et fans du roman a commencé avec la saga Harry Potter, et vu tout ce que ça raconte je pense que c'était pas un mal mais à cause de ce film c'est devenu un mode à tel point que "Twilight" a repris la même formule (sauf que c'était une arnaque), de même pour l'excellente saga "Hunger Games" (ou c'était pas forcément utile).

En terme d'ambiance et d'atmosphère, Davis Yates gère et les scènes d'actions ainsi que les scènes dramatiques fonctionnent parfaitement, en revanche la BO de Desplats dans ce film est peut être la moins bonne de toute la saga sans être raté ou mauvaise, elle reste bonne mais on espérait mieux. En revanche j'apprécie les scènes plus intimiste entre nos héros et la zizanie qui ressort de la relique retrouvé par le groupe, et les acteurs sont tous excellent. Cela dit, j'avoue que j'attendais plus de ce film quand même.

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Ce deuxième volet a beau diviser tout le monde en bien comme en mal, je m'attendais à l'être tout autant mais à ma grande surprise et en dépit des problèmes qu'on peut lui attribuer en tant qu'épisode de transition (Tina presque quasiment inutile, la romance entre Jacob et Queenie qui ne touche toujours pas autant qu'elle le voudrait), il y a pas mal de choses qui m'ont suffisamment plu pour être du côté de la défense.
A commencer par Grindelwald lui même, prometteur en tant que grand antagoniste de la saga : manipulateur et maître de la parole mais aux motivation justifiés et porté par un Johnny Depp qui retrouve sa dignité ici. De même pour les nouveaux rôles qui interviennent comme Leta et Thesée et ce qui entoure le personnage de Croyance. Là ou le premier me paraissait assez faible en tant qu'installation, ce deuxième opus me paraît plus entreprenant et plus dépaysant (le ministère de la magie française, la galerie d'animaux de Dragonneau qui s'étend) que le New-York et sa chasse au sorcière pompeuse comme pas possible. Les sous-intrigues ont beau être nombreuses (trop peut être selon certains) mais elles trouvent un sens et du potentiel sur la suite de la saga avec un dernier quart d'heure dramatique et annonciateur de belles promesses. Et ce sans oublier la partition grandiose de James Newton Howard et un travail visuel mieux réussis que le premier opus. Autant la présentation du précédent film ne m'emballe pas, autant là j'ai envie de me poser en défenseur.

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David Yates succède à Mike Newell et nous offre un très convaincant cinquième volet malgré certaines faiblesses évidentes. La BO, confié ici à Nicholas Hooper est excellente, Radcliffe et compagnie sont toujours aussi bon et j'apprécie beaucoup le ton du film ou l'évolution d'Harry en mode crise d'adolescence/basculement du côte obscur fait largement son effet en plus du fait que le retour de Voldemort est renié par le monde de la magie et qu'on fait la connaissance de l'ordre du Phénix.

Mais je retiens surtout une chose : cette adorable et détestable grosse salope de Dolores Jane Ombage qui vole la vedette à Voldemort et Bellatrix Lestrange dans ce film en terme d'antagoniste tant je trouve le personnage délicieusement infect. J'adore ses répliques, son sadisme et Imelda Staunton est juste parfaite en grosse mégère qu'on ne peut que haïr. Je pense même la mettre dans mes méchants préférés.

Cependant le fait que la bataille finale soit vite expédié m'a un peu contrarié et beaucoup de scène je trouve aurait pu être mieux fait. Mais ça reste un très bon film, pas le meilleur mais un que j'apprécie spécialement.

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Voilà, c'est de là que je tiens le titre de cette charmante liste ! Maintenant imaginez vous à la place de Slughorn se faisant enlacer par Ronald Weasley en train de vous dire tendrement : "Hello chérie, tu bois un verre" ?

J'en ais une autre de bonne pour vous, Hermione et Harry à la Bibliothèque en train de parler d'un rendez-vous à une fête chez Slughorn et d'une certaine Romilda :
"- Hé ! Elle s'intéresse à toi uniquement parce qu'elle croit que tu es l'élu.
- Mais je suis l'élu."

C'est techniquement la principale raison pour laquelle je vois ce film comme le moins bon de tous (ça ne veut rien dire pour une saga pareil mais quand même). Ce film alterne aussi bien les amourettes de nos héros et des sorciers de Poudlard que les moments plus sombres et intéressants censé faire avancer l'histoire, le ton est très maladroit et au final il faut attendre la dernière demi-heure pour que la noirceur qu'on attend définitivement dans cette saga prenne forme.

Cela dit, ça restait très bien filmé et les acteurs restaient toujours aussi bon, et j'adore toujours autant la musique malgré le changement de ton et l'aspect comédie anglaise (coucou Durendal...) que prend certaines scènes. D'une certaine manière, je ris quand même de pas mal de belle scène et l'évolution de Drago reste intrigante à voire. En gros, un bon Harry Potter mais le moins réussi de tous, tout simplement.

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Toujours aussi divisé après avoir revu ce premier volet de la saga de spin-off sur l'univers de Harry Potter lancé en 2016 : David Yates a beau avoir développé quelques bases prometteuses pour la suite mais la reprise de l'atmosphère maussade des derniers HP ne joue plus en la faveur de la licence qui aurait besoin d'un grand renouveau de ce côté là.
De plus cette même ambiance influence dans le mauvais sens du terme pas mal d'élément du film : des personnages inégaux et ne suscitant pas autant d'empathie qu'on l'espérerait ou bien d'intérêt que ça n'est pas le contexte en lui-même qui déçoit et ne fait pas toujours les bons choix, et n'est pas réalisé par le meilleur faiseur du monde (David Yates prouvant qu'il fait un réalisateur très moyen quand il n'a pas un support et l'équipe de la saga de film sur le sorcier à lunette derrière), on se dit qu'il aurait été judicieux d'engager un autre réalisateur pour revivifier la saga plutôt que de rester sur les mêmes bases.
On notera tout de même certaines scènes qui arrivent à se distinguer et un James Newton Howard en grande forme côté musique.

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L’absence d’enthousiasme et de réel motivation du public vis-à-vis de la franchise des Animaux Fantastiques et le remplacement au pied levé de Depp par Mads Mikkelsen pour le rôle de Grindewald suite à un procès à l’encontre de l’ancien interprète, sans oublier la crise sanitaire du moment, étaient des indices avant-coureuse quant à la tournure que prendrait ce troisième opus en bonus des événements du deuxième film qui contrariaient déjà pas le public (pour lequel j’ai, malgré tout, plus de sympathie contrairement au premier volet pour des raisons qui m’incombent). Le bilan est aussi insipide que déprimant : Les secrets de Dumbledore s’apparente à une longue errance de près de 2 heures tentant encore d’installer d’autres personnages qui n’ont pas grand-chose à vendre, en plus de mettre sans explication certains au rebut (Tina Goldstein présente pour 1 minute d’écran à tout casser, pas moyen d’être plus condescendant), de ne jamais donner d’explication au changement physique de Grindewald, ni même d’explorer convenablement les dilemmes autour de Croyance Bellboss ou de créer une dualité intéressante entre Dumbledord et le mage noir. David Yates confirme d’ailleurs qu’il est grand temps qu’il cède sa place à quelqu’un d’autre tant il continue de rendre monochrome et incolore une saga qui a grand besoin d’un vrai renouveau et d’une autre direction, loupe totalement l’essentiel de ce spin-off faisant des animaux fantastiques un outil narratif ou un MacGuffin plutôt que le sujet central (le premier film se focalisait au moins là-dessus la majorité du temps), et comble de la malédiction du troisième opus : même James Newton Howard semble s’ennuyer. Je lui concède quelques sourires ici et là (la tactique du mimétisme de Dragonneau) et au moins de conclure certains arcs (la séparation entre Qweenie et Jack Kowalski) mais en 3 films cette saga ne parvient jamais à créer des bases solides, à donner du poids à ses enjeux, en plus d’être victime d’aléas de conception, et d’une autrice qui visiblement ne semble plus trop savoir quoi faire d’une œuvre avec laquelle elle a fait rêver tant de lecteurs à travers le monde. Harry Potter a encore des bonnes choses à proposer, mais il est temps qu’il passe entre des meilleures mains.