Histoire des sciences physiques et chimiques

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Les physiologues ioniens et les premiers naturalistes cherchent à expliquer l'univers en se servant des concepts et pas seulement des mythes. Ce sont les inventeurs de la physique. Chacun d'entre eux choisit un principe explicatif suprême du cosmos, l'archê. Pour, Thalès, c'est l'eau ; Pythagore, le nombre ; Anaximandre, l'illimité ; Anaximène, l'air ; Parménide, l'être ; Héraclite, le feu ou devenir ; Empédocle, l'amitié et la haine qui associent et séparent les éléments de façon cyclique.

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Cosmologie de Parménide

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Cosmologie d'Empédocle

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Cosmologie de Platon, à l'aide de la modélisation mathématique s'inspirant de Pythagore.

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Aristote fixe ce qui deviendra avec Ptolémée le paradigme de la physique antico-médiévale. Contient une réfutation de Parménide, une théorie du mouvement, du temps, une réflexion sur les paradoxes de Zénon, et la notion de premier moteur immobile.

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La cosmologie géocentriste d'Aristote devient le paradigme de la physique jusqu'à Copernic.

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La physique épicurienne se construit à partir du couple atomes/vide et refuse absolument les mythes. D'abord minoritaire, elle prendra plus d'importance à l'époque moderne, avec Gassendi, Galilée puis Heisenberg.

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Les stoïciens divisent la philosophie en trois parties, la logique, la physique et la morale. Ce recueil de textes et de fragments présente les principales idées de la physique stoïcienne.

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Lucrèce livre une sorte de vulgarisation de la philosophie épicurienne, par le médium de la poésie. Un complément indispensable aux lettres d'Épicure.

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XIIe siècle

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XIVe siècle

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Introduction à la physique et à la biologie cartésiennes.

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Pascal a vérifié expérimentalement l'existence du vide.

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Sorte de manifeste de l'épistémologie des Lumières. D'Alembert expose le postulat empiriste hérité de Locke : toutes les idées proviennent de la sensation directement, ou de la réflexion sur la sensation.

Puis il raconte la genèse des sciences. Il y a les sciences qui étudient les idées et leurs combinaisons : physique, médecine, mathématiques, astronomie. Puis les sciences qui étudient la communication des idées : logique, grammaire, rhétorique. Puis les sciences qui étudient les hommes : histoire, chronologie, géographie, politique. Puis les arts, qui sont l'imitation des idées primitives au moyen de l'imagination.

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Schelling construit son projet de "physique spéculative" ou "physique a priori". Il s'appuie sur les travaux en chimie, magnétisme, optique et électricité de son époque, dans une perspective romantique.

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Henri Poincaré, grand mathématicien français, a aussi développé ses propres vues philosophiques et discute par exemple les thèses de Kant sur l'apriori et de Russell sur la déduction.

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Recueil d'articles qui expose la philosophie morale et scientifique d'Einstein.

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Bachelard analyse les révolutions scientifiques de la relativité d'Einstein et de la physique quantique.

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Bachelard théorise les obstacles épistémologiques et montre que l'imaginaire fait obstruction à la rationalisation. Une approche intéressante parce qu'elle fait intervenir la psychologie du scientifique et pas seulement une analyse logique de ses travaux.

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Ce livre illustre le précédent, en montrant que l'imaginaire du feu a pu bloquer la compréhension de certains phénomènes physico-chimiques comme l'alcool. Il ouvre aussi la voie à la réflexion poétique de Bachelard, qui se poursuivra avec les autres éléments.

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Heisenberg est un physicien quantique, qui renouvelle la réflexion philosophique sur l'idée de nature à l'aune des avancées scientifiques du XXe siècle. Un passage est consacré aux atomistes anciens.

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Koyré est un historien bien connu de la physique et de la cosmologie, mais il a aussi beaucoup étudié les mystiques et l'alchimie.

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Excellent ouvrage sur l'histoire des sciences. Kuhn est très souvent cité, mais à mon avis, très peu lu. Ses thèses mériteraient pourtant d'être méditées en profondeur au lieu de servir de slogans à des demi-épistémologues. Il théorise la révolution scientifique et son lien avec la science normale.

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La devise de Feyerabend en philosophie des sciences est "Anything goes", tout est bon du moment que cela fait progresser la science. Il n'y a plus d'objectivité absolue en science pour lui.