How to get into : Biosphere aka Geir Jenssen

Annotation :

Il trône tout en haut, probablement à jamais. Comment expliquer par des mots la puissance évocatrices de ses plages de synthés, froides mais rassurantes, qui font voyager vers le grand Nord. L'impression étrange de marcher dans la Tundra, au début du printemps, ou dans une caverne de glace. Du field recordings vient de temps en temps ponctuer les longues minutes d'ambient. La pluie ou l'eau qui coule, les oiseaux, le bois qui craque...

Un essentiel pour tout amateur d'ambient. Ma plus grande déception c'est que je n'ai jamais retrouvé ça dans les albums qui ont suivi. Comme si ce cadeau que Biosphere a fait au monde était suffisant ; non pas qu'il y est des mauvaises choses dans le reste de sa disco, mais rien d'aussi bon en tout cas.

Track essentiel : Poa Alpina https://www.youtube.com/watch?v=7rJ9XSYhH7o

Annotation :

Absolument rien à voir avec Substrata, dans un style totalement différent, The Fires of Ork est le fruit d'une collaboration avec Pete Namlook, l'homme qui a collaboré avec Plastikman, Schulze et une bonne cinquantaine d'autres plus ou moins grands noms de l'électronique.

Synthé rétro, répétition jusqu'à plus soif, tout ceux qui connaissent le nom de Namlook voient de quoi je parle. Biosphere apporte une touche bienvenue ; si Namlook est bon pour trouver des boucles de mélodies prenante, il manque un peu parfois d'idée pour approfondir sa musique, la rendre plus épaisse, plus volumique.

J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi je suis obsédé par cette musique, le mieux étant d'écouter par vous même pour tenter de comprendre.

Track essentiel : https://www.youtube.com/watch?v=BQJAEIUdMdg

Annotation :

Pour les amateurs de An Empty Bliss Beyond this World de The Caretaker, ça devrait leur parler.

Au lieu d'avoir des samples de Dixieland (une vieille forme de Jazz) qui tournent en boucle, Biosphere se concentre sur des extraits de concert philharmonique, en construisant un ambient parfois discrète mais rendant l'atmosphère un peu pesante et onirique.

Annotation :

Première collaboration importante de Jenssen avec Deathprod, autre maitre de l'ambient. Sur ce projet spécifique on identifie une différence assez fondamentale entre les deux homologue : Biosphere a tendance a travaillé avec un beat assez marqué pour de l'ambient, alors qu'il est quasiment absent des morceaux de Deathprod, créant ainsi un décalage.

Annotation :

Deuxième collaboration importante de la disco, avec The Higher Intelligence Agency. Malgré l'habituel froideur des sons, THIA apporte une touche un peu plus chaleureuse dans les beats, fusionnant parfaitement les deux univers.

Track essentiel : Snapshot Survey https://www.youtube.com/watch?v=bmF8OZD60wo

Annotation :

Biosphere a quitté sa Scandinavie natale et ses espaces polaires, pour se réfugier dans les forêts de Cracovie. Transition réussie.

La musique de Biosphere se fait fantomatique, peut-être plus inquiétante et à l'air soit d'imiter soit de carrément d'utiliser des voix humaines pour créer ses couches d'ambient. Le résultat est assez saisissant.

Annotation :

Autre collab avec THIA, très cool, rien de spécial à signaler.

Annotation :

Bien plus IDM que ce qu'il avait pu faire avant, Cirque et son petit frère Autour de la Lune sont encore une autre facette du Norvégien. Evidemment toujours cette sensation de froid qui peut parcourir les morceaux, mais cette fois ci Jenssen s'aventure un peu plus dans des terrains moins ambient. Pas essentiel mais agréable.

Annotation :

Ambient quasi pur, album mineur dans la discographie du monsieur, mais c'est toujours aussi bien maîtrisé.

Annotation :

Dernier album en date à l'heure où j'écris, la deuxième collaboration avec Deathprod n'a pas été aussi fructueuse que la première ; les ambiances sont moins variés, les textures moins réussies.

Annotation :

1er album sous le nom de Biosphere. Ambient techno à la cool.

Il se cherche encore à ce stade, l'album manque de personnalité ; tout le monde commence à s'essayer à l'ambient techno à partir de 93, quand Aphex sort Selected Ambient Works vol. 1 le genre explose.

Annotation :

Quasi downtempo, beaucoup d'instruments "acoustiques", tentative plus ou moins réussi de fusionner son univers si particulier avec une musique plus "vivante" que ces synthés. Pas désagréable.

Annotation :

Ambient House / Ambient Techno sans grande particularité, dans la ligné de ce qui a pu se faire à l'époque.

Il est cependant intéressant de signaler que l'album est sorti en 91, ce qui en fait techniquement une des premières sorties ambient techno de tous les temps, avec notamment Accelerator de FSOL, et Selected Ambient Works vol. 1 d'Aphex (oui, celui-ci est sorti en 92, mais Aphex avait commencé à travailler dessus en 85, ce qui en fait techniquement le 1er album d'Ambient Techno de tous les temps).

Annotation :

Marrant, petit side project où Jensen s'essaye à la synthpop.

Annotation :

Acid House. Etrange mais pas complètement à jeter.

Annotation :

Bof. Rien de bien fou à écouter ici. Un archival de l'époque de Patashnik (milieu des 90s donc).

Annotation :

Probablement son moins bon. Ambiance plate, rien de bien fou à se mettre sous la dent.