I Hate you, Please Die

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ça fait très longtemps que je n'avais pas touché à cette liste et à vrai dire, je l'avais entre un peu et totalement oublié.

Comment exprimer mon ressenti sur le film... C'est un peu pire que Suicide Squad pas beaucoup mais un peu. Entendons-nous: Suicide Squad est un film qui fait la prouesse de n'avoir aucune qualité technique ou narrative et Birds of Prey est pareil: Tout est filmé de façon vulgaire et clipesque (dans le pire sens du terme), l'action est molle et pauvrement chorégraphiée, les personnages hors Harley Queen en sont à peine, ce sont des archétypes bateaux, l'écriture est plate, vue et revue et surtout et c'est là que Birds of Prey fait encore pire: tout baigne dans une bien-pensance de façade sans aucune sincérité et nauséabonde.
Le genre de film qui semble dire" je prends un personnage blanc et le fait noir, parce que je suis progressiste as fuck" mais qui de l'autre côté prend un personnage muet et lui donne la parole parce que... euh...

Si si on peut être progressiste et gommer des handicaps de personnages quand ça arrange, je vois pas où est le mal.
(Petite pensée au plus beau des Chevaliers du Zodiaque de mon cœur: Shun d'Andromède qui est maintenant une femme pour le même genre de "logique")

Plus globalement, c'est un film qui montre bien un certain état d'esprit cinéma américain qui est trop occupé à être terrorisé par la réaction d'un public minoritaire à très grande gueule plus qu'à penser à la cohérence de son message.

En bref à ceux qui ont trouvés ce film profondément féministe, je vous caserais dans la classe des naïfs au grand mieux et pour les pires, présentez-moi votre oncle et votre père, ça fera qu'une seule main à serrer.

Note humour: Dans le film, Harley se vente TRES régulièrement de son PhD de psychologie. Diplôme qu'elle obtient dans son origin story la plus ancienne en... couchant avec son professeur pour avoir de bonnes notes.
Je vous laisse faire ce que vous voulez de cette information.

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Un film mal écris, ça arrive, c'est pas bien grave, on peut pas toujours échapper à une incohérence de temps en temps, ça arrive même aux meilleurs.
Et parfois on tombe sur un film au budget et à la portée dantesque qui réussi à être l'un des films les plus follement mal écris de la création et je pèse mes mots à la vache près.

Je crois sincèrement que l'argument "au moins c'est fini, on va nous foutre la paix avec Star Wars" a permis une immense note de sympathie pour le film et plus que ça, je pense que si vous avez vu le film au cinéma, vous ne l'avez pas vu dans les bonnes conditions pour une simple raison: le film bombarde son spectateur d'informations comme un canon d'artillerie allemande à Verdun: sans fin.
Avantage du cache misère: même pas le temps de se poser sur une connerie, cinq autres on fait leur apparition, tout cela laissant le spectateur dans un état léthargique, pas tout à fait, mort plus vraiment vivant.

Pour citer un exemple précis: la fameuse, mythique dague de l'assassin Sith qui est pour moi le top du McGuffin raté à un point où ça en devient comique:
L'on confie une dague avec des coordonnées marquées dessus pour trouver une boîboîte triangle qui en contient d'autre (ça part bien) pour trouver une sombre planète. On la donne à un assassin Sith, sans doute au cas où il a oublié l'adresse du pageot ou alors parce que c'est un fervent guerrier qui saura la protéger (le mec meurt dans des sables mouvants). Une fois sur la planète, ma bonne dame pour peu que vous tombiez quand même tout pile bien pour être face à des ruines mais bien bien en face et beh la dague a un petit bitoniau qui se tire sur le côté et beh il reste plus qu'à chercher le bout de ruine qui colle avec le paterne du bitoniau et hop-la-boom vous avez trouvez une superbe pyramide de donnée format presse papier qui résiste au crash d'avions mais pas aux poignes un peu costaudes, c'est fragile ces conneries.
ça donne, je trouve une idée du niveau global.

On rajoute à ça une écriture qui fait comme si le film d'avant n'avait pas existé, JJ Abrams plus occupé à placer ses potes en caméo qu'à... faire quoi que ce soit, des personnages qui changent de personnalité et d'histoire comme ça arrange, l’irrespect le plus total pour la grammaire de la guerre de l'étoile la plus élémentaire avec des concepts totalement capillotractés sortis du cul, hilarants et la fin d'Harry Potter et les reliques de la Mort et vous obtenez... ça.

Annotation :

Ridley, je t'aime, tu le sais mais là... Maison de repos, je suis désolé.
Pour bien comprendre mon ressenti sur le film, visualisez l'imaginaire de mon enfance. ça y est ? Vous l'avez bien en tête ?
Donc, cet imaginaire nourri de questions sans réponses, cet imaginaire rempli d'horreur cosmiques formidables... et bah cet imaginaire, vous le prenez, vous l'enculez à sec sans même prendre le temps de lui demander si il s'appelait Germaine avec une thématique catho assez... heurk, des ingénieurs horriblement humanoïdes et environs 5000 conneries à la minutes.
Prometheus, je te hais, mais vraiment, comme je hais rarement avec la hargne, les dents et un point de côté

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"Mais c'est bon, il est sympa ce film ! Bon d'accord, il est con mais il sympa !"
Non.
NON ! Ce film est con, certes, grand dieu, qu'il est con et offensant et réducteur et mal écrit et naze, tellement naze.
Mais "SYMPA", non.

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"C't'une blague ?"
C'est le seul truc qui m'est venu à l'esprit en voyant le générique et j'étais pris d'un fou rire. Il y a des drames comme ça, si forts, poignants, si terrible qu'ils glissent dans la comédie.
Pour moi, Lucy, c'est ça. La tragicomédie.
Avec son scénario qui tiens sur une feuille A2 pliée en 12, son principe de base avec les partie non exploitées du cerveau (ne pas rire) et sa fin... seigneur, cette fin... CETTE FIN !!! Cette tentative d’Odyssée de l'espace capillotractée à l’extrême (enfin là, c'est un scalpage) qui se prend 100% au sérieux...
Quand le même obèse qui a fait le 5ème Élément pond un tel mauvais film... C'est miraculeux. Comme une malformation vraiment rare

Annotation :

Une comédie d'horreur ni horrifique ni comique... Je crois que c'est l'un de mes souvenirs de cinéma les plus froids, j'en suis ressorti avec l'impression d'avoir perdu mon temps et le pire, c'est qu'on me l'avait chaudement recommandé

Annotation :

même si on fait abstraction de toutes les incohérences et crétineries insultantes envers ce truc sympa appelé la science, ce film craint.
C'est plutôt laid
Plutôt débile
Et vraiment plutôt laid

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Il y a des films que je trouve simplement con, con dans le sens méchamment con. Celui-là en fait partie. Entre la crétinerie de ses personnages, son machisme lattant (cf: le seule personnage féminin important du film est juste là pour etre un sujet de discorde) et son déglutinant "meurica feuque yé", ce film est gerbant. et... sincèrement, c'est pas plus simple d'apprendre le métier de foreur à des astronautes que l'inverse ?

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Donc.... l'univers de Alice au pays des merveilles: Fantasque, angoissant, superbe et pourtant si étrange
Ces personnages hauts en couleurs échappant au bon sens et porteur de douce folie.
Logique: on en fait un film stylée grande bataille de Fantasy
Fuck you Burton
So Much Fuck You
Et sinon... "fond vert le film" on en parle ?
Et la totale fadeur de... tout ?
Et la petite danse ?
On va pas en parler.

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Dieu que ce film est con... mais d'une violence...
Tellement niaiseux
Francis mon lapin, Robi, mon chou... vous avez large merdé sur ce coup là.

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That was soooooo Bad...
Il s'est passé quoi Burtou ? Comment t'as fait ?
C'était ni drôle ni divertissant, ni quoi que ce soit, c'était juste... mauvais, simplement mauvais

Annotation :

Le Pathos, le méga Pathos. Les dialogues de l'écriture de fanfic. La déprime.