Cover Janvier : un jour, un réal

Janvier : un jour, un réal

En janvier j'ai décidé de regarder un film par jour, à chaque fois d'un réalisateur différent. En privilégiant ceux que je ne connais pas ou peu. C'est tipar.

Liste de

18 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Burning
7.1

Burning (2018)

Beoning

2 h 28 min. Sortie : 29 août 2018 (France). Drame, Thriller, Film noir

Film de Lee Chang-Dong

Baptiste S a mis 7/10.

Annotation :

01/01 : Lee Chang-dong

Je suis très amateur de film Sud Coréen, surtout des thrillers. Et je n'avais jamais vu de film de Lee Chang-dong jusqu'à maintenant.

Et au final, malgré pas mal de longueur (surtout au début) et que l'intrigue semblait avoir du mal à se lancer, il y a pas mal de choses à garder.

Je retiens surtout la photographie magnifique, et le soin apporté à la mise en scène a su saisir mon cœur (de toute façon si tu mets des plans séquences dans ton film, je suis conquis donc bon).

Un bon thriller, un poil contemplatif et sous kétamine, mais quand même bien foutu.

Incendies
7.8

Incendies (2010)

2 h 11 min. Sortie : 12 janvier 2011 (France). Drame

Film de Denis Villeneuve

Baptiste S a mis 8/10.

Annotation :

02/01 : Denis Villeneuve

Je connais déjà pas mal Denis Villeneuve, mais seulement sa période américaine : je voulais donc découvrir sa période Québécoise.

Et c'est toujours aussi bien, il a clairement pas attendu d'aller au US pour sortir de grands films.

Je préfère ne rien dire au niveau de l'histoire, découvrez le un maximum pendant le visionnage. Ce que je peux dire par contre, c'est que je me suis pris plusieurs coup de poing pendant le film. Et certaines images, certains plans vont me rester très longtemps en tête.

Le Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'anneau
8

Le Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'anneau (2001)

The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring

2 h 58 min. Sortie : 19 décembre 2001. Aventure, Fantasy

Film de Peter Jackson

Baptiste S a mis 10/10.

Annotation :

03/01 : Peter Jackson

Alors en vrai je connais ce film par cœur MAIS J'AI PU LE VOIR EN CINE-CONCERT ALORS VOILÀ

La Balade sauvage
7.5

La Balade sauvage (1973)

Badlands

1 h 34 min. Sortie : 4 juin 1975 (France). Road movie, Drame, Policier

Film de Terrence Malick

Baptiste S a mis 4/10.

Annotation :

04/01 : Terrence Malick

J'ai vu 2 Malick jusqu'à présent : La Ligne Rouge et Les Moissons du Ciel. Du coup je voulais voir ce qu'il avait fait d'autre, et autant commencer par le début, surtout que son premier film est acclamé.

Et beh comment dire... je comprends pas du tout l'engouement autour de ce film. Aucune empathie pour les personnages principaux, surtout pour Martin Sheen qui joue quand même un sale meurtrier / psychopathe / pédophile / manipulateur, et on tente de faire passer un joli message de liberté et de romantisme avec ce vieux gars ?

Je pense être complètement passé à côté du film, parce que je vous avoue que j'ai failli pas tenir les 1h30. Mais je souhaite toujours découvrir le reste de la filmo de Terrence.

Dernier train pour Busan
7.2

Dernier train pour Busan (2016)

Busanhaeng

1 h 58 min. Sortie : 17 août 2016 (France). Action, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Yeon Sang-Ho

Baptiste S a mis 8/10.

Annotation :

05/01 : Yeon Sang-ho

Premier film de ce réal que je regarde, après avoir beaucoup entendu parler de ce film. Et je confirme tout ce que j'avais entendu à son sujet : un film efficace, fort, et qui marque.

J'avais un peu d’appréhension, car il y a eu une sur-utilisation du zombie il y a quelques années, et j'avoue avoir fait overdose.

Mais là franchement j'ai été bluffé par l'intelligence de certaines situations et aussi par la force des personnages, j'ai été sincèrement touché lors de certaines scènes.

Bref, j'ai vu un bon film de zombar et je suis content. Et dans le reste de la filmo de Yeon Sang-ho, on voit qu'il a aussi réalisé des films d'animation, et ça ça m'intrigue également.

Mommy
7.9

Mommy (2014)

2 h 19 min. Sortie : 8 octobre 2014 (France). Drame

Film de Xavier Dolan

Baptiste S a mis 8/10.

Annotation :

06/01 : Xavier Dolan

Bon vu que visiblement l'humanité toute entière a déjà vu Mommy et a décrétée que c'était un chef-d'oeuvre, je me suis dit que j'allais m'y mettre aussi.

Mon premier Dolan donc (qui, malgré le fait qu'il n'ait que 4 ans de plus que moi, a déjà réalisé 8 longs métrages bordel de merde), réal génialissime blablabla toi-même tu sais.

Bon bah oui ok, c'est un putain de film, t'en ressors clairement pas indemne. Forcément ce qui marque le plus, ce sont les 3 acteurs principaux qui sont très impressionnants, on ressent tour à tour l'extrême violence et l'extrême amour dont ils font preuve. Et ce n'était pas gagné au début, les personnages de la mère et surtout du fils auraient facilement vite pu m'énerver.

Et l'idée des bandes noires et du format 1:1 qui ont un réel sens en matière de mise en scène, c'est très (très) intelligent. Bon bah voilà, moi aussi maintenant j'ai super envie de voir ce qu'il a fait (et surtout va faire) d'autre.

Ah et aussi je tiens à souligner que Xavier Dolan a réussi à me captiver avec du Céline Dion, du Andrea Bocculi et Blue de Eiffel 65 ?? Y'a même des gens à un moment qui chantent du Simple Plan, c'est quoi ce bordel

La Famille Tenenbaum
7.3

La Famille Tenenbaum (2001)

The Royal Tenenbaums

1 h 50 min. Sortie : 13 mars 2002 (France). Comédie, Drame

Film de Wes Anderson

Baptiste S a mis 7/10.

Annotation :

07/01 : Wes Anderson

Mon premier Wes Anderson, un des réalisateurs les plus influents dont je n'ai vu aucun film. Et j'ai décidé de partir sur La Famille Tenenbaum, qui me semblait être le départ de la renommée du garçon.

Comme beaucoup, c'est l'esthétique du film qui m'a marqué. Que ce soit au niveau des décors très chargés et variés (ce qui est assez fort sachant que la majorité du film se passe dans la maison de la famille, il utilise super bien les espaces), la façon qu'ont les personnages de s'habiller et surtout dans la composition de ses plans, très soigneusement travaillés.

Malheureusement, mise à part l'esthétique très marquée, j'avoue que le reste du film m'a laissé un peu plus froid. Je retiens surtout Gwyneth Paltrow et Luke Wilson, sincèrement touchants dans leurs rôles, et la bande son avec beaucoup de groupes qui me parlent.

Mais sinon je trouve que le film effleure uniquement les thèmes qu'il souhaite aborder, on ne reste qu'à la surface de la dépression des personnages par exemple. Au final, je n'ai pas l'impression de les connaitre ses personnages mis à part leur trait caractéristique.

! SPOILER !
Ah oui et aussi y'a un chien qui meurt, et ça ne semble pas émouvoir les gens plus que ça, C'EST UN SCANDALE
! SPOILER !

Donc au final un film visuellement très beau, j'ai passé un bon moment devant. Et comme pour tous les autres films de cette liste jusqu'à présent, j'ai envie de voir ce que Wes a fait d'autre \o/

La Mouche
7.5

La Mouche (1986)

The Fly

1 h 36 min. Sortie : 21 janvier 1987 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de David Cronenberg

Baptiste S a mis 7/10.

Annotation :

08/01 : David Cronenberg

Et hop, encore un réalisateur émérite dont je n'avais vu aucune oeuvre (ce qui est un peu la raison pour laquelle je me suis lancé là-dedans). J'ai choisi La Mouche car il me semble que c'est son film un peu phare, qui va aborder ses sujets récurrents et qui semble être du coup la meilleure base pour son travail.

J'avoue qu'à première vue ce n'est pas celui-là que j'aurais choisi, je ne suis pas fan d'épouvante-horreur à la base, et les monstres / la chair / les transformations ne me passionnent pas.

Et au final le film ressemble beaucoup à ce que j'imaginais, une lente descente en enfer pour un héros qui se voit au fur et à mesure perdre sa condition humaine. Ce qui différencie ce film-là des autres films du genre, c'est que la transformation en monstre se produit sur le personnage principal, alors que celui-ci nous a été montré de manière sympathique pendant la majorité du long métrage.

On a donc beaucoup d'empathie pour cet homme qui voit son corps, et à terme sa mentalité et sa morale, perdre toute son humanité. Et au lieu d'avoir du coup une fin un peu banale où le héros doit courageusement détruire un monstre générique à coup d'explosion, on a le droit à une fin plus touchante - mais gore. Et tout ça est rendu possible par le jeu de Jeff Goldblum, qui réussit à rendre son personnage attachant très rapidement.

Donc c'est un oui pour moi, même si comme je le disais les transformations / le gore / les monstres ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. En fait, j'ai surtout hâte de regarder les thrillers de Cronenberg, genre qui me séduit beaucoup plus, surtout A History of Violence et Les Promesses de l'ombre.

The Assassin
6.4

The Assassin (2015)

Nie Yinniang

1 h 45 min. Sortie : 9 mars 2016 (France). Arts martiaux, Drame

Film de Hou Hsiao-Hsien

Baptiste S a mis 4/10.

Annotation :

09/01 : Hou Hsiao-hsien

Le film m'avait fait les yeux doux en 2015, que ce soit avec l'affiche où les quelques images que j'avais vues. Et le réal semble avoir une aura un peu particulière, j'étais donc chaud du boule.

Je me suis fait turbo chier comme on dit dans le jargon. Le film est difficilement compréhensible, alors que son histoire semble pouvoir tenir sur une seule page.

La faute à un rythme complètement bâtard et très très lent, une narration trèèès limitée et dispatchée au compte goutte, avec des élipses chelou, et une gestion de la "géographie" du film qui n'est pas évidente à suivre. Du coup j'ai passé mon temps à me demander qui étaient les personnages et ce qu'ils foutaient là.

Un truc qui m'a tenu éveillé, c'était les bruitages du film. Que ce soit pendant les combats ou même juste un vase qui se brise, ils avaient un point en commun : ils étaient très certainement téléchargés sur banque-de-son-gratuite.fr. Le film se prend grave au sérieux, mais les épées font des gros "WOOSH" et ça m'a beaucoup fait rire.

Le seul point positif du film sinon, c'est son esthétique qui est irréprochable pour le coup. Chaque plan est magnifique, travaillé comme un tableau, et on en a plein les mirettes (j'ai secrètement 67 ans).

Moi, Daniel Blake
7.3

Moi, Daniel Blake (2016)

I, Daniel Blake

1 h 39 min. Sortie : 26 octobre 2016 (France). Drame

Film de Ken Loach

Baptiste S a mis 8/10.

Annotation :

10/01 : Ken Loach

Ma seule référence Ken Loach jusqu'à présent, c'était "Le vent se lève" qui m'avait bien plu à l'époque, et dont une scène m'avait bien marqué d'ailleurs. Et ce "I, Daniel Blake" avait retenu mon attention, notamment grâce au fait qu'il avait reçu la palme d'or à Cannes.

Bon et du coup ? Le film est une grande critique contre le système des aides sociales anglais, et plus particulièrement le chômage. Le point fort du film est qu'il est très proche de la réalité, à un point qu'il en devient dérangeant à regarder, ce qui est précisément le but du réalisateur évidemment.

Mettre le spectateur devant la dureté et la cruauté du système, qui laisse des familles ou des personnes complètement isolées et sans solution, ayant du mal à se loger ou tout simplement à trouver de quoi manger. On se prend la précarité (et l'humiliation ressentie qui va avec) en plein dans la gueule.

Mais face à tant de désespoir, le film sait tout de même influer une note positive : l'entraide dans l'adversité, le fait que les humains même confrontés à une administration qui semble vouloir se débarrasser d'eux, vont toujours trouver de la compassion pour les autres. J'ai notamment fondu devant la relation entre Daniel et les enfants de Katie.

Au final j'ai ressenti ça comme un film citoyen plus qu'une oeuvre artistique, ce qui change de mes habitudes en termes de cinéma. Et ce n'est pas plus mal.

Prenez soin de vous.

French Connection
7.5

French Connection (1971)

The French Connection

1 h 44 min. Sortie : 14 janvier 1972 (France). Policier

Film de William Friedkin

Baptiste S a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

11/01 : William Friedkin

Très connu pour son culte "L'Exorciste" (que j'ai pas vu non plus OUI JE SAIS J'AI DU RETARD SUR TOUT C'EST BON HEIN), ce réal m'a surtout attiré en lisant "Le Nouvel Hollywood" de Peter Biskind, puisque William Friedkin a joué un rôle important dans cette période d'Hollywood, notamment grâce à "French Connection" qui a reçu 5 Oscars.

Le film raconte l'histoire de deux flics de Brooklyn qui veulent empêcher une livraison de drogue qui arrive depuis Marseille. On a le droit à des flics aux méthodes hardcore, des gangsters intelligents et charismatiques, des courses poursuites ultra vénères et des filatures captivantes.

Friedkin a fait le choix d'utiliser une mise en scène proche du documentaire, caméra à l'épaule, ce qui est super intelligent en termes d'immersion. Et ce film se prête super bien à cet exercice, on est embarqués avec eux dans la grosse course poursuite du film (qui est beaucoup trop cool), et on vit avec eux les filatures dans les rues de Brooklyn.

Le film est très majoritairement tourné en extérieur, dans un New York hivernal captivant, mais s'offre quelques exceptions comme un hangar abandonné où on retrouve ici des éléments de mise en scène de film d'horreur. Peu étonnant qu'il soit parti sur ce genre par la suite donc.

Bref j'ai surkiffé, c'est un film fondateur de son genre, Gene Hackman crève l'écran et la mise en scène et les décors urbains sont chanmax.

The Lighthouse
7

The Lighthouse (2019)

1 h 49 min. Sortie : 18 décembre 2019 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Robert Eggers

Baptiste S a mis 6/10.

Annotation :

12/01 : Robbert Eggers

J'avais pas mal entendu parler de The Witch à sa sortie, mais n'étant pas hyper fan des films d'horreur / d'épouvante je n'avais pas sauté le pas. Puis à l'annonce du projet The Lighthouse et de son casting, je me suis dit qu'il fallait que je tente le truc, parce que ça avait l'air d'avoir une gueule assez folle quand même.

Je n'avais même pas lu le synopsis avant de lancer le film, je savais juste que c'était Cedric Diggory et Norman Osborn dans un phare en noir et blanc (et ça a suffi à me hyper, je suis tellement influençable c'est ouf). Et au final : et bah j'ai trouvé ça bif bof.

Je le dis tout de suite : oui le film est magnifique, la lumière est folle et les décors et les paysages sont stylés. Et au niveau performance d'acteur, on ne peut pas vraiment demander mieux que ce que font Pattinson et Dafoe, on les sent clairement investis à fond et ils sont très impressionnants dans leurs rôles.

Mais mon problème se situe plutôt au niveau de ce qu'on nous raconte, et des personnages en eux-même. Ce qui s'est installé chez moi au fur et à mesure du film, c'était pas de la peur ou de la curiosité, mais de l'ennui. Le film tente de nous envoyer sur les thèmes de la folie, de la solitude, ou le surnaturel mais n'a jamais réussi à capter mon attention, je me suis lassé assez vite.

Et autant le film surprend pour son esthétique si particulière, autant il déçoit dans le déroulement de l'intrigue et de sa conclusion, qui sont assez classiques au final.

Donc si je résume : un film magnifique porté par ses acteurs et qui doit être incroyable quand on ne reste pas hermétique à son histoire et qu'on arrive à lire entre les lignes j'imagine. Mais ce ne fut pas le cas pour moi, donc petite déception.

90's
7.4

90's (2018)

Mid90s

1 h 24 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie dramatique

Film de Jonah Hill

Baptiste S a mis 8/10.

Annotation :

13/01 : Jonah Hill

Premier film de l'acteur, pour qui je n'ai pas un amour particulier, mais le fait que ce soit un film réalisé par quelqu'un qui côtoie depuis longtemps un autre aspect du métier, je suis curieux de voir l'approche qu'il va choisir.

Le film respire l'amour et la nostalgie des années 90, il y a une justesse de la restitution assez remarquable. On ne sent pas le truc hyper forcé avec moult références (j'avais un peu peur au début, genre il met des t-shirts Street Fighter 2 et tout, mais ça va il reste sobre), Jonah Hill maîtrise vraiment le sujet.

Niveau personnages, autant "FuckShit" est à claquer, autant j'ai vraiment adoré Fourth Grade et surtout Ray, ça fait beaucoup de bien de voir des personnages comme ça.

J'avais peur qu'ils soient traités uniquement via leur trait "mecs de banlieue", mais le film est beaucoup plus intelligent que ça. Là on a des gars avec des ambitions, des angoisses, des traumatismes, et au final de la profonde tendresse et gentillesse.

Et puis niveau acting, assez étonné car il s'agit surtout d'amateurs et d'adolescents, et ils s'en sortent tous vraiment très bien, surtout Na-kel Smith (Ray) et Sunny Suljic (Stevie). Hâte de voir ce qu'ils feront par la suite.

Donc : une ambiance typée 90's irréprochable, un super traitement de personnage, et aussi une BO qui colle bien forcément, une mise en scène assez sobre mais bien classe... pour un premier film, on est clairement sur du très haut niveau.

I'm Still Here
6.4

I'm Still Here (2010)

1 h 48 min. Sortie : 13 juillet 2011 (France). Comédie, Drame, Musique

Film de Casey Affleck

Baptiste S a mis 7/10.

Annotation :

14/01 : Casey Affleck

Tant que j'étais à regarder les acteurs devenus réals, j'ai enchainé avec Casey Affleck, qui est pour le coup un acteur que j'aime énormément. Que ce soit dans Jesse James, Manchester by the Sea ou Gone Baby Gone, je le trouve très touchant. Donc quand j'ai vu qu'il avait réalisé un film avec Joaquin Phoenix, je me suis dit : go.

Le pitch du film est incroyable : L'acteur Joaquin Phoenix annonce qu'il arrête le cinéma et qu'il va se lancer dans le hip-hop, et son beau-frère Casey Affleck va le suivre et filmer son quotidien. Si vous êtes comme moi, juste avec ça vous êtes vendu.

Un vrai faux documentaire donc, où on va suivre Joaquin Phoenix, qui encore une fois y va vraiment à fond dans son rôle, avec une transformation physique assez improbable. Et il rappe (mal). Et il est odieux. Et il est trash.

Et comme souvent, le film se repose énormément sur la performance de Joaquin Phoenix, qui joue tellement à fond le truc qu'on se pose cette question tout le long : mais c'est quoi la part de vrai dans ce putain de film ?? Vraiment j'ai eu ce doute constant de me dire "non mais il joue là, ou c'est vraiment lui qui parle ?". Et je n'ai toujours pas la réponse une fois le film terminé.

Et c'est probablement ce qui m'a le plus marqué, la limite entre fiction et réalité a rarement été aussi fine qu'avec ce film. Et Casey Affleck se revèle être également un réalisateur à part, et je suis curieux de voir ses autres projets qui sont assez peu connu au final.

Hana-bi
7.8

Hana-bi (1997)

1 h 43 min. Sortie : 5 novembre 1997. Policier, Drame, Romance

Film de Takeshi Kitano

Baptiste S a mis 7/10.

Annotation :

15/01 : Takeshi Kitano

Ce n'est pas mon premier Kitano, et jusqu'à présent je n'ai pas été hyper embalé par ceux que j'avais pu voir (A Scene at the Sea et Sonatine), notamment par le fait style de direction d'acteurs qu'il a pu mettre en place, où les acteurs n'expriment presque aucune émotion. Mais tout de même, je suis sûr qu'il y a dans ses films il y a des choses qui vont me plaire, donc je continue de découvrir.

Hana-bi est un de ses films phares, un de ceux que je voulais forcément découvrir. On y voit un flic (Nishi), traumatisé par la perte de son enfant et par la maladie en phase terminale de sa femme, subir encore une autre épreuve : son partenaire devient paralysé suite à une fusillade. Et là où un film classique enchaînerait sur 1h30 de traques / poursuites / scènes de baston pour que le héros puisse venger son poto, là on a autre chose.

En fait c'est selon moi le point fort du film, c'est ce parti pri de choisir le thème "flic traumatisé et borderline" et de montrer que ce qu'il souhaite c'est simplement aider ses proches, et surtout passer du temps avec sa femme avant que sa maladie ne doit l'emporter.

La violence est présente dans le film, elle est illusoire, c'est elle qui vient toujours à la rencontre de Nishi et jamais l'inverse. Et il ne s'en sert pas comme un moyen de vengeance, mais uniquement de défense : s'il ne l'utilise pas, il ne pourra pas passez assez de temps avec sa femme.

Donc un film de flic et de yakuza qui tranche complètement avec les codes du genre, avec Takeshi Kitano dans le rôle-titre qui arrive à être très touchant alors que son personnage montre le minimum d'émotion possible, c'est donc fort. Le Kitano que j'ai préféré pour le moment, reste que j'ai trouvé qu'il y avait tout de même pas mal de longueur dans le film.

Vol au-dessus d'un nid de coucou
8.3

Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975)

One Flew Over the Cuckoo's Nest

2 h 13 min. Sortie : 1 mars 1976 (France). Drame, Comédie dramatique

Film de Miloš Forman

Baptiste S a mis 8/10.

Annotation :

16/01 : Miloš Forman

Gros gros réalisateur, un de ceux que je voulais le plus découvrir pendant ce mois au vu du nombre de ses films qui sont considérés comme des chefs-d'oeuvre. Et j'ai pris son film le plus emblématique, je me suis dit que c'était une bonne base.

Bon tout le monde l'a vu, mais je vais faire genre que non et quand même expliquer l'histoire : pour échapper à la prison, Mac (Jack Nicholson) va prétendre avoir des troubles psychiatriques et ainsi se faire interner dans un hôpital, pensant s'offrir de petites vacances. Sauf que niveau respect de l'humain, il va se rendre compte que c'est pas tip top. J'irais même jusqu'à dire que ce n'est pas top délire méga groove comme endroit (j'ai pas peur des mots).

Évidemment, le film est très touchant, Mac décide de se rebeller contre le système totalement déshumanisé de l'hôpital dans le but d'aider, de faire rire, ou de tout simplement changer le quotidien des malades internés, c'est un thème très fort. Et comme on découvre en même temps que Mac le monde complètement aseptisé dans lequel ils vivent depuis des années, on a globalement la même conviction que lui : on souhaite que ça change pour eux.

Et forcément Jack Nicholson est incroyable, il réussit à avoir un charme et un charisme nec plus ultra (oui). Par contre je n'ai jamais réussi à m'enlever de la tête qu'il était quand même un taulard, QUI Y ÉTAIT PARCE QU'IL A VIOLÉ UNE FILLE DE 15 ANS HEIN. Donc il est sympa, mais ça reste un salaud quoi. Et emmener des malades sur un bateau pour pêcher, c'est beau comme geste je dis pas, mais en vrai c'est hyper dangereux comme décision je trouve, donc c'est touchant de faire ça mais au final assez irresponsable.

Bref, beau film avec de supers acteurs, le dernier quart d'heure m'a quécho (même s'il y a un truc qui me dérange, mais je le dirais pas ici parce que je suis un gars sympa), et j'ai hâte de voir le reste de Forman. Bisous.

Rush
7.2

Rush (2013)

2 h 03 min. Sortie : 25 septembre 2013 (France). Action, Biopic, Drame

Film de Ron Howard

Baptiste S a mis 7/10.

Annotation :

17/01 : Ron Howard

Je ne connaissais que Apollo 13 de Howard, pas vu le reste. Mais j'avais pas mal de retour positif sur Rush, donc j'étais curieux.

Et au final, je les trouvé sympa comme film, ce qui fonctionne surtout c'est la mise en scène lors des courses, qui sont très satisfaisantes en terme de puissance et de vitesse ressentie.

Et aussi le fait de réussir à avoir deux personnages principaux avec à peu près la même importance (même si on sent quand même que le film accentue plutôt les phases avec Chris Hemsworth), c'est pas mal.

Sinon en terme de personnage c'est assez cliché, surtout pour le personnage de James Hunt, rien à dire de particulier là dessus.

Roma
7.1

Roma (2018)

2 h 15 min. Sortie : 14 décembre 2018. Drame

Film de Alfonso Cuarón

Baptiste S a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/01 : Alfonso Cuarón

Cuaron est responsable pour une des plus grosse claque dans ma gueule que le cinéma m'ai offert, avec les fils de l'homme. Que j'ai vu assez tard (l'année dernière) mais au final très content de ça car j'avais sûrement plus de billes qu'à l'époque pour vivre le film.

Et donc j'ai désormais envie de regarder tout ce que le bonhomme à fait (pour le moment je n'ai vu que son Harry Potter).

Et encore une fois, une masterclass de mise en scène. Moins flamboyant que pour Les fils de l'homme, exit la caméra à l'épaule, ici elle est posée et ses mouvements se feront sur travalling ou sur pivot. Et du coup au lieu d'être embarqués et de vivre l'histoire avec les personnages, on est ici plutôt témoin, mis un peu à l'écart comme si on laissait une sorte d'intimité aux personnages. Ce qui est un choix plus dangereux, car c'est un risque qu'on s'attache moins aux personnages, mais ici ça fonctionne super bien.

Et encore une fois, certaines scènes vont me rester en tête pendant longtemps tellement je les ai trouvée forte. Et Alfonso Cuaron a également fait le choix dans ce film de nous montrer beaucoup de choses, même ce qui serait normalement caché dans un film. Et bordel je serais hanté encore longtemps. Je reste vague exprès, ceux qui ont vu le film doivent savoir de quoi je parle, les autres vous le découvrirez.

Baptiste S

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